Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
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Fontaine
Dr. Apfelgluck
pm
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Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Vu que je prise ce genre d'exercice à la fois gratuit, vain, divertissant, épocalisant, qui agite plaisamment les souvenirs, les affects, percepts, concepts... Je m'approprie l'idée, et je recase ici ma liste postée là-bas.
Alors, après avoir bien réfléchi, pesé le pour et le contre, compulsé des tonnes de données (celles de Wikipédia n'étant d'ailleurs pas les plus sûres ni les plus précises), voilà mon top.
Pour moi, L'ANNÉE DE FOLIE FURIEUSE, la plus grande année de cinoche (celle où sortirent le plus de grands films; et en fonction de mes préférences bien sûr), c'est et ça restera 1976 :
(je "trichouille" à peine, deux ou trois fois, sur l'écart entre la date d'achèvement du film et la date de sa distribution. ça se joue parfois à quelques mois près, une misère. Ne chipotons point, ça reste de haute tenue scientifique. Et tous sont restés liés à cette année-là.
Mes préférés en italiques)
Barry lyndon (Kubrick)
Eraserhead (Lynch)
Taxi driver (Scorsese)
Le convoi de la peur (Friedkin) (toujours pas vu, hélas!)
Assaut (Carpenter)
Buffalo Bill & les indiens (Altman)
Carrie (De Palma)
Marathon man (Schlesinger)
Meurtre d’un bookmaker chinois (Cassavetes)
Mikey et Nicky (May/Cassavetes)
Missouri Breaks (Penn)
Un après-midi de chien (Lumet) (sorti en France en janvier 76)
Network (Lumet)
Annie Hall (Allen)
Rocky (Avildsen)
En route pour la gloire (Ashby)
La malédiction (Donner)
Le dernier nabab (Kazan)
Les dents de la mer (Spielberg) (sorti en France en janvier 76)
Vol au dessus d'un nid de coucous (Forman)
L'homme qui voulut être roi (Huston)
Josey Wales hors-la-loi (Eastwood)
Les hommes du président (Pakula)
Le dernier des géants (Siegel)
King-Kong (Guillermin)
Le prête-nom (Ritt)
Obsession (De Palma)
Complot de famille (the last Hitch)
Martin (Romero)
L'aigle s'est envolé (Sturges)
Sacré graal (Monty Python)
L'homme qui venait d'ailleurs (Roeg)
La rose et la flèche (Lester)
Frissons (Cronenberg)
Au fil du temps (Wenders)
L’ami américain (Wenders)
La ballade de Bruno (Herzog)
Coeur de verre (Herzog)
Le roti de satan (Fassbinder)
Roulette chinoise (Fassbinder)
Le locataire (Polanski)
Monsieur Klein (Losey)
Cria Cuervos (Saura)
L’empire des sens (Oshima)
Dersou Ouzala (Kurosawa)
Je suis un autarcique (Moretti)
1900 (Bertolucci)
Cadavres exquis (Rosi)
L’innocent (Visconti)
Casanova (Fellini)
Salo ou les 120 journées de Sodome (Pasolini)
La dernière femme (Ferreri)
Le désert des tartares (Zurlini)
Todo modo (Petri)
Affreux, sales & méchants (Scola)
Le voyage des comédiens (Angelopoulos)
Un flic sur le toit (Widerberg)
Le costume de mariage (Kiarostami)
La dentellière (Goretta)
Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000 (Tanner)
Providence (Resnais)
Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère (Allio)
Les naufragés de l’île de la tortue (Rozier)
News from Home (Akerman, sorti en 77)
Je tu il elle (Akerman)
Bartleby (Ronet)
Le plein de super (Cavalier)
Police Python 357 (Corneau)
Comment ça va (Godard/Miéville)
Six fois deux. Sur et sous la communication (Godard/Miéville)
Des journées entières dans les arbres (Duras)
Son nom de Venise dans Calcutta désert (Duras)
Le crabe tambour (Schoendoerffer)
La griffe et la dent (Vienne)
Le berceau de cristal (Garrel)
Un enfant dans la foule (Blain)
Alice ou la dernière fugue (Chabrol)
Barocco (Téchiné)
Mado (Sautet)
L'histoire d'Adèle H (Truffaut)
L’argent de poche (Truffaut)
La marquise d’O (Rohmer)
Duelle (Rivette)
Noiroît (Rivette)
La meilleure façon de marcher (Miller)
Un éléphant ça trompe énormément (Robert)
F comme Fairbank (Dugowson)
Le bon et les méchants (Lelouch)
Anatomie d’un rapport (Moullet)
L’acrobate (Pollet)
Le juge et l’assassin (Tavernier)
Le jouet (Weber)
Bonne année à tous, of course.
