Notre musique
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Re: Notre musique
Merci pour toutes ces jolies petites créations; Careful.
Smokey Robinson (que Dylan avait appelé le plus grand poète urbain américain (vivant?)) et les Miracles :
"We can make it we can"
Smokey Robinson (que Dylan avait appelé le plus grand poète urbain américain (vivant?)) et les Miracles :
"We can make it we can"
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
On devrait organiser le concours des plus belles pochettes de l'histoire.
"Plus haut, plus haut, encore plus haut" (c'est ce que demandait je ne sais plus quel producteur à Marilyn; en parlant de sa robe, qu'elle soulevait)
https://www.youtube.com/watch?v=QBIA7hZE0l0&feature=related
"Plus haut, plus haut, encore plus haut" (c'est ce que demandait je ne sais plus quel producteur à Marilyn; en parlant de sa robe, qu'elle soulevait)
https://www.youtube.com/watch?v=QBIA7hZE0l0&feature=related
Après Woodstock, tous les concerts de Sly se terminaient par "To Take you higher", mais ce n'était plus qu'un mensonge; tout le monde le sentait; de la tromperie.
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
http://www.deezer.com/fr/index.php#music/beck/modern-guilt-105103
Beck, Modern Guilt
Longtemps que je l'avais pas écouté lui et sa ptite voix étouffé, ma foi, ça tient quand même pas mal la route...
Beck, Modern Guilt
Longtemps que je l'avais pas écouté lui et sa ptite voix étouffé, ma foi, ça tient quand même pas mal la route...
Re: Notre musique
Vous écoutez vraiment n'importe quoi :
Roy Orbison, pistolero :
https://www.youtube.com/watch?v=SnrQDfymgRo
La classe.
Roy Orbison, pistolero :
https://www.youtube.com/watch?v=SnrQDfymgRo
La classe.
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Borges a écrit:Vous écoutez vraiment n'importe quoi :
anything ?
Dernière édition par JM le Dim 2 Aoû 2009 - 3:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
Ah, oui, mais contre Roy Orbison, on peut pas rivaliser, aussi !
D'ailleurs dans un film-foutoir de la Quinzaine cette année, La Merditude des choses, il y a une famille de beaufs belges qui sont fans absolus du monsieur.
D'ailleurs dans un film-foutoir de la Quinzaine cette année, La Merditude des choses, il y a une famille de beaufs belges qui sont fans absolus du monsieur.
Re: Notre musique
...Tutti Frutti, oh Rudy
Tutti Frutti, oh Rudy
Tutti Frutti, oh Rudy
Tutti Frutti, oh Rudy
Tutti Frutti, oh Rudy...
Awop-bop-a-loo-mop alop bam boom !
...We're gonna have some fun tonight,
We're gonna have some fun tonight,
Woo, have some fun tonight,
Everything's all right,
Have some fun, have me some fun tonight !...
.............
C'est à ce moment précis que surgit mon super héros et sa moustache d'argent:
Vous connaissez tous l'amie de mon super héros à la moustache d'argent.
Pr preuve.
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
Tiens, vous connaissez le Cinematic Orchestra ? Je viens de découvrir ça...
http://www.deezer.com/fr/index.php#music/the-cinematic-orchestra/man-with-a-movie-camera-53323
http://www.deezer.com/fr/index.php#music/the-cinematic-orchestra/man-with-a-movie-camera-53323
Re: Notre musique
Careful a écrit:
Vous connaissez tous l'amie de mon super héros à la moustache d'argent.
Chacun son héros à moustache, moi quand j'étais jeune, c'était lui :
https://www.dailymotion.com/video/x477nn_iamakhenaton-jai-pas-de-face_music
C'est d'ailleurs à lui que je dois mon côté didactique dans mes textes et mes écarts de langage sur les forums, je m'en rends compte aujourd'hui ! Merci Careful mdr
Largo, ouais Cinematic orchestra j'avais dû en parler sur le forum des cdc une fois ou l'autre.. de ce que je connaisse d'eux, c'est leur album que je préfère : Man with a movie camera.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Qui fait le mieux bégayer la langue?
