Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
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Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
Le style de Tourneur combine technique américaine et sensibilité française. Deux films, Circle of danger, 1951 et Night of the demon, 1957 ont pour thème la vie quotidienne des anglais et de l'Angleterre, d'un côté, et de l'autre la manière dont elle est perçue par un étranger en visite.
Dans les deux films un américain tranquille, confiant arrive en Angleterre et y découvre des choses étonnement mystérieuses. Il se trouve entraîné dans une série de découvertes, et se sent menacé par des forces qu'il ne contrôle pas.
Une femme est à chaque fois impliquée, faisant figure de secours réel ou potentiel. A chaque fois l'américain, en se frayant un chemin au coeur d'un pays rempli de pièges et de preuves contradictoires, découvre la vérité sur lui même aussi bien que sur le passé.
En résumé Tourneur montre un héros rationnel et sûr de lui qui se rend peu à peu compte qu'il y a, en Angleterre du moins, plus de choses sur terre et dans les cieux que sa philosophie n'en avait rêvées.
Après la première guerre, les Surréalistes partagèrent ce doute envers l'intellect tout puissant et sa positivité rationnelle. Ils partagèrent aussi l'obsession de Tourneur pour la nuit.
Dans Circle of danger, Clay Douglas (Ray Milland) vient éclaircir en Angleterre, les circonstances de la mort de son jeune frère, tué en 1944, au cours d'une mission radio, par une balle qui n'était pas allemande et finit par découvrir que le chef du commando l'a tué parce qu'il mettait la mission en danger.
Dans Night of the demon, le psychologue américain John Holden (Dana andrews), qui prétend pouvoir fournir une explication rationnelle à toute manifestation paranormale, rencontre un spécialiste britannique des sciences occultes, le Dr Karswell (Niall Maginnis). Il finit par vaincre un démon appelé de l'enfer par Karswell, mais avec comme seul recours les pratiques de Karswell lui même, lequel périt sous les coups du démon !
En fait les deux films sont plus complémentaires que semblables. Dans le second les mystérieuses forces psychiques qui bouleversent les certitudes positives du héros américain sont clairement d'origine maléfique. Ce n'est pas le cas dans Circle of danger où Clay Douglas réalise que sa quête déterminée et obsessionnelle étouffe l'amour naissant qu'il ressent pour la fiancée de hamish McArran (le chef du commando).
A l'inverse, John Holden dans Night ... manque de perdre la vie parce qu'il refuse avec fermeté et obstination toute explication irrationnelle de la vérité. Le dénouement des deux films a lieu en extérieur : Circle dans la lumière d'une lande écossaise, Night en revanche dans les ténèbres d'un parc du warwickshire.
Selon Tourneur (dans sa "biofilmographie commentée par lui-même"), il existe deux ou trois mondes parallèles qui sont là et qui ont des vibrations différentes. Le passé est là et le futur est là. Ce que que vous allez faire l'année prochaine, c'est déjà là, mais sur une longueur d'ondes différentes. Nous les vivants dans le monde d'aujourd'hui, nous parlons des minorités des noirs, des juifs, mais les morts, l'armée des morts, combien sont-ils depuis que le monde existe ? Nous sommes une minorité infime à côté d'eux.
Faisant écho au surréalisme, il considère que le rationnel n'est qu'une partie de la vérité : Il ne fait pas oublier que quand nous parlons des choses, tout dépend de notre point de vue, des références auxquelles nous sommes habitués. Nous pensons à l'aide d'une chose finie, la cervelle. Comment voulez-vous que la cervelle puisse concevoir l'infini ? Ou alors il faut adopter un autre point de vue, il faut se mettre en dehors des choses pour voir les choses telles qu'elles sont. L'exemple classique, c'est l'étoile que nous voyons briller à l'heure actuelle et qui s'est éteinte il y a trois mille ans.
Dans sa mise en scène, Tourneur soulignait cette distinction entre la réalité présente et les mondes imperceptibles en prêtant une attention scrupuleuse à la réalité physique du quotidien. Les sources lumineuses du plateau devaient sembler réelles. Une lettre devait être lue près d'une fenêtre s'il faisait jour, près d'une lampe s'il faisait nuit.
Il prenait en compte les menus détails quotidiens : si un personnage sortait du café, il devait le payer et ne pas être montré au contraire sortant sans payer. Autre observation très fine, un geste physique spontané pouvait révéler un sentiment enfoui. Par exemple dans Circle, le désir sexuel réprimé d'Elspeth - dont Ray Milland est amoureux - la fait éternuer de manière incontrôlée lorsque ce dernier vient dîner chez elle.
