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Re: blogs forums sites revues le reste
Il se passe des choses, un peu partout, sur les blogs, forums;
-après être resté bloqué pendant plusieurs jours sur l'oubli de JM Frodon, Z est revenu nous apprendre que chabrol, c'est pas lang; et qu'il faut pas les comparer; c'est courageux; hélas, dire "ne pas comparer x à y c'est déjà les comparer".
-tony le mort précise des choses (manchette l'avait dit dit-il) qui le rendent encore plus confus (ce type est effrayant)
-marco est revenu; c'est bien...
-les enculturés s'insultent et évitent de causer de douglas sirk : décorateur ou pas?
un de mes sirk favoris
la croix contre le signe des païens; la croix gagne bien entendu, mais c'est le païen qui est intéressant dans le film, pas le romain qui se convertit...(grande scène religieuse, très grand guignol; on ne peut battre le chrétien, qui triomphe par l'amour... c'est ce que raconte aussi XB... auront-ils un oscar? )
je ne sais pas si vous avez vu Honoré Christophe causer de "imitation de la vie" ; c'est dans les bonus dvd ; c'est effrayant, sa manière de vouloir nous faire croire qu'il est "sataniste".
le problème, la question ontologico-politique aux usa n'est plus de savoir si une blanche n'est pas une noire en réalité, mais si un président "noir" n'est pas musulman (en secret); c'est la même question en un sens :
comment faire confiance au visible?
les choses sont-elles ce qu'elles paraissent être, ou autre chose?
peut-on se fier aux images?
c'est tout le problème de "imitation de la vie"; avec comme réponse la mort; seule elle nous délivre du visible, donc des couleurs; c'est un très vieux problème philosophique. La couleur simple accident de l'être.
Mais le film de sirk est complexe, et c'est la fille noire-blanche, qui pose la question fondamentale : quelle est la couleur de jésus? Les mères répondent sans couleur, une banalité, en somme; la fille, noire-blanche, qui sait ce que c'est qu'être sans être (comme jésus, homme et dieu) répond : " il est blanc, comme moi" : cette réponse est un véritable abîme; je vous assure.
l'un des problèmes, bien entendu, est de savoir si dieu se dit en image, ou en chant, prière;
contradiction dans le film; qui finit par rendre hommage à la blancheur
tout est blanc à la fin du film; et la mère mourante demande des chevaux blancs, si je ne me trompe
des gens de couleurs dit-on; sirk, c'est la couleur :
pq devant certaines images de sirk, a-t-on le sentiment d'un porno ?
on parle de mauvais goût; il faudrait compliquer, imitation de la vie : d'une part, c'est le triomphe du blanc, mais de l'autre, c'est le triomphe de la couleur (sirk en général) : or la couleur est toujours connoté du mauvais côté (femme, enfant, noirs, orientaux...)
ce qui me fait dire qu'il faut peut-être penser le cinéma de sirk depuis le baroque, dont "Le mélange de religion et d’érotisme (...) a longtemps choqué, soit la retenue néoclassique, soit la pudeur victorienne. "
etc
-independencia : un article sur les vampires (vampire en pire) chez les indépendants, "groupe d’idiots contemporains", comme dirait camille B. Le 9 octobre 2010 est un nouveau cauchemar dans l’histoire de la critique. Dès le titre, c’est un mauvais jeu de mots, la plaie du "journalisme" à la française, c’est moins l’influence de lacan que de jean bruce, on sent la lecture libérée de OSS117. Dans ce texte on trouve de tout : il y a de la théorie (les liens de l’imagination création au progrès technologiques ), l’histoire du cinéma, la référence radoteuse au bazin des têtes vides (cache sexe et cache misère), et bien entendu de la religion.
Tout le blabla qui cadre si bien avec la bêtise critique d’une critique qui paresse, et refuse d’un peu bosser. On sent le type qui écrit dare dare parce qu’il a des choses plus importantes à faire.
tout ça nécessite un topic
-après être resté bloqué pendant plusieurs jours sur l'oubli de JM Frodon, Z est revenu nous apprendre que chabrol, c'est pas lang; et qu'il faut pas les comparer; c'est courageux; hélas, dire "ne pas comparer x à y c'est déjà les comparer".
-tony le mort précise des choses (manchette l'avait dit dit-il) qui le rendent encore plus confus (ce type est effrayant)
-marco est revenu; c'est bien...
-les enculturés s'insultent et évitent de causer de douglas sirk : décorateur ou pas?
un de mes sirk favoris
la croix contre le signe des païens; la croix gagne bien entendu, mais c'est le païen qui est intéressant dans le film, pas le romain qui se convertit...(grande scène religieuse, très grand guignol; on ne peut battre le chrétien, qui triomphe par l'amour... c'est ce que raconte aussi XB... auront-ils un oscar? )
je ne sais pas si vous avez vu Honoré Christophe causer de "imitation de la vie" ; c'est dans les bonus dvd ; c'est effrayant, sa manière de vouloir nous faire croire qu'il est "sataniste".
le problème, la question ontologico-politique aux usa n'est plus de savoir si une blanche n'est pas une noire en réalité, mais si un président "noir" n'est pas musulman (en secret); c'est la même question en un sens :
comment faire confiance au visible?
les choses sont-elles ce qu'elles paraissent être, ou autre chose?
peut-on se fier aux images?
c'est tout le problème de "imitation de la vie"; avec comme réponse la mort; seule elle nous délivre du visible, donc des couleurs; c'est un très vieux problème philosophique. La couleur simple accident de l'être.
Mais le film de sirk est complexe, et c'est la fille noire-blanche, qui pose la question fondamentale : quelle est la couleur de jésus? Les mères répondent sans couleur, une banalité, en somme; la fille, noire-blanche, qui sait ce que c'est qu'être sans être (comme jésus, homme et dieu) répond : " il est blanc, comme moi" : cette réponse est un véritable abîme; je vous assure.
l'un des problèmes, bien entendu, est de savoir si dieu se dit en image, ou en chant, prière;
contradiction dans le film; qui finit par rendre hommage à la blancheur
tout est blanc à la fin du film; et la mère mourante demande des chevaux blancs, si je ne me trompe
des gens de couleurs dit-on; sirk, c'est la couleur :
pq devant certaines images de sirk, a-t-on le sentiment d'un porno ?
on parle de mauvais goût; il faudrait compliquer, imitation de la vie : d'une part, c'est le triomphe du blanc, mais de l'autre, c'est le triomphe de la couleur (sirk en général) : or la couleur est toujours connoté du mauvais côté (femme, enfant, noirs, orientaux...)
ce qui me fait dire qu'il faut peut-être penser le cinéma de sirk depuis le baroque, dont "Le mélange de religion et d’érotisme (...) a longtemps choqué, soit la retenue néoclassique, soit la pudeur victorienne. "
etc
-independencia : un article sur les vampires (vampire en pire) chez les indépendants, "groupe d’idiots contemporains", comme dirait camille B. Le 9 octobre 2010 est un nouveau cauchemar dans l’histoire de la critique. Dès le titre, c’est un mauvais jeu de mots, la plaie du "journalisme" à la française, c’est moins l’influence de lacan que de jean bruce, on sent la lecture libérée de OSS117. Dans ce texte on trouve de tout : il y a de la théorie (les liens de l’imagination création au progrès technologiques ), l’histoire du cinéma, la référence radoteuse au bazin des têtes vides (cache sexe et cache misère), et bien entendu de la religion.
