De l'impertinence du ; (point-virgule)
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De l'impertinence du ; (point-virgule)
Un petit billet que je dédis à tous les Bernard Pivots qui se cachent sous les draps blancs, parmi les Spectres.
Mais qu'est-ce donc que le point-virgule sinon l'un des plus dangereux francs-tireurs de la ponctuation française ?
Les lecteurs adeptes de vulgaires one-man shows me feront remarquer que le signe de ponctuation est aussi une célèbre salle de spectacle parisienne et ils auront raison. A vrai dire, je me demande surtout ce qui se joue, dans ce Point Virgule. Quels en sont les enjeux économiques, narratifs, sociologiques, culturels ? Voilà posée une problématique bien scolaire et qui n'intéresse personne mais à laquelle je m'attacherai néanmoins à fournir une réponse (presque) exhaustive.
Si je m'interroge sur le sort du point-virgule aujourd'hui, la faute en incombe à un ami qui affirma devant moi sur un ton péremptoire que le recours à ce signe bâtard était la marque des grands écrivains. Loin de moi l'idée de ne pas reconnaître comme tels les illustres Chateaubriand et autres Flaubert, mais avouez qu'en cherchant bien, on trouverait aisément plus d'auteurs médiocres ayant recours au point-virgule que de génies. Oui, ces derniers se
font de plus en plus rares (ou probablement plus discrets), mais c'est ce qui sied à tout bon régime démocratique qui se respecte. Alors, tant pis pour eux et pour mon ami. Il n'en reste pas moins que grand ou pas grand, le spécialiste du point-virgule fait preuve d'une insolence qu'on pourra juger parfaitement en phase avec notre temps. Les scrutateurs attentifs et sclérosés de ce temps-là, celui de « La modernité », ont dit un jour qu'il se
caractérisait par le choix, la possibilité de choisir son métier, sa sexualité, son mode de vie etc. En ce sens, Don Juan s'élèverait incontestablement au rang de mythe fondateur puisqu'il incarne le choix ultime, celui de ne pas choisir, c'est à dire de tout choisir (si cela n'est pas clair pour vous, n'hésitez pas, relisez la pièce de Molière !). Et de fait, nous les Hommes modernes avec un grand « H », au nom de quoi devrions-nous choisir entre les filles et les garçons, la mer et la montagne, le foot et la danse, l'ABS et le GPS, le PS et l'UMP, le point et la virgule ? Et si le signe de ponctuation le plus ringard, le seul a avoir été remisé au placard avec les vieilles robes de Mamie, était en réalité le symbole le plus éclatant de notre modernité consumériste finissante ? C'est une hypothèse ambitieuse et séduisante, mais avouons qu‘elle relève plus du délire d‘extrapolation que de l’étude scientifique. Il est revanche un point sur lequel nous ne transigerons pas : le point-virgule est à la ponctuation ce que François Bayrou est à la Vème République, c'est-à-dire l’incarnation de l'irremplaçable liberté de ne pas choisir entre deux alternatives. Peut-être nous trompons-nous mais il nous semble que la troisième voie, celle qui opère la fusion des deux principales est souvent la plus riche, la plus savoureuse, la plus excitante, parce qu'elle est aussi la moins balisée.
Autrement dit, entre les Beatles et les Stones, l’esprit avisé choisira toujours les Kinks. Faire le choix du point-virgule, c'est donc ouvrir une brèche dans la phrase, une faille dans laquelle les meilleures comme les plus sournoises intentions peuvent venir s'engouffrer. C'est surtout établir une nuance, une subtilité qui restera là, tranquille, posée en travers de la route, pour asticoter le lecteur. Mais bigre, pourquoi n'a-t-il pas mis une virgule ? Et pourquoi pas un point, au juste ? Aussi ne serons-nous pas surpris d’apprendre qu'en grec ancien et moderne,
le point virgule remplace le point d'interrogation. Le point-virgule n'est rien moins qu'une question impertinente, un véritable défi jeté à la face du lecteur. Le pauvre, il aimerait marquer une pause, un temps mort, pour respirer ; mais non, il se trouve privé d'une aussi douce escale dans une phrase longue, et devra enjamber l'obstacle sans vraiment s'arrêter, en un clin d'oeil. Oui, car il n'aura échappé à personne qu'en langage « SMS », le point-virgule est aussi un clin d'oeil malicieux lorsqu'il est suivi d'un tiret et d'une parenthèse...
