Re: blogs forums sites revues le reste

[Le_comte]

Oui tout à fait.

[Largo]

Tu penses à des articles en particulier ? En tout cas la couv' est assez spectrale, lol.

[careful]

Peut être les pistes du texte de L. Dubreuil , A propos du réalisme citoyen, à la rigueur.

Au sujet de Borges; c'est rigolo, à mon tour de copier/coller un truc d'un autre site.

[Eyquem]

Un entretien mémorable à la radio, la semaine dernière : Julien Leclercq, le réalisateur de "L'assaut", sur France Info :
http://www.france-info.com/chroniques-france-info-culture-2011-03-09-l-assaut-mendes-france-en-proces-nancy-huston-pour-les-enfants-520586-36-37.html

"L'assaut", c'est ce truc :
https://www.youtube.com/watch?v=YJX55mGMj44*

J'ai pris des notes :

JULIEN LECLERCQ : Moi je voulais faire l’antithèse de cette image que tout le monde a vue. On était 21 millions de spectateurs devant la télé et c’est vrai que cette image à la longue focale où on voit au loin trois passerelles s’amarrer à cet avion…. Moi je voulais voir qui est sous la cagoule du GIGN, qui sont ces terroristes, et amener cette caméra au cœur de l’événement
...
Heureusement, c’est un dénouement, c’est une totale réussite. Les 172 passagers sont évacués sains et saufs. 9 membres du GIGN blessés. Enfin, moi j’avais tous les éléments pour en faire un film d’action.
...
Je me devais d’être au plus proche, donc de passer du temps avec les acteurs de l’événements, que ce soit avec les otages, le commandant de bord, les gens du GIGN. Ils m’ont tous raconté, ils étaient tous sur le plateau. Et voilà, ça a permis cette authenticité.
...
Je voulais faire un film de guerre intimiste et sensoriel.
...
FRANCE INFOS : On n’est pas tenté de partir dans l’analyse politique ?
JULIEN LECLERCQ : On n’a pas le temps, j’ai envie de dire. Moi ce que je voulais c’est retranscrire l’énergie, la fulgurance de ces souvenirs... Tout s’oriente vers le feu d’artifice qu’est l’assaut final.

(F.I. Est-ce qu'il n'y a pas le danger d’un hommage au GIGN ?)
J.L. : Non non, c’est ce qu’on pourrait croire sur le papier. Le but, c’était de pas faire un film propagande, de pas faire une pub pour la gendarmerie. Je voulais que ce soit un vrai état des lieux. Que ça soit du côté GIA, que ça soit du côté GIGN, je les filme pas comme des superman. Sauf que l’acte en lui-même est héroïque. J’ai pas surenchéri, il y a exactement le même nombre de coups de feu.

(F.I. : Et le rapport avec la critique française, qui a du mal avec les films d'action ?)
J.L. : Le gap avec la critique ? Moi le point de vue critique, j’aurais tendance à m’en foutre un peu. Moi je me sens spectateur avant tout et je fais pour L’Assaut le film que j’ai envie de voir.

Une noble ambition, ma foi.
Faire "l'antithèse d'une image télé", ce n'est pas en faire la critique, montrer le contrechamp, ou confronter cette image à d'autres images ; c'est juste faire la même mais de plus près, être "au coeur", avoir le nez collé dessus - au point de ne plus rien voir.

L'objectif du film, apparemment, est de démontrer la continuité entre ce détournement d'avion et le 11 septembre (il semble que le film insiste sur le fait que l'avion devait s'écraser sur la tour Eiffel), et tout ça dans les formes d'un film d'action "à l'américaine", façon Greengrass. Français, encore un effort si vous voulez être vraiment américains...


Ils vont bien ensemble, tiens.

[Largo]

Des nouvelles positives :



Avec un edito même pas signé Ciment, mais je vous rassure c'est toujours plein d'amour du cinéma :

Casse toi, pop-corn !