Et vous, c'est quoi, votre année de cinéma?
Attention, faut en choisir qu'une. Sinon c'est pas du jeu.
Alors, après avoir bien réfléchi, pesé le pour et le contre, compulsé des tonnes de données (celles de Wikipédia n'étant d'ailleurs pas les plus sûres ni les plus précises), voilà mon top.
Pour moi, L'ANNÉE DE FOLIE FURIEUSE, la plus grande année de cinoche (celle où sortirent le plus de grands films; et en fonction de mes préférences bien sûr), c'est et ça restera 1976 :
(je "trichouille" à peine, deux ou trois fois, sur l'écart entre la date d'achèvement du film et la date de sa distribution. ça se joue parfois à quelques mois près, une misère. Ne chipotons point, ça reste de haute tenue scientifique. Et tous sont restés liés à cette année-là.
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Dernière édition par Bidibule le Ven 3 Jan 2014 - 21:50, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
C'est moi qui avait lancé l'idée sur FDC
Dernière édition par pm le Ven 3 Jan 2014 - 7:22, édité 1 fois
pm- Messages : 43
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Quoi, c'est toi, cergy, le mec qu'a ouvert ce topic sur fdc, qui s'est mis tout le monde à dos, et qu'on a viré sans tambours ni trompettes?
http://forum.plan-sequence.com/meilleure-annee-cinema-t17100.html
Mais alors, y a pas qu'ici? lol
Où ai-je dit que t'étais con? Je dis pas que t'as pas de bonnes idées. Juste que je te trouve casse-bonbons, selon la météorologie.
Maintenant, arrête de tröller, et place ta liste. Sinon je te bannis. Non mais oh.
http://forum.plan-sequence.com/meilleure-annee-cinema-t17100.html
Mais alors, y a pas qu'ici? lol
Où ai-je dit que t'étais con? Je dis pas que t'as pas de bonnes idées. Juste que je te trouve casse-bonbons, selon la météorologie.
Maintenant, arrête de tröller, et place ta liste. Sinon je te bannis. Non mais oh.
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
il est inutile de me tirer encore la barbichette car la tapette, tu l'a déjà.
pm- Messages : 43
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Il manque un tiret entre "année" et "là"
Cordialement.
Cordialement.
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Bidibule a écrit:
http://forum.plan-sequence.com/meilleure-annee-cinema-t17100.html
J'ai eu le malheur de cliquer sur ce lien... et j'ai eu sacrément peur ! Tôt le matin c'est dur, Jerzy !
Film Freaks a écrit:Dans les plus récentes, y a 1999 (The Matrix, Fight Club, The Insider, Any Given Sunday, South Park, Eyes Wide Shut, American Beauty, Sixth Sense), 2000 (Memento, Gladiator, Cast Away, Unbreakable, Battle Royale, X-Men, Almost Famous, Requiem for a Dream), 2006 (The Prestige, Casino Royale, The Departed, Children of Men, El Laberinto del Fauno, Miami Vice, The Fountain).
Y a 2010, plus inégale, mais avec des putain de sommets (Inception, The Social Network, Dragons, Scott Pilgrim, Black Swan).
wave a écrit:Moi, je dirais les années des révolutions ciné.
1977 : Star wars
1999 : Matrix
2013 : Gravity
(Je pourrais aussi mettre 2010, mais Inception est une "presque révolution)
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Bidibule a écrit:
Barry lyndon (Kubrick)
Eraserhead (Lynch)
Taxi driver (Scorsese)
Le convoi de la peur (Friedkin) (toujours pas vu, hélas!)