Sur un plateau comme Walsh ou Greville, Tourneur était prêt à laisser son instinct prendre les commandes et préférait, comme tout le monde sait, tourner vite. Ses films explorent les liens entre la surface quotidienne de la vie et la manière dont les expériences passées, les désirs futurs peuvent modeler l'essence du présent. Ils ne cessent de relativiser le contôle que le positivisme et les forces rationnelles exercent sur notre futur. C'est là son projet esthétique.
Dans les deux films un américain tranquille, confiant arrive en Angleterre et y découvre des choses étonnement mystérieuses. Il se trouve entraîné dans une série de découvertes, et se sent menacé par des forces qu'il ne contrôle pas.
Une femme est à chaque fois impliquée, faisant figure de secours réel ou potentiel. A chaque fois l'américain, en se frayant un chemin au coeur d'un pays rempli de pièges et de preuves contradictoires, découvre la vérité sur lui même aussi bien que sur le passé.
En résumé Tourneur montre un héros rationnel et sûr de lui qui se rend peu à peu compte qu'il y a, en Angleterre du moins, plus de choses sur terre et dans les cieux que sa philosophie n'en avait rêvées.
Après la première guerre, les Surréalistes partagèrent ce doute envers l'intellect tout puissant et sa positivité rationnelle. Ils partagèrent aussi l'obsession de Tourneur pour la nuit.
Dans Circle of danger, Clay Douglas (Ray Milland) vient éclaircir en Angleterre, les circonstances de la mort de son jeune frère, tué en 1944, au cours d'une mission radio, par une balle qui n'était pas allemande et finit par découvrir que le chef du commando l'a tué parce qu'il mettait la mission en danger.
Dans Night of the demon, le psychologue américain John Holden (Dana andrews), qui prétend pouvoir fournir une explication rationnelle à toute manifestation paranormale, rencontre un spécialiste britannique des sciences occultes, le Dr Karswell (Niall Maginnis). Il finit par vaincre un démon appelé de l'enfer par Karswell, mais avec comme seul recours les pratiques de Karswell lui même, lequel périt sous les coups du démon !
En fait les deux films sont plus complémentaires que semblables. Dans le second les mystérieuses forces psychiques qui bouleversent les certitudes positives du héros américain sont clairement d'origine maléfique. Ce n'est pas le cas dans Circle of danger où Clay Douglas réalise que sa quête déterminée et obsessionnelle étouffe l'amour naissant qu'il ressent pour la fiancée de hamish McArran (le chef du commando).
A l'inverse, John Holden dans Night ... manque de perdre la vie parce qu'il refuse avec fermeté et obstination toute explication irrationnelle de la vérité. Le dénouement des deux films a lieu en extérieur : Circle dans la lumière d'une lande écossaise, Night en revanche dans les ténèbres d'un parc du warwickshire.
Selon Tourneur (dans sa "biofilmographie commentée par lui-même"), il existe deux ou trois mondes parallèles qui sont là et qui ont des vibrations différentes. Le passé est là et le futur est là. Ce que que vous allez faire l'année prochaine, c'est déjà là, mais sur une longueur d'ondes différentes. Nous les vivants dans le monde d'aujourd'hui, nous parlons des minorités des noirs, des juifs, mais les morts, l'armée des morts, combien sont-ils depuis que le monde existe ? Nous sommes une minorité infime à côté d'eux.
Faisant écho au surréalisme, il considère que le rationnel n'est qu'une partie de la vérité : Il ne fait pas oublier que quand nous parlons des choses, tout dépend de notre point de vue, des références auxquelles nous sommes habitués. Nous pensons à l'aide d'une chose finie, la cervelle. Comment voulez-vous que la cervelle puisse concevoir l'infini ? Ou alors il faut adopter un autre point de vue, il faut se mettre en dehors des choses pour voir les choses telles qu'elles sont. L'exemple classique, c'est l'étoile que nous voyons briller à l'heure actuelle et qui s'est éteinte il y a trois mille ans.
Dans sa mise en scène, Tourneur soulignait cette distinction entre la réalité présente et les mondes imperceptibles en prêtant une attention scrupuleuse à la réalité physique du quotidien. Les sources lumineuses du plateau devaient sembler réelles. Une lettre devait être lue près d'une fenêtre s'il faisait jour, près d'une lampe s'il faisait nuit.
Il prenait en compte les menus détails quotidiens : si un personnage sortait du café, il devait le payer et ne pas être montré au contraire sortant sans payer. Autre observation très fine, un geste physique spontané pouvait révéler un sentiment enfoui. Par exemple dans Circle, le désir sexuel réprimé d'Elspeth - dont Ray Milland est amoureux - la fait éternuer de manière incontrôlée lorsque ce dernier vient dîner chez elle.