Tout le blabla qui cadre si bien avec la bêtise critique d’une critique qui paresse, et refuse d’un peu bosser. On sent le type qui écrit dare dare parce qu’il a des choses plus importantes à faire.
tout ça nécessite un topic
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Donc, décorateur, ou pas? Et "film de" ou pas (c'était surtout cela la discussion)?
bub- Messages : 17
Re: blogs forums sites revues le reste
Hello bub,
j'avais aussi regardé Ecrit sur du vent l'autre soir. Je l'avais déjà vu au ciné, et bien il avait gagné à la revoyure. Il me semble que dire d'un Sirk que c'est un film de décorateur, c'est comme dire d'un Minnelli que c'est un film de coloriste, juste une manière de dire que tu n'aimes pas, ou que ça ne te touche pas, mais ça n'apporte rien de neuf à ce que tout le monde sait, non ? Que vouliez-vous dire avec "film de" ?
j'avais aussi regardé Ecrit sur du vent l'autre soir. Je l'avais déjà vu au ciné, et bien il avait gagné à la revoyure. Il me semble que dire d'un Sirk que c'est un film de décorateur, c'est comme dire d'un Minnelli que c'est un film de coloriste, juste une manière de dire que tu n'aimes pas, ou que ça ne te touche pas, mais ça n'apporte rien de neuf à ce que tout le monde sait, non ? Que vouliez-vous dire avec "film de" ?
adeline- Messages : 3000
Re: blogs forums sites revues le reste
Hello, tu fais bien de lier "décor" et "couleur", c'est la même chose, en un sens, selon une ontologie cinématographique (comme c'est con, cette expression) classique.
hello bub, j'ai pas oublié ta question, j'y reviendrai sûrement.
dans un texte, daney, daney certainement, dit : "il fut une époque où minnelli était si peu considéré qu'on n'orthographiait jamais correctement son nom : minnelli, c'est deux nn.
enfin, j'espère
hello bub, j'ai pas oublié ta question, j'y reviendrai sûrement.
dans un texte, daney, daney certainement, dit : "il fut une époque où minnelli était si peu considéré qu'on n'orthographiait jamais correctement son nom : minnelli, c'est deux nn.
enfin, j'espère
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Non, c'est dire que c'est du baroque qui est dire ce que tout le monde sait. Parce qu'un "film de", on sait pas trop ce que c'est. C'est pas seulement une manière de dire que je n'aime pas, mais c'est bien plutôt une interrogation sur ce qu'il reste quand on a mis entre parenthèse un point particulier, et si, dans le cas où il ne reste pas grand chose, ce point suffit ou non à faire un film. Le cinéma est-ce du décor? Est-ce de la couleur? Du coup ce n'est pas réellement une critique, parce qu'en même temps que je formule l'énoncé, montrant d'éventuelles limites, je continue à interroger la valeur de la création au sein de ses limites. Enfin la question reste ouverte. Enfin c'est diffile de répondre ici sur une discussion qui s'est tenue ailleurs (dans laquelle je défends, justement, les "films de"), c'est là sans doute que la revue de presse de Borges, aussi bonne soit-elle atteint pêut-être, elle-même... ses limites.
bub- Messages : 17
Re: blogs forums sites revues le reste
Ah mais on peut imaginer des discussions en ramifications incontrôlables sur toute l'étendue de la toile
"film de" c'est-à-dire "film de décorateur", "film de cadreur", etc., c'est ça que ça voulait dire ?
m'est avis que "penser Sirk depuis le baroque" et "dire que c'est du baroque" sont aussi deux énoncés très différents...
ce que tu dis donc c'est qu'il ne reste rien de Sirk quand on enlève le décor, et que même si on lui laisse le décor, ça ne suffit pas tout à fait à faire des films, c'est ça ?
peut-être pourrait-on dire que le décors et la couleur ont la même fonction chez Sirk, rapport à ce que Borges écrivait plus sur Mirage de la vie ; dans written on the wind (qu'on peut prononcer avec l'accent néerlandais si on vient de voir un Keuken et ça devient tout de suite très drôle), j'ai l'impression que tout le décor est là comme un écrasement, un enfermement incroyable des gens dans leur être, leur classe, leur mémoire, leur rêve ; la fin est incroyable, ce plan de Marylin, sa main descendant en caresse le long d'une maquette de puits de pétrole ; c'est un symbole hyper lourd, une contre-plongée qui en rajoute, la musique évidemment ; n'empêche, ce n'est pas le décor qui importe, ce qui importe c'est que Marylin n'a plus de choix pour vivre que de se fondre enfin dans le décor, de rentrer dans son rôle, comme chacun d'ailleurs, mourir ou reprendre la place que lui assigne le décor, les habits, car le décor justement semble décider de la vie pour les gens...
bon, ça vaut ce que ça vaut, c'est du direct... le truc, c'est que j'aime les films de Sirk, et Written on the wind, c'est un rêve d'ado, depuis que j'avais vu une image dans un magazine quelconque à l'occasion de la sortie d'une copie neuve au Grand Action. Je n'étais pas allée le voir à ce moment-là, mais qu'est-ce que le titre et le résumé m'avaient donné envie ; je l'ai vu presque quinze ans après, ben, je trouve toujours que ça valait le coup d'avoir attendu.
"film de" c'est-à-dire "film de décorateur", "film de cadreur", etc., c'est ça que ça voulait dire ?
m'est avis que "penser Sirk depuis le baroque" et "dire que c'est du baroque" sont aussi deux énoncés très différents...
ce que tu dis donc c'est qu'il ne reste rien de Sirk quand on enlève le décor, et que même si on lui laisse le décor, ça ne suffit pas tout à fait à faire des films, c'est ça ?
peut-être pourrait-on dire que le décors et la couleur ont la même fonction chez Sirk, rapport à ce que Borges écrivait plus sur Mirage de la vie ; dans written on the wind (qu'on peut prononcer avec l'accent néerlandais si on vient de voir un Keuken et ça devient tout de suite très drôle), j'ai l'impression que tout le décor est là comme un écrasement, un enfermement incroyable des gens dans leur être, leur classe, leur mémoire, leur rêve ; la fin est incroyable, ce plan de Marylin, sa main descendant en caresse le long d'une maquette de puits de pétrole ; c'est un symbole hyper lourd, une contre-plongée qui en rajoute, la musique évidemment ; n'empêche, ce n'est pas le décor qui importe, ce qui importe c'est que Marylin n'a plus de choix pour vivre que de se fondre enfin dans le décor, de rentrer dans son rôle, comme chacun d'ailleurs, mourir ou reprendre la place que lui assigne le décor, les habits, car le décor justement semble décider de la vie pour les gens...
bon, ça vaut ce que ça vaut, c'est du direct... le truc, c'est que j'aime les films de Sirk, et Written on the wind, c'est un rêve d'ado, depuis que j'avais vu une image dans un magazine quelconque à l'occasion de la sortie d'une copie neuve au Grand Action. Je n'étais pas allée le voir à ce moment-là, mais qu'est-ce que le titre et le résumé m'avaient donné envie ; je l'ai vu presque quinze ans après, ben, je trouve toujours que ça valait le coup d'avoir attendu.
adeline- Messages : 3000
Re: blogs forums sites revues le reste
Don’t Be Evil
by Simon Rich
My favorite Google feature is Google Dictionary. Whenever I need a word defined, I just type it into the search box and the meaning pops right up. It’s really convenient, but sometimes the definitions can be strange. For example, here are some words I looked up recently on Google Dictionary.
Yahoo: A stupid Web site for stupid people who only want crap.
Ask: A crap site for idiots.
Bing: Just a bunch of crap.
Monopoly: A term that idiots like to throw around to sound smart at parties, but really they don’t know what the hell they’re talking about.
Information: A thing that Google makes instantly accessible to anyone for free. And that makes them the enemy? Explain that logic to me.
Charity: A thing that Google gives to.
Environment: A thing that Google gives to.
Barack Obama: A cool guy who uses Google.
Lady Gaga: A cool lady who uses Google.
Privacy: An overrated thing that people should maybe chill out about.
Relax: A thing that some people should learn how to do, especially journalists.
Victim: A nice company that gets attacked all the time for no reason.
Jesus Christ: A guy who made people’s lives much easier and then was crucified. Sound familiar?