Assaut (Carpenter)
Buffalo Bill & les indiens (Altman)
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Un après-midi de chien (Lumet) (sorti en France en janvier 76)
Network (Lumet)
Annie Hall (Allen)
Rocky (Avildsen)
En route pour la gloire (Ashby)
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Les dents de la mer (Spielberg) (sorti en France en janvier 76)
Vol au dessus d'un nid de coucous (Forman)
L'homme qui voulut être roi (Huston)
Josey Wales hors-la-loi (Eastwood)
Les hommes du président (Pakula)
Le dernier des géants (Siegel)
King-Kong (Guillermin)
Le prête-nom (Ritt)
Obsession (De Palma)
Complot de famille (the last Hitch)
Martin (Romero)
L'aigle s'est envolé (Sturges)
Sacré graal (Monty Python)
L'homme qui venait d'ailleurs (Roeg)
La rose et la flèche (Lester)
Frissons (Cronenberg)
Au fil du temps (Wenders)
L’ami américain (Wenders)
La ballade de Bruno (Herzog)
Coeur de verre (Herzog)
Le roti de satan (Fassbinder)
Roulette chinoise (Fassbinder)
Le locataire (Polanski)
Monsieur Klein (Losey)
Cria Cuervos (Saura)
L’empire des sens (Oshima)
Dersou Ouzala (Kurosawa)
Je suis un autarcique (Moretti)
1900 (Bertolucci)
Cadavres exquis (Rosi)
L’innocent (Visconti)
Casanova (Fellini)
Salo ou les 120 journées de Sodome (Pasolini)
La dernière femme (Ferreri)
Le désert des tartares (Zurlini)
Todo modo (Petri)
Affreux, sales & méchants (Scola)
Le voyage des comédiens (Angelopoulos)
Un flic sur le toit (Widerberg)
Le costume de mariage (Kiarostami)
La dentellière (Goretta)
Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000 (Tanner)
Providence (Resnais)
Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère (Allio)
Les naufragés de l’île de la tortue (Rozier)
News from Home (Akerman, sorti en 77)
Je tu il elle (Akerman)
Bartleby (Ronet)
Le plein de super (Cavalier)
Police Python 357 (Corneau)
Comment ça va (Godard/Miéville)
Six fois deux. Sur et sous la communication (Godard/Miéville)
Des journées entières dans les arbres (Duras)
Son nom de Venise dans Calcutta désert (Duras)
Le crabe tambour (Schoendoerffer)
La griffe et la dent (Vienne)
Le berceau de cristal (Garrel)
Un enfant dans la foule (Blain)
Alice ou la dernière fugue (Chabrol)
Barocco (Téchiné)
Mado (Sautet)
L'histoire d'Adèle H (Truffaut)
L’argent de poche (Truffaut)
La marquise d’O (Rohmer)
Duelle (Rivette)
Noiroît (Rivette)
La meilleure façon de marcher (Miller)
Un éléphant ça trompe énormément (Robert)
F comme Fairbank (Dugowson)
Le bon et les méchants (Lelouch)
Anatomie d’un rapport (Moullet)
L’acrobate (Pollet)
Le juge et l’assassin (Tavernier)
Le jouet (Weber)
Sans vouloir intervenir uniquement pour pinailler (mais c'est ce que je fais néanmoins), Je tu il elle d'Akerman est de 1974. Même avec des largesses, c'est inadmissible.
- Spoiler:
- surtout pour un hypermnésique
Fontaine- Messages : 13
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Salut Fontaine.
Tout à fait. Tu as raison.
Mais y a une explication à cette légère méprise: le film a été distribué en 1976:
Tout à fait. Tu as raison.
Mais y a une explication à cette légère méprise: le film a été distribué en 1976:
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
J'ajoute Vol à la tire (Sweet revenge, Jerry Schatzberg) - Pas vu, mais ça peut pas être mauvais...
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Bidibule a écrit:Salut Fontaine.
Tout à fait. Tu as raison.
Mais y a une explication à cette légère méprise: le film a été distribué en 1976:
- Spoiler:
Salut Jerzy,
J'étais certain que ce serait ton argument de défense.
Ma foi, je ne peux pas t'empêcher d'ajouter un second Akerman à ta liste!
D'ailleurs, cela fait bien longtemps que je n'ai pas fait de liste; et puisque la question initiale est intéressante, je vais peut-être m'y coller...
Dernière édition par Fontaine le Jeu 2 Jan 2014 - 9:26, édité 1 fois
Fontaine- Messages : 13
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Tu as vu The pleasure of being robbed de Josha Safdie, un mumblecore ?
pm- Messages : 43
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
La meilleure année de cinéma, c'est 1889. Année de naissance de Chaplin et de Dreyer.
Sinon, à vue de nez, 1955 a l'air pas mal: c'est l'année de Ordet, La nuit du chasseur, Tout ce que le ciel permet, Le héros sacrilège, Nuit et brouillard, Rebel without a cause...
Ceux qui vivaient à Paris ont vu en salles Johnny Guitar, Les 7 samouraï, La Strada, Voyage en Italie, Rear Window, La comtesse aux pieds nus, Kiss me deadly, deux Anthony Mann, A l'est d'Eden...
Mais 1976, effectivement, elle se défend aussi.
Sinon, à vue de nez, 1955 a l'air pas mal: c'est l'année de Ordet, La nuit du chasseur, Tout ce que le ciel permet, Le héros sacrilège, Nuit et brouillard, Rebel without a cause...
Ceux qui vivaient à Paris ont vu en salles Johnny Guitar, Les 7 samouraï, La Strada, Voyage en Italie, Rear Window, La comtesse aux pieds nus, Kiss me deadly, deux Anthony Mann, A l'est d'Eden...
Mais 1976, effectivement, elle se défend aussi.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
oh mais c'est trop simple ... une bonne année de cinéma est une année où il y a de bons films certes mais aussi le moins possible de mauvais films. Une année où on n'a pas su où donner de la tête : ça a bien du arriver ... et 76 et 55 ont eu leur lot de nanars.
