La mort, au travail
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Re: La mort, au travail
hello, gertrud04; je me souviens de cette "belle" discussion; malheureusement, j'ai pas ce texte...
Borges- Messages : 6044
Re: La mort, au travail
Je ne sais pas si le plus triste est sa mort précoce ou l'impression que si elle avait continué à vivre elle aurait été, de toute manière, incapable de retrouver la voix qui l'a rendue célèbre.
Re: La mort, au travail
sniff ça me fait regretter janis Joplin, morte au même âge et quel talent !
Invité- Invité
Re: La mort, au travail
Agota Kristof, écrivain, connue pour sa trilogie hongroise :
Le grand cahier, La preuve et le troisième mensonge
sur l'invasion soviétique.
Invité- Invité
Re: La mort, au travail
Hey, mon Careful.
Triste, en effet.
Interprète, entre autre de Dumont, chez Bartas, C. Denis et Carax.
Triste, en effet.
Interprète, entre autre de Dumont, chez Bartas, C. Denis et Carax.
lorinlouis- Messages : 1691
Re: La mort, au travail
une fois j'étais assis sur un strapontin près de la porte du métro à côté de Daulette Dubost. je la reconnais, engage la conversation, lui demande si elle répète, joue : elle me répond très simplement, très gentiment.
je crois la conversation finie, non. elle me demande à son tour ce que je fais ; enseignant; elle s'extasie, me félicite.
Adorable.
je crois la conversation finie, non. elle me demande à son tour ce que je fais ; enseignant; elle s'extasie, me félicite.
Adorable.
Invité- Invité
Re: La mort, au travail
Salut Jerzy
pour moi, très très bon souvenirs de deux films "en particulier", L'apiculteur, et Paysages dans le brouillard. Moins marché sur les autres, ces deux là restent dans les meilleurs que j'ai vu dans les années 90 - la queue de comète d'un certain cinéma européen des années 70.
Le plan glaçant du sang qui coule du camion, que regarde l'enfant, et que l'on regarde avec lui. Je ne sais pas ce que j'en penserais aujourd'hui?
Godard l'avait aimé aussi, ce film. Je crois que c'est un des quelques "cinéastes de notre siècle" que Labarthe a fait avorter, par "antipathie" du personnage...?
pour moi, très très bon souvenirs de deux films "en particulier", L'apiculteur, et Paysages dans le brouillard. Moins marché sur les autres, ces deux là restent dans les meilleurs que j'ai vu dans les années 90 - la queue de comète d'un certain cinéma européen des années 70.
Le plan glaçant du sang qui coule du camion, que regarde l'enfant, et que l'on regarde avec lui. Je ne sais pas ce que j'en penserais aujourd'hui?
Godard l'avait aimé aussi, ce film. Je crois que c'est un des quelques "cinéastes de notre siècle" que Labarthe a fait avorter, par "antipathie" du personnage...?
IQI- Messages : 66
Re: La mort, au travail
Salut IQI.
Oui, deux films marquants. J'ai vu aussi Le pas suspendu de la cigogne. Et L’Éternité et un jour, qui, quoi qu'on en pense, est un grand film.
Pour Paysage, la séquence du camion, ça m'avait gêné, je dois dire. Je trouvais ça trop insistant, par rapport au ton du reste.
Dans Paysage, il y a une séquence, vers la fin, qui restera pour moi parmi les plus bouleversantes:
Surgit lentement des eaux une main gigantesque, qui tourne lentement dans le ciel. Et les deux enfants qui regardent cette main géante qui monte.
Le morceau d'une statue enfouie sous les eaux, et soulevée par un harnais que pilote un hélicoptère. C'est.... pffiou.
C'est peut-être ça aussi qui a plu à Godard: statues grecques qui tournent sur le bleu de la mer et du ciel.
[youtube][/youtube]
Il y a aussi la scène du cheval qui agonise dans la rue, sous la neige.
