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[Eyquem]

Salut Gertrud,
Je n'ai pas vu "Sugar Man", un ami m'en avait dissuadé, et ce qu'il en disait rejoint ce que dit l'article. Ca a l'air particulièrement lourd, ce scénario sur un "homme providentiel", forcément américain, grâce à qui l'Afrique du Sud ouvre les yeux sur l'apartheid.

Quant au lien radiorock6070.com, je ne connaissais pas, lol, donc rendons à Jackson ce qui est à Jackson.  

[adeline]

Quelqu'un a-t-il entendu parler de cette série tiré des Carnets de Boulgakov ?

http://www.larevuedesressources.org/carnets-d-un-jeune-medecin-une-mini-serie-boulgakovienne,2643.html

[DB]

Quelqu'un a-t-il entendu parler de cette série tiré des Carnets de Boulgakov ?

http://www.larevuedesressources.org/carnets-d-un-jeune-medecin-une-mini-serie-boulgakovienne,2643.html

Salut adeline, apparemment ça a été diffusé l'année dernière pour ce qui est de la première saison http://skyarts.sky.com/playhouse-presents/a-young-doctors-notebook et une seconde est annoncée. Je pense qu'on doit pouvoir trouver ça aux mêmes endroits que d'habitude

[Invité]

Y a des strimaingues, vraiment, je comprends pas comment on peut les mettre en ligne. Enfin, si, je ne comprends que trop bien: c'est ptêt pour dégoûter le spectateur trop curieux et trop pressé qui veut pas dépenser ses sous en allant au ciné ou attendre la location du dvd, etc.
Curiosity killed the cat.

Deux exemples: les 2 derniers films enchainés coup sur coup de James "saw-insidious" Wan, Les Dossiers Warren, ainsi que Insidious 2.
Pour l'idée d'idée que j'ai pu vaguement m'en faire, ils me semblent complètement ratés, Wan accumulant tous les clichés possibles dès la première minute, croyant peut-être que ça va passer, dans le style: je recours aux clichés pour mieux les transcender. Puis c'est quoi, cette construction foireuse, qui consiste à fourguer toute de suite un climax, suivi d'un autre, puis d'un autre, sans aucune espèce d'intro, sans aucun espace-temps de latence?

Mais c'est pas de ça que je voulais parler.
Le streaming des Dossiers Warren, rarement vu un tel foutage de tronche, au niveau du son, surtout. C'est bien simple, on aurait dit que le pirate (c'est honteux), comme le micro de son caméscope était en panne, a enregistré la bande son à part en utilisant le micro d'une webcam de la marque "trust", de 2005, à 10 euros, en la dissimulant dans une bouteille de soda à moitié vide et en refermant bien le bouchon pour qu'elle reste gazeuse. On entend littéralement que dalle, peau de nib. C'est hallucinant.

Quant au streaming d'Insidious 2, là aussi le seul dispo, qui circule partout: ça vaut également son Oscar des arnaqueurs arnaqués. Ici, le filmeur, il se prend pour Orson Welles ou Michael Snow, De Palma, je sais pas. Y recadre, y décadre, y zoome et y dézoome à tout va, passe d'un perso à l'autre en fonction du dial en faisant un focus flou, s'intéresse particulièrement à une partie de l'écran, de préférence 25 % de l'image, pour livrer sa version personnelle et créatrice du film. Plus un effet magnifique de "tremblé" parkinsonien, maintenu avec maestria de bout en bout. Et la cerise sur le soufflé: les rires idiots de ses copines à côté.

C'est dément. Je vais me plaindre, je sais pas à qui, mais je vais me plaindre.

spoiler:

[Eyquem]

lol

Y a des strimaingues, vraiment, je comprends pas comment on peut les mettre en ligne.

Il vaut mieux attendre que le dvd soit sorti. Avant, avec les captations en salles, même Barry Lyndon ressemblerait au Blair Witch Project.

[Borges]

Posté par Badlanders, commentée par zahad le rouge, qui à force de bosser sur les prisons en devient incapable de regarder une image...

Oui enfin bon, ne le prends pas pour toi Baldy mais, à force de bosser sur les prisons, j'ai envie d'écrire ceci : même si c'était rose avec des nounours et des sucres d'orge à la place des barreaux, ça resterait quoi qu'il en soit une prison. La question n'est pas la tronche, sympathique ou non, des miradors ou des barbelés.