Sur un plateau comme Walsh ou Greville, Tourneur était prêt à laisser son instinct prendre les commandes et préférait, comme tout le monde sait, tourner vite. Ses films explorent les liens entre la surface quotidienne de la vie et la manière dont les expériences passées, les désirs futurs peuvent modeler l'essence du présent. Ils ne cessent de relativiser le contôle que le positivisme et les forces rationnelles exercent sur notre futur. C'est là son projet esthétique.
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
salut Slimfast,
pas encore eu le temps de lire tout ce que tu as posté sur ce topic, mais j'y reviens très vite(je finis la saison 2 de The wire)...
http://www.revues-de-cinema.net/Hist_revue/FRA_16008_Presence%20du%20cinema_FRA.php
pas encore eu le temps de lire tout ce que tu as posté sur ce topic, mais j'y reviens très vite(je finis la saison 2 de The wire)...
T'as accès à ce document?, je n'ai pas réussi à mettre la main dessus(Présence du cinéma n°22/23).slimfast a écrit:Selon Tourneur (dans sa "biofilmographie commentée par lui-même"), il existe deux ou trois mondes parallèles qui sont là et qui ont des vibrations différentes. Le passé est là et le futur est là. Ce que que vous allez faire l'année prochaine, c'est déjà là, mais sur une longueur d'ondes différentes. Nous les vivants dans le monde d'aujourd'hui, nous parlons des minorités des noirs, des juifs, mais les morts, l'armée des morts, combien sont-ils depuis que le monde existe ? Nous sommes une minorité infime à côté d'eux.
http://www.revues-de-cinema.net/Hist_revue/FRA_16008_Presence%20du%20cinema_FRA.php
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
non désolé, j'ai juste ces deux extraits qui datent de 66 ; par ailleurs dans le n°181 des cahiers, d'août 66 il y a aussi un entretien avec Tourneur par Brion et Comolli.
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
Canyon passage est bien et Star in my crown un mélo à la Sirk est excellent.
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
La 2ième guerre mondiale dans "Nightfall".
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
Que devient Breaker, souvent je me demande?
Careful, tu sais?
Careful, tu sais?
Borges- Messages : 6044
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
Hi Dr. Apfelgluck
curieuse coïncidence, je regardais ce matin quelques passages de Level 5; tous les films de Tourneur semblent se dérouler là, au level 5, le level que l'on n'atteint comme dit, suggère le film qu'une fois mort
curieuse coïncidence, je regardais ce matin quelques passages de Level 5; tous les films de Tourneur semblent se dérouler là, au level 5, le level que l'on n'atteint comme dit, suggère le film qu'une fois mort
Borges- Messages : 6044
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
hislimfast a écrit:c'est quoi Level 5 ?
http://vimeo.com/19193986
description de level à partir de 00 23 41
Borges- Messages : 6044
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
EXPERIMENT PERILOUS (Angoisse) de 1944.
Vraiment un très curieux film de Tourneur pas du calibre de ses plus grands mais intrigant : qu'a-t'il voulu montré ?
Déjà le titre s'inspire d'un aphorisme du serment d'Hyppocrate :"Life is short and the art long, the occasion instant, the experiment perilous, the decision difficult".
Une des pointes du trio que met en scène le film est médecin, psychiatre à ce qu'il parait, mais sans patient.
Il raconte son histoire en flash-back, mais ça n'est jamais à une voix, il y en a toujours trois qu'il se remémore comme dans les cantates de bac.
Le film ne privilégie absolument pas l'action, mais la mise en scène, le décor et le temps. A cet égard j'ai du le voir deux fois pour comprendre où étaient les ellipses, pourtant gigantesques.
Le film reprend beaucoup la problématique de son temps : une maison trop grande pour une femme trop frêle et un mari qui veut la faire passer pour folle.
Bien qu'on arpente en tous sens la maison depuis quasiment le début du film (la première scène est une magnifique scène de rencontre par un soir d'orage dans un train), et que cette maison est surchargée de bibelots, d'objets etc mais ostensiblement en studio on ne comprend va vraiment comment on passe du second étage au troisième.
On le comprend vers la fin. Le troisième est là où l'enfant a sa chambre. Il est l'enjeu de l'intrigue mais on ne le voit brièvement que trois fois et il ne dit que deux mots.
