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Harvey Milk

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Message par balthazar claes Lun 23 Mar 2009 - 11:05

Borges a écrit:Oui; à quoi? A qui? L'un a choisi les jeunes filles en fleur, l'autre Sodome et Gomorrhe; y a des "homos" dans le cinéma de Rohmer?

Il se dit que Blanche et Léa à la piscine, dans AA, c'est connoté lesbien. A ce compte ça vaudrait pour Reinette et Mirabelle et la plupart des couples féminins de l'oeuvre. Mais bon... les deux copines de Conte d'automne, je suis sceptique... Ou alors, dans ce cas, ce serait plutôt du côté de la relation entre Romand et la petite amie de son fils, celle qui veut lui refiler son ancien amant.

Autre chose, Spilt Milk :

We that have done and thought,
That have thought and done,
Must ramble, and thin out
Like milk spilt on a stone.

(24 City)

balthazar claes

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Message par Invité Lun 23 Mar 2009 - 11:11

Ouais mais bon, comme dirait Thierry Rolland, "deux fille ensembles, c'est pas pareil que deux garçons ensembles."

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Message par Borges Lun 23 Mar 2009 - 11:33

Tout à fait, JM; tout à fait.


En général la NV est très hétéro... dans le cinéma français, comme ça, je vois que A. Téchiné qui se soit intéressé à l'homosexualité, aux hommes blessés.
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Message par gertrud04 Lun 23 Mar 2009 - 12:21

Borges a écrit:
En général la NV est très hétéro... dans le cinéma français, comme ça, je vois que A. Téchiné qui se soit intéressé à l'homosexualité, aux hommes blessés.

Bonjour Borges,

Techiné et tous ceux qui gravitent autour de lui : G Morel, J Nolot..

Sinon, j'ai gardé un souvenir vague mais vif du premier film de Patrick Grandperret "Court-circuits" qui parlait de motards gays. Invisible depuis sa sortie en 1980...
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Message par gertrud04 Lun 23 Mar 2009 - 12:43

Merci Careful pour la recherche.
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Message par Borges Lun 23 Mar 2009 - 14:18

Hello gertrud04.




Clint Eastwood, causant des gays, en 1998, si je me trompe pas, des droits civiques, de l'individualisme...des machos, des boxeurs, qui n'ont rien à prouver, lors d’un entretien avec un certain Ric Gentry, dans un bouquin d’entretiens avec des gars de la profession : « Films voices »…




RG: And of course, your idea of civil rights, which you’ve always championed, extends to gays as much as anyone else.

CE: Absolutely. If you’re a true individualist you should believe that everyone else should be an individualist and enjoy people who are not like yourself precisely for that reason, because their differences make them interesting and the community itself more interesting.

RG: I think because of your distinctly American male persona, your view on that and the fact that you’re making this film might very well be a positive influence on men still less certain or comfortable with accepting the gay community.

CE: I think “macho” is a kind of outdated term. I’m not sure what it means. Kicking over tables, exuding testosterone? It may have to do more with being secure and confident, accepting of others, and being very gentle. I remember meeting Rocky Marciano. He took your hand very gently yet he was a worldheavyweight champion. He didn’t have anything to prove.

Il cause même de l’assassin de H. Milk,



Or, you know, Dan White kills the mayor of San Francisco (in the eighties)
and one of the board of supervisors and he gets off with a very minor sentence, seven years and he gets out, on the “Twinkie Defense.” He ingested Twinkies and it threw his system off (because there was too much sugar in his blood) and he went on a murder spree. Now why aren’t they putting disclaimers on a Twinkie package?
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Message par Invité Lun 23 Mar 2009 - 18:56

gertrud04 a écrit:
J Nolot..

Salut,

Tiens, c'est marrant, j'ai vu son dernier film hier soir.. Wink

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Message par Largo Lun 23 Mar 2009 - 19:04

Lequel ? Avant que j'oublie ?

Pas un film pour un dimanche soir ça ! What a Face
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http://www.raphaelclairefond.com/

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Message par Invité Lun 23 Mar 2009 - 19:11

Largo a écrit:Lequel ? Avant que j'oublie ?

Pas un film pour un dimanche soir ça ! What a Face

Oui, oui, c'est ça "Avant que j'oublie", tu l'avais vu à Cannes peut-être ?

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Message par Invité Lun 28 Sep 2009 - 10:46

Borges a écrit:HM ne fait pas de politique, c'est juste du commerce, de la communication, un vendeur d'espoir, quelqu'un qui veut vivre dans l'image, comme la fille dans "to die for"...

Bourdieu, reviens : ils sont devenus fous ! La gauche et les luttes minoritaires
à propos de Walter Benn Michaels, La Diversité contre l’égalité
Par Jérôme Vidal




Morceaux choisis :

[En italique, l'auteur cite Maurizio Lazzarato:] À la « segmentarité dure » du capitalisme industriel, se structurant selon la dichotomie de l’ou bien… ou bien… (les disjonctions exclusives entre le travail et le chômage, le masculin et le féminin, l’intellectuel et le manuel, le travail et le loisir, l’hétérosexuel et l’homosexuel, etc.) qui strie d’avance la perception, l’affectivité et la pensée, enfermant l’expérience dans des formes toutes faites, se superpose une segmentarité plus « souple » qui semble multiplier les possibilités, les différences et les groupes sociaux. Production de dualismes et gestion des différences se superposent et s’agencent au gré des rapports de forces, des stratégies et des objectifs d’une situation politique chaque fois spécifique.