; - )
Le point-virgule, c'est l'épée mal affutée, la plus inoffensive et la plus insidieuse ; l'arme favorite des pourfendeurs de la phrase courte ; celle des corsaires qui refusent de trancher et d'asséner des vérités trop simples pour être vraies. C'est cette impertinence, cette désinvolture sarcastique et mystérieuse du point-virgule qui a complètement disparu du champ et de la pratique journalistiques. Et on le comprend; le journaliste, investi de sa divine mission, doit porter la lumière dans les entrailles sombres et emberlificotées du monde contemporain. L'éclaireur du citoyen lambda que nous sommes tous ne saurait s'encombrer d'une telle source d'ambiguïté. Et puis, vous savez bien que l'avenir du journalisme 2.0, c'est la chronique en temps réelle de l'évènement, c'est l'omniprésent Twitter. Pour chaque message, taille légale autorisée : 140 caractères. Mais qui sait ? Peut-être qu'un jour, un microjournaliste (car adepte du « micro-blogging« ) s'insurgera, enfreindra la règle et tentera de
glisser en contrebande un point-virgule entre deux messages ? Quoiqu'il en soit, les journalistes ont bien raison de laisser ce plaisir de ne pas choisir aux écrivailleurs de tous poil : commentateurs érudits, romanciers fougueux, épistoliers d'un autre temps, poètes du dimanche, thésards obstinés...
Bref, maintenant que je vous ai livré les clés du débat, à vous, cher lecteur-écriveur, de choisir si vous souhaitez ou non appartenir à cette nébuleuse (mais tenace) communauté des impertinents de la langue française.
NB : Si l'auteur de ses lignes n'a eu que ponctuellement (et certainement maladroitement)
recours au point-virgule, c'est qu'il n'est sans doute pas encore tout à fait devenu un grand
écrivain, ce qui est attendu, d'après son ami, pour juin 2013, approximativement.
Mais qu'est-ce donc que le point-virgule sinon l'un des plus dangereux francs-tireurs de la ponctuation française ?
Les lecteurs adeptes de vulgaires one-man shows me feront remarquer que le signe de ponctuation est aussi une célèbre salle de spectacle parisienne et ils auront raison. A vrai dire, je me demande surtout ce qui se joue, dans ce Point Virgule. Quels en sont les enjeux économiques, narratifs, sociologiques, culturels ? Voilà posée une problématique bien scolaire et qui n'intéresse personne mais à laquelle je m'attacherai néanmoins à fournir une réponse (presque) exhaustive.
Si je m'interroge sur le sort du point-virgule aujourd'hui, la faute en incombe à un ami qui affirma devant moi sur un ton péremptoire que le recours à ce signe bâtard était la marque des grands écrivains. Loin de moi l'idée de ne pas reconnaître comme tels les illustres Chateaubriand et autres Flaubert, mais avouez qu'en cherchant bien, on trouverait aisément plus d'auteurs médiocres ayant recours au point-virgule que de génies. Oui, ces derniers se
font de plus en plus rares (ou probablement plus discrets), mais c'est ce qui sied à tout bon régime démocratique qui se respecte. Alors, tant pis pour eux et pour mon ami. Il n'en reste pas moins que grand ou pas grand, le spécialiste du point-virgule fait preuve d'une insolence qu'on pourra juger parfaitement en phase avec notre temps. Les scrutateurs attentifs et sclérosés de ce temps-là, celui de « La modernité », ont dit un jour qu'il se
caractérisait par le choix, la possibilité de choisir son métier, sa sexualité, son mode de vie etc. En ce sens, Don Juan s'élèverait incontestablement au rang de mythe fondateur puisqu'il incarne le choix ultime, celui de ne pas choisir, c'est à dire de tout choisir (si cela n'est pas clair pour vous, n'hésitez pas, relisez la pièce de Molière !). Et de fait, nous les Hommes modernes avec un grand « H », au nom de quoi devrions-nous choisir entre les filles et les garçons, la mer et la montagne, le foot et la danse, l'ABS et le GPS, le PS et l'UMP, le point et la virgule ? Et si le signe de ponctuation le plus ringard, le seul a avoir été remisé au placard avec les vieilles robes de Mamie, était en réalité le symbole le plus éclatant de notre modernité consumériste finissante ? C'est une hypothèse ambitieuse et séduisante, mais avouons qu‘elle relève plus du délire d‘extrapolation que de l’étude scientifique. Il est revanche un point sur lequel nous ne transigerons pas : le point-virgule est à la ponctuation ce que François Bayrou est à la Vème République, c'est-à-dire l’incarnation de l'irremplaçable liberté de ne pas choisir entre deux alternatives. Peut-être nous trompons-nous mais il nous semble que la troisième voie, celle qui opère la fusion des deux principales est souvent la plus riche, la plus savoureuse, la plus excitante, parce qu'elle est aussi la moins balisée.