J’ai perdu mon combat. Désormais, chaque week-end au cinéma, je n’échappe plus au gamin rondouillard qui pose sur ses genoux un sceau de pop-corn plus grand que lui. De quoi s’empiffrer au-delà du générique. Je suis un militant anti-pop-corn, un alter-popcorniste. Si un spectateur doit être un consommateur, je tolère l’esquimau. Mais le pop-corn, non. Tout d’abord, comment ce piranha de la malbouffe a-t-il pu devenir le snack emblématique du ciné alors qu’il est aussi le plus casse-pieds ? Une main qui gratouille le fond d’un sachet fait craquer le plus parfait des THX. D’infâmes bruits de mastication s’invitent dans les dialogues les plus romantiques. Dans une salle coréenne, la seiche est bien plus élastique et pas plus ragoûtante. Mais elle me dérange moins. Bien sûr, quand une lycéenne excitée agite ses tentacules sous prétexte que Robert Pattinson enlève le haut, le poisson séché empeste jusqu’au premier rang. Mais le problème du pop-corn n’est pas qu’il sent mauvais. C’est qu’il pue. Il pue les suites paresseuses, les franchises aberrantes pour teenagers décérébrés, le cinoche fast-food jetable qui règne en masse sur Hollywood. Pourrait-on au moins envisager de s’en tenir aux pistaches, à la guimauve ou aux chocolats glacés ? Certes pas ! Une poignée de graines, deux cuillères à soupe d’huile de colza vendues trois euros : le pop-corn, comme le cinéma qu’il incarne, est une confiserie facile et une arnaque bien trop rentable pour disparaître. Il offre surtout au spectateur l’impression de ressembler aux Américains qu’il vient voir au cinéma. Voilà pourquoi j’ai perdu mon combat : s’attaquer à la main qui plonge dans le pop-corn sous la lueur du projecteur, c’est s’attaquer à une icône américaine. Or, si la domination économique de l’Amérique s’effrite, la fascination culturelle exercée par ce pays et ses images ne faiblit pas. Pour le pire et heureusement pour le meilleur. Car le pop-corn cache toujours des pépites.

Grâce à ces rares exceptions, les États-Unis tiennent de nouveau le haut de notre affiche ce mois-ci. True Grit, le dernier film des Coen, est à la fois un grand western et un grand rêve de cinéma, avec ses paysages naturels grandioses et ses merveilleux cieux de carton. Tourné en DV pour un petit budget, Winter’s Bone, second film de Debra Granik, n’est pas sans rapport avec le flamboyant spectacle des Coen. Dans les deux cas, une jeune fille marche parmi les ombres, dans un monde dangereux qu’elle finira par vaincre.

La violence, l’adversité, l’appétit de survie… Voilà quelques-uns des thèmes qui fondent l’œuvre de Stanley Kubrick. Notre dossier propose notamment un entretien inédit avec l’auteur de 2001. La puissance de Kubrick était aussi celle de l’Amérique. L’anecdote est célèbre, recevant le prix D.W. Griffith, le cinéaste donne sa version de l’histoire d’Icare : « Je n’ai jamais été certain que la morale doive être “N’essaie pas de voler trop haut”. Je me suis plutôt demandé si on ne pouvait pas l’interpréter autrement, “Oublie la cire et les plumes, et construis des ailes plus solides”. » Revisiter un vieux mythe européen pour en donner une interprétation neuve et optimiste, la démarche de Kubrick était formidablement ambitieuse et formidablement américaine. Il est mort juste avant le XXIe siècle. Depuis, le cinéma américain ne cesse de vendre du pop-corn dégueulasse et de construire des ailes magnifiques.

Adrien Gombeaud

[Largo]

M. Reilhac, sur le tournage du nouveau Brillante Mendoza :
http://michel-reilhac.blogs.arte.tv/2011/03/31/sur-le-tournage-de-captured-de-brillante-mendoza/

[Largo]

On nous signale ici que dans le dernier Positif se trouve un article de Fabien Baumann, titré : «Dernières tendances de l'idolâtrie godardienne»

[Invité]

On nous signale ici que dans le dernier Positif se trouve un article de Fabien Baumann, titré : «Dernières tendances de l'idolâtrie godardienne»

oui,
en cinquante ans il arrive à Positif de parler de Godard:
http://www.megaupload.com/?d=LWV1ZETF
cela dit, j'avais bien aimé l'entretien Autour de Histoire(s) du cinéma(novembre 1998) par la revue, avec cette parole prophétique de Godard: "on se croyait les premiers, on était les derniers"
http://www.megaupload.com/?d=YL1YBLN1

[Largo]

thxs mister

[Invité]

http://maurice-darmon.blogspot.com/

[Largo]

Salut la compagnie,

Cette semaine j'ai regardé les Comédies et proverbes de ER, je me demandais si quelqu'un aurait pas gardé les échanges avec Jerzy ?

[Invité]

jerzy , non ?

lequel tu as préféré ?

[Largo]

Ca confirme que Rohmer, c'est pas trop mon truc et qu'Arielle Dombasle a toujours été insupportable. Donc, j'en ai pas un que j'ai vraiment préféré aux autres...