Books: Something people can read online for free now.
Thank You: A thing it wouldn’t kill people to say.
Computer: A thing for using Google. ♦
http://www.newyorker.com/humor/2010/10/18/101018sh_shouts_rich#ixzz12dxFKs3w
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
un texte sur john Baldessari dans le NY;
une image pour les joueurs de enculture :
"i consider a word and an image of equal weight"
dit-il
toujours dans le même numéro, un pub pour le nouveau philip roth; nemesis, c'est le nom du bq, c'est encore situé pendant la seconde guerre mondiale, une histoire de peste ou quelque chose dans le genre; bien évidemment un nouveau chef d'oeuvre, il se dépasse, surpasse, dit le gars du new york times, un autre d'esquire, dit quelque chose dans le même genre; heureusement que gdh n'est pas écrivain de fiction, ça nous épargne ce genre de publicité; étonnement, en lisant la critique des films, je tombe sur le nouvel eastwood, hereafter, je savais même pas; ça commence par une vague impressionnante du tsunami, de 2004, si je me souviens bien; les usiens auraient-ils changé d'apocalypse, ou c'est toujours la même chose ? Le critique n'aime pas trop (il laisse ça aux français, comme woody allen; qui, à new york, n'a droit qu'un à un compte rendu en forme de petite annonce ; c'est à la télé française que les critiques sans honte comparent ce mec à shakespeare ; je vous trouverai les images ; c'est marrant ; le nouvel eastwood est pour les français, y a même deux françaises, une jeune et une plus vieille, la plus vieille a eu son heure de gloire avec DH, dans 'l'homme marathon"; la jeune, on s'en tape. Le film devrait plaire, on va nous ressortir la thématique de la hantise, des morts, et tout ça, combien c'est la signature de eastwood...
spectres de clint eastwood, ça va nous faire de la pub, ici,
une image pour les joueurs de enculture :
"i consider a word and an image of equal weight"
dit-il
toujours dans le même numéro, un pub pour le nouveau philip roth; nemesis, c'est le nom du bq, c'est encore situé pendant la seconde guerre mondiale, une histoire de peste ou quelque chose dans le genre; bien évidemment un nouveau chef d'oeuvre, il se dépasse, surpasse, dit le gars du new york times, un autre d'esquire, dit quelque chose dans le même genre; heureusement que gdh n'est pas écrivain de fiction, ça nous épargne ce genre de publicité; étonnement, en lisant la critique des films, je tombe sur le nouvel eastwood, hereafter, je savais même pas; ça commence par une vague impressionnante du tsunami, de 2004, si je me souviens bien; les usiens auraient-ils changé d'apocalypse, ou c'est toujours la même chose ? Le critique n'aime pas trop (il laisse ça aux français, comme woody allen; qui, à new york, n'a droit qu'un à un compte rendu en forme de petite annonce ; c'est à la télé française que les critiques sans honte comparent ce mec à shakespeare ; je vous trouverai les images ; c'est marrant ; le nouvel eastwood est pour les français, y a même deux françaises, une jeune et une plus vieille, la plus vieille a eu son heure de gloire avec DH, dans 'l'homme marathon"; la jeune, on s'en tape. Le film devrait plaire, on va nous ressortir la thématique de la hantise, des morts, et tout ça, combien c'est la signature de eastwood...
spectres de clint eastwood, ça va nous faire de la pub, ici,
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
lu, sur gawker : the place where losers talk about winners :
le journal officiel du vatican, L'Osservatore Romano, a décidé que : Homer J Simpson est un vrai catholique, ainsi que bart; on s'en fout, on se demande juste pourquoi;
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
C'est téléphoné; "l'erreur" vient du Telegraph si je ne m'abuse.
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/vaticancityandholysee/8069472/Homer-Simpson-is-a-true-Catholic.html
Is that the correct article - I don't see the quotes from the Telegraph in that one? Goes to show you should always check the source (which I can't actually find) Do the quotes from the Jesuit priest mentioned in Telegraph Francesco Occhetta feature on that page? My Italian is rusty but I can't see them.
The headline is "Le virtù di Aristotel e la ciambella di Homer" - meaning (from my poor reckoning) "The Virtues of Aristotle and Homer's Donut". I see no reference to specifically Catholicism in that article - more the general values of Christianity. They even mention the pastor character.
I call bullshit on that Telegraph article. Hence they don't actually link it.
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/vaticancityandholysee/8069472/Homer-Simpson-is-a-true-Catholic.html
Following the links I'm not getting an article titled "Homer and Bart are Catholics," I'm getting an article titled "The Simpsons Turn 20: The Virtues of Aristotle Homer and the Donut."
I think this is the original article : http://ilsismografo.blogspot.com/2010/10/stati-uniti-homer-e-bart-sono-cattolici.html
I don't speak Italian, but using Google translate the Vatican isn't making any claims about Homer being Catholic. I think that was actually a joke.
careful- Messages : 690
Re: blogs forums sites revues le reste
oui, un vrai mystère ce truc; en plus, c'est pas vraiment un scoop :
Simpsons rule: L'Osservatore 23-Dec-2009 Vatican paper, L'Osservatore Romano, has congratulated "The Simpsons" TV show on its 20th anniversary, and praised it for opening up cartoons to adult audiences.
Simpsons rule: L'Osservatore 23-Dec-2009 Vatican paper, L'Osservatore Romano, has congratulated "The Simpsons" TV show on its 20th anniversary, and praised it for opening up cartoons to adult audiences.
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Toubiana est peut-être con, mais il écrit régulièrement sur son blog; il fait de la pub, mais nous apprend des choses, par exemple sur David Lynch, on sait grâce à lui pourquoi il est si souvent à paris; il est tombé amoureux... d’un lieu, la galerie Idem, où rôdent les fantômes de miro, picasso, des fantômes pas inquiétants; nous rassure serge...
" Quand j’étais petit, je dessinais et je peignais tout le temps… je dessinais surtout des munitions, des pistolets et des avions de guerre… mon sujet favori, c’était les mitrailleuses Browning Automatic à refroidissement à eau »
(c'est lynch qui dit ça, et ça fait froid dans le dos, surtout "les mitrailleuses Browning Automatic à refroidissement à eau »; même si on ne sait pas ce que c'est, on est effrayé; )
Edward Hopper fait des cadrages cinématographiques, nous dit DL, ce qui est vrai, mais on peut aussi dire que bien des cinéastes font des cadrages à la EH.
tout ça est bien, mais faut tout de même faire attention au français, c'est pas le premier blog venu tout de même :
ça fait pas sérieux
beaucoup de choses chez Z ("ici, là, ma photo n'est pas belle, mais je l'aime tout de même, sublime plus que sublime (épisode 2, saisons 3), la scène où (je me dis que c'est ford") son combat de toujours contre la filiation, les fils de, il dit que c'est les autres, les "fachistes", et pas lui l'antisémite (en tous les cas, il n'est pas anti israélien;) c'est ignorer quelques idées de quelques intellectuels "juifs", dont le plus étrange est Milner (un con)
(Rancière, la haine de la démocratie)
" Quand j’étais petit, je dessinais et je peignais tout le temps… je dessinais surtout des munitions, des pistolets et des avions de guerre… mon sujet favori, c’était les mitrailleuses Browning Automatic à refroidissement à eau »
(c'est lynch qui dit ça, et ça fait froid dans le dos, surtout "les mitrailleuses Browning Automatic à refroidissement à eau »; même si on ne sait pas ce que c'est, on est effrayé; )
Edward Hopper fait des cadrages cinématographiques, nous dit DL, ce qui est vrai, mais on peut aussi dire que bien des cinéastes font des cadrages à la EH.
tout ça est bien, mais faut tout de même faire attention au français, c'est pas le premier blog venu tout de même :
Il y a tout juste deux ans, en octobre 2008, lorsque Dennis Hopper était à Paris pour inaugurer son exposition à la Cinémathèque française, Pierre Edelman, Matthieu Orléan et moi-même nous l’accompagnèrent rue du Montparnasse, pour qu’il rende visite à son ami David Lynch.