[youtube][/youtube]
Ce que je retiens d'Angelopoulos: ce paysage d'une Grèce pluvieuse, grise, entêtante, la solitude, les autoroutes, l'errance au degré ultime. Des plans séquences qui tendent à l'infini et qui relèvent de l'alchimie, un mélodramatisme lyrique assumé.
Il fait un usage étrange des "symboles". Chez lui, les symboles sont toujours autre chose que simplement des symboles, il les tire, les allonge, les dilate jusqu'à les dé-symboliser, les entrainer vers une zone a-symbolique. Un symbole qui serait, non pas nié ou détruit dans un geste iconoclaste, mais en deuil de lui-même, quelque chose qui aurait toujours été perdu, dès l'origine, et dont il faut méditer inlassablement la perte.
Fauché par un policier à moto alors qu'il traversait le périphérique, dit-on. Etrange mort. Lui qui a tant filmé les périphériques... L'instant de sa mort semble émaner de ses propres films, comme "paysage dans le brouillard", justement.
Oui, deux films marquants. J'ai vu aussi Le pas suspendu de la cigogne. Et L’Éternité et un jour, qui, quoi qu'on en pense, est un grand film.
Pour Paysage, la séquence du camion, ça m'avait gêné, je dois dire. Je trouvais ça trop insistant, par rapport au ton du reste.
Dans Paysage, il y a une séquence, vers la fin, qui restera pour moi parmi les plus bouleversantes:
Surgit lentement des eaux une main gigantesque, qui tourne lentement dans le ciel. Et les deux enfants qui regardent cette main géante qui monte.
Le morceau d'une statue enfouie sous les eaux, et soulevée par un harnais que pilote un hélicoptère. C'est.... pffiou.
C'est peut-être ça aussi qui a plu à Godard: statues grecques qui tournent sur le bleu de la mer et du ciel.
[youtube][/youtube]
Il y a aussi la scène du cheval qui agonise dans la rue, sous la neige.
[youtube][/youtube]
Ce que je retiens d'Angelopoulos: ce paysage d'une Grèce pluvieuse, grise, entêtante, la solitude, les autoroutes, l'errance au degré ultime. Des plans séquences qui tendent à l'infini et qui relèvent de l'alchimie, un mélodramatisme lyrique assumé.
Il fait un usage étrange des "symboles". Chez lui, les symboles sont toujours autre chose que simplement des symboles, il les tire, les allonge, les dilate jusqu'à les dé-symboliser, les entrainer vers une zone a-symbolique. Un symbole qui serait, non pas nié ou détruit dans un geste iconoclaste, mais en deuil de lui-même, quelque chose qui aurait toujours été perdu, dès l'origine, et dont il faut méditer inlassablement la perte.
Fauché par un policier à moto alors qu'il traversait le périphérique, dit-on. Etrange mort. Lui qui a tant filmé les périphériques... L'instant de sa mort semble émaner de ses propres films, comme "paysage dans le brouillard", justement.
Invité- Invité
Re: La mort, au travail
Il tournait sur le périphérique. Il s'est fait faucher sur la voie non bloquée pour le tournage...
Et apparemment l'ambulance aurait mis 40min à venir, la première étant salement tombée en panne! Puissance Grèce.
Et apparemment l'ambulance aurait mis 40min à venir, la première étant salement tombée en panne! Puissance Grèce.
Chocobox- Messages : 66
Re: La mort, au travail
careful a écrit:
Triste nouvelle.
Katerina Golubeva (1966-2011)
Je viens de voir "J'ai pas Sommeil", elle était excellente, avec une vraie fibre comique!
Invité- Invité
Re: La mort, au travail
Dr. Apfelgluck a écrit:
très triste; son visage est extraordinaire d'humanité; un des plus émouvants, pour moi, de l'histoire du cinéma; peu arrivent à cette intensité dans la fragilité; pour dire une bêtise journalistique, il a rejoint ses deux potes, peter et john.
Borges- Messages : 6044
Re: La mort, au travail
personne ici n'a encore parler de la mort de JL Leutrat.
nous voilà prévenu.
nous voilà prévenu.
Invité- Invité
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