Willie Dixon - I'm Nervous
https://www.youtube.com/watch?v=RQrQLvBQax0&feature=related
Willie Dixon - I'm Nervous
https://www.youtube.com/watch?v=RQrQLvBQax0&feature=related
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Largo a écrit:Ah, oui, mais contre Roy Orbison, on peut pas rivaliser, aussi !
D'ailleurs dans un film-foutoir de la Quinzaine cette année, La Merditude des choses, il y a une famille de beaufs belges qui sont fans absolus du monsieur.
Bande de ploucs, c'est une horreur; comme c'est loin de la classe et de l'humour de Roy :
https://www.youtube.com/watch?v=WZ0swaDjI8c
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Lorsque je suis sorti du ventre de ma mère, un médecin, un dénommer Eyquiqui je crois, discutaillait avec une infirmière écossaise, Raoul Lachenay, à propos d'un Nick Drake des Bermudes...où ptêt bien sur un autre forum récemment, qu'importe.
Un song writer passé dans les mailles du filet , Jackson C Frank.
Il me reste plus qu' à retrouver ce docteur Eyquiqui et son infirmière sur les pages jaunes pr les remercier de vive voix.
Et lui, qu'a t-il fait, Jackson C Frank en arrivant sur cette terre ?
Ce texte, tout en point d'exclamation, est de Raoul Lachenay.
Un song writer passé dans les mailles du filet , Jackson C Frank.
Il me reste plus qu' à retrouver ce docteur Eyquiqui et son infirmière sur les pages jaunes pr les remercier de vive voix.
Et lui, qu'a t-il fait, Jackson C Frank en arrivant sur cette terre ?
Voilà c’est parti, tout d’abord deux trois histoires qui ont couru comme autant d'appels incertains vers la réalité... Jackson C. Frank serait mort dans un accident d’avion... il aurait fui l’Amérique pour épouser une charmante suédoise... il tiendrait incognito une flamboyante station service à Detroit... En fait l’histoire est bien plus simple et tragique. Jackson C. Frank est mort, il a fini SDF invalide, borgne et complément cramé par une succession de dépressions galopantes !
Jackson C. Frank est né à Buffalo dans l’état de New York en 1943, il a passé sa petite enfance dans la ville d’Eleyria en Ohio, où, très doué pour le chant, il fait partie de la chorale locale. Lorsqu’il a 11 ans sa famille déménage dans la petite ville de Cheektowaga, c’est là qu’il vivra un premier et abominable traumatisme, son école un jour en plein cours de musique est ravagée par un incendie qui tue dix-huit de ses camarades de classe et laisse Jackson gravement brûlé et traumatisé à vie. Pendant les longs mois d’hôpital qui vont suivre il va se morfondre entre douleurs terrifiantes et désespoir le plus complet, jusqu’au jour ou l’un de ses professeurs lui offre une vielle guitare qui lui permet de retrouver un peu d’espoir. Il apprend en effet très vite et est, a priori, assez doué pour la musique. Voilà c’est donc décidé il a trouvé « son chemin », il sera musicien et rien d’autre, une sorte de consolation par l’art... Sorti de l’hôpital au bout de sept mois de douleurs, la première chose qu’il fait, c’est de s’acheter une vraie guitare sérieuse, une Gretsch Streamliner électrique, il est assez vite capable d’aligner quelques accords incertains et plus ou moins harmonieux, Elvis Presley est sa plus grande influence. ()
La famille s’installe un peu plus au sud dans le Tennessee et, histoire presque irréelle, à l’age de treize ans sa mère l’emmène à Graceland dans l’espoir d’une rencontre hypothétique avec l’icône naissante Presley, et prodige la rencontre se fait !!! Elvis descendant l’une des allées de son dysneyland personnel tombe sur le petit Jackson et sa maman qui lui raconte l’histoire effroyable de l’incendie, le King serre la main du jeune garçon et l’invite dans sa propriété ou il lui fait passer un après midi entier auprès de ses parents !! Pour le petit Jackson c’est une révélation ; comme s’il rencontrait le messie, une expérience qui ne le quittera plus jamais, il quitte la villa irradié !