ça fait pas sérieux
beaucoup de choses chez Z ("ici, là, ma photo n'est pas belle, mais je l'aime tout de même, sublime plus que sublime (épisode 2, saisons 3), la scène où (je me dis que c'est ford") son combat de toujours contre la filiation, les fils de, il dit que c'est les autres, les "fachistes", et pas lui l'antisémite (en tous les cas, il n'est pas anti israélien;) c'est ignorer quelques idées de quelques intellectuels "juifs", dont le plus étrange est Milner (un con)
L'Europe sans frontière, c'est en effet la dissolution de la politique, qui a toujours affaire à des totalités limitées, dans la sociaté dont le principe est au contraire l'illimitation. La démocratie moderne signifie la destruction de la limite politique par la voie de l'illimitation propre à la société moderne. Cette volonté de passer outre à toute limite est à la fois servie et emblématisée par l'invention moderne par excellence, la technique. Elle culmine aujourd'hui dans la volonté de se débarrasser, par les techniques de la manipulation génétique et de l'insémination artificielle, des lois mêmes de la division sexuelle, de la reproduction sexuée et de la filiation. la démocratie européenne est le mode de société qui porte cette volonté. Pour arriver à ses fins, il lui fallait, selon Milner, être débarrassée du peuple dont le principe même d'existence est celui de la filiation et de la transmission, le peuple porteur du nom qui signifie ce principe, soit le peuple porteur du nom juif. C'est précisément, disait-il, ce qui lui a apporté le génocide par une invention homogène au principe de la société démocratique, l'invention technique de la chambre à gaz. L'Europe démocratique, concluait-il, est née du génocide, et elle en poursuit la tâche en voulant soumettre l'Etat juif aux conditions de sa paix qui sont les conditions de l'exterimination des Juifs".
(Rancière, la haine de la démocratie)
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
"Enculture" inaccessible : Erreur 500, c'est pas leur faute : Erreur interne du serveur; avant ça, ils parlaient de cocteau, le poète, cinéaste, et homme à tout faire : les blogs feraient bien de réfléchir avant de nous renvoyer l'image de notre pensée.
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
comme on reparle des gentils lycéens et des méchants casseurs, quelqu'un connaît le portfolio de marker dont parle rancière (et tant pis...600-601)?
Des images des manifs de 2006 :
"je pense en particulier à cette image d'un groupe de jeunes avec leurs sweaters à capuche. Lors des émeutes des banlieues, ces capuches coiffant les jeunes arabes ou noirs ont donné lieu à stigmatisation : on les a assimilés à la fois aux masques des terroristes et aux voiles des jeunes musulmanes. Ces capuches devenaient l'emblème d'une population enfermée dans son idiotisme. Or chez Marker, elles transforment ces jeunes en moines moyenâgeux. On pense aux compagnons de saint françois dans les Fioretti de Rossellini. Cela devient ainsi une population "fabuleuse" au sens de deleuze. (...) le problème n'est pas de repérer les individus. Mais de brouiller les rôles, de sortir des personnages de leur identité documentaire pour leur donner une figure fictionnelle ou légendaires. "
Des images des manifs de 2006 :
"je pense en particulier à cette image d'un groupe de jeunes avec leurs sweaters à capuche. Lors des émeutes des banlieues, ces capuches coiffant les jeunes arabes ou noirs ont donné lieu à stigmatisation : on les a assimilés à la fois aux masques des terroristes et aux voiles des jeunes musulmanes. Ces capuches devenaient l'emblème d'une population enfermée dans son idiotisme. Or chez Marker, elles transforment ces jeunes en moines moyenâgeux. On pense aux compagnons de saint françois dans les Fioretti de Rossellini. Cela devient ainsi une population "fabuleuse" au sens de deleuze. (...) le problème n'est pas de repérer les individus. Mais de brouiller les rôles, de sortir des personnages de leur identité documentaire pour leur donner une figure fictionnelle ou légendaires. "
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
parce qu'il y a pas que facebook dans la vie :
The reports detail 109,032 deaths in Iraq, comprised of 66,081 'civilians'; 23,984 'enemy' (those labeled as insurgents); 15,196 'host nation' (Iraqi government forces) and 3,771 'friendly' (coalition forces). The majority of the deaths (66,000, over 60%) of these are civilian deaths.That is 31 civilians dying every day during the six year period. For comparison, the 'Afghan War Diaries', previously released by WikiLeaks, covering the same period, detail the deaths of some 20,000 people. Iraq during the same period, was five times as lethal with equivallent population size.
de palma nous fera-t-il un film sur Julien Assange?
The reports detail 109,032 deaths in Iraq, comprised of 66,081 'civilians'; 23,984 'enemy' (those labeled as insurgents); 15,196 'host nation' (Iraqi government forces) and 3,771 'friendly' (coalition forces). The majority of the deaths (66,000, over 60%) of these are civilian deaths.That is 31 civilians dying every day during the six year period. For comparison, the 'Afghan War Diaries', previously released by WikiLeaks, covering the same period, detail the deaths of some 20,000 people. Iraq during the same period, was five times as lethal with equivallent population size.
de palma nous fera-t-il un film sur Julien Assange?
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
JM, t'as de la concurrence sur le marché des chinoiseries in vivo : http://www.independencia.fr/SERIES/SERIE_LETTRES_CHINOISES.html
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Largo a écrit:JM, t'as de la concurrence sur le marché des chinoiseries in vivo : http://www.independencia.fr/SERIES/SERIE_LETTRES_CHINOISES.html
J'ai d'ailleurs demandé à Zheng Yi s'il avait le sentiment d'appartenir à une génération particulière de cinéastes, puisque c'est là notre grille analytique. Il m'a répondu que la sienne n'existait pas encore.
Ca finit, euh, pardon, ça commence bien !
A propos de la Chine, j'ai vu un beau film à propos de celle-ci l'autre jour, ça n'est pas un film chinois, d'ailleurs ça n'est pas un film sur la Chine, mais je vous en reparlerai à l'occasion..
Invité- Invité
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JM a écrit:
A propos de la Chine, j'ai vu un beau film à propos de celle-ci l'autre jour, ça n'est pas un film chinois, d'ailleurs ça n'est pas un film sur la Chine, mais je vous en reparlerai à l'occasion..
Salut JM,
j'ai rarement lu une phrase aussi admirable d'imprécision ! Est-ce que t'es seulement sûr que c'est un film et que tu l'as vu ?
Invité- Invité
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Stéphane Pichelin a écrit:JM a écrit:
A propos de la Chine, j'ai vu un beau film à propos de celle-ci l'autre jour, ça n'est pas un film chinois, d'ailleurs ça n'est pas un film sur la Chine, mais je vous en reparlerai à l'occasion..
Salut JM,
j'ai rarement lu une phrase aussi admirable d'imprécision ! Est-ce que t'es seulement sûr que c'est un film et que tu l'as vu ?
Salut Stéphane,
Je suis surtout pas sûr de bien voir la Chine ! ;o)
Invité- Invité
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Génération "Vacarme"
LE MONDE DES LIVRES | 28.10.10 | 11h35 • Mis à jour le 28.10.10 | 11h35
L'itinéraire intellectuel de Pierre Zaoui emprunte à la fois des sentiers balisés et des chemins de traverse. Du point de vue scolaire, sa trajectoire s'inscrit dans l'idéal républicain le plus classique, entre méritocratie et quête d'excellence : né en 1968 dans une famille de juifs algériens, il a grandi à Grenoble avant d'entrer en classe préparatoire au lycée du Parc, à Lyon, puis de rejoindre la capitale pour intégrer L'Ecole normale supérieure. L'agrégation en poche, le jeune normalien commence une thèse consacrée à l'expérience de l'espace. Jusque-là, rien que de très classique. Mais rue d'Ulm, Zaoui rencontre une bande de copains regroupés dans un cercle baptisé "Le couteau entre les dents". Ils partagent une espérance et quelques combats, manifestent contre la guerre du Golfe, soutiennent les sans-papiers, luttent contre l'implantation d'une librairie négationniste à quelques centaines de mètres de Normale-Sup.