Juste tombé sous le charme de Pauline.



Quand je les ai regardés quelqu'un qui n'est pas cinéphile et qui passait à chaque fois dans la pièce me disait "ça a l'air trop chiant ce que tu regardes, et puis c'est horrible comment ils parlent, on dirait Hélène et les garçons". Et je me suis dit : il y a de ça. "Hélène et les garçons écrit par un prof de français.

[Eyquem]

'lut Largo,

je me demandais si quelqu'un aurait pas gardé les échanges avec Jerzy ?

En tant qu'archiviste-mémorialiste-préposé aux copiés-collés, je pense que tu fais référence à cette discussion-là :

https://spectresducinema.1fr1.net/t460-rohmer-est-mort-le-reste-est-beaute

Sur le Forum des Cahiers, Jerzy avait écrit sur "Le signe du lion", qui n'est pas dans les Comédies et Proverbes. En tout ça, c'est ce que j'ai archivé, si ça t'intéresse.
- ainsi qu'un texte de Borges sur le Rohmer critique du "Goût de la beauté".

[Largo]

Ah oui c'était sur notre forum en fait ! Merci monsieur le bibliothécaire, vous êtes bien aimable !

[Invité]

ce sacrilège !

regarder la télé, c'est chiant mais passer devant c'est vraiment de la provocation !

que fais tu de l'intelligence ?

[Invité]

si je me souviens bien il démontre dans ce film qu'une image n'est pas forcément juste mais qu'au contraire qu'elle peut être fausse ( l'histoire de ce qui est vu par la fenêtre - à rapprocher dans les nuits de la pleine lune du plan ahuri de Luccini qui voit quelqu'un sortir d'un bar sans que le spectateur ait droit au contrechamp.

mais c'est bien là ce qu'il y a se plus bénin chez Rohmer.

hier je suis tombé sur le dernier Moullet : pouahh !!!

[Invité]

'lut 'quem :

https://spectresducinema.1fr1.net/t460-rohmer-est-mort-le-reste-est-beaute

quelle époque ! Rohmer divisait déjà, plus si affinités.

[Invité]

Les inlassables manifestations de la connerie humaine me fascinent inlassablement:



(choisi quasi au hasard dans la riche matière quotidienne du forum le plus c. du net:)

[...]

- Vous moquez-vous des pauvres ? j'épouvre (sic) une certaine pitié (sic) à leur égard mais je n'agit (sic) pas pour les aider à chaque fois que j'en croise un, on n'est pas d'humeur généreuse tout le temps.

[...]

- Vous considérez-vous comme faisant partie d'une élite intellectuelle et/ou financière et/ou politique et/ou culturelle ? clairement mais je ne précise pas lesquelles.

[...]

- Considérez-vous certaines tranches de la population ou catégories de personnes (étrangers, immigrés, femmes, vieux, enfants, etc.) comme inférieurs ? oui tous ceux qui ont un état de santé grave, ils ne pourront jamais faire les mêmes choses que nous (?). J'ai de la pitié (sic) pour eux, ce n'est pas facile tous les jours dans leur cas.
Sinon les criminels aussi, pour d'autre raison (sic). Ils ont choisis (sic) la mauvaise voie, ils sont punis, qu'ils ne viennent pas se plaindre. Qu'on permette à certains d'être délivré (sic) pour commettre un nouveau crime quelques jours/mois/années plus tard, ça me sidère. Ils ne sont pas adaptés à notre (?) façon de vivre.

- Etes-vous capable de maltraiter ou tuer un animal gratuitement (le cas des petits insectes qu'on écrase machinalement ne compte pas) ? j'ai en effet tendance à tuer les insectes, mais pour le reste de la faune je n'ai encore rien tué, et j'en suis bien aise (sic). Sinon j'avoue avoir parfois fait mal à Lola ma chienne, le plus souvent involontairement, mais je me souviens l'avoir déjà frappé (sic) pour qu'elle se taise, elle me rendait dingue. Donc jamais sans raison.

- Considérez-vous que les vieux sont dans leur grande majorité de simples bouches à nourrir inutiles ? après 80 ans le plus souvent, ceux qui sont malades disons. A une certaine époque, on mourrait très jeune, maintenant on les maintient en vie par volonté de bien faire (sic), mais c'est souvent inutile.

- Considérez-vous les enfants (à l'exception des vôtres, que vous chérissez plus que tout) comme de petits animaux violents, cruels et égocentriques ? oui, pas tous, mais beaucoup manquent cruellement d'éducation, quand je la compare à celle de ma génération.

