Tel Père, tel fils (Hirokazu Kore-Eda)
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Tel Père, tel fils (Hirokazu Kore-Eda)
Le film s’intéresse à des aspects profonds de la nature humaine - la filiation et l’hérédité – qui n’ont pas toujours été traités au cinéma avec une telle finesse. Ce qui m’a profondément retourné, et qui m’a permis de penser à quelque chose qui me trottait dans la tête depuis longtemps, c’est cette idée : Quel rapport entretenons-nous à notre propre héritage génétique et à notre propre être, nous qui pensons être tel ou tel personne, alors qu’au fond nous héritons toujours d’un patrimoine qui coule dans nos veines et qui déterminera notre personnalité jusqu’à la fin de nos jours ? Tel Père, tel fils part de là, et confronte deux familles socialement différentes à leur propre origine et les générations entre elles.
Bien entendu, il n'est pas question de dire que nous sommes figés dans un déterminisme préétabli. Ou que, quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas dévier de notre "milieu". En tant qu'homme, nous héritons toujours de quelque chose lié à nos gênes, mais aussi à notre éducation, quelque chose qui nous colle à la peau et qu'on peut difficilement masquer ou feinter de ne pas voir. Ce "moi" irréductible peut être un obstacle (le personnage principal, cadre dans une grande entreprise) ou la valeur la plus importante de l'existence (l'autre père, le commerçant).
Le film touche à l’essence de cette question en apparence simple, mais tellement intime, presque volontairement bottée en touche, à la manière du personnage principal de ce film, un père qui découvre que son fils n'est pas le sien, mais celui d'un couple de petits commerçants avec lequel il a été échangé à la naissance.
C'est avec ce genre de film qu'on peut comprendre ce que c'était que d'être humain, ce que ça signifie. Au regard de la société et des valeurs qu'elle préconise, mais aussi en termes purement métaphysiques.
Bien entendu, il n'est pas question de dire que nous sommes figés dans un déterminisme préétabli. Ou que, quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas dévier de notre "milieu". En tant qu'homme, nous héritons toujours de quelque chose lié à nos gênes, mais aussi à notre éducation, quelque chose qui nous colle à la peau et qu'on peut difficilement masquer ou feinter de ne pas voir. Ce "moi" irréductible peut être un obstacle (le personnage principal, cadre dans une grande entreprise) ou la valeur la plus importante de l'existence (l'autre père, le commerçant).
Le film touche à l’essence de cette question en apparence simple, mais tellement intime, presque volontairement bottée en touche, à la manière du personnage principal de ce film, un père qui découvre que son fils n'est pas le sien, mais celui d'un couple de petits commerçants avec lequel il a été échangé à la naissance.
C'est avec ce genre de film qu'on peut comprendre ce que c'était que d'être humain, ce que ça signifie. Au regard de la société et des valeurs qu'elle préconise, mais aussi en termes purement métaphysiques.
Le comte- Messages : 20
Re: Tel Père, tel fils (Hirokazu Kore-Eda)
Merci Lecomte .je n'ai pas encore vu le film mais je compte bien le voir pour plusieurs raisons.j'ai vu quelques films de kore Eda, "still waliking", "airdoll" pas son meilleur et "I wish".
et puis le sujet du film est si complexe et intéressant.Qu'est ce qui fait ce que nous sommes ou sommes devenus, notre éducation, notre histoire ,la façon dont on vit notre histoire, notre pays d'origine, notre pays d'adoption, notre histoire familiale...Tout un tas de facteurs multiples et la question n'est n'est pas moins passionnante et universelle !
et puis le sujet du film est si complexe et intéressant.Qu'est ce qui fait ce que nous sommes ou sommes devenus, notre éducation, notre histoire ,la façon dont on vit notre histoire, notre pays d'origine, notre pays d'adoption, notre histoire familiale...Tout un tas de facteurs multiples et la question n'est n'est pas moins passionnante et universelle !
Maya- Messages : 280
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