Vers l’âge de seize ans la famille revient dans la région de Buffalo, amoureux de la tradition folk américaine, celle des pionniers, il commence à se produire dans des petits clubs locaux, son répertoire est composé essentiellement de vieilles chansons de la guerre de sécession qu’il vient de découvrir avec une passion toute juvénile. A l’age de 17 ans il rencontre John Kay le futur leader de Steppenwolf, les deux amis traînent beaucoup ensemble et découvrent toute une « faune » de chanteurs de Blues. Après le concert d’une gloire locale, l’excellent Eric Andersen, Jackson est enfin sûr de lui, il sera un grand « song-writer » lui aussi, mais conscient quand même qu’il faut un minimum de sens pratique il s’inscrit à l’université de Gettysburg, pensant devenir journaliste si sa carrière musicale embryonnaire ne décolle pas. C’est à ce moment qu’un nouvel événement, en fait presque un miracle, va changer de nouveau son existence pour toujours : il perçoit en effet 1000.000 $ de dommages-intérêts suite à l’incendie de Cheektowaga... l’argent afflue et l’université et les études de journaliste soudainement n’ont plus beaucoup d’importance. Avec son ami John Kay il décolle pour Toronto où ils achètent une Jaguar et essayent de dépenser un maximum d’argent en un minimum de temps, ils écument encore plus les clubs de blues jusqu’à ce qu’un jour Jackson tombe par hasard sur un article de journal affirmant que les plus belles voitures de collections se trouvent en Angleterre, sur un coup de tête il embarque pour Londres avec pour seuls bagages sa précieuse guitare et une valise pleine de Dollars.
Bon les voitures sont bien jolies mais Jackson les oublies très vite car il découvre ébahi la scène folk londonienne : une extraordinaire révélation pour lui, c’est vrai que pendant sa traversée de l’atlantique une mélodie incessante lui trottait dans la tête, saisissant sa guitare et un petit cahier il avait écrit les mots et la musique de « Blues run the games ». En quelques minutes limpides d’euphorie, cette chanson qui parle en creux de son passé, de sa vie, de ses espoirs et de son futur, continue à être aujourd’hui un classique absolu, une merveille de blues blanc tendre et solaire. Nous sommes en 1965 et en plein Swinging London naissant, Jackson est littéralement happé par toute cette effervescence, il hante les clubs et rencontre une femme selon lui merveilleuse, Judith Piepe qui comme par hasard loge deux chanteurs dans son petit appartement, ces deux chanteurs sont Paul Simon et Art Garfunkel !!!
Jackson depuis le début de son séjour londonien avait écrit pas mal de choses, ce matériel pour l’instant brut il le fait écouter à Simon, qui reste tétanisé et absolument impressionné par ce style si particulier et par un talent qu’il pressent comme aussi foudroyant que celui d’un Dylan, il lui propose de produire un album, l’album en question sera le seul et unique ! Il est enregistré en moins de trois heures dans les studios CBS, Jackson terriblement troublé et nerveux demande qu’un écran le cache pendant qu’il chante et joue, voilà c’est parti les bandes tournent, la machine est en route cela sera l’un des albums les plus obscurs et mythique de l’histoire du folk.