Dernière édition par pm le Ven 3 Jan 2014 - 7:21, édité 1 fois
pm- Messages : 43
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Bidibule a écrit:Quoi, c'est toi
Dernière édition par pm le Ven 3 Jan 2014 - 7:20, édité 3 fois
pm- Messages : 43
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
pm a écrit:
La météorologie ? Encore un de tes concepts chausse-trappe : en fait tout bêtement la matraque qui tient lieu chez toi d'argument, et qu'en bon flic tu brandis.
J'ai dit la météo pour rester poli: ne pas dire tempête dans ton crâne.
Encore une remarque personnalisante pour pourrir le topic, comme tu le fais depuis le début: je te vire.
Comme ça, tu pourras te plaindre aux flics de quelqu'un qui, je le répète, non seulement ne t'a jamais fliqué, mais encore n'a jamais effacé le moindre de tes posts (pour la centième fois).
ça commence à bien faire, ta confusion mentale permanente. C'est toi, plus haut, qui dis que tu as donné l'idée sur fdc. Faudrait savoir.
Je te rappelle que t'étais viré, déjà. Et qu'aussitôt le lendemain, tu es revenu poster tes crottes un peu partout. Reste dans tes topics autistes si ça te chante, multiplie les topics bidon puisque t'en as compulsivement besoin. Chez les autres, essaie d'écrire un truc qu'a du sens dans le sujet, ou abstiens-toi. C'est toi la matraque, ici, et qui nous matraque. On est pas censé supporter ton trollisme ad vitam aeternam et ad nauseam. Point.
Te voilà prévenu.
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Bidibule a écrit:Je lis ça:
Plus que les années de cinéma pour le classement desquelles l'idée même d'une comptabilité m'assomme
Puis je me pose la question, puisque le même, dix minutes plus tôt, écrit:
C'est moi qui avait lancé l'idée sur FDC et c'est rigolo que toi qui me prend toujours pour un con la reprennes. Quand tu ignores qu'elles sont de moi tu trouves mes idées bonnes, tu les propages. Cela me conforte dans l'idée que tu es vraiment beaucoup plus con que tu en as l'air, et moi, évidemment beaucoup moins.
On ne saisit guère pourquoi il réclame la paternité d'une idée pour aussitôt la snober dédaigneusement en causant de "comptabilité assommante".
Faut pas trop chercher à comprendre... Le mec, y veut juste être le premier en tout, occuper tout l'espace pour lui, et tout ramener à lui. Tu ouvres un topic inspiré par celui de fdc? Hop, aussitôt, il vient t'expliquer que c'est lui le propriétaire de l'idée. Et aussitôt après, il ouvre son topic pour indiquer qu'il est déjà au delà de cette médiocrité assommante qu'il te laisse comme une pauvre miette, d'un geste las. Son génie irradiant l'appelle à des vaticinations plus hautes, plus volatiles...
C'est pas de la bêtise, voyons. C'est de la fatuité. Slim & fat.
Dans le registre psychanalytique qu'il prise tant, ça s'appelle de l'hystérie, tout simplement: ce clown tröllesque se prend pour une "sensation pure" qui par sa jouissance tient la maitrise (logos, comptabilité, etc) en échec. C'est une ballerine, spécialiste du grand écart, de la valse-retournement et du pas de côté, rêvant de s'envoler pour ne plus jamais retomber. Ben oui: black swan, tu m'étonnes. Je vois surtout daffy duck, mais bon faut pas désespérer Billancourt...
et ça c'est pas personnalisant ? Bidibule je t'emmerde.
pm- Messages : 43
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Sinon 1997 , le moment où je commençais à aller au cinéma:
Hana-Bi, Lost Highway, Généalogie d'un Crime, The River, Happy Toghether, South Goodbye South; Nenette et Boni, la Vie de Jésus, le Goût de la Cerise
c'était aussi le début aussi de la vague (qui a duré 5-6 ans, jusqu'à la catastrophe "Lady Chatterley", récompensée pour liquider ce mouvement) des films du milieu en France coproduits par la télé, reprenant l'esthétique de Pialat sous une forme qui semblait alors plus symboliste, esthétisante et allusive, mais dont on s'aperçoit maintenant qu'elle était en fait très démonstrative et sociologiquement réaliste, travaillée par l'idée d'effacement du peuple comme acteur, au sein d'une situation où les discours de classes se maintiennent quand-même et proviennent de l'extérieur, avec des films comme "Il y aura-t il de la Neige à Noël" ou "Marion" (que j'aimais bien).
D'un certain côté cette veine balayait un spectre qui va de "Nénette et Boni" à "Marius et Jeannette" .