Alain Badiou et Slavoj Žižek n’ont rien découvert de nouveau lorsqu’ils affirment que la logique des « minorités » (les femmes, les homosexuels, les intermittents, les Arabes, etc.) est en complète adéquation avec la logique du Capital, puisque ces « différences » et ces « communautés » peuvent très bien constituer de nouveaux marchés d’investissement pour les entreprises.
[« La problématique moléculaire est totalement en connexion – tant au niveau de sa modélisation répressive qu’au niveau de ses potentialités libératrices – avec le nouveau type de marché international qui s’est instauré », ajoute en note de son texte Maurizio Lazzarato en citant Félix Guattari2.]

Non seulement, comme le suggère Foucault, l’organisation de la société « tolère » des territoires subjectifs qui échappent à son emprise, mais « elle s’est employée elle-même à produire ses marges » et « elle a équipé de nouveaux territoires subjectifs, les individus, les familles, les groupes sociaux, les minorités ». Si la logique capitaliste multiplie les formes d’intervention en faisant surgir de partout des « ministères de la Culture, des ministères des Femmes, des Noirs, des Fous, etc., c’est pour encourager des formes de culture particularisées, afin que les personnes se sentent en quelque sorte dans une espèce de territoire et ne se trouvent pas perdues dans un monde abstrait. »

Mais il convient ici de ne pas tout confondre, notamment ce qui distingue la différence entre les minorités comme « états », comme « communautés », dont les contours identitaires configurent effectivement de nouvelles niches de marché, et la politique minoritaire, les « devenirs minoritaires » qui sont tout à fait autre chose. L’ouvrier comme sujet révolutionnaire, porteur de l’universel, par lequel Badiou et Žižek pensent dépasser la question des minorités, une fois bloqué son « devenir révolutionnaire » (minoritaire), a été d’ailleurs, bien avant les « minorités », le premier grand marché de consommation de masse.


Il y a formulé ici en moins de cinq cents mots, particulièrement denses – qui ne sont d’ailleurs pas à prendre ou à laisser, qui méritent discussion –, beaucoup plus sur la promotion contemporaine de la « diversité » dans le cadre de la révolution néolibérale que n’en trouvera le lecteur le plus charitable et bienveillant dans l’ensemble du livre de Michaels. On y trouve notamment la marque d’un effort pour ressaisir l’histoire, la complexité, les contradictions et l’ambivalence de la réalité considérée […]


Car W. B. Michaels aime les définitions a priori et les équations simples ; il s’autorise en conséquence à congédier l’histoire et l’empirie. Voici donc le dernier mot de W. B. Michaels : « Dans un monde idéal, la diversité ne ferait l’objet d’aucune célébration, quelle qu’elle soit – d’aucun soutien non plus » (p. 35).

On rétorquera à W. B. Michaels que nous ne vivons justement pas dans un monde idéal, mais dans un monde dans lequel racisme et sexisme sont des réalités sociales qui nous précèdent, qui s’imposent à nous et nous constituent, des réalités sociales qui sont inscrites non seulement dans les institutions, mais dans nos corps, ou, comme aurait dit Pierre Bourdieu, dans nos habitus (« l’histoire faite corps ») – des réalités sociales qui ne découlent pas d’identités que d’aucuns auraient eu la mauvaise idée de mettre en circulation et que l’on pourrait faire disparaître par une simple prise de conscience ou par la déclaration de leur insignifiance ! Dans un tel monde, on comprend que la fierté homosexuelle (gay pride) ou la fierté noire (« Black is beautiful »), par exemple, n’ont rien à voir avec un quelconque conservatisme identitaire, mais tout à voir, en revanche, avec le retournement d’un stigmate, retournement qui, loin d’enfermer dans une identité, vient au contraire défaire les identités, ouvrir la possibilité, pour tous, Blancs comme Noirs, hétéros comme pédés, d’habiter autrement les identités existantes, de se bricoler des identités aussi peu oppressives que possible. Contrairement à l’opération centrale du dispositif argumentatif de W. B. Michaels, qui vise à rabattre les luttes minoritaires sur la seule question de la représentation sociale de la « diversité », les politiques minoritaires n’ont pas grand-chose à voir avec la célébration abstraite de la diversité et des identités, mais tout à voir avec des formes concrètes de domination et de violence sociale, avec le traitement de torts spécifiques faits à l’égalité.

[Petite parenthèse:]
Borges a écrit:
u3 a écrit:Borges a écrit :

la question homosexuelle" n'a strictement aucun intérêt, pour moi; elle a perdu tout intérêt, plutôt, depuis qu'ils veulent être comme tout le monde, se marier, avoir des gosses... Les homosexuels, c'est des gens comme les autres, qu'ils se battent pour leurs droits, leur identité... visibilité, rien de plus normal...

c'est dans ce bataillon d'imbéciles que badiou recrute ?