La jeune femme Allida (Hedi Lamarr, très impressionnante) a épousé un vieux Monsieur, Nick Bederaux (Paul Lukas). Tout ce petit monde est d'origine européenne (Autriche, malgré la consonance française du nom). Et le film semble presque une synthèse hitchcocko-langienne.
Le film ne peut démarrer que parce qu'à l'arrivée en gare de New-York, les mallettes du médecin, le Dr Bailey(George Brent) et de celle qu'il a rencontrée ("Cissie", la soeur de Bederaux) ont été échangées. Mais cette dernière étant morte brutalement le médecin l'a ouverte pour lire ce qu'elle lui avait dit contenir : la biographie de son frère. La mémoire comme trésor.
Malgré les apparences je pense que la piste psychanalytique n'éclaire rien. Je pencherais plutôt vers la place de la femme dans le cinéma américain et aussi la "naturalisation" des natifs d'Europe, réussie pour Allida, échouée pour Bederaux, liquidé un peu comme un criminel de guerre après tout on est en 44.
Dans ces histoires de famille, transplantés, natifs, intégrés etc Tourneur était partie prenante. Qu'il en ait parlé là pourquoi pas. Tout médecin sait que faire parler le patient de ses émotions est un soin.
Bref, encore une bizarrerie, mais je n'ai pas épuisé leur lot ici, le premier et le dernier plan sont en tous points identiques, sauf que le premer est en Autriche et le second dans le Vermont !
Vraiment un très curieux film de Tourneur pas du calibre de ses plus grands mais intrigant : qu'a-t'il voulu montré ?
Déjà le titre s'inspire d'un aphorisme du serment d'Hyppocrate :"Life is short and the art long, the occasion instant, the experiment perilous, the decision difficult".
Une des pointes du trio que met en scène le film est médecin, psychiatre à ce qu'il parait, mais sans patient.
Il raconte son histoire en flash-back, mais ça n'est jamais à une voix, il y en a toujours trois qu'il se remémore comme dans les cantates de bac.
Le film ne privilégie absolument pas l'action, mais la mise en scène, le décor et le temps. A cet égard j'ai du le voir deux fois pour comprendre où étaient les ellipses, pourtant gigantesques.
Le film reprend beaucoup la problématique de son temps : une maison trop grande pour une femme trop frêle et un mari qui veut la faire passer pour folle.
Bien qu'on arpente en tous sens la maison depuis quasiment le début du film (la première scène est une magnifique scène de rencontre par un soir d'orage dans un train), et que cette maison est surchargée de bibelots, d'objets etc mais ostensiblement en studio on ne comprend va vraiment comment on passe du second étage au troisième.
On le comprend vers la fin. Le troisième est là où l'enfant a sa chambre. Il est l'enjeu de l'intrigue mais on ne le voit brièvement que trois fois et il ne dit que deux mots.
La jeune femme Allida (Hedi Lamarr, très impressionnante) a épousé un vieux Monsieur, Nick Bederaux (Paul Lukas). Tout ce petit monde est d'origine européenne (Autriche, malgré la consonance française du nom). Et le film semble presque une synthèse hitchcocko-langienne.
Le film ne peut démarrer que parce qu'à l'arrivée en gare de New-York, les mallettes du médecin, le Dr Bailey(George Brent) et de celle qu'il a rencontrée ("Cissie", la soeur de Bederaux) ont été échangées. Mais cette dernière étant morte brutalement le médecin l'a ouverte pour lire ce qu'elle lui avait dit contenir : la biographie de son frère. La mémoire comme trésor.
Malgré les apparences je pense que la piste psychanalytique n'éclaire rien. Je pencherais plutôt vers la place de la femme dans le cinéma américain et aussi la "naturalisation" des natifs d'Europe, réussie pour Allida, échouée pour Bederaux, liquidé un peu comme un criminel de guerre après tout on est en 44.
Dans ces histoires de famille, transplantés, natifs, intégrés etc Tourneur était partie prenante. Qu'il en ait parlé là pourquoi pas. Tout médecin sait que faire parler le patient de ses émotions est un soin.
Bref, encore une bizarrerie, mais je n'ai pas épuisé leur lot ici, le premier et le dernier plan sont en tous points identiques, sauf que le premer est en Autriche et le second dans le Vermont !
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
____
Dernière édition par breaker le Mar 5 Nov 2013 - 22:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
Hey, breaker, magnifique message !
adeline- Messages : 3000
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
___
Dernière édition par breaker le Mar 5 Nov 2013 - 22:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mais tu ne savais pas que c'était de Tourneur?
Hi Breaker;
content de te revoir...
beau message, et beau aussi que tu aies pris le temps de répondre, tu sembles tellement occupé
Borges- Messages : 6044
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