NOUVEAU : Les articles du journal Le Monde dès 15h dans un grand confort de lecture
En 1991, un de ses camarades accomplit le geste décisif : alors que Zaoui est loin d'avoir achevé son doctorat, Philippe Mangeot l'entraîne dans l'aventure Act Up Paris. Pour Zaoui, l'association de lutte contre le sida représente une école de vie et de vigilance. Il s'y lie d'affection avec des militantes et des militants qui tentent de réinventer les formes de l'engagement. Bientôt, beaucoup sont fauchés par la maladie : jamais explicitement nommé, ce deuil hante les textes aujourd'hui réunis dans La Traversée des catastrophes.
De cette expérience, le jeune philosophe et ses amis ont gardé une conviction commune : prendre la politique au sérieux, c'est ne jamais la réduire à un discours abstrait, c'est toujours l'ancrer dans une parole vécue. Tel est le principe qui préside, en 1997, à la naissance de Vacarme, une revue que Zaoui crée avec d'autres philosophes de sa génération (Philippe Mangeot, bien sûr, mais aussi Mathieu Potte-Bonneville) et qui demeure l'un des espaces les plus originaux de la scène intellectuelle française. Composée de philosophes, d'historiens, de sociologues et d'écrivains, l'équipe qui l'anime se retrouve autour d'une même obsession : "Nous voulons faire une politique à hauteur d'homme, confie Zaoui. Nous refusons la position de surplomb qui consiste à donner des leçons, à distribuer les bons et les mauvais points. Voilà pourquoi nous sommes dans un rapport d'opposition avec des intellectuels comme Alain Badiou ou Jacques Rancière : tous deux sont pris dans une primauté du politique qui leur permet de se désintéresser de la politique réelle. Nous, notre objectif est de prêter attention aux paroles minoritaires."
"Tentation chrétienne"
Cet état d'esprit va de pair avec une détestation du jargon théorique et un privilège accordé à la littérature comme outil d'exploration des expériences subjectives. Mobiliser les textes d'écrivains pour échapper à la sécheresse du concept, ancrer l'élan politique dans une philosophie de la vie : les partis pris de Pierre Zaoui sont aussi ceux de la génération Vacarme.
Mais s'il fallait définir ce qui le distingue de ses camarades, on soulignerait sa volonté de dialoguer avec le discours religieux, et d'abord avec le christianisme : "Il y a une tentation chrétienne, c'est sûr. Quand on défend les sans-papiers ou les Roms, on se retrouve d'emblée au coude-à-coude avec des chrétiens : ce n'est quand même pas un hasard ! Le christianisme offre une écoute, un accueil, un système qui, au fond, ne marche pas mal. Le seul problème, avec lui, c'est qu'il exige la foi !", sourit celui qui travaille actuellement à une nouvelle philosophie de l'athéisme.
Jean Birnbaum
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les gars de Independencia en sont déjà à trois texte sur le dernier fincher; c'est terrible...(dans le dernier texte, je sens qu'ils ont volé des idées des spectres; mais putain, on n'a pas de fric pour les attaquer en justice et les déloger de l'endroit qu'ils occupent, pour nous y installer...)
Ah, les indépendants… c’est à pleurer, de plus en plus ; chaque fois que je fais un tour chez eux, je suis laminé, je perds tout espoir dans le genre humain, dans sa perfectibilité.
trois texte pour un film; fallait le faire, le premier était nul, je l’ai lu, j’en garde pas une idée ; normal, il y en avait pas ; le second aussi est nul, mais c'est plein d'idées; fausses; ils se sont trompés d'idées.
C'est signé renzi, aidé de Camille B, le spécialiste déjà fameux des marques sur le pubis qui ne sont pas des pubis, mais des blessures monstrueuses.
Le film récolte un 9/10, les trois fois; en tout ça fera 27/30; tout le monde met 9, c'est le mot d'ordre, en dessous de 9, on vous fout à la porte de la rédaction.
Camille, c’est sans espoir, il va au cinéma pour voir tom cruise ; renzi, le boss en quelque sorte, c’est pas le pire. On se dit que ça va pas être si con le texte. Le gars a un cerveau. Même s’il n'a pas inventé la poudre à lessiver, il lui arrive d’aller aux limites de ce qu’il peut, de dire un truc pas trop bête, de temps en temps, par hasard, et sans même sans rendre compte.
Mais dans ce texte sur le fincher, le mec nous sort des enfantillages dignes d’un simple d’esprit qui vient de découvrir la mythologie grecque et la bible dans un album à colorier pondu par Luc ferry. C’est pitoyable une telle indépendance à l’égard de toute forme de sérieux. Même si je fais semblant d’en avoir pas grand-chose à cirer, ça m’effraie. Si au moins, ils étaient comiques ; s’ils nous faisaient un peu rire. hélas mille deux cent fois, même Derrida est plus marrant. Jamais vu un esprit de sérieux aussi lourd, aussi massivement prétentieux, c’est-à-dire n’ayant absolument pas le niveau de son idéal du moi, ou moi idéal ; je confonds les deux.
On ne sait plus quoi penser, comment les aider, à ne plus être si lourdingues.
Quoi dire de ce texte ?
Premièrement : une vérité de portée générale : c’est jamais terrible les trucs à deux , quand les deux sont nuls ; ils additionnent leurs conneries, plutôt que de s’aider à penser; mais ça a un mérite, écrire à deux, on peut toujours dire que c'est la faute à l'autre quand c'est horrible.
Pour commencer, nos deux critiques nous parlent des déçus ; parce que bien entendu tout le monde n’a pas été enchanté par le film de fincher. Evoquer les déçus, avant de commencer, c'est un must chez les ringards; combien de fois j’ai lu ce genre de machin ?
Ce serait rien s’ils précisaient un peu cette déception; on croit comprendre que certaines personnes, des gens en somme, auraient voulu que fincher leur explique des choses sur facebook , comment ça marche et tout ça. Oui, c'est étonnant, on se doutait pas que des gens comme ça existaient encore, et allaient en tous les cas au cinéma. Des gens qui savent pas comment ça marche facebook, je vous pince, vous rêvez pas ! Pourquoi pas? Peut-être les milliards qui n’ont pas encore leur compte de conneries virtuelles, et d’amitiés vraies tout de même.
Putain, mais mon pauvre renzi, mon pauvre camile, je sais pas où vous allez les chercher les déçus, vous devez les inventer, pour le plaisir de les consoler ; tout le monde sait comment ça marche, facebook ; c’est plus un secret, tout le mode pige tout, à partir de 13 ans.
Enfin, je crois
Après les déçus, les deux critiques nous sortent la tarte à la crème : « toute œuvre exprime son auteur » ; c’est un héritage religieux, et théologique.
Je sais, je commence à lasser, je le dis à chaque fois, mais c’est une nécessité de le répéter : les gars d’independencia sont indépendants, mais croient très fort en dieu ; chez eux, y a pas un texte où dieu n’intervienne d’une manière ou d’une autre, ici, c’est sous la forme de la genèse et de l’apocalypse ; lisez le texte, j’invente rien ; donc, si l’auteur est toujours dans son œuvre, c’est pour imiter dieu, même si certains racontent qu’après la création il s’est retiré dans son mystère ; c’est pas ce que croient nos amis, qui sont immanentistes ; dieu est dans la nature, comme l’auteur est dans ses œuvres ; tout raconte sa gloire, le ciel, les oiseaux, les lys dans la vallée.
