War Arrow (George Sherman)

"War Arrow" de George Sherman, une merde absolue de A à Z. Tous les travers des pires westerns US y sont : les "bons" et les "méchants" indiens sauvages, les femmes porteuses de pêchés, le plaisir de tuer pour la bonne cause, la volonté de monter les échelons sociaux, les anciens confédérés tous présentés comme des traîtres, des abrutis qui portent les racines du Mal sur leurs épaules. Sans parler de la mise en scène qui est d'une lourdeur assez inégalable.

Le bon major Brady est muté au Fort Clark, dans le Texas. Le problème c'est que la région est ravagée par des attaques d'indiens Kiowa qui tuent nos bons cher soldats et colons blancs pour le plaisir. Il va falloir remettre de l'ordre dans tout cela (à noter que les Kiowa du Texas symbolisent également les méchants confédérés qu'il faut remettre à l'ordre, on le verra par la suite). Le bon Brady a une superbe idée : recruter les Seminoles, exilés dans le coin, pour aller foutre sur la gueule des Kiowa. De la chair à canon bon marché, cela économisera des soldats. Bon, le problème c'est qu'ils sont divisé : une partie de la tribu étant pacifistes. Mais, comme le dit bien Brady, le pacifisme c'est pour les gonzesses. Finalement, il les appatent avec une sublime proposition : vous vous battez pour nous et en échange on vous offre des terres fertiles dans une vallée pas loin. Comme cela, vous pourrez vous y installer, construire des fermes et fonder des foyers. Bref, devenir l'égal d'un bon petit colon blanc. Ils acceptent finalement, car ils crèvent de faim. Heureusement, Brady leur donne de la nourriture (car c'est clair, un Indien est incapable de s'alimenter sans l'aide des blancs).
Au Fort Clark, c'est la bagarre également mais pour les gonzesses ! Tout le régiment tourne autour de la veuve Corwin, une ancienne épouse d'un officier sudiste mort mystérieusement. Evidemment, elle n'aura finalement d'yeux que pour le beau et gentil Brady et son regard d'éternel constipé. Ce dernier forme d'ailleurs les Semionoles au combat avec grande efficacité (oui, vous avez oublié ? Ce sont des gonzesses, ils savent pas se battre ni monter à cheval. Faut bien qu'on s'occupe de leur apprendre). Ca défourage ensuite du Kiowa pendant un bon quart d'heure.
Après des rebondissements "incroyables", il s'avère qu'en fait feu Corwin, le méchant sudiste, est encore vivant. C'est un double traître, car il "bosse" avec les Kiowa. C'est même lui le cerveau des opérations coups de points de ces derniers (eux aussi ils savent rien faire sans un blanc, tous des tarlouzes). Il veut financer une nouvelle guerre US-Mexique pour que ses derniers "libèrent" le Texas de l'Union. Finalement, il va perdre et son ex va se maquer avec Brady, la soumission de l'ancien Sud au Nord. Le couple va retourner dans l'Est, car c'est mieux que dans ce territoire de sauvages.

Voilà ce qui arrivent au vilains garnements qui veulent voyager chez les sauvages.


Alors qu'au Fort Clark, ils sont en sécurité.


Pas facile d'être une femme au Fort Clark. Même Brady doute de ses capacités de séduction. Faut dire qu'il y a des plus hauts gradés que lui qui la courtisent.


Heureusement, dégommer un peu de Kiowa le rapproche un peu plus de saint Phallus.


Pas facile également d'être une femme chez les sauvages. On rêve de robes, de bals, d'argent, de villes, mais on vit au milieu de bouseux. C'est dur.


Mais la patience est une vertu, et elle sera enfin une "vraie femme" occidentalisée qui quittera sa tribu.


"On s'enterre, on est chez nous ! This Land Is Our Land !"


L'éducation des Seminoles pour les Nuls.


Un film de tapettes, je vous l'avais bien dis.

Le chef des Seminoles pacifistes s'appelle Maygro. Lorsqu'il est présenté aux militaires du fort (de façon infantilisante), le haut gradé de ses derniers a du mal à prononcer son nom. On l'entend, subrepticement, prononcer "negro" avant de se se ressaisir (détail évidemment omis dans les sous-titres français).

"The Black Seminoles is a term used by modern historians for the descendants of free blacks and some runaway slaves (maroons), mostly Gullahs who escaped from coastal South Carolina and Georgia rice plantations into the Spanish Florida wilderness beginning as early as the late 17th century. By the early 19th century, they had often formed communities near the Seminole Indians.
Together, the two groups formed a multi-ethnic and bi-racial alliance. Today, Black Seminole descendants still live in Florida, rural communities in Oklahoma and Texas, and in the Bahamas and Northern Mexico. In the 19th century, the Florida "Black Seminoles" were called "Seminole Negroes" by their white American enemies and Estelusti (Black People), by their Indian allies. Modern Black Seminoles are known as "Seminole Freedmen" in Oklahoma, "Black Indians" in the Bahamas, and Mascogos in Mexico. The Black Seminole Scouts served in the United States Army during the 19th century.

"The Seminole Negro Indian Scouts (originally a black unit despite the name) played a lead role in the Texas Indian Wars of the 1870s. The scouts became famous for their tracking abilities and feats of endurance. Four men were awarded the Medal of Honor. They served as advance scouts for the commanding white officers and the all-black units known as the Buffalo Soldiers, with whom they were closely associated. After the close of the Texas Indian Wars, the scouts remained stationed at Fort Clark in Brackettville, Texas, until the army disbanded them in 1914. Family members settled in and around Brackettville, and scouts and family members were buried in its cemetery. The town remains the spiritual center of the Texas-based Black Seminoles"