Courts-métrages en tout genre
2 participants
Courts-métrages en tout genre
Chienne d'histoire, Serge Avedikian, 2010
on peut le voir en entier ici :
http://shortsbay.com/film/chienne-dhistoire
C'est magnifique.
Il me reste une sorte de gêne, si on pense juste au propos du film. Je ne sais pas trop comment recevoir l'analogie avec le nazisme. Disons qu'actuellement cette analogie (Turcs préfigurent nazis) est un peu trop dans l'air du temps, en France.
Mais le court-métrage est magnifique.
Ceci dit, son réalisateur a joué dans "Plus belle la vie"…
on peut le voir en entier ici :
http://shortsbay.com/film/chienne-dhistoire
C'est magnifique.
Il me reste une sorte de gêne, si on pense juste au propos du film. Je ne sais pas trop comment recevoir l'analogie avec le nazisme. Disons qu'actuellement cette analogie (Turcs préfigurent nazis) est un peu trop dans l'air du temps, en France.
Mais le court-métrage est magnifique.
Ceci dit, son réalisateur a joué dans "Plus belle la vie"…
adeline- Messages : 3000
Re: Courts-métrages en tout genre
erwan, j'ai pensé à toi récemment, en regardant le moyen-métrage de Mikhaël Hers Montparnasse, comme tu avais aimé Memory Lane :
Mais Montparnasse est moins réussi que Primrose Hill, que j'avais beaucoup aimé (le premier date de 2009, le second de 2006). On sent la même sensibilité, la nostalgie que les acteurs nous communiquent, nostalgie éveillée en eux par les lieux qu'ils traversent, porteurs de mémoire. Mais l'idée des trois histoires de Montparnasse ne fonctionne pas tout à fait, comme si le réalisateur échouait à faire du lieux un lien fort entre les personnages des trois histoires. En fait, ce sont comme trois courts métrages réunis en un moyen métrage, sans qu'il y ait, outre le "décors", de lien nécessaire. Et si dans chaque histoire le lieu est ce qui permet aux personnages d'être ensemble, il n'existe pas en tant que tel dans le moyen métrage. Dans le film pris dans son ensemble, Montparnasse (le lieu) reste un décors, alors que dans chaque histoire indépendamment il est la vie. Dans Primrose Hill, le lieu était essentiel, c'était la déambulation qui permettait la mémoire, d'où arrivait la nostalgie ténue.
On retrouve évidemment dans Montparnasse la marche également, nocturne cette fois-ci. Qui permet aux personnages de donner à leurs paroles le rythme qu'il faut, d'être ensemble, et de partager à la fois le moment, et les souvenirs. Lorsque, dans la deuxième partie, le partage du souvenir est un moyen d'avancer dans le deuil, c'est vraiment très émouvant.
Je ne savais pas que Mikhaël Hers était le producteur du documentaire Ma vie est mon vidéo-clip préféré, je viens de le lire. C'est un des beaux documentaires sur les sans-papiers à Paris.
Mais Montparnasse est moins réussi que Primrose Hill, que j'avais beaucoup aimé (le premier date de 2009, le second de 2006). On sent la même sensibilité, la nostalgie que les acteurs nous communiquent, nostalgie éveillée en eux par les lieux qu'ils traversent, porteurs de mémoire. Mais l'idée des trois histoires de Montparnasse ne fonctionne pas tout à fait, comme si le réalisateur échouait à faire du lieux un lien fort entre les personnages des trois histoires. En fait, ce sont comme trois courts métrages réunis en un moyen métrage, sans qu'il y ait, outre le "décors", de lien nécessaire. Et si dans chaque histoire le lieu est ce qui permet aux personnages d'être ensemble, il n'existe pas en tant que tel dans le moyen métrage. Dans le film pris dans son ensemble, Montparnasse (le lieu) reste un décors, alors que dans chaque histoire indépendamment il est la vie. Dans Primrose Hill, le lieu était essentiel, c'était la déambulation qui permettait la mémoire, d'où arrivait la nostalgie ténue.
On retrouve évidemment dans Montparnasse la marche également, nocturne cette fois-ci. Qui permet aux personnages de donner à leurs paroles le rythme qu'il faut, d'être ensemble, et de partager à la fois le moment, et les souvenirs. Lorsque, dans la deuxième partie, le partage du souvenir est un moyen d'avancer dans le deuil, c'est vraiment très émouvant.
Je ne savais pas que Mikhaël Hers était le producteur du documentaire Ma vie est mon vidéo-clip préféré, je viens de le lire. C'est un des beaux documentaires sur les sans-papiers à Paris.
adeline- Messages : 3000
Re: Courts-métrages en tout genre
Enthousiasmé par ce court de Resnais, "Le chant du styrène" (1959), que je n'avais jamais vu.
Bon, comment dire. C'est génial. Et en moins d'un quart d'heure s'il vous plait. La classe absolue.
Dix ans avant les stations spatiales de Kubrick glissant dans l'espace au son de Strauss, Resnais faisait valser dans les airs les gigantesques raffineries Péchiney comme des danseuses étoiles.
Tant de beauté, c'est tuant :
Bon, comment dire. C'est génial. Et en moins d'un quart d'heure s'il vous plait. La classe absolue.
Dix ans avant les stations spatiales de Kubrick glissant dans l'espace au son de Strauss, Resnais faisait valser dans les airs les gigantesques raffineries Péchiney comme des danseuses étoiles.
Tant de beauté, c'est tuant :
Eyquem- Messages : 3126
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