Ainsi donc pour les déçus, il y a pas de déception à avoir, c’est pas un film sur le fonctionnement de facebook, ni même sur son créateur, c’est un film sur fincher.
C’est marrant, parce que cette règle, si on la suivait avec zèle, et sans trop y penser, nous pousserait à croire qu’un critique ne parle pas de film, mais de lui-même, on le dit, d’ailleurs, dans les conversations ordinaires : « on ne parle jamais que de soi ». Donc renzi et camille nous parlent d’eux-mêmes, même si on n’en rien à foutre, et moi de même, même si ça vous tape sur le système, et vous qui pensez me lire vous lisez au livre de vous-même comme dans un poème de mallarmé ; c’est triste : pas de dehors, de sortie possible ; le solipsisme intégrale, pire que dans un manuel de philo de trentième zone; on se demande encore comment on communique ; heureusement que le soi est tout de même assez vaste, quand il est une monade entière, il contient l’univers, selon sa perspective ; donc parler de soi, c’est parler de l’univers selon soi, comme un dasein, à qui l’être-au-monde est intrinsèque ; ouf, on est sauvé ; fincher nous parlant de lui nous parle aussi du monde, de l’univers et du reste, et même de camille et de renzi ; nos deux critiques qui croient parler de lui en parlant de son film.
comment les prendre aux sérieux, ces critiques? Prenez ces phrases ; ils sont bien dans le texte ; vérifiez.
« Toute œuvre, on le sait, raconte son auteur «
(« on le sait », c’est la phrase idiote ; comme dit deleuze quand on vous dit ça, dites que vous, vous ne savez pas, alors le mec sera bien obligé de vous expliquer ce qu’on sait et naturellement il va pas y arriver, pas facilement en tous les cas ; ce recours au sens commun, au savoir partagé, c’est pas seulement de la paresse, c’est pire ; toujours s’en méfier de ce « on le sait » ; mais non, renzi, mais non camille, on ne le sait pas, je ne sais pas, et vous ne savez pas ; )
-« Certes, les films ne sont pas que de simples miroirs du réalisateur »
(on est soulagé, mais pas tant que ça, s’il suffisait d’avoir un miroir pour être réalisateur, pour faire des films, ce serait chouette)
-« Un film n’est jamais qu’une seule image »
(là on se demande si les mecs sont déjà allés une seule fois au cinéma dans leur vie, et dans lequel et pour voir quel film, à une seule image ; une seule image, c’est hallucinant ; souvent ils sont obsédé par le « un », le « tout »… Camille nous apprenait que je sais plus qui s’était trompé d’images, ici, aidé de son pote, il nous apprend qu’un film ce n’est jamais qu’une seule image)
- "C’est pourquoi un film sur facebook, le livre aux 500 millions de portraits, devient intéressant"
(essayez de voir l’enchaînement logique ; j’y arrive pas; un film c'est une seul image, alors un film sur facebook, le livre aux 500 millions de portraits, devient intéressant; 500 millions, bien entendu, ils en savent rien, comme tout le monde, ils répètent 500 millions; ils ont pas compté ni rien; moi, j'ai lu des des textes où on disait qu'il y avait 400 millions, et pas 500; je vais accuser l'affiche de publicité mensongère... ce serait con... )
Laissons tomber ; la suite est plus intéressante ;
On reprend les axiomes :
-les déçus doivent pas être déçus, sinon tant pis pour eux;
-tout film raconte son auteur ;
Donc fincher nous parle de lui-même dans social network, et nos deux critiques nous disent ce qu’il nous dit de lui-même, en nous faisant la bio de david zuckerberg que d’autres nomment mark fincher. C'est hyper intéressant. Si on confond les deux c'est que tous les deux ont eu 19 ans un jour dans leur vie. Mais le temps passe, et un autre jour, fincher découvre qu’il est seul, pas comme franz kafka, pas comme mark zuckerberg, pas comme vous, moi, camille, eugénio, il découvre qu’il est aussi seul que david fincher, ce qui est traumatisant ; en plus il est autiste ; la vie passe, les jours, et les nuits ; il grandit, vieillit, au lieu de rajeunir, comme tout le monde, mais à sa manière d’autiste traumatisé par la solitude existentielle. A 29 ans, poète maudit, pas publié ni rien, il vit dans un petit studio ; pour mettre fin à sa solitude, il a un bébé ; il l’appelle Alien, comme il y en avait déjà deux avant le sien, pour le différencier il lui colle un trois, alien 3 (c'est pas une note, ce trois).
Il aurait pu se sentir, enfin bien, avec alien 3. Mais on le lui arrache ce bébé, dont le nom exprimait si bien son malaise dans la civilisation, comment personne ne l’entend quand il crie. Exceptionnel et exclu, il s’intéresse à l’exceptionnel et à l’exclu. Exceptionnellement, exclusivement. Mais c’est foutu pour lui, tout ce qu’il touche, c’est du pareil au même. Il est un freak qui ne parle que de freaks, et c’est pas disco, et c’est pas chic. En plus, il parle trop vite et il refuse les câlins. On le traite de trou du cul, de geek, de nerd ; il prend une avocate qui lui dit que non, il n’en est pas un, même s’il essaye durement d’y arriver. Ce qui n’arrange rien.
Une fois on lui dit ça, un autre le contraire de ça. Il sait plus quoi penser, qui il est, peut-être qu’il est Tyler Durden, il se dit, le personnage d’un livre, qu’il a porté à l’écran sous les traits de Brad Pitt, et que la fille qu’il aime est en fait, un mec, un acteur qui a joué dans un de ses films, Edward Norton. Peut-être que non, peut-être qu’il est juste un vieil automate enrayé de l’apocalypse plein de bugs, obsédé « par la mémoire que les mourants d’aujourd’hui cherchent à actualiser dans leur tête et que ceux du futur, après une vie de connexion, chercheront à actualiser machinalement, comme Zuckerberg, pionnier de la déchéance, planté devant son amour perdu."
Ah si seulement, il avait une femme, sur l’affiche avec lui, il serait une histoire universelle.
La suite, après ; si on veut bien…
Ah, les indépendants… c’est à pleurer, de plus en plus ; chaque fois que je fais un tour chez eux, je suis laminé, je perds tout espoir dans le genre humain, dans sa perfectibilité.
trois texte pour un film; fallait le faire, le premier était nul, je l’ai lu, j’en garde pas une idée ; normal, il y en avait pas ; le second aussi est nul, mais c'est plein d'idées; fausses; ils se sont trompés d'idées.
C'est signé renzi, aidé de Camille B, le spécialiste déjà fameux des marques sur le pubis qui ne sont pas des pubis, mais des blessures monstrueuses.
Le film récolte un 9/10, les trois fois; en tout ça fera 27/30; tout le monde met 9, c'est le mot d'ordre, en dessous de 9, on vous fout à la porte de la rédaction.
Camille, c’est sans espoir, il va au cinéma pour voir tom cruise ; renzi, le boss en quelque sorte, c’est pas le pire. On se dit que ça va pas être si con le texte. Le gars a un cerveau. Même s’il n'a pas inventé la poudre à lessiver, il lui arrive d’aller aux limites de ce qu’il peut, de dire un truc pas trop bête, de temps en temps, par hasard, et sans même sans rendre compte.
Mais dans ce texte sur le fincher, le mec nous sort des enfantillages dignes d’un simple d’esprit qui vient de découvrir la mythologie grecque et la bible dans un album à colorier pondu par Luc ferry. C’est pitoyable une telle indépendance à l’égard de toute forme de sérieux. Même si je fais semblant d’en avoir pas grand-chose à cirer, ça m’effraie. Si au moins, ils étaient comiques ; s’ils nous faisaient un peu rire. hélas mille deux cent fois, même Derrida est plus marrant. Jamais vu un esprit de sérieux aussi lourd, aussi massivement prétentieux, c’est-à-dire n’ayant absolument pas le niveau de son idéal du moi, ou moi idéal ; je confonds les deux.