C'est un peu limité, une photo comme ça, on ne sait pas ce qu'on photographie, de quel camp il s'agit ("un" camp : lequel ? ils sont tous pareil ? la dernière fois que j'ai approché celui de Vincennes on ne voyait rien, tout était caché par une palissade et des feuillages plantés là pas par hasard... donc celui que tu montres semble étonnamment dégagé, c'est même intéressant...), comment ça s'étend derrière et alentour, où ça se trouve, comment c'est dissimulé ou intégré, quelle géographie, quelles mobilités possibles, dedans et dehors (quelles interfaces avec l'extérieur), quelle accessibilité, quelles règles spatiales...

Cette photo cache trop, pour un objectif un peu simpliste : surtout montrer l'imposante clôture, qui impressionne mais ne dit rien du tout. Le pire n'est certainement pas l'entortillement de barbelés, le pire est dans la contrainte spatiale et ce qu'elle implique, et les défenses concrètes comme les barbelés n'en sont qu'un des symptômes, le plus visible, le plus facilement réductible à un symbole ; mais enlever les barbelés, ce n'est pas enlever la prison, absolument pas. Des géographes en France commencent enfin à travailler sur la prison, sur l'enfermement ; j'en connais une qui veut travailler sur le bracelet électronique : pas de barreaux apparents, tout est fait pour faire disparaître le grillage, le mirador, le stigmate carcéral ; mais bien sûr que c'est toujours le principe de la prison, mais à domicile, une prison à vivre en famille.

Je n'ai pas du tout envie de minorer l'horreur de ce genre d'endroit bien évidemment, ni évidemment la saloperie de l’administration Valls, mais le procédé de cette photographie n'apporte pas grand chose. Même dans les camps nazis on a pu filmer des images de gaieté ; je veux dire par là que cette photo, de nombreux photographes pourraient la prendre bien autrement et lui donner mille sens différents, peut-être simplement en faisant un pas de côté.

Donc je ne sais pas trop ce qu'apporte cette photo, hormis un procédé pas très intéressant de choc des photos, d'émotion symbolique facilement provoquée. Alors familiarité de cette émotion-là, oui, Tiny, pour rebondir un peu de traviole sur ta phrase...

On se demande de quoi il cause le gars, et quel est le sujet de son commentaire, ce qu'il veut nous apprendre; qu'il est un expert en prison? sans doute pas...

On se croirait à la télé, avec le gars expert, et plus que bête, qui vient raconter qu'il faut pas céder à l'émotion facile, parce que les images, on peut les manipuler; je te conseille de lire, d'un gars qui parait-il tu admires, GDH : "Ce que nous voyons, ce qui nous regarde"...Ce que tu vois dans cette image (ton petit savoir cliché, c'est-à-dire finalement dominant) doit être dérangé par ce qui te regarde, dans tous les sens de ce mot...Ce n'est pas ce que le mec a photographié (banalement) qui importe mais ce qu'il fait revenir... Il n'y a aucune familiarité possible avec cette émotion, on est dans l'étrange familiarité...cette image permet de voir revenir à distance ce qui se dissimule dans la différence, sans cesse reconduite, construite...par les mots d'ordre du genre "faut pas banaliser", "comparaison, émotions trop faciles"...

(sans tenir compte de la valeur, cette image anodine, me fait penser au cinétract de straub, europe 2005)


faut jamais se croire plus malin que ses affects politiques, mais plutôt regarder cette image comme l’héroïne du film de Rossellini, en voyant...

[Borges]

posté par le même : badlanders :



C'est terrifiant, cette image...

[adeline]

La première photo postée par Baldanders, c'est une prison ou un centre de rétention administrative ?

[GM]

Ah chouette, ma réponse a été supprimée.

[Dr. Apfelgluck]

On se croirait à la télé, avec le gars expert, et plus que bête, qui vient raconter qu'il faut pas céder à l'émotion facile, parce que les images, on peut les manipuler

[adeline]

C'est un bug GM, je suis la seule à être connectée en admin, et je ne l'ai pas supprimée bien sûr. Sorry, il faut la reposter…

[Borges]

Ah chouette, ma réponse a été supprimée.

Et par qui donc, GM ? Par toi, par ton double, par quelqu'un qui te veut du bien, parce qu'elle était idiote, à moins que cela ne soit une réponse à la Shyamalan (After Earth), une réponse tellement courageuse qu'elle s'efface et devient imperceptible à l'ennemi…

Genou à terre GM, respire bien, ne m'écoute pas et reposte ta riposte, à moins que tu ne t'en foutes autant que moi...

Tu sais, moi, je disais ça comme çà, parce que j'aime bien le rouge...

