The Grey / Le territoire des loups (Carnahan) : il faut bien mourir

En vérité, je te le dis : pour moi, cette image après le générique, c'est une faiblesse, un truc malin pour faire parler à l'infini : "alors, il meurt ou il meurt pas ?". Elle n'a pas d'intérêt pour comprendre le film.

Eyquem a écrit:En vérité, je te le dis : pour moi, cette image après le générique, c'est une faiblesse, un truc malin pour faire parler à l'infini : "alors, il meurt ou il meurt pas ?". Elle n'a pas d'intérêt pour comprendre le film.

si tu le prens comme ça, je n'ai qu'une chose à dire : credo !

Revu et je n'ai pas du tout aimé cette fois. Tout ce qui m'avait tenu en haleine la première fois, le suspense, l'aventure, avait disparu, maintenant que je savais comment ça finissait. Du coup, j'ai été seulement frappé par le côté complaisamment morbide du film, qui m'a paru hyper pénible à la revoyure.
Je ne sais pas si Erwan et Gertrud ont tenté l'expérience.

Vu, il y a quelques mois. Assez mitigé. Je l'ai un peu perçu comme un mix improbable entre un "survival forestier" (genre Sans retour de Walter Hill) et Les 12 salopards. Le côté "who's next" est un poil lourd, l'émotion du "face à la mort" final un peu appuyée, et les loups sont plutôt sous-représentés. Cela dit, je l'ai vu sans déplaisir...

Eyquem a écrit:Je ne sais pas si Erwan et Gertrud ont tenté l'expérience.

Je revois toujours les films que j’ai beaucoup aimés longtemps après les avoir vus. C’est un principe de vie. 
Vu par exemple ces derniers jours Blackbird et l’Inconnu du lac que je ne reverrai pas de si tôt.

gertrud04 a écrit:

Eyquem a écrit:Je ne sais pas si Erwan et Gertrud ont tenté l'expérience.

Je revois toujours les films que j’ai beaucoup aimés longtemps après les avoir vus. C’est un principe de vie. 
Vu par exemple ces derniers jours Blackbird et l’Inconnu du lac que je ne reverrai pas de si tôt.

C'est drôle, je suis un peu pareil. Disons qu'avec le temps, j'ai de plus en plus d'appréhension, de peur, de revoir un film que j'avais très apprécié.
Par exemple "The Tree Of Life", jamais osé le revoir. La peur de ne pas avoir le même choc, de ne pas revivre de répétition. Voir carrément de ne plus l'aimer (cela m'est déjà arrivé pour certains films). Pareil pour les films de Nicholas Ray, "They Lived By Night" en particulier. Jamais osé alors que c'est un des films qui m'avait grandement marqué. Pourtant c'est un peu le chemin "classique" de la cinéphilie : des films qui vont et viennent, qui s’immiscent puis qui filent à l'anglaise. Au final y a vraiment que les films de Godard, Ozu ou Bresson qui me procurent toujours la même sensation, je me sens toujours réconcilié avec la vie après (cela fait sourire mais c'est vrai).