Laissons parler Jackson : « "Blues Run The Game" ne ma pas pris longtemps, je l’avais écrite sur le bateau qui m’emmenait en Angleterre. "Don’t Look Back" est inspiré par un meurtre dans le sud, le meurtrier était libre, le meurtrier était blanc, la victime noire, souvenez-vous que dans les années 60 il y avait beaucoup d’injustice en Alabama, c’est une chanson sur les rapports entre blancs et noirs. C’est ma seule "protest song". "Kimbie" est une chanson traditionnelle, que j’ai entendue beaucoup quand je voyageais au Canada, j’ai décidé de l’inclure sur mon album, "Yellow Walls" évoque une vieille maison où je vivais non loin de Buffalo. La chanson parle de mon départ de cette maison pour les grandes villes et leurs lumières colorées. Al Stewart joue sur le titre. Il n’a jamais été crédité, j’en ai bien peur, mais c’est bien lui qui joue dans le fond. "Here Come The Blues" est une jolie tentative d’écrire une chanson de blues classique. Elle a quelques bons changements d’accords. J’ai toujours aimé "Milk And Honey" mais je sais que la version de Sandy Denny, est beaucoup plus belle. "My Name Is Carnival" est le titre d’on je suis le plus fier. Je suis étonné qu’il n’ait pas été sélectionné comme single : la mélodie est jolie et les lyrics assez intéressants. La chanson parle d’un cirque qui se déplace sans cesse et des sentiments doux-amers que ces déplacements incessants procurent. Ma première tentative de faire une chanson plus sérieuse était "Dialogue", j’ai été très influencé par le folk européen sur ce titre et le texte est très important, c’est aussi ma chanson la plus triste. A l’opposé, "Just Like Anything" est pleine de non-sens. Un peu de soulagement comique après l’austère "Dialogue". La dernière chanson de l’album, "You Never Wanted Me", parle d’une rupture amoureuse. »
L’album est reçu avec ferveur par la petite communauté folk, John Peel le passe régulièrement dans ses émissions sur la BBC, les auditeurs enthousiastes contactent la radio pour avoir plus d’infos sur cet inconnu formidable qui semble tomber là comme par miracle ; Jackson commence une série de concerts, il est également invité à la TV où il joue quelques titres de l’album. En même temps il a rencontré celle qui sera un court instant son « âme sœur » celle qui a cette voix si particulière, diaphane et puissante à la fois profondément nimbée d’une tristesse infinie, celle qui a un talent certain pour serrer les cœurs, son nom : Sandy Denny, la plus belle perle du folk Anglais, une apparition, un autre miracle après le « miracle Elvis », mais laissons parlez de nouveau Jackson : « Quand j’ai rencontré pour la première fois Sandy elle était terriblement timide et peu sûre d’elle-même, un peu comme moi, nous traînions tous d’eux dans un club de Londres, le Bunjies, elle y était tous les soirs, Sandy était infirmière et commençait juste une indécise carrière de chanteuse, elle accumulait lentement un répertoire assez merveilleux mais n’osait pas le montrer au monde, elle est devenue presque naturellement ma petite amie, je l’ai obligée à quitter son emploi d’infirmière pour qu’elle devienne une vraie chanteuse à plein temps, elle est devenue plus sûre d’elle et a étalé petit à petit son talent au grand jour, je me souviens de Sandy essayant mes nouvelles chansons et j’ai tout de suite compris qu’elle avait un potentiel extraordinaire. »
C’est donc une rencontre magique, une alchimie totale, Sandy était bien ce qu’en dit Jackson, une apparition, ceux qui ont écouté sa version de « Milk and Honey » savent de quoi je parle, son destin sera tragique - morte à 30 ans au pied d’un escalier incertain.
En 1965 Londres est la capitale de la musique occidentale. La scène rock est fermement établie par les Stones et les Beatles, et déjà le mot se passe dans l’underground : la prochaine chose, la prochaine tendance c’est le folk, une multitude de songwriters américains affluent, Dylan, Joan Baez, Buffy Sainte-Marie, Tim Hardin... Jackson fait partie de la bande, il est l’un des leurs et fait la tournée des clubs folks, mais écoutons-le à nouveau : « A partir de 1965 j’ai beaucoup tourné avec Tom Paxton, j’ai rencontré Pete Seeger lui faisant faire le tour de Londres dans ma superbe Jaguar j’ai connu John Rebourn, Bert Jansch et John Martyn, j’était totalement impliqué dans la « scene » , j’aidais de mon mieux les autres plus pauvres que moi... »
Pourtant tout a une fin et à partir de 1967 Jackson C Frank est miné par une terrible dépression, il n’a jamais été à l’aise en public, il est maladivement timide et le trac le rattrape, l’empêchant physiquement de se produire sur scène. L’inspiration aussi le quitte, il n’écrit plus une seule ligne, en 1968 il tente de réécrire quelque chose pour un hypothétique second album, la scène folk n’a pas tellement pris en fait et le public est plus intéressé par le psychédélisme naissant que par un chanteur obscur, un peu autiste et introspectif, le public est bien le seul, dans sa petite chambre un post adolescent Rilkien, Nick Drake enregistre quelques demos magiques fortement inspirées par l’oiseau C Franck.