[Invité]

ça n'a rien à voir avec le cinéma mais avec une version trash d'une offensive massive du patronat peu ou prou suivie par l'Etat ...

http://lestondus.fr/presentation/

[Baldanders]

La première photo postée par Baldanders, c'est une prison ou un centre de rétention administrative ?

C'est un centre de rétention.

[GM]

Allez ris, Borges, ris, astique-toi l'ego, c'est ce que tu sais faire de mieux.

Dans ces conditions, en effet, tu as raison, je fais bien de m'en foutre.

[Borges]

Allez ris, Borges, ris, astique-toi l'ego, c'est ce que tu sais faire de mieux.

Dans ces conditions, en effet, tu as raison, je fais bien de m'en foutre.

c'est con; à force de lire, et relire lacan, je vois des jeux de mots partout...


"l'égo", je lis  "lego" et je pense à une chanson que l'on peut entendre dans le film qui s'astique bien l'égo...

[Invité]

Bertrand Cantat - dans son interview-fleuve par les Inrocks pour la sortie de son nouvel album:

Mes remords, ma souffrance, ma sensibilité, ça ne marchait pas dans cette histoire. Je suis devenu une caricature. Le fait que j'aime tant Marie, on l'a gommé de mon histoire. Il ne fallait que du sordide, tout ce qui était beau a été occulté.

Pauvre homme: on a gommé le fait qu'il aimait tant Marie, tout ce qui était beau a été occulté...

Choquant et obscène.


http://www.public.fr/News/Bertrand-Cantat-J-etais-desespere-par-la-disparition-de-Marie-par-ma-responsabilite-460143

[Borges]

(19:08:56) (717873): D'une vacuité affligeante​, les textes de ce bliss.
(19:17:15) (717873): "A quoi pourrait-on comparer un film d’Honoré et plus particulièr​ement ses Bien-Aimés ? A un gigantesque réseau de fils disparates qui se mêlent, s’entremêle​nt, s’emmêlent, se tissent sur l’écran pour y former l’évidente simplicité d’une image vivante. C’est un tissu particulier où, dans un fin maillage, se juxtaposent des motifs, des situations, des univers, des émotions, des voix, des corps, des gestes et qui sous nos yeux en font une tapisserie vivante, un film."
(19:17:33) (717873): blablabla: un néant pur dont on a fait le vide...
(19:20:20) (717873): "entre le flottement d’une feuille d’arbre suspendue en l’air et les mains d’un enfant plongées dans les eaux stagnantes d’une flaque en forêt, nous voguerions sans cesse dans cette tension ; quelque part entre un monde flottant, circulatoir​e, incertain, fragile, où mille reflets viennent miroiter, et la terre meuble et boueuse qui nous colle au sol. RIVES sera donc de la même étoffe qu’un rêve, ostensiblem​ent superficiel mais secrètement profond, fictionnel mais incontestab​lement documentair​e, évident mais impliciteme​nt énigmatique​."
(19:20:57) (717873): Bon dieu, c'est pas possible, ça doit être un générateur de textes automatique​s de l'oulipo.
(19:33:46) (717873): IMITATION (au débotté, sans relever le stylographe​): " La transparenc​e diaphane d’un plan discrètemen​t volatile s’allie à la grâce éphémère d’un entrelacs cotonneux suspendu entre ciel et terre. Jean-Michel Apfelstrüde​l poursuit la ténuité gracile des rêves entr’aperçu​s, échoués sur la grève mouvante des rêves oubliés. Son art est celui des lézardes qui s’insinuent dans les diffraction​s opaques d’une lumière oubliée qui ne veut pas dire son nom. Cinéma de la beauté vive non moins qu’évanesce​nte. "
(19:44:07) (717873): VARIANTE: "La transparenc​e volatile, entre ciel et terre, d’un plan discrètemen​t diaphane s’allie à un entrelacs cotonneux suspendu dans la grâce éphémère d’un entrelacs suspendu entre ciel et terre. Hugues-Pate​rnoster Duschmöl poursuit les rêves mouvants et graciles d’une ténuité entr’aperçu​e, oubliée sur les rêves échoués d’une grève mouvante. Son art est celui des diffraction​s opaques qui s’insinuent dans les lézardes d’un nom oublié qui ne veut pas dire sa lumière. Cinéma de la beauté évanescente non moins que vive."
(19:55:19) (717873): VARIANTE 2: " La grâce diaphane d’un plan discrètemen​t cotonneux s’allie à la grâce transparent​e d’un entrelacs volatile suspendu entre terre et ciel. Charles-Hub​ert Balsamic poursuit la gracilité oubliée des rêves entr’aperçu​es échoués sur la grève oubliée des rêves mouvant. Son art est celui des lumières opaques qui s’insinuent dans les lézardes oubliées d’un nom qui ne veut pas dire sa lumière. Cinéma de l’évanescen​ce vive non moins que belle. "
(20:04:12) (717873): VARIANTE 3: "Transparen​t, cotonneux, diaphane, le plan s’allie à la discrétion volatile d’une suspension, entre de l’entrelacs éphémère du ciel et de la terre. Albertine Dugland-Lap​oigne, échouée dans l’oubli mouvant des grèves graciles, poursuit le rêve entr’aperçu d’une ténuité oubliée. Son cinéma est celui des noms opaques qui s’insinuent dans l’oubli des diffraction​s qui ne veulent pas dire leur lumière. Non moins évanescent que beau : cinéma vif."
(20:04:40) (717873): Bon, la tisane, le suppo, et c'est marre.
(20:09:40) (717873): Erratum: - biffer la répétition "d'un entrelacs suspendu"; - entr'aperçu​s; - mouvants; - supprimer ", entre"...
(20:42:15) (519822): Post scrotum: " Retour au calme avec ce joli texte (sur Cinéma Bliss), qui traite intelligemm​ent de la question Kechiche, même si je n'ai pas ressenti cette "ferveur rousseauist​e" dont parle l'auteur:" Frankie Balloon meets Baudruche Bliss. Cinéphiles raffinés, non moins que gracilement beaux, faisant des bulles dans une mare d'eau gazeuse, à l'attentiio​n de quelque Valzeur patinant sur la lande givrée des momots qui ne veulent plus rien dire, comme chantait Léo Ferré.

