Harvey Milk

la question homosexuelle" n'a strictement aucun intérêt, pour moi; elle a perdu tout intérêt, plutôt, depuis qu'ils veulent être comme tout le monde, se marier, avoir des gosses... Les homosexuels, c'est des gens comme les autres, qu'ils se battent pour leurs droits, leur identité... visibilité, rien de plus normal...

u3 a écrit:Borges a écrit :

la question homosexuelle" n'a strictement aucun intérêt, pour moi; elle a perdu tout intérêt, plutôt, depuis qu'ils veulent être comme tout le monde, se marier, avoir des gosses... Les homosexuels, c'est des gens comme les autres, qu'ils se battent pour leurs droits, leur identité... visibilité, rien de plus normal...

c'est dans ce bataillon d'imbéciles que badiou recrute ?

u3 a écrit:c'est badiou et c'est une ânerie ; change de prédicateur !

u3 a écrit:c'est badiou et c'est une ânerie ; change de prédicateur !

u3 a écrit:
de l'extérieur votre amateurisme infatué vous discrédite.

Obama's Education Sec'y Pick Gets Heat for Gay High School Proposal
Kilian Melloy

Imagine a school where GLBT students can walk down the hall without fear of being called names or even suffering physical assault; where unlike the majority of America's schools, where fellow students, and sometimes teachers, hurl verbal harassment, queer youth are safe among others who understand them, because the school is designed for GLBT students to call their own.

Arne Duncan, chief of Chicago's school system, envisioned such a school for Chicago. If it had been approved, The Social Justice High School-Pride Campus school would have joined Harvey Milk High School in New York City as a haven for GLBT youth, as reported in an October article at EDGE.

As it happened, the proposal was shot down, but Duncan's attempt to establish a safe school for queer youth has not gone unnoticed by Obama critics now that the President-Elect has chosen Duncan to head up the Department of Education.

A Dec. 16 article at Newsbuster asks, "So, how often do you think that the Old Media will mention that Barack Obama's choice for Secretary of Education, Chicago schools chief Arne Duncan, supported to be opened in Chicago a gay, lesbian and transgender high school?"

The article quoted Duncan as having said, "If you look at national studies, you see gay and lesbian students with high dropout rates," with the Obama pick continuing, "Studies show they are disproportionately homeless."

Said Duncan said, "I think there is a niche there we need to fill."

The article speculated that Duncan might "attempt to force school systems all across the country to start up their own gay, lesbian and transgender schools," while at Christian right-wing site CNS News a Dec. 17 story declared, "Chicago Public Schools CEO Arne Duncan, who President-elect Barack Obama announced yesterday as his choice to be Secretary of Education, supported and approved plans for a special public high school for homosexuals."

The school would also have been open for straight students, but would have made a focus on support for GLBT youth, including allowing discussion of significant gay and lesbian figures to occur in the classroom.

But social and religious conservatives have blasted the idea, along with Duncan, now that he has been named to Obama's administration.

The CNS article quoted anti-gay Illinois Family Institute spokesperson Laurie Higgins, who said of the pick, "Our concern, of course, is that [Duncan is] going to take these values--these arguable, unproven theories about homosexuality and how public schools should treat it--and using his power and position, affirm that in some kind of more nationwide proposals, or policies."

Higgins added that Duncan's support for the school was evidence that "he necessarily has taken a position on what homosexuality is--the nature of it, and its morality.

"In order to have curricula that affirm homosexuality, you have to have come to these prior conclusions."

CNS also quoted the Gay-Straight-Alliance for Safe Schools executive director, Cindy Crane, who offered a view from the other side, saying, "We very much support these sort of efforts [at supporting GLBT youth]."

"[F]rom that perspective, we're very happy that [Duncan] has been offered this position."

Added Crane, "We're pleased that someone who established himself as understanding the special challenges of LGBTs or sexual minorities within his own state is now in a federal position, and will be able to influence legislation and budgets on a federal level."

According to GLBT student support and advocacy organization GLSEN (the Gay, Lesbian, and Straight Education Network), about 5 percent of high school students identify as gay or lesbian. Many of them face physical and verbal harassment at school, due to real or perceived sexual orientation.

According to the GLSEN Web site, "4 out of 5 LGBT students hear homophobic remarks often in their schools.

"39% of LGBT students report being verbally or physically assaulted, often with a weapon and transgender students reported physical harassment 30% more than students that identified as lesbian, gay, or bisexual.

"Nearly 1 out of 3 LGBT students skipped school in the past month because they were simply too afraid to go."

According to the Web site Inside Schools.org, Harvey Milk High School in New York is a four-year school with a student body of 99 and a 20 percent graduation rate.

The enrollees at the school break down ethnically to 47 percent Black, 33 percent Hispanic, 13 percent Asian, and 8 percent White.

As would have been the case at Chicago's proposed Social Justice High School-Pride Campus, Harvey Milk High School is open to straights as well as to gay and lesbian students.