Jackson est bientôt complètement découragé, son histoire avec Sandy Denny appartient au passé et les nouvelles d’Amérique ne sont pas bonnes : l’album ne se vend pas, sa maison de disques le laisse tomber et surtout le trésor de l’assurance est presque entièrement épuisé. Avec le très peu d’argent qu’il lui reste, il rentre aux Etats Unis. Nous sommes en 1969. Il va vivre un temps de quelques gigs occasionnels parfois catastrophiques, sa créativité la complètement quitté, ses textes restent à l’état de misérable ébauches à moitié gribouillées sur une multitude de papier déchirés... Comme une forme d’exorcisme il fait un peu de journalisme, rencontre une nouvelle âme sœur et remonte petit à petit la pente ; il s’installe dans la région de Woodstock, il se marie, devient père, il recommence un peu à écrire et envisage même de nouveaux concerts, mais nouvelle catastrophe son fils meurt en bas age et sa femme effondrée le quitte !!
Nouvelle dépression... la plus terrifiante qui soit, là il tombe carrément dans un puits sans fond, il abuse effroyablement des médicaments qu’il prend pour tenter de survivre, tenter de survivre comme on tente de se suicider ? Il commence à entendre des voix, se replie entièrement sur lui-même, dans un accès de lucidité il demande à être interné en hôpital psychiatrique, il s’en échappe très vite et prend un autobus pour New York espérant retrouver Paul Simon par miracle comme en 1965 à Londres, mais de miracle cette fois ci il n’y en à pas, il ne le retrouve pas !
En 1975 c’est pourtant dans ces conditions extrêmes qu’il enregistre cinq chansons inédites, qui seront son testament, bouleversantes, complètement hantées, suintantes de désespoir terminal, c’est l’une des plus belles traces qui soient et la preuve de son grand talent gâché... Il retourne pourtant bien vite à ses absences, hospitalisations multiples et lassantes, il devient petit à petit clochard dans les rues de New York cherchant peut être un nouveau Paul Simon, qui sait ?
Un jour il est agressé par balle ; il perd l’œil gauche au passage, il devient presque totalement infirme, ses deux jambes sont terriblement atrophiées par les rigueurs de la rue. Un jeune fan de musique folk de la région de Woodstock Jim Abbott le retrouve après une vraie enquête policière, il le recueille et l’aide à remonter la pente, Jackson reçoit quelques misérables royalties pour son album de 1965, il enregistre même quelques demos en 1995, longtemps disparues, les bandes de Jackson C. Frank (l’intégralité de son seul album de 1965 et les cinq titres enregistrés en 1975) réapparaissaient en 1996. Elles vont combler ceux qui ne connaissaient Jackson C. Frank que par interprète interposée, en l’occurrence Sandy Denny, mais sa santé et vraiment trop fragile et il meurt en 1999.
Ps : Les propos de Jackson C Franck sont peut être le fruit de mon imagination.
Ce texte, tout en point d'exclamation, est de Raoul Lachenay.
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
pour la petite histoire, et parce qu'il est surpris que cet oiseau rare ne soit pas déjà connu de tous les pirates borgnes des tavernes nantaises, le Docteur E. tient à signaler qu'il avait difficilement déniché cet oiseau rare lors de la sortie de la compil' Mooncrest, en 1996 grâce à un tout petit article dans un fanzine underground tiré à 10 exemplaires : Télérama.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Notre musique
Docteur E, il faut que je vous retrouve le lien d'un groupe, Sholi, produit par le même type aux manettes que Deerhoof et enfanté par Touch & Go.