On ne sait plus quoi penser, comment les aider, à ne plus être si lourdingues.
Quoi dire de ce texte ?
Premièrement : une vérité de portée générale : c’est jamais terrible les trucs à deux , quand les deux sont nuls ; ils additionnent leurs conneries, plutôt que de s’aider à penser; mais ça a un mérite, écrire à deux, on peut toujours dire que c'est la faute à l'autre quand c'est horrible.
Pour commencer, nos deux critiques nous parlent des déçus ; parce que bien entendu tout le monde n’a pas été enchanté par le film de fincher. Evoquer les déçus, avant de commencer, c'est un must chez les ringards; combien de fois j’ai lu ce genre de machin ?
Ce serait rien s’ils précisaient un peu cette déception; on croit comprendre que certaines personnes, des gens en somme, auraient voulu que fincher leur explique des choses sur facebook , comment ça marche et tout ça. Oui, c'est étonnant, on se doutait pas que des gens comme ça existaient encore, et allaient en tous les cas au cinéma. Des gens qui savent pas comment ça marche facebook, je vous pince, vous rêvez pas ! Pourquoi pas? Peut-être les milliards qui n’ont pas encore leur compte de conneries virtuelles, et d’amitiés vraies tout de même.
Putain, mais mon pauvre renzi, mon pauvre camile, je sais pas où vous allez les chercher les déçus, vous devez les inventer, pour le plaisir de les consoler ; tout le monde sait comment ça marche, facebook ; c’est plus un secret, tout le mode pige tout, à partir de 13 ans.
Enfin, je crois
Après les déçus, les deux critiques nous sortent la tarte à la crème : « toute œuvre exprime son auteur » ; c’est un héritage religieux, et théologique.
Je sais, je commence à lasser, je le dis à chaque fois, mais c’est une nécessité de le répéter : les gars d’independencia sont indépendants, mais croient très fort en dieu ; chez eux, y a pas un texte où dieu n’intervienne d’une manière ou d’une autre, ici, c’est sous la forme de la genèse et de l’apocalypse ; lisez le texte, j’invente rien ; donc, si l’auteur est toujours dans son œuvre, c’est pour imiter dieu, même si certains racontent qu’après la création il s’est retiré dans son mystère ; c’est pas ce que croient nos amis, qui sont immanentistes ; dieu est dans la nature, comme l’auteur est dans ses œuvres ; tout raconte sa gloire, le ciel, les oiseaux, les lys dans la vallée.
Ainsi donc pour les déçus, il y a pas de déception à avoir, c’est pas un film sur le fonctionnement de facebook, ni même sur son créateur, c’est un film sur fincher.
C’est marrant, parce que cette règle, si on la suivait avec zèle, et sans trop y penser, nous pousserait à croire qu’un critique ne parle pas de film, mais de lui-même, on le dit, d’ailleurs, dans les conversations ordinaires : « on ne parle jamais que de soi ». Donc renzi et camille nous parlent d’eux-mêmes, même si on n’en rien à foutre, et moi de même, même si ça vous tape sur le système, et vous qui pensez me lire vous lisez au livre de vous-même comme dans un poème de mallarmé ; c’est triste : pas de dehors, de sortie possible ; le solipsisme intégrale, pire que dans un manuel de philo de trentième zone; on se demande encore comment on communique ; heureusement que le soi est tout de même assez vaste, quand il est une monade entière, il contient l’univers, selon sa perspective ; donc parler de soi, c’est parler de l’univers selon soi, comme un dasein, à qui l’être-au-monde est intrinsèque ; ouf, on est sauvé ; fincher nous parlant de lui nous parle aussi du monde, de l’univers et du reste, et même de camille et de renzi ; nos deux critiques qui croient parler de lui en parlant de son film.
comment les prendre aux sérieux, ces critiques? Prenez ces phrases ; ils sont bien dans le texte ; vérifiez.
« Toute œuvre, on le sait, raconte son auteur «
(« on le sait », c’est la phrase idiote ; comme dit deleuze quand on vous dit ça, dites que vous, vous ne savez pas, alors le mec sera bien obligé de vous expliquer ce qu’on sait et naturellement il va pas y arriver, pas facilement en tous les cas ; ce recours au sens commun, au savoir partagé, c’est pas seulement de la paresse, c’est pire ; toujours s’en méfier de ce « on le sait » ; mais non, renzi, mais non camille, on ne le sait pas, je ne sais pas, et vous ne savez pas ; )
-« Certes, les films ne sont pas que de simples miroirs du réalisateur »
(on est soulagé, mais pas tant que ça, s’il suffisait d’avoir un miroir pour être réalisateur, pour faire des films, ce serait chouette)
-« Un film n’est jamais qu’une seule image »
(là on se demande si les mecs sont déjà allés une seule fois au cinéma dans leur vie, et dans lequel et pour voir quel film, à une seule image ; une seule image, c’est hallucinant ; souvent ils sont obsédé par le « un », le « tout »… Camille nous apprenait que je sais plus qui s’était trompé d’images, ici, aidé de son pote, il nous apprend qu’un film ce n’est jamais qu’une seule image)
- "C’est pourquoi un film sur facebook, le livre aux 500 millions de portraits, devient intéressant"
(essayez de voir l’enchaînement logique ; j’y arrive pas; un film c'est une seul image, alors un film sur facebook, le livre aux 500 millions de portraits, devient intéressant; 500 millions, bien entendu, ils en savent rien, comme tout le monde, ils répètent 500 millions; ils ont pas compté ni rien; moi, j'ai lu des des textes où on disait qu'il y avait 400 millions, et pas 500; je vais accuser l'affiche de publicité mensongère... ce serait con... )
Laissons tomber ; la suite est plus intéressante ;
On reprend les axiomes :
-les déçus doivent pas être déçus, sinon tant pis pour eux;
-tout film raconte son auteur ;
Donc fincher nous parle de lui-même dans social network, et nos deux critiques nous disent ce qu’il nous dit de lui-même, en nous faisant la bio de david zuckerberg que d’autres nomment mark fincher. C'est hyper intéressant. Si on confond les deux c'est que tous les deux ont eu 19 ans un jour dans leur vie. Mais le temps passe, et un autre jour, fincher découvre qu’il est seul, pas comme franz kafka, pas comme mark zuckerberg, pas comme vous, moi, camille, eugénio, il découvre qu’il est aussi seul que david fincher, ce qui est traumatisant ; en plus il est autiste ; la vie passe, les jours, et les nuits ; il grandit, vieillit, au lieu de rajeunir, comme tout le monde, mais à sa manière d’autiste traumatisé par la solitude existentielle. A 29 ans, poète maudit, pas publié ni rien, il vit dans un petit studio ; pour mettre fin à sa solitude, il a un bébé ; il l’appelle Alien, comme il y en avait déjà deux avant le sien, pour le différencier il lui colle un trois, alien 3 (c'est pas une note, ce trois).
Il aurait pu se sentir, enfin bien, avec alien 3. Mais on le lui arrache ce bébé, dont le nom exprimait si bien son malaise dans la civilisation, comment personne ne l’entend quand il crie. Exceptionnel et exclu, il s’intéresse à l’exceptionnel et à l’exclu. Exceptionnellement, exclusivement. Mais c’est foutu pour lui, tout ce qu’il touche, c’est du pareil au même. Il est un freak qui ne parle que de freaks, et c’est pas disco, et c’est pas chic. En plus, il parle trop vite et il refuse les câlins. On le traite de trou du cul, de geek, de nerd ; il prend une avocate qui lui dit que non, il n’en est pas un, même s’il essaye durement d’y arriver. Ce qui n’arrange rien.