Tout à fait d'accord, lu le texte du gars "conseillé" par le balourdnatique sur le AK, affligeant (je reviens dessus dans le topic consacré au film, peut-être)

[Borges]

Le retour d'enculture, c'est encore plus triste que leur longue éclipse: on y va, et y a jamais rien...

[Invité]

Vanity Fair de novembre : en couverture un certain Roman P. a qui le magazine Vogue Hommes avait commandé un reportage sur les lolitas californiennes : il avait photographié Samantha Geimer, modèle de 13 ans. Le surlendemain inculpé pour viol, il avait payé, rubis sur ongle (c'est d'usage dans ce beau pays que sont les Etats-Unis).

Plus tard il déclarera - sans rire, ni pleurer : "A cette époque il m'a été difficile de me persuader que c'était mal. Je pensais que personne n'en n'avait souffert. Plus tard j'ai réalisé que ce n'était pas bien de faire ça mais il n'y avait aucune préméditation, c'est juste arrivé comme ça ...".

Edifiant, non ? Ces choses arrivent comme ça ...

[Invité]

Le surlendemain inculpé pour viol, il avait payé, rubis sur ongle (c'est d'usage dans ce beau pays que sont les Etats-Unis).

?

De quelle source tires-tu que "le surlendemain inculpé pour viol, il avait payé, rubis sur ongle"? Que signifie ou sous-entend cette phrase? Qu'il aurait acheté sa liberté dès le surlendemain? Si c'est ça, tu pourrais t'informer un minimum avant de balancer, comme à l'habitude, des contrevérités factuelles.

Le dossier du déroulement judiciaire de l'affaire (non close) est quand-même archi-connu. *

Polanski a été inculpé, puis a fait 47 jours de prison. Ensuite fut négocié un accord entre les avocats de la famille de Samantha Gailey et le juge Rittenband: que P. plaide coupable de relations sexuelles illicites avec mineure en échange de l'abandon des charges plus graves détaillées infra (notice wiki). Ensuite, libéré sous caution en l'attente du procès, informé par ses avocats que le juge Rittenband avait décidé de rompre cet accord pour la charge maximale, craignant une condamnation à 50 ans de prison, P. prend la fuite la veille du procès pour se réfugier en France. Il est à l'heure actuelle toujours considéré par la justice américaine comme fugitif et devant répondre des chefs d'inculpation.
En 1988, procès au civil: négociation entre Geimer et Polanski d'une indemnité de 500.000 dollars, qui ne sera pas payée dans les délais prescrits, mais versée en 1993, augmentée à 750.000 dollars. La demande d'abandon des poursuites par la victime, demande réitérée dès le début de l'affaire (cad avant indemnisation) et jusqu'à ce jour, a été rejetée par la justice américaine. Etc.

Samantha Geimer vient de publier, le mois passé, un livre co-écrit avec son avocat: La fille. Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski. Dont la traduction est parue chez Plon le 10 octobre.