Pour Godard rien cette année, c'est la fin de la période "du retour au cinéma" et pas encore l'histoire du cinéma devenue elle-même un film total. "Du Jour au Lendemain" des Straub.
Engagement des cinéastes pour les sans-papiers (de Klapisch à Godard), qui trouvait un écho public qu'il n'aurait pas maintenant (justement parce qu'Internet ne recouvrait pas la voix et les choix des cinéastes , pour donner à chacun l'occasion de se piéger en disant seul que vivre coûte trop cher et est trop risqué, ou verser dans l'expression en apparence démocratique du ressentiment contre le fait que la démocratie coûte cher et est inachevée, que l'on ne sait pas toujours clairement où est la majorité et là où est la minorité: 'obsession de cette question est peut-être la mort du politique, ou de l'altruisme en politique) et a influencé la politique de Chevènement-Jospin.
Mais cette force était liée à une indécision. Il y avait une sorte de maturité technologique du cinéma, d'internationalisation de la politique d'auteur et de son public mais pas encore le basculement dans le numérique, l'idée de préservation intégrale de l'image distribuée à domicile (avec le DVD on est passé de la politique des auteurs à la politique du signal, avec des gens qui se présentent comme de phares cachés de la pensée philosophique qui nous racontent leurs problèmes de codecs et les minutes qui manquent sur les torrents, alors même que l'on ne sait pas à quoi devrait ressembler les "Ambersons" ou "the Big Sky", quelle est la bonne version du film), pas encore l'expression brute de l'opinion (et des affects) sur Internet , ce qui fait que les films pouvaient encore croire à la fois constituer le spectateur comme public, voire classe petite bourgeoise intellectuelle, et comme subjectivité irréductible à cette classe qu'ils créaient eux-mêmes.
Hana-Bi, Lost Highway, Généalogie d'un Crime, The River, Happy Toghether, South Goodbye South; Nenette et Boni, la Vie de Jésus, le Goût de la Cerise
c'était aussi le début aussi de la vague (qui a duré 5-6 ans, jusqu'à la catastrophe "Lady Chatterley", récompensée pour liquider ce mouvement) des films du milieu en France coproduits par la télé, reprenant l'esthétique de Pialat sous une forme qui semblait alors plus symboliste, esthétisante et allusive, mais dont on s'aperçoit maintenant qu'elle était en fait très démonstrative et sociologiquement réaliste, travaillée par l'idée d'effacement du peuple comme acteur, au sein d'une situation où les discours de classes se maintiennent quand-même et proviennent de l'extérieur, avec des films comme "Il y aura-t il de la Neige à Noël" ou "Marion" (que j'aimais bien).
D'un certain côté cette veine balayait un spectre qui va de "Nénette et Boni" à "Marius et Jeannette" .
Pour Godard rien cette année, c'est la fin de la période "du retour au cinéma" et pas encore l'histoire du cinéma devenue elle-même un film total. "Du Jour au Lendemain" des Straub.
Engagement des cinéastes pour les sans-papiers (de Klapisch à Godard), qui trouvait un écho public qu'il n'aurait pas maintenant (justement parce qu'Internet ne recouvrait pas la voix et les choix des cinéastes , pour donner à chacun l'occasion de se piéger en disant seul que vivre coûte trop cher et est trop risqué, ou verser dans l'expression en apparence démocratique du ressentiment contre le fait que la démocratie coûte cher et est inachevée, que l'on ne sait pas toujours clairement où est la majorité et là où est la minorité: 'obsession de cette question est peut-être la mort du politique, ou de l'altruisme en politique) et a influencé la politique de Chevènement-Jospin.
Mais cette force était liée à une indécision. Il y avait une sorte de maturité technologique du cinéma, d'internationalisation de la politique d'auteur et de son public mais pas encore le basculement dans le numérique, l'idée de préservation intégrale de l'image distribuée à domicile (avec le DVD on est passé de la politique des auteurs à la politique du signal, avec des gens qui se présentent comme de phares cachés de la pensée philosophique qui nous racontent leurs problèmes de codecs et les minutes qui manquent sur les torrents, alors même que l'on ne sait pas à quoi devrait ressembler les "Ambersons" ou "the Big Sky", quelle est la bonne version du film), pas encore l'expression brute de l'opinion (et des affects) sur Internet , ce qui fait que les films pouvaient encore croire à la fois constituer le spectateur comme public, voire classe petite bourgeoise intellectuelle, et comme subjectivité irréductible à cette classe qu'ils créaient eux-mêmes.
Dernière édition par Tony le Mort le Ven 3 Jan 2014 - 18:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
pm a écrit:
et ça c'est pas personnalisant ? Bidibule je t'emmerde.