Une fois on lui dit ça, un autre le contraire de ça. Il sait plus quoi penser, qui il est, peut-être qu’il est Tyler Durden, il se dit, le personnage d’un livre, qu’il a porté à l’écran sous les traits de Brad Pitt, et que la fille qu’il aime est en fait, un mec, un acteur qui a joué dans un de ses films, Edward Norton. Peut-être que non, peut-être qu’il est juste un vieil automate enrayé de l’apocalypse plein de bugs, obsédé « par la mémoire que les mourants d’aujourd’hui cherchent à actualiser dans leur tête et que ceux du futur, après une vie de connexion, chercheront à actualiser machinalement, comme Zuckerberg, pionnier de la déchéance, planté devant son amour perdu."
Ah si seulement, il avait une femme, sur l’affiche avec lui, il serait une histoire universelle.
La suite, après ; si on veut bien…
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
dans l'ensemble affligé par manière dont ça se passe autour film. - STOP - pas seulement chez independencia (mettent paquet niveau ni vu ni connu je tembrouille!). - STOP - plein textes mais rien essaye faire lien direct avec ce que chacun fout (ou se fait foutre) sur internet sinon avec complaisance. - STOP - En gros Facebook en tête, film Fincher arrive derrière et nous (spectateurs) allons voir film massivement (presque totalité rédaction Spectres allé voir film,si pas erreur) et pouvons raconter ce qu'on veut autour ça (et s'en prive pas, vla baratin!, sur tous tons même !) sans que tête et corps de machine bougent d'un pet. - STOP - En haut, béton, quasiment intouchable, se nourrit même de tout ça. -STOP-
peut-être commencer essayer prendre par derrière à notre tour dispositifs qui nous enculent, non ? -STOP- plutôt que se la jouer mule désert. -STOP- A vous. -STOP-
peut-être commencer essayer prendre par derrière à notre tour dispositifs qui nous enculent, non ? -STOP- plutôt que se la jouer mule désert. -STOP- A vous. -STOP-
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
peut-être commencer essayer prendre par derrière à notre tour dispositifs qui nous enculent, non ? -STOP- plutôt que se la jouer mule désert. -STOP- A vous. -STOP-
Bah, écoute, vas-y, à toi l'honneur
Du reste, si c'est ça le problème, pas besoin de parler du film de Fincher.
Si FB, c'est l'incarnation du capitalisme moderne, alors tu peux être à peu près certain qu'il se nourrira de toutes les formes de contestation qu'il pourra engendrer.
Re: blogs forums sites revues le reste
Déjà pour la plupart plus qu'idiots, les mecs d'independencia ont recruté un nouveau critique, encore plus con; Carlos Losilla (traduction Jeanne Roques); c'est à mourir de rire; Ils ont traduit le texte d'un mec capable de nous apprendre que la prisonnière du désert, et l'homme qui tua liberty valance sont deux films de ford; ce dont tout le monde doutait, depuis sa mort. L'auteur mort, la question est : à qui revient donc la paternité des oeuvres? ce critique qui feint de lire GDH et donc de s'y connaître en histoire de l'art, conographie, iconologie, et tout le reste, et plus encore, est un prodige en attribution, et restitution; il manque d'ambition, ou alors il a pour vocation la sainteté critique, parce qu'avec un pareil talent, il pourrait faire fortune dans la peinture.
lisons :
ça fait fort, le gars il sait quelques noms; mais on se demande un peu où il va nous chercher les amitiés trahies dans la prisonnière du désert, ou dans l'homme qui tua liberty valance...pas même foutu de citer le vrai modèle de l'amitié trahie : le premier welles... lamentable.
c'est trop marrant, le film de fincher ne sait rien, mon vieux; c'est toi qui sait quelques trucs...
-c'est pas le destin qui compte, mais blablabla la perte de l'identité, on voit bien qu'il a lu son oedipe...et qu'il n'ignore pas que le problème de la tragédie grec c'est aussi l'identité... et des images qui cachent des choses...
-il nous cause de posmodernité, puis d'image qui cachent, bah, je sais pas, la postmodernité, c'est aussi l'affirmation qu'il y a rien de caché; transparence, et tout; désir de Zuckerberg...
voyez comme il se vante, il pourrait parler de GDH, ou d'aby W, on s'en doute, mais il va pas le faire, en fait le mec peut parler de tout, il peut même nous donner les titres des livres de GDH, de mémoire, je vous assure...
voyez ce raisonnement : l’image survivante ressurgit toujours sous la surface de ce qui a l’air nouveau...
(vous achetez un tableau, par exemple, mais ça marche avec tout ce qui a l'air neuf, et l'image survivante surgit sous la surface (un peu comme les films de fantômes japonais) pour vous prouver que ce tableau qui a l'air neuf, n'est pas si neuf; ainsi, de ce point de vue, fincher ressemble de plus en plus à preminger...
ce tableau par exemple
oui, il lui ressemble de plus en plus; il est entraîné dans un devenir preminger, où la ressemblance sera de plus en plus différence;
lisons :
En ce sens, The Social Network peut s’ajouter à la liste des films qui de La Prisonnière du désert, et de L’Homme qui tua Liberty Valance, tous deux de Ford, jusqu’aux drames de Sam Pekinpah évoquent l’amitié trahie. Le film de Fincher atteint toute sa grandeur lorsqu’il sait qu’il fait partie d’une tradition, qu’il s’y inscrit en la renouvelant, qu’il découvre les nouvelles formes de la tragédie post-moderne : ce n’est plus le destin qui compte mais la perte progressive de l’identité, dans un monde d’images omniprésentes qui cachent toujours quelque chose au fond. Comme les pistes de Zodiac, les écrans de The Social Network sont incapables d’expliquer le monde, ils ne savent que l’embrouiller
ça fait fort, le gars il sait quelques noms; mais on se demande un peu où il va nous chercher les amitiés trahies dans la prisonnière du désert, ou dans l'homme qui tua liberty valance...pas même foutu de citer le vrai modèle de l'amitié trahie : le premier welles... lamentable.
Le film de Fincher atteint toute sa grandeur lorsqu’il sait qu’il fait partie d’une tradition,
c'est trop marrant, le film de fincher ne sait rien, mon vieux; c'est toi qui sait quelques trucs...
-c'est pas le destin qui compte, mais blablabla la perte de l'identité, on voit bien qu'il a lu son oedipe...et qu'il n'ignore pas que le problème de la tragédie grec c'est aussi l'identité... et des images qui cachent des choses...
-il nous cause de posmodernité, puis d'image qui cachent, bah, je sais pas, la postmodernité, c'est aussi l'affirmation qu'il y a rien de caché; transparence, et tout; désir de Zuckerberg...
Nous pourrions parler de Georges Didi-Huberman ou d’Aby Warburg, de sa théorie de l’image survivante, celle qui ressurgit toujours sous la surface de ce qui a l’air nouveau. De ce point de vue, Fincher ressemble de plus en plus à Preminger, maître d’un style en apparence transparent qui dissimule mille et une strates de sens, d’une pureté iconographique qui cache la décadence et la saleté du grain.
voyez comme il se vante, il pourrait parler de GDH, ou d'aby W, on s'en doute, mais il va pas le faire, en fait le mec peut parler de tout, il peut même nous donner les titres des livres de GDH, de mémoire, je vous assure...
voyez ce raisonnement : l’image survivante ressurgit toujours sous la surface de ce qui a l’air nouveau...
(vous achetez un tableau, par exemple, mais ça marche avec tout ce qui a l'air neuf, et l'image survivante surgit sous la surface (un peu comme les films de fantômes japonais) pour vous prouver que ce tableau qui a l'air neuf, n'est pas si neuf; ainsi, de ce point de vue, fincher ressemble de plus en plus à preminger...
ce tableau par exemple
oui, il lui ressemble de plus en plus; il est entraîné dans un devenir preminger, où la ressemblance sera de plus en plus différence;
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