Elle y écrit ceci :

Je rends les armes, je m'envole loin, très loin. Si affreux que ce soit, ce n'est que du sexe. Il ne veut pas me faire du mal. Il veut seulement me baiser. Et ce sera tout. Je ne suis pas vraiment une personne à ses yeux, pas plus qu'il n'est réel pour moi. Nous jouons chacun un rôle.
[...]
Même sous les formes les plus basiques et les moins sensuelles, toute expérience sexuelle était plutôt bien vue à l'époque. L'idée était que les deux personnes concernées, la dominante et la dominée, évoluaient émotionnellement grâce à une sexualité débridée. En 1977, Roman Polanski était imprégné de ce paradigme culturel. [...] Il a bien entendu commis un acte répréhensible, néanmoins, j'ai l'intime conviction qu'il ne m'a pas considérée comme une victime. Même si tout le monde ne comprendra pas, je n'ai jamais cru qu'il ait cherché à me faire du mal.

http://www.lepoint.fr/societe/affaire-polanski-le-temoignage-de-samantha-geimer-violee-a-13-ans-10-10-2013-1741243_23.php

Dans une interview pour le magazine Elle :

"Tout homme, même lui, a droit à un procès équitable. Or, le juge Rittenband n'a fait qu'essayer de le coincer parce qu'il est une star d'Hollywood, pour son propre bénéfice politique. Il a décidé de changer la peine alors que nous avions trouvé un accord qui convenait à tous. Dans ces circonstances, je comprends que Roman Polanski ait quitté le pays.
[...]
Nous avons traversé de telles épreuves lui et moi que je suis sûre qu'il regrette ce qu'il a fait. Je n'avais pas besoin de cette lettre [d'excuse de Polanski qu'elle publie dans le livre] pour le savoir. [...] Nous sommes liés à vie par ce que l'on nous a fait subir, mais je ne suis pas sa victime.

Dans une interview pour Le nouvel observateur:

Ce pardon, on me l'a souvent reproché. Je ne souffre pas du syndrome de Stockholm. Je lui ai pardonné pour moi, pas pour lui. Tout le monde veut me voir traumatisée, brisée, mais c'était il y a trente-six ans, maintenant, ça va, merci. Et tant pis si je ne suis pas la victime idéale, celles que veulent voir les médias ou le procureur."
[...]
En 1977, on a eu affaire à un juge qui se préoccupait plus des médias que de la justice. En 2009, c'était pareil. Steve Cooley, le procureur, a ressorti tout ça car il voulait faire sa pub. Comme je ne coopérais pas, il m'a accusée d'être vendue, parce que nous avions fait un procès au civil.

Geimer et Polanski correspondent régulièrement par mail depuis des années. Ils se tutoient, elle l'appelle "Roman" et lui "Chère Samantha".

"Roman m'avait contactée quand il y a eu un projet de film, 'Roman Polanski, A Film Memoir', qui évoque sa vie; et moi, j'ai fait pareil pour le livre." Samantha Geimer et Polanski ne se sont plus jamais croisés depuis le 10 mars 1977, mais le plus étonnant peut-être est qu'ils correspondent par e-mails. "On n'est pas amis. Mais c'est plus simple de se parler directement, plutôt que par avocats interposés."

http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-victime-de-polanski-je-ne-lui-ai-pas-pardonne-pour-lui-mais-pour-moi_1282766.html

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20131016.OBS1295/affaire-polanski-il-m-a-violee-merde.html

http://www.purepeople.com/article/samantha-geimer-roman-polanski-et-moi-sommes-lies-a-vie_a130098/1




* Piqûre de rappel:

spoiler:

[Invité]

Arthur Danto
Philosophe
Arthur Coleman Danto, né en 1924 et mort le 25 octobre 2013, est un philosophe et critique d'art américain. Bien qu'il ait écrit sur de nombreux sujets, il est principalement connu pour ses travaux en esthétique. Wikipédia
Naissance : 1 janvier 1924, Ann Arbor, Michigan, États-Unis
Décès : 25 octobre 2013, Manhattan, New York, État de New York, États-Unis

[Invité]

ce topic est inversé comme un cv américain (du plus récent au plus ancien) au lieu du plus ancien au plus récent as ioujouol, lol !

[Invité]

ça me perturbe trop, tout est sens dessus dessous. J'attends la "finalisation" avant de reposter

[py]

On a rétabli l'ordre chronologique, vous pouvez à nouveau cliquer sur la petite flèche à côté du membre pour retrouver les derniers messages!

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