Dragons 2 de Dreamworks (2014)
Dragons 2 de Dreamworks (2014)
le premier dragons m'avait pour le moins enthousiasmé au moment où les productions pixar devenaient un peu plus consensuelles; il y avait dans ce film une réflexion sur l'usage du relief 3d et les relations avec le plat de la feuille qui n'était pas superficielle mais en rapport avec l’apprentissage des personnages, y compris sur le plan affectif.
Par contre le second est d'une nullité absolue.
Il semble que pas un blockbuster aujourd'hui, y compris destiné, en théorie, aux petits, ne puisse exister sans qu'il ne s'attache comme un papier buvard à absorber les tâches sanglantes laissées par les théories supportant la politique extérieure martiale américaine.
Le scénario élabore un tissu de relations serrées avec cette société, les manières d'exercice du pouvoir qui s'y rapporte, et ce qui peut l'amener à se "défendre" face à la menace d'un personnage atteint d'hubris et qui représente je suppose l'Iran actuel ou cet Iran où domine l'image étirée d'un Ahmadinejad.
Le jeune héros, encore candide, veut parlementer avec cette figure de la détestation aux traits bien sûr très caricaturaux; on est dans la filiation disney des marqueurs ethniques du mal.
Son père guerrier l'en prévient, portant en lui le récit des exactions passées (à lier avec des scènes de avengers par exemple?). Leur village est devenu un havre de paix grâce au fils qui a permis une symbiose nouvelle entre les hommes et les dragons.
Mais leur qualité change dans cette suite puisque tout ce qui a trait à l’Iran dans la cinéma américain tend à prendre la forme d'une conception de l'énergie, de la technologie dans ce qu'elle offre deux aspects pendants et opposés; l'une civile, supportant la paix civile, soutenant les formes démocratiques, l'autre militaire, qui outrepasse les légitimités démocratiques au profit de la force brutale ou la menace qu'elle fait peser (le dragon smaug du hobbit).
L'Amérique, c’est l'une des thèses, est le seul peuple qui puisse être légitime à œuvrer dans les deux domaines puisqu'il assure la sécurité du monde.
La mère, femme de la modernité, qui est exclue de la maternité au profit d'un rôle à égalité avec l'homme, est de plein pied dans le combat politique: Faut il y voir Hillary Clinton? lol n'envisage pas non plus de parlementer avec Le maître des dragons. Et le récit leur donne raison transformant les velléités pacifiques du jeune garçon en idéologie de combat: qui porte toujours, paradoxalement, le mot de paix à la bouche, comme si toutes les situations devaient se lire à l’aune des évènements de la seconde guerre mondiale.
Par contre le second est d'une nullité absolue.
Il semble que pas un blockbuster aujourd'hui, y compris destiné, en théorie, aux petits, ne puisse exister sans qu'il ne s'attache comme un papier buvard à absorber les tâches sanglantes laissées par les théories supportant la politique extérieure martiale américaine.
Le scénario élabore un tissu de relations serrées avec cette société, les manières d'exercice du pouvoir qui s'y rapporte, et ce qui peut l'amener à se "défendre" face à la menace d'un personnage atteint d'hubris et qui représente je suppose l'Iran actuel ou cet Iran où domine l'image étirée d'un Ahmadinejad.
Le jeune héros, encore candide, veut parlementer avec cette figure de la détestation aux traits bien sûr très caricaturaux; on est dans la filiation disney des marqueurs ethniques du mal.
Son père guerrier l'en prévient, portant en lui le récit des exactions passées (à lier avec des scènes de avengers par exemple?). Leur village est devenu un havre de paix grâce au fils qui a permis une symbiose nouvelle entre les hommes et les dragons.
Mais leur qualité change dans cette suite puisque tout ce qui a trait à l’Iran dans la cinéma américain tend à prendre la forme d'une conception de l'énergie, de la technologie dans ce qu'elle offre deux aspects pendants et opposés; l'une civile, supportant la paix civile, soutenant les formes démocratiques, l'autre militaire, qui outrepasse les légitimités démocratiques au profit de la force brutale ou la menace qu'elle fait peser (le dragon smaug du hobbit).
L'Amérique, c’est l'une des thèses, est le seul peuple qui puisse être légitime à œuvrer dans les deux domaines puisqu'il assure la sécurité du monde.
La mère, femme de la modernité, qui est exclue de la maternité au profit d'un rôle à égalité avec l'homme, est de plein pied dans le combat politique: Faut il y voir Hillary Clinton? lol n'envisage pas non plus de parlementer avec Le maître des dragons. Et le récit leur donne raison transformant les velléités pacifiques du jeune garçon en idéologie de combat: qui porte toujours, paradoxalement, le mot de paix à la bouche, comme si toutes les situations devaient se lire à l’aune des évènements de la seconde guerre mondiale.
Invité- Invité
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