- Pensez-vous que la naissance, est, comme disait Cioran (ou Chateaubriand, dsl Marlo), plus porteuse de malheur que la mort ? non, il y a tant à vivre. Le tout est d'être né sans problème de santé (sic).


[...]

- Vous considérez-vous comme supérieur ? oui.

- Avez-vous déjà échafaudé un plan visant à faire du mal à une autre personne ? oui.

[...]

- Pensez-vous qu'il faille diviser pour mieux régner ? si je me fie aux leçons de Littlefinger, je dirais oui.

- Le Prince de Machiavel est-il votre livre de chevet ? certains devraient. Et ça ne me dérangerait pas d'être roi, prince ou empereur si on me le demandait

[...]

- Pensez-vous que l'acte de torture puisse être justifié ? non, sauf si la vie de milliers d'innocents sont (sic) en jeu, mais il doit y avoir une autre solution plus finaude (sic) pour obtenir une réponse qui résolverait (sic) une telle situation.

On dirait l'entretien avec Kitano, non? Problème de "langage" ou de "traduction", sans doute. Ici, ce qui fascine encore plus, c'est que le gars "traduit" lui-même sa "pensée".

On pense aussi à Patrick Bateman de "american psycho". Avec une qualité en plus: la "pitié".

En tout cas, il est en "bonne santé" et ça fait plaisir.



Un autre:

- Vous moquez-vous des pauvres :

Non, pas vraiment. Enfin, il peut m’arriver de faire une blague sur un clodo, mais je n’ai pas de dédain pour les pauvres. J’en ai en revanche pour ceux qui se complaisent dans leur attitude de pauvre, et sont si fiers « d’être des gens simples » qu’ils en deviennent prétentieux. J’en ai également contre ceux qui haïssent la richesse, qui considère que tout ce qui est cher est forcément un objet de frime. Ca m’écœure.

"zob-culte."

Le mec doit connaître pas mal de gens pauvres qui se "complaisent" dans cette "attitude" et en tirent une fierté prétentieuse.

6/6




Faut savoir que dans ce bocal anaérobique, y en a pas mal qui considèrent sans difficulté appartenir à ce qu'ils nomment "l'élite intellectuelle", "culturelle" et "artistique". Quant à "l'élite financière", se poser la question, c'est y répondre.

[Invité]

salut Jerzy,
pourquoi ne pas balancer en toutes lettres le site où opèrent ces délicats amis de l'humanité ? (tu dois avoir tes raisons)

celle-là aussi, très claire :

- Riez-vous aux blagues pédophiles :
oui, et avec beaucoup de facilité. Je ris de toute façon à tout ce qui est pédophile, raciste, antisémite, etc.

c'est autre chose que nos disputes sur Kubrick. ces gars sont dans l'essentiel (mais lequel ?).

[Invité]

Salut Stéphane.

Celle que tu cites, on pourrait dire, "à la limite", que le gars s'essaie à faire de l'humour froid et cynique, qui est une des marques du lieu.

J'ai cité celles où il est difficile de percevoir une forme quelconque de "second degré".


Ah oui, ce site, je le nomme sans le nommer. J'y ai pas que de bons souvenirs, pour euphémiser. M'y suis souvent fait traiter de connard, et j'ai pas apprécié.
Je continue à lire ce qu'y s'écrit, là-bas. Ce qui est, disons, interpellant, c'est cette "schize" convenue entre les propos sur les films et les propos "hors-sujet". Les fois où je me suis fait remettre à ma place vigoureusement, c'est quand je m'étonnais qu'on puisse tenir des propos aussi cons sur tout ce qui est "hors-cinéma", et en même temps prétendre à des jugements pertinents quand on cause "cinéma". Comme si c'étaient des zones étanches.

[ça s'adressait à un autre - Breaker- mais voici un exemple parlant]: "Ah whouais? Schwarzenegger flatte son électorat en promettant le maintien des couloirs de la mort dans son district? On s'en branle, mec. Ici, on cause Cinéma."


" Ah putain, je vais revendre mes dvds de Terminator et de Total recall, parce que Schwarzenegger est un vilain fasciste, ouh"

"Ouais, n'importe quoi, le troll hors-sujet, là. Casse toi, tu pues". etc



Le sujet du topic où j'ai puisé ces chouettes moments "à cœur ouvert" (qui en disent long sur la "culture de la gagne et du fric" d'auto-prétendus "geeks" dépourvus de toute auto-dérision) sur les pauvres, les chiens battus, etc, c'est "pensez-vous être un connard possiblement prétentieux?".