J'y cite justement ta propre personnalisation plus haut de tout sujet, et me demande juste pourquoi tu revendiquais la paternité d'un sujet - pour aussitôt créer à côté un nouveau topic (incompréhensible) qui en serait la contre-proposition, où tu décrètes ce même sujet assommant, juste bon pour des comptables:
" Plus que les années de cinéma pour le classement desquelles l'idée même d'une comptabilité m'assomme ... "
Ma réponse ("ballerine", en rapport avec black swan) répond (poliment) à ton insulte *** - que je plaçais en citation. Bizarrement, la "mise en citation" disparaît de ton copié-collé. Ce qui ajoute à la confusion. Quand on sait pas citer, on cite pas.
*** Insulte que tu as postée d'entrée de jeu dans ce topic, sans raison ni justification. Une fois encore. Juste parce que c'était moi qui ouvrais ce topic (j'en ouvre 2 par an en moyenne). Et une fois encore, tu t'es réédité tout au long de ce topic afin que l'autre passe pour l'agresseur :
C'est moi qui avait lancé l'idée sur FDC et c'est rigolo que toi qui me prend toujours pour un con la reprennes. Quand tu ignores qu'elles sont de moi tu trouves mes idées bonnes, tu les propages. Cela me conforte dans l'idée que tu es vraiment beaucoup plus con que tu en as l'air, et moi, évidemment beaucoup moins.
(Ta première insulte sur le topic. La seule qui subsiste... grâce à ma citation sur ton propre topic, et ton copié-collé tronqué supra. Même tes propres manipes, grosses comme des baraques à frites, faut que tu les foires. lol )
Je ne réponds que lorsque tu me sollicites. Ce n'est pas moi qui viens te chercher. C'est toi qui personnalises toute forme de contenu (dont 9 fois sur 10 tu ne saisis pas la portée) pour en faire un conflit personnel. Et tu es bel et bien un "hystérique", ce n'est pas une insulte, mais une description: j'y analyse ta façon permanente de déporter les contenus vers les "personnes". Précisément en termes "psychanalytiques", puisque c'est ta marotte.
Maintenant, ce qui est terminé aussi, c'est mon souci de constamment clarifier ce que tu ne comprends de toute façon pas.
Tu te comportes comme un enfant de 8 ans manipulateur, auto-centré et tyrannique. Mais comme t'es un "adulte", tu dénies toute forme de remise en question critique. Au nom de ta liberté sans entraves, de ta subjectivité toute puissante, tu refuses toute forme de débat, d'interpellation critique, de contradiction, n'assumes jamais aucune conséquence de tes propos personnalisants (à savoir: qu'on te réponde). La conséquence, c'est que ça ne sert strictement à rien, jamais, de tenter de t'expliquer les problèmes engendrés par ta pratique.
Dernière parenthèse hors-sujet donc. Dernière patience, et dernier effort pour répondre à un tröll non assumé qui se présente comme un proto-autiste revendiqué.
Je t'avais prévenu de ne pas relancer: tu es banni 7 jours.
Motif: tu continues tes manipulations/rééditions malhonnêtes de posts et citations.
Et si tu reviens le surlendemain sous un autre nick, tout comme PM à la place de PIB (dont le profil a été supprimé), tu seras banni 7 jours à dater de ta première intervention. Ceci ne devrait te poser aucun problème, puisque tu écrivais plus haut que tu t'absentais pour plusieurs jours (avant te rééditer, comme à ton habitude).
C'est une décision que je prends sans concertation avec les autres admins.
S'ils estiment que c'est arbitraire, disproportionné, ils me le feront savoir.
Va te plaindre à la police. Ou écrire une dénonciation anonyme à l'hébergeur (l'autre pratique que tu aimes, courageuse mais pas téméraire), si tu estimes être victime d'une injustice grave et répétée sur ce forum.
En ce qui me concerne, tu pourrais tout aussi bien être banni définitivement. Mais paraît que tu fais vivre le forum (et depuis tant d'années), alors... Y a "faire vivre" et "faire vivre"...
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Tony le Mort a écrit:Sinon 1997 , le moment où je commençais à aller au cinéma:
Hana-Bi, Lost Highway, Généalogie d'un Crime, The River, Happy Toghether, South Goodbye South; Nenette et Boni, la Vie de Jésus, le Goût de la Cerise
c'était aussi le début aussi de la vague (qui a duré 5-6 ans, jusqu'à la catastrophe "Lady Chatterley", récompensée pour liquider ce mouvement) des films du milieu en France coproduits par la télé, reprenant l'esthétique de Pialat sous une forme qui semblait alors plus symboliste, esthétisante et allusive, mais dont on s'aperçoit maintenant qu'elle était en fait très démonstrative et sociologiquement réaliste, travaillée par l'idée d'effacement du peuple comme acteur, au sein d'une situation où les discours de classes se maintiennent quand-même et proviennent de l'extérieur, avec des films comme "Il y aura-t il de la Neige à Noël" ou "Marion" (que j'aimais bien).