Trop mignon, col blanc, pr moi mais je laisse l'info.
Cette nuit, cette nuit seulement, ré écoute d'un Mars Volta (ex At The Drive In )...structure expéditive et impressionnante en live.
Du genre:
"Bonjour, ne vous débranchez pas du secteur-vous pourrez en avoir besoin."
La case studio reste assez indigeste, curieusement.
Source: la coiffeuse Jimmy Page.
Un vieux Led Zeppelin ça commence souvent bien mais ensuite ça se vautre la gueule en moins de deux.
Trop mignon, col blanc, pr moi mais je laisse l'info.
Cette nuit, cette nuit seulement, ré écoute d'un Mars Volta (ex At The Drive In )...structure expéditive et impressionnante en live.
Du genre:
"Bonjour, ne vous débranchez pas du secteur-vous pourrez en avoir besoin."
La case studio reste assez indigeste, curieusement.
L'ingrédient essentiel pr tout groupe de rock est l'énergie: la capacité de dispenser de l'énergie, d'en recevoir du public, et de la lui rendre à son tour. Un concert de rock est en fait un rite qui consiste à évoquer et à transmuter de l'énergie. On peut peut comparer les chanteurs de rock à des prêtres, thème que traitait le film de Peter Watkins, Privilège. Une vedette de rock y était manipulée par des forces réactionnaires pr mettre sur pied une religion d'Etat. Mais un tel scénario me parait improbable.Au Maroc, les musiciens sont aussi magiciens. La musique Gnaoua sert à exorciser les démons. La musique de Joujouka évoque le dieu Pan, Pan Dieu de la Panique, et représente les forces magiques réelles qui balayent les fausses. Je pense qu'un groupe de rock qui chanterait des slogans politiques ferait fuir son public.
Source: la coiffeuse Jimmy Page.
Un vieux Led Zeppelin ça commence souvent bien mais ensuite ça se vautre la gueule en moins de deux.
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
salut Care',
Sinon, le 21 novembre, c'est St Vincent qui assurera la première partie de Grizzly Bear, à La Cigale. Et ça c'est cool.
J'avais posté un morceau de la miss il y a quelque temps :
"Your lips are red" (sur le premier album, Marry me, 2007) :
http://hypem.com/search/st%20vincent%20lips/1/
En voici un autre,
"Laughing with a mouth of blood" (sur son dernier album, Actor, 2009) :
http://hypem.com/search/st%20vincent%20laughing%20mouth/1/
Indeed. Mais pas mal quand même.Trop mignon, col blanc, pr moi mais je laisse l'info.
Sinon, le 21 novembre, c'est St Vincent qui assurera la première partie de Grizzly Bear, à La Cigale. Et ça c'est cool.
J'avais posté un morceau de la miss il y a quelque temps :
"Your lips are red" (sur le premier album, Marry me, 2007) :
http://hypem.com/search/st%20vincent%20lips/1/
En voici un autre,
"Laughing with a mouth of blood" (sur son dernier album, Actor, 2009) :
http://hypem.com/search/st%20vincent%20laughing%20mouth/1/
Eyquem- Messages : 3126
Re: Notre musique
Aujourd'hui, c'est pour Mink Willy Deville :
this must be the night
https://www.youtube.com/watch?v=4NlMhB2xzYM
I Must be Dreaming
https://www.youtube.com/watch?v=p8kQvmR8r2U
this must be the night
https://www.youtube.com/watch?v=4NlMhB2xzYM
I Must be Dreaming
https://www.youtube.com/watch?v=p8kQvmR8r2U
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Careful a écrit:Quels albums me conseilles tu pr commencer avec Willy Deville ?
Hello Careful; ceux des débuts; époque "punk"; les Mink Deville; je crois, comme presque tout le monde; mais si t'aimes, c'est comme avec tout : c'est tout; naturellement.