Et bien, comment dire, parfois, en tentant de prouver qu'on l'est, "par l'absurde", avec un humour "lourd", pour signifier qu'en réalité on ne l'est pas, on prouve qu'on l'est vraiment.
Mais dans le cas du type qui cause des vieux malades et inutiles etc, c'est pas de l'humour, évidemment.



Pour l'élitisme et le sentiment de supériorité, j'invente rien. Suffit de lire d'autres rubriques. Y a un "chatt" à bâtons rompus dans le topic "shoutbox" où on peut encore lire un échange effarant entre un certain "z" et un certain "marlo', qui suinte l'auto-satisfaction, genre, nous on est des artistes et on a un talent évident, surtout moi, mais putain, faudrait quand-même que des tas de gros nuls comprennent qu'ils n'ont pas ce talent. C'est presque inné, t'ois, j'me dis". "Ouaih, c'est vrai, je te suis, mais bon, ptêt qu'en travaillant bcp, pis y en a qu'ont pas ta chance, non plus". "Ouais, j'dis pas, mais merde quoi, faut pas pousser bobonne", etc etc.

Horreur et dégoûtation.

[Invité]

hello Jerz,
tu reprends du service?!, t'es un peu en avance là sur ton horaire de nuit!
Schwarzy c'était un super topic, j'avais fini par foncer là-dedans comme un raging bull, je me marrais vraiment... Avant que le topic saute(j'ai sûrement pas demandé), j'avais décidé de ne plus m'adresser qu'au modérateur du lieu(Guillaume Massart) qui n'avait pas participé à ce tombereau d'insultes et de menaces de tous ces braves gens anonymes. Je voyais là une sorte d'issue bien fun et sans véritable danger, à écrire à Guillaume(toujours dans le thread Schwarzy) que s'il me filait pas les noms de ses petits copains mongoloïdes, c'est lui que j'allais venir torturer... Ils ont dû me prendre au sérieux vu les platitudes des posts qui ont suivi et de la dérobade de certains, alors que j'en rajoutais des couches dans la connerie incendiaire et que personne ne renchérissait... Et le topic a giclé... J'en pleurais de rire.
Cela dit cette réponse n'est pas bien finaude, j'ai pas tellement envie que ça reparte... Simplement je capte pas trop que tu prennes ça à coeur... C'est l'insignifiant infinitésimal, ce qui se passe là-bas.
ps: si tu lis ça Guillaume, je m'excuse vraiment pour ce bazar, et puis je ne serai pas venu te torturer non plus.

[Invité]

Moi, dans une forme de panique-attraction pour le danger, j'ai les foies que les Belges du lieu se mettent d'accord pour venir me péter la gueule, à l'improviste. Alors, je souffle sur quelques braises. Chuis complètement parano. Non, c'est vrai. lol


Hasard ou détermination (paranoïaque, bien entendu), le "pur-cinéphile" du lieu, le gentil (hum), effarouché et évanescent "Tom" (qui m'a traité de connard aussi, si je n'm'abuse, pour être dans le mood et se faire bien voir, hein ducon?), vient de proposer qu'on bazarde enfin c'te shoutbox d'enfer (enfin, le topic qui en assure la survivance aux miasmes d'anus pas frais, pardon, je deviens vulgaire), où l'ancrage empirique de ladite "cinéphilie" est par trop voyant, et n'engendre pas que de la fierté prétentieuse, surtout quand on se relit. gnn.


(Bon, on s'marre, là. Mais pépète quand-même...)



PS:

Simplement je capte pas trop que tu prennes ça à coeur... C'est l'insignifiant infinitésimal, ce qui se passe là-bas.

Non non, je crois très sincèrement que c'est "l'élite", "l'élite" en préparation, en émulsion, comme un petit labo. Pas mal de cadres à cran d'arrêt de demain (et pour pas mal d'entre eux, d'aujourd'hui), de killeurs, si loin si proche, s'y font les crocs, oh, verts encore, aux bourgeons éruptifs, nostalgiques de "Ferris Bueller" déjà, des eighties désertiques qui les virent naître, conjurant la "lose", mais par l'inutile vieillesse déjà guettés hélas, sèche cosse promise où rien ne poussera, que nul bodysnatcher n'envahira - car ils n'en auront point besoin.

En tant que membre de la frange inférieure de la société, je ne peux pas ne pas me sentir concerné, investi, par la gestation de cette élite de retour vers le futur.

[Invité]

Spoiler:

[Largo]

"lol" t'es si désoeuvré que ca Jerzy?

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