J'ai pas vu Marion, je vais le voir, mais Lady Chatterley une catastrophe ? ben moi j'ai raffolé de cette "catastrophe"-là !
Le régisseur c'est pas le peuple ? Et il acte pas ? Et les mineurs, non plus ?
Là je ne te suis pas.
incubé- Messages : 206
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Bidibule a écrit:
Le convoi de la peur (Friedkin) (toujours pas vu, hélas!)
hi;
Borges- Messages : 6044
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
incubé a écrit:Tony le Mort a écrit:Sinon 1997 , le moment où je commençais à aller au cinéma:
Hana-Bi, Lost Highway, Généalogie d'un Crime, The River, Happy Toghether, South Goodbye South; Nenette et Boni, la Vie de Jésus, le Goût de la Cerise
c'était aussi le début aussi de la vague (qui a duré 5-6 ans, jusqu'à la catastrophe "Lady Chatterley", récompensée pour liquider ce mouvement) des films du milieu en France coproduits par la télé, reprenant l'esthétique de Pialat sous une forme qui semblait alors plus symboliste, esthétisante et allusive, mais dont on s'aperçoit maintenant qu'elle était en fait très démonstrative et sociologiquement réaliste, travaillée par l'idée d'effacement du peuple comme acteur, au sein d'une situation où les discours de classes se maintiennent quand-même et proviennent de l'extérieur, avec des films comme "Il y aura-t il de la Neige à Noël" ou "Marion" (que j'aimais bien).
J'ai pas vu Marion, je vais le voir, mais Lady Chatterley une catastrophe ? ben moi j'ai raffolé de cette "catastrophe"-là !
Le régisseur c'est pas le peuple ? Et il acte pas ? Et les mineurs, non plus ?
Là je ne te suis pas.
Cela m'avait semblé très académique, beaucoup plus que les films que faisaient d'autres réalisatrices françaises ces année-là ("Peau d'Homme Coeur de Bête", "la Vie ne me Fait pas Peur", "Haut les Coeurs", "Saint Cyr", "l'Examen de Minuit"), d'ailleurs ce film marque la fin de cette série (la plupart de ces réalisatrices ont pu continuer à filmer, mais sur un rythme plus lent, certaines comme Danièle Dubroux ont complètement disparu).
Le film de Ferran souffrait de la comparaison avec "Women in Love", une autre adaptation de D.H. Lawrence par Ken Russell, de 1969, que j'avais vu juste avant (à l'époque la BBC que l'on captait en Belgique passait ce genre de film), qui avait beaucoup plus de souffle.
Je ne suis pas sûr que le régisseur soit le peuple, je connais pas super-bien D.H. Lawrence mais quand il représente une classe sociale il en parle en tant que tel et de façon explicite, sans recourir à une personnification ou une métaphore (je me souviens de passage de "Femmes Amoureuses" où l’habitat ourvrier est décrit de manière très réaliste, alors que le reste du roman est dans une langue plus expressionniste et incendiaire, ou dans "le Derby" du Cheval de bois, un passage assez explicite sur les pensées d'une femme qui est insatisfaite de son mari car il n'est qu'en employé, ni riche ni pauvre, elle dit explicitement à son fils de 6 ans qu'elle le prend pour un con à cause de sa malchance avec l'argent). Souvent le point de vue extérieur des personnages sur le peuple (qui est décrit un paysage traversé, étrange) rejoint le point de vue externe du narrateur, en revanche le point de vue sur le sexe est souvent plus métaphorique et symbolique que celui sur le peuple, et là le narrateur a une sorte de surplombe interprétatif sur les personnages (le sexe correspond toujours à une image, comme la "centralité des cygnes" dans Femmes Amoureuses, mais le peuple est décrit souvent en terme plus réaliste). C'est peut-être la discontinuité entre ces deux ordres (celui de la sexualité et celui de la réalité sociale et politique) plutôt que leur mise en correspondance qui est intéresse Lawrence, et peut-être que justement vouloir faire du régisseur un image du peuple dans le film de Ferran l'affadissait.
Dernière édition par Tony le Mort le Sam 4 Jan 2014 - 22:11, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Borges a écrit:
hi;
Merci Borges.
Y a pas en vost? Oui, je sais, y a pas des tonnes de dialogues. Ah, y a toute une partie en français, carrément.
Tain, ça a l'air pas mal du tout. Enfin, je veux dire, tout en sachant c'est du Friedkin pur jus, avec ses obsessions habituelles.