Autrement dit, entre les Beatles et les Stones, l’esprit avisé choisira toujours les Kinks. Faire le choix du point-virgule, c'est donc ouvrir une brèche dans la phrase, une faille dans laquelle les meilleures comme les plus sournoises intentions peuvent venir s'engouffrer. C'est surtout établir une nuance, une subtilité qui restera là, tranquille, posée en travers de la route, pour asticoter le lecteur. Mais bigre, pourquoi n'a-t-il pas mis une virgule ? Et pourquoi pas un point, au juste ? Aussi ne serons-nous pas surpris d’apprendre qu'en grec ancien et moderne,
le point virgule remplace le point d'interrogation. Le point-virgule n'est rien moins qu'une question impertinente, un véritable défi jeté à la face du lecteur. Le pauvre, il aimerait marquer une pause, un temps mort, pour respirer ; mais non, il se trouve privé d'une aussi douce escale dans une phrase longue, et devra enjamber l'obstacle sans vraiment s'arrêter, en un clin d'oeil. Oui, car il n'aura échappé à personne qu'en langage « SMS », le point-virgule est aussi un clin d'oeil malicieux lorsqu'il est suivi d'un tiret et d'une parenthèse...
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Le point-virgule, c'est l'épée mal affutée, la plus inoffensive et la plus insidieuse ; l'arme favorite des pourfendeurs de la phrase courte ; celle des corsaires qui refusent de trancher et d'asséner des vérités trop simples pour être vraies. C'est cette impertinence, cette désinvolture sarcastique et mystérieuse du point-virgule qui a complètement disparu du champ et de la pratique journalistiques. Et on le comprend; le journaliste, investi de sa divine mission, doit porter la lumière dans les entrailles sombres et emberlificotées du monde contemporain. L'éclaireur du citoyen lambda que nous sommes tous ne saurait s'encombrer d'une telle source d'ambiguïté. Et puis, vous savez bien que l'avenir du journalisme 2.0, c'est la chronique en temps réelle de l'évènement, c'est l'omniprésent Twitter. Pour chaque message, taille légale autorisée : 140 caractères. Mais qui sait ? Peut-être qu'un jour, un microjournaliste (car adepte du « micro-blogging« ) s'insurgera, enfreindra la règle et tentera de
glisser en contrebande un point-virgule entre deux messages ? Quoiqu'il en soit, les journalistes ont bien raison de laisser ce plaisir de ne pas choisir aux écrivailleurs de tous poil : commentateurs érudits, romanciers fougueux, épistoliers d'un autre temps, poètes du dimanche, thésards obstinés...
Bref, maintenant que je vous ai livré les clés du débat, à vous, cher lecteur-écriveur, de choisir si vous souhaitez ou non appartenir à cette nébuleuse (mais tenace) communauté des impertinents de la langue française.
NB : Si l'auteur de ses lignes n'a eu que ponctuellement (et certainement maladroitement)
recours au point-virgule, c'est qu'il n'est sans doute pas encore tout à fait devenu un grand
écrivain, ce qui est attendu, d'après son ami, pour juin 2013, approximativement.
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
J'utilise beaucoup le ";"; on le sait.
Lisant la bio de Hammett par Diane Johnson, je suis tombé sur la citation d'un texte de Hammett défendant, naturellement, la phrase courte, et simple; l'étrange, c'est sa référence.
La ponctuation (la syntaxe) doit-elle s'adapter aux progrès des moyens de communication; que dire alors du point-virgule, de la virgule, du point, de la syntaxe, au temps du SMS?
Lisant la bio de Hammett par Diane Johnson, je suis tombé sur la citation d'un texte de Hammett défendant, naturellement, la phrase courte, et simple; l'étrange, c'est sa référence.
Anatole France, qui non content d'être l'un des phares de la littérature moderne est une homme d'une prodigieuse érudition, a dit : "La plus belle phrase, c'est la phrase courte". Il bannissait le point-virgule, vestige du temps des phrases-fleuves, le jugeant déplacé à l'âge du téléphone et de l'aéroplane.
La ponctuation (la syntaxe) doit-elle s'adapter aux progrès des moyens de communication; que dire alors du point-virgule, de la virgule, du point, de la syntaxe, au temps du SMS?
Borges- Messages : 6044
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
Salut Raphaël,
Intéressant autant qu'amusant. Je vais hésiter dorénavant avant de taper ou d'écrire un point-virgule (ce qui est assez rare mais ne m'empêche pas généralement d'écrire des phrases assez longues, voire trop longues ) !
En Chine il y a une tradition littéraire de la phrase courte. Le "génie" philosophique, poétique, est celui qui sait dire avec le moins de mots possibles (et les plus simples) ce qu'il doit dire.. ce qui est lié à la ponctuation mais aussi à une manière différente de concevoir la durée ainsi qu'à une volonté d'être saisi, immédiatement, par tous. Je suis curieux de découvrir comment Proust peut-être traduit en chinois.