Mike DeVille
Cabretta
Return To Magenta
Le Chat Bleu
Coup De Grâce
Where Angels Fear To Tread
Sportin' Life
En ce moment : "I remember the first time"; de son dernier album (Pistola; aussi très bien)
https://www.youtube.com/watch?v=ejghpxNtlps
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Ca devrait être l'hymne de tout forum... En plus, c'est cool en diable, avec une ligne de basse du tonnerre.
TOM TOM CLUB - Wordy Rappinghood (1981)
TOM TOM CLUB - Wordy Rappinghood (1981)
What are words worth?
What are words worth? - words
Words in papers, words in books
Words on TV, words for crooks
Words of comfort, words of peace
Words to make the fighting cease
Words to tell you what to do
Words are working hard for you
Eat your words but don't go hungry
Words have always nearly hung me
What are words worth?
What are words worth? - words
Words of nuance, words of skill
And words of romance are a thrill
Words are stupid, words are fun
Words can put you on the run
mots pressés, mots sensés,
mots qui disent la vérité, mots maudits, mots mentis,
mots qui manquent le fruit d'esprit
What are words worth?
What are words worth? - words
Its a rap race, with a fast pace
Concrete words, abstract words
Crazy words and lying words
Hazy words and dying words
Words of faith and tell me straight
Rare words and swear words
Good words and bad words
What are words worth?
What are words worth? - words
Words can make you pay and pay
Four-letter words I cannot say
Panty, toilet, dirty devil
Words are trouble, words are subtle
Words of anger, words of hate
Words over here, words out there
In the air and everywhere
Words of wisdom, words of strife
Words that write the book I like
Words won't find no right solution
To the planet earth's pollution
Say the right word, make a million
Words are like a certain person
Who can't say what they mean
Don't mean what they say
With a rap rap here and a rap rap there
Here a rap, there a rap
Everywhere a rap rap
Rap it up for the common good
Let us enlist the neighbourhood
It's okay, I've overstood
This is a wordy rappinghood, okay, bye.
What are words worth?
What are words worth? - words
What are words worth?
What are words worth? - words
He'll stop ... Don't stop ...
He'll stop... Don't stop...
Eyquem- Messages : 3126
Re: Notre musique
Careful a écrit:Ah oui! Quelle voix Wanda Jackson
"Wanda jackson fut tout simplement et sans contestation possible la plus grande chanteuse de rock'n'roll que le monde ait jamais connue (...) Wanda se révéla l'une des stylistes les plus exceptionnelles du rock'n'roll (...) Sa voix, un tourbillon sauvage subtilement sexy traversé d'éclairs de brutalité, de feulement de panthère et de hurlements de succube en délire était la chose la plus merveilleusement vuglaire qu'on pût entendre. Cette fille savait rugir. Et surtout c'était la seule fille capable de tenir la dragée haute aux rouleurs de mécaniques de l'âge d'or du rock, comme elle le prouva lors de ses tournées avec Elvis, avec Jerry Lee Lewis et Carl Perkins. Sa réussite surpême était "Fujiyama mama", en 1958, avec les paroles audacieuses de Earl Burows :
"I Been to Nagasaki, Hiroshima, too
The Things I did to them, baby, I can do to you.."
Ses disques comptaient parmi les plus frappants et les mieux construits de son temps (...) mais le public n'était pas prêt à accepter une jeune dame ayant l'allure et la voix de Wanda Jackson."
"I Been to Nagasaki, Hiroshima, too
The Things I did to them, baby, I can do to you.."
Ses disques comptaient parmi les plus frappants et les mieux construits de son temps (...) mais le public n'était pas prêt à accepter une jeune dame ayant l'allure et la voix de Wanda Jackson."
(Nick Tosches, Héros oubliés du rock'n'roll)
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Merci Borges pr les renseignements.
Là, j'écoute depuis 30 min son Best Of "Wanda JACKSON "Queen of Rockabilly", en lisant votre 3 ème numéro...
Là, j'écoute depuis 30 min son Best Of "Wanda JACKSON "Queen of Rockabilly", en lisant votre 3 ème numéro...
^x^- Messages : 609
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