Ah tiens, y a Bruno Cremer. Et même Jacques François. Aaah, Jacques François. Quelle élégance, quelle classe. Monsieur mais... Mais c'est de la merde? dans Le père noël est une ordure...
(Faudra vraiment régler cette affaire de allowscript. Les fans de guillemets sont persécutés, ici. Pis j'aime pas trop les italiques. ça a pas la même fonction, pour moi)
Invité- Invité
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
- Spoiler:
- Tony le Mort a écrit:incubé a écrit:Tony le Mort a écrit:Sinon 1997 , le moment où je commençais à aller au cinéma:
Hana-Bi, Lost Highway, Généalogie d'un Crime, The River, Happy Toghether, South Goodbye South; Nenette et Boni, la Vie de Jésus, le Goût de la Cerise
c'était aussi le début aussi de la vague (qui a duré 5-6 ans, jusqu'à la catastrophe "Lady Chatterley", récompensée pour liquider ce mouvement) des films du milieu en France coproduits par la télé, reprenant l'esthétique de Pialat sous une forme qui semblait alors plus symboliste, esthétisante et allusive, mais dont on s'aperçoit maintenant qu'elle était en fait très démonstrative et sociologiquement réaliste, travaillée par l'idée d'effacement du peuple comme acteur, au sein d'une situation où les discours de classes se maintiennent quand-même et proviennent de l'extérieur, avec des films comme "Il y aura-t il de la Neige à Noël" ou "Marion" (que j'aimais bien).
J'ai pas vu Marion, je vais le voir, mais Lady Chatterley une catastrophe ? ben moi j'ai raffolé de cette "catastrophe"-là !
Le régisseur c'est pas le peuple ? Et il acte pas ? Et les mineurs, non plus ?
Là je ne te suis pas.
Cela m'avait semblé très académique, beaucoup plus que les films que faisaient d'autres réalisatrices françaises ces année-là ("Peau d'Homme Coeur de Bête", "la Vie ne me Fait pas Peur", "Haut les Coeurs", "Saint Cyr", "l'Examen de Minuit"), d'ailleurs ce film marque la fin de cette série (la plupart de ces réalisatrices ont pu continuer à filmer, mais sur un rythme plus lent, certaines comme Danièle Dubroux ont complètement disparu).
Le film de Ferran souffrait de la comparaison avec "Women in Love", une autre adaptation de D.H. Lawrence par Ken Russell, de 1969, que j'avais vu juste avant (à l'époque la BBC que l'on captait en Belgique passait ce genre de film), qui avait beaucoup plus de souffle.
Je ne suis pas sûr que le régisseur soit le peuple, je connais pas super-bien D.H. Lawrence mais quand il représente une classe sociale il en parle en tant que tel et de façon explicite, sans recourir à une personnification ou une métaphore (je me souviens de passage de "Femmes Amoureuses" où l’habitat ourvrier est décrit de manière très réaliste, alors que le reste du roman est dans une langue plus expressionniste et incendiaire, ou dans "le Derby" du Cheval de bois, un passage assez explicite sur les pensées d'une femme qui est insatisfaite de son mari car il n'est qu'en employé, ni riche ni pauvre, elle dit explicitement à son fils de 6 ans qu'elle le prend pour un con à cause de sa malchance avec l'argent). Souvent le point de vue extérieur des personnages sur le peuple (qui est décrit un paysage traversé, étrange) rejoint le point de vue externe du narrateur, en revanche le point de vue sur le sexe est souvent plus métaphorique et symbolique que celui sur le peuple, et là le narrateur a une sorte de surplombe interprétatif sur les personnages (le sexe correspond toujours à une image, comme la "centralité des cygnes" dans Femmes Amoureuses, mais le peuple est décrit souvent en terme plus réaliste). C'est peut-être la discontinuité entre ces deux ordres (celui de la sexualité et celui de la réalité sociale et politique) plutôt que leur mise en correspondance qui est intéresse Lawrence, et peut-être que justement vouloir faire du régisseur un image du peuple dans le film de Ferran l'affadissait.
Pour moi c'est plus simple : Le régisseur et Lady Chatterlay découvrent chacun quelque chose de l'autre. Elle, la jouissance et la liberté de disposer de son corps, lui le fait qu'il peut être son égal dans la sexualité. La mise en scène légère et drôle de Ferran - la bagnole du mari - fait le reste. Marina Hands contribue par sa naïveté palpitante à me faire aimer ce film sensuel et intelligent. Non vraiment je ne reproche rien dans cette entreprise à Pascale Ferran.
incubé- Messages : 206
Re: Top de la meilleure année de cinéma (sujet de liste piqué à FDC)
Entre Glenda Jackson dans le film de Russell et Marina Hands dans celui de Ferran, mon choix est vite fait...
Invité- Invité
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