Il y a, là bas, des cinéastes qui se sont intéressés à l'écriture à l'heure du SMS..
A propos d'Hammett, je voudrais préciser que "Moisson rouge" vient de ressortir dans une nouvelle traduction :
Intéressant autant qu'amusant. Je vais hésiter dorénavant avant de taper ou d'écrire un point-virgule (ce qui est assez rare mais ne m'empêche pas généralement d'écrire des phrases assez longues, voire trop longues ) !
En Chine il y a une tradition littéraire de la phrase courte. Le "génie" philosophique, poétique, est celui qui sait dire avec le moins de mots possibles (et les plus simples) ce qu'il doit dire.. ce qui est lié à la ponctuation mais aussi à une manière différente de concevoir la durée ainsi qu'à une volonté d'être saisi, immédiatement, par tous. Je suis curieux de découvrir comment Proust peut-être traduit en chinois.
Il y a, là bas, des cinéastes qui se sont intéressés à l'écriture à l'heure du SMS..
A propos d'Hammett, je voudrais préciser que "Moisson rouge" vient de ressortir dans une nouvelle traduction :
La réputation novatrice de ce texte, totalement justifiée, ne pouvait être artificiellement réactualisée par l'utilisation de termes inusités en 1927, de jurons à connotation religieuse ou sexuelle alors interdits, voire de "gros mots". Nul anachronisme littéraire, donc : l'argot parisien des années quarante n'a pas sa place ici, pas plus que celui des banlieues d'aujourd'hui. Nulle volonté non plus d'assujettir le texte à des idées reçues.
Il ne faut pas s'attendre par ailleurs à ce que certaines attitudes historiquement ancrées, même chez un écrivain assurément peu disposé à colporter des idées réactionnaires, concernant l'homosexualité ou l'appartenance à des minorités par exemple, aient été gommées pour tirer le texte vers un conformisme actuel mensonger par rapport aux années qui ont précédé la grande crise de 29. La vision de la société que propose l'écrivain à travers Personneville/Poisonville ( Butte, dabs le Montana), pratiques politiques corrompues, industrialisation forcenée confrontée à des grèves dures, répression féroce et toute-puissance de l'argent, est un témoignage sans concessions. Les personnages de Moisson Rouge doivent plus à l'observation qu'à l'invention, jusqu'à ce détective privé sans nom, apparemmebnt dépourvu de morale, un "héros" tel que la littérature n'en avait encore jamais offert.
Invité- Invité
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
http://www.rue89.com/2008/04/01/lelysee-lance-une-mission-pour-sauver-le-point-virgule
Invité- Invité
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
Amusant, surtout pour le spoiler flash forward que comporte ta conclusion nota bene.
Je suis juste reservé au niveau de la réference à Bayrou, mais bon,
Je suis juste reservé au niveau de la réference à Bayrou, mais bon,
DB- Messages : 1528
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
David_Boring a écrit:Amusant, surtout pour le spoiler flash forward que comporte ta conclusion nota bene.
Je suis juste reservé au niveau de la réference à Bayrou, mais bon,
En effet, Bayrou a clairement dit qu'il était contre les hommes qui touchent les enfants, cet homme fait des choix (après pour savoir si il est convaincant pour nous les faire partager..), le ; ne lui sied pas vraiment
.
Invité- Invité
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
Hello ici,
Merci pour vos retours
En ce qui concerne Bayrou, c'est pas à prendre au premier degré, je vous rassure. Pour le fun, la réaction de l'ami Diez au même passage :
JM, intéressant ce que tu dis de la tradition chinoise, ça me rappelle ce cher Francois Jullien (entretien dans Télérama cette semaine d'ailleurs). J'aurais été tenté de dire que ce minimalisme qu'ils recherchent trouve son aboutissement dans les haïkus, si ce n'était pas un art japonais, lol.
Merci pour vos retours
En ce qui concerne Bayrou, c'est pas à prendre au premier degré, je vous rassure. Pour le fun, la réaction de l'ami Diez au même passage :
Choisir entre la droite complexée et la droite décomplexée, c'est un peu comme choisir entre le string et le naturisme. Au final tu peux te sentir un peu plus habillé mais t'as toujours l'air d'un con.
JM, intéressant ce que tu dis de la tradition chinoise, ça me rappelle ce cher Francois Jullien (entretien dans Télérama cette semaine d'ailleurs). J'aurais été tenté de dire que ce minimalisme qu'ils recherchent trouve son aboutissement dans les haïkus, si ce n'était pas un art japonais, lol.
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
Mauvaise analogie (entre nous) : le string est plus décomplexé que le naturisme.
Borges- Messages : 6044
Re: De l'impertinence du ; (point-virgule)
Borges, je te sens spécialiste sur la question, une expérience à faire partager (entre nous) ?
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