Kilian Melloy reviews media, conducts interviews, and writes commentary for EDGEBoston, where he also serves as Assistant Arts Editor.

u3 a écrit:Tu n'as rien compris à Harvey Milk, ni à Gus Van Sant ni même au cinéma comme tes gourous.

Tu es nuisible. Il faut t'éradiquer. Je propose ta mort sur ce forum.

Careful a écrit:
Mais quel bel enculé celui là . On ne parle pas à Lorin de la sorte.

On ne parle pas à Lorin de la sorte.

Mais quel bel enculé celui là

En 1982, Gus Van Sant veut convaincre des producteurs de financer une adaptation de la nouvelle Do Easy de William S. Burroughs qui constituerait son premier long métrage. Il ne parvient qu’à obtenir les fonds nécessaires à la réalisation d’un court métrage, disponible aujourd’hui sur le net. Intitulé The Discipline of DE, ce court métrage marque le premier intérêt cinématographique porté par le cinéaste à l’auteur de Festin nu. D’autres adaptations ont suivi : Drugstore Cowboy en 1989, Thanksgiving Prayer l’année suivante et Even Cowgirls Get The Blues en 93.

Harvey Milk est un vieux projet de Gus Van Sant. Pourquoi le réaliser maintenant ?

Jean-Marc Lalanne. Il y a un usage stratégique à réaliser le film aujourd’hui. Gus Van Sant en fait un outil pour intervenir sur des questions très contemporaines, comme la proposition 8. La lutte contre cette proposition, qui veut rendre illégal le mariage homosexuel, a été le combat personnel du cinéaste depuis un an et demi. Il a recruté de nombreuses personnes pour communiquer autour de cette question et pour empêcher (en vain) que la loi soit votée en Californie. Dans le film, Harvey Milk lutte contre la proposition 6 défendue par Anita Bryant, qui vise à interdire les métiers de l’enseignement aux homosexuels, ce qui paraît totalement barbare aujourd’hui. Gus Van Sant en fait un usage presque pédagogique pour montrer que la proposition 8 est tout aussi aberrante. Il y a une volonté très nette d’intervention militante. Le citoyen Gus Van Sant conçoit son film comme une machine de guerre contre les républicains, contre l’administration Bush. La sortie a été synchrone avec l’élection d’Obama. On a vu Harvey Milk en projection de presse aux Etats-Unis une semaine avant l’élection. On a trouvé amusant de rapprocher Anita Bryant de Sarah Palin qui était alors très présente dans les médias. Il y a entre elles une correspondance de surface ; deux ex-reines de beauté, faciles à caricaturer, risibles et ultra-réacs.

Dans ce film qui prône la transparence, la sortie du « placard », le pouvoir politique apparaît comme une affirmation de soi. En ce sens, la vie « privée » serait l’obstacle majeur à la politique.

Jean-Marc Lalanne. Cette idée est très importante politiquement, et très emblématique de ce qu’a été le mouvement homosexuel militant. Elle autorise des pratiques comme l’outing, selon laquelle, effectivement, l’homosexualité doit être mise en avant à des fins de libération. C’est d’autant plus intéressant que cela ne correspond pas du tout à la pratique de Gus Van Sant, cinéaste du secret. Il y a presque autant de secrets qu’il y a de plans dans son œuvre… Dans Paranoïd Park, le secret est même scellé – dans la lettre, qui sera brûlée. Harvey Milk recèle plein de mystères. Le film a l’air d’un biopic hagiographique mais, par moments, c’est presque un portrait à charge. S’il a des aspects de film militant gay, il montre aussi quelque chose de très malheureux dans le rapport de Milk à l’homosexualité – sa vie privée est un ratage total. Le film me semble travaillé, de manière très profonde, peut-être inconsciente, par une forme d’ambivalence, voire de méchanceté envers son personnage. Le film serait un autoportrait dépréciatif de Gus Van Sant en Harvey Milk. Comme dans Prête à tout, le film recueille la confession de Milk avant sa mort ; cette analogie avec la figure arriviste de Susanne Stone en dit long… Milk répand un germe mortifère autour de lui : tous ceux qui l’entourent meurent y compris son assassin Dan White qui finira par se suicider. Il y a ce plan sublime de l’assassin presque nu étendu sur son canapé le matin du meurtre. Là, on est vraiment dans Elephant ; le film montre le tueur comme un enfant, un innocent, plus émouvant que le héros.

http://www.regards.fr/article/?id=3945

lieux d’invention

l’amitié, le mariage et la famille
par Éric Fassin

Certains croient lire, dans la revendication du droit au mariage, un renoncement des homosexuels à subvertir l’ordre social, une adhésion aux normes que Foucault n’aurait cessé de dénoncer. Mais sa question était tout autre : en matière de relations, « à quoi peut-on jouer, et comment inventer un jeu ? ». En déplaçant la question gay hors de l’alternative soumission / transgression, il a posé des jalons pour l’avenir : pour une esthétique de l’invention sociale, dont le débat autour du mariage est aujourd’hui l’un des foyers.

>>>>>>>>>>>> http://www.vacarme.org/article457.html <<<<<<<<<<<<<<