Shame (McQueen)
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Re: Shame (McQueen)
Quel menteur, celui-là, alors.
Il fait mine d'aller se pieuter pour que je repasse en douce apposer le point quasi-final. Rhaa.
J'ai fait aucun point godwin. J'ai mentionné "joy division" parce que j'y associe Amalric dans un autre film, et que ça fait partie de cette espèce de trip générationnel mélancolico-morbidus-morpionibus-chose dont cette histoire de richard o me semble prolonger la petite musique revigorante et pêchue, comme une queue de comète avec un nerf coincé dedans. Et Amalric confirme tout mon propos au delà de tout, dans cette interview très investie. Mieux que du Natacha Béranger. Merci.
(Oui, le mélange roublard "docu"/"fiction", qui apporte la caution du "réel" pour laisser le champ libre à tous les poncifs les plus visquouille-batailleux de base sur le "féminin", sa jouissance secrète con-fessée, consistant essentiellement soit à se faire boxer la trombine soit à boxer celle de leur partenaire, on avait bien compris. C'est assez mondain, et plutôt sélectionné niveau arrondissements de Paris. L'habituelle rengaine bourgeoise sur la "transgression", au tarif syndical).
Voilà pourquoi il eut fallu, dans ton balancement aléatoire entre deux paradigmes, deux schémas, deux rhétoriques, qui semblent coexister chez toi sous la forme d'un palindrome ininterrogé, choisir l'option "deleuze" au "psychanalysme mortifère" - pour mieux voir, décoder, cette œuvrette fascinante et joyeuse.
Il fait mine d'aller se pieuter pour que je repasse en douce apposer le point quasi-final. Rhaa.
J'ai fait aucun point godwin. J'ai mentionné "joy division" parce que j'y associe Amalric dans un autre film, et que ça fait partie de cette espèce de trip générationnel mélancolico-morbidus-morpionibus-chose dont cette histoire de richard o me semble prolonger la petite musique revigorante et pêchue, comme une queue de comète avec un nerf coincé dedans. Et Amalric confirme tout mon propos au delà de tout, dans cette interview très investie. Mieux que du Natacha Béranger. Merci.
(Oui, le mélange roublard "docu"/"fiction", qui apporte la caution du "réel" pour laisser le champ libre à tous les poncifs les plus visquouille-batailleux de base sur le "féminin", sa jouissance secrète con-fessée, consistant essentiellement soit à se faire boxer la trombine soit à boxer celle de leur partenaire, on avait bien compris. C'est assez mondain, et plutôt sélectionné niveau arrondissements de Paris. L'habituelle rengaine bourgeoise sur la "transgression", au tarif syndical).
"L'écharde dans la chair. Le petit secret se ramène généralement à une triste masturbation narcissique et pieuse: le fantasme! La "transgression", trop bon concept pour les séminaristes sous la loi d'un pape ou d'un curé, les tricheurs. G. Bataille est un auteur très français: il a fait du petit secret l'essence de la littérature, avec une mère dedans, un prêtre dessous, un Oeil au dessus. On ne dira pas assez le mal que le fantasme a fait à l'écriture (il a même envahi le cinéma) [...] (dialogues, p.58 etc)
Voilà pourquoi il eut fallu, dans ton balancement aléatoire entre deux paradigmes, deux schémas, deux rhétoriques, qui semblent coexister chez toi sous la forme d'un palindrome ininterrogé, choisir l'option "deleuze" au "psychanalysme mortifère" - pour mieux voir, décoder, cette œuvrette fascinante et joyeuse.
Invité- Invité
Re: Shame (McQueen)
Tu m'as parfaitement convaincu là-dessus. D'ailleurs j'en parlerai à mon psychanalyste : tu vois que je suis conciliant. Figure-toi que j'ai un psy qui est le sosie presque parfait de GD, voix comprise ; c'est bien difficile pour moi de désintriquer tout ça.
(je ne t'accusais pas d'avoir fait un point godwin, c'était juste pour causer)
(je ne t'accusais pas d'avoir fait un point godwin, c'était juste pour causer)
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Shame (McQueen)
c'est un film dégueulasse, pourri qui joue de l'esthétique comme d'un cache misère. C'est révulsant.
Invité- Invité
Re: Shame (McQueen)
Je l'ai pas revu et j'ai tout oublié, mais dans mon souvenir c'était très artificiel.
J'avais du mal à croire qu'à NYC les gens soient aussi coincés.
Les relations avec sa soeur était mélodramatique dans le pire sens du terme et peu crédible vers le milieu.
La fin faisait penser à un film de Ron Howard (j'en ai pas vu mais je suis sûr que ça fini comme ça).
"Oh pauvre chéri, il doit baiser avec des escorts à 500 $ de l'heure et il sait pas cacher du porno dans un dossier informatique, c'est vraiment dur la vie."
C'est un film qui est très programmatique qui déborde d'intentions mais remplit de vide à l'intérieur, du machin d'auteur qui n'a rien à montrer ni à raconter d'intéressant.
Il est peut-être bon dans les arts plastiques, c'est pas un mauvais cinéaste mais là son truc ressemble à une boule à neige.
Le personnage est juste un spectre et on a surtout envie de lui mettre du Xanax dans son cognac pour qu'il arrête de flipper pour rien.
Et gnagna c'est dur d'aimer et gnagna j'aime regarder les filles c'est pas bien et gnagna ma soeur m'a vu me pignoler et gnagna c'est lourd les sacs poubelles plein de Penthouse - rohlalala, c'est du touche-pipi sérieux.
Rendez-nous Buñuel, Breillat ou Brisseau !
J'avais du mal à croire qu'à NYC les gens soient aussi coincés.
Les relations avec sa soeur était mélodramatique dans le pire sens du terme et peu crédible vers le milieu.
La fin faisait penser à un film de Ron Howard (j'en ai pas vu mais je suis sûr que ça fini comme ça).
"Oh pauvre chéri, il doit baiser avec des escorts à 500 $ de l'heure et il sait pas cacher du porno dans un dossier informatique, c'est vraiment dur la vie."
C'est un film qui est très programmatique qui déborde d'intentions mais remplit de vide à l'intérieur, du machin d'auteur qui n'a rien à montrer ni à raconter d'intéressant.
Il est peut-être bon dans les arts plastiques, c'est pas un mauvais cinéaste mais là son truc ressemble à une boule à neige.
Le personnage est juste un spectre et on a surtout envie de lui mettre du Xanax dans son cognac pour qu'il arrête de flipper pour rien.
Et gnagna c'est dur d'aimer et gnagna j'aime regarder les filles c'est pas bien et gnagna ma soeur m'a vu me pignoler et gnagna c'est lourd les sacs poubelles plein de Penthouse - rohlalala, c'est du touche-pipi sérieux.
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Invité- Invité
Re: Shame (McQueen)
Brisseau c'est pour très bientôt, le 6 février : La fille de nulle part. Il n'y a pas que moi qui l'attend apparemment. Breillat ça fait longtemps qu'elle est silencieuse.
Shame c'est une merde.
Shame c'est une merde.
Invité- Invité
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