Hello u3; ça va?

Donc Badiou :

« Marx soulignait déjà que la singularité universelle du prolétariat, c’est de ne porter aucun prédicat, de n’avoir rien, et en particulier de n’avoir, au sens fort, aucune « patrie ». Cette définition anti-prédicative, négative et universelle de l’homme nouveau traverse le siècle. Un point très important est l’hostilité à la famille, comme noyau primordial de l’égoïsme, de l’enracinement particulier, de la tradition et de l’origine. Le cri de Gide « Familles, je vous hais », participe de la l’apologétique de l’homme nouveau ainsi conçu. (…) Même les homosexuels, porteurs dans le siècle, comme on vient de le voir avec Gide, d’une partie de la contestation, réclament aujourd’hui leur insertion dans le cadre familial, l’héritage, la « citoyenneté ». C’est dire où nous en sommes.

(Badiou, le Siècle, p. 99/100)

[Attention, on quitte Vidal ici :]

Du mariage au bordel : l’offensive idéologique du lobby gay

Thibaud Collin, agrégé de philosophie, coauteur du livre d’entretiens avec Nicolas Sarkozy La République, les Religions, l’Espérance (Cerf, 2004), se penche avec l’acuité et l’objectivité du philosophe sur le phénomène social sur-médiatisé du mariage gay.
[…]
L’enjeu, nous l’avons dit, n’est pas là : il ne s’agit pas de justice, mais de transformation radicale de la société. On a pu en effet s’étonner que les gays, volontiers émancipés, rallient soudain la vieille institution matrimoniale. Didier Eribon, l’un des penseurs de la gay-attitude, l’avoue carrément : « La revendication du mariage, souvent présentée comme réactionnaire, est en fait plus subversive que le discours de la subversion. Elle a un effet de déstabilisation de l’ordre familial, sexuel, du genre, beaucoup plus fort que la subversion incantatoire» (Regards n° 5, mai 2004).

Mettre à bas l’ordre symbolique

[…]
« À la manière des pratiques sexuelles qu’ils valorisent comme création de possibles toujours nouveaux, les gays radicaux veulent en revendiquant le mariage et la filiation créer du tohu-bohu. Il y a un mot moins biblique (Gn 1) qui dit en même temps ces préoccupations sexuelles et politiques. Ce qu’ils veulent vraiment, c’est foutre le bordel !»

[Je vous conseille la lecture fort instructive de ce texte.]
http://lyon.novopress.info/298/du-mariage-au-bordel-loffensive-ideologique-du-lobby-gay/

[Retour au texte de Vidal :]

Deux ou trois choses que nous savons d’elles
(les luttes minoritaires)


Il importe d’ailleurs de rappeler deux ou trois choses à propos de ces luttes. S’il n’y a pas d’harmonie préétablie des luttes, si luttes et mouvements entretiennent en leur sein et entre eux tensions et contradictions, si leur articulation ne peut être que problématique (notamment parce qu’ils sont régulièrement confrontés à des problèmes nouveaux, qui ne peuvent être adéquatement formulés dans les langages de l’émancipation préalablement établis), il n’en reste pas moins que jouer les uns contre les autres, comme le fait justement W. B. Michaels tout en en faisant le reproche à ses adversaires, ne peut qu’avoir des effets désastreux. Un tel jeu a toutes les chances d’être « perdant-perdant ». Tout l’enjeu est pour nous au contraire, précisément, de favoriser la problématisation polémique et la critique mutuelle des mouvements, dans le sens de leur renforcement collectif, et de faire en sorte que tensions et contradictions soient productives.

Les luttes des travailleurs, des chômeurs et des précaires, des sans-papiers, des malades du sida, des usagers de drogue, des double-peine, etc. ne cessent, de fait, de se rencontrer, de se mêler, de se confronter et, dans le meilleur des cas, de se renforcer. Si historiquement tel ou tel processus de problématisation-politisation apparaît comme distinct (« la question gay »), c’est qu’il doit se produire sur fond d’un refoulement antérieur ou d’une participation des plus anciens mouvements d’émancipation à certaines formes de domination et à l’ordre majoritaire (le PCF a par exemple largement contribué à la production et à la reproduction du familialisme et de l’hétérosexisme de l’État national/social d’avant 1968).


adeline a écrit:
La question aussi qui se pose, à la suite de toute cette discussion houleuse, est celle de l'universalité d'une lutte. Marco disait justement qu'il fallait aborder la lutte gay dans ses spécificités, et non dans ces aspects généraux de défense d'une minorité, ou révolutionnaires. Mais, comment aborder un combat, pour ceux qui ne s'y reconnaissent pas, qui n'est pas universalisable ?

Sur la question de l’universalité, ces quelques mots de Judith Butler :

En retour, mes propres engagements politiques m’ont poussée à revenir sur certaines de mes positions dans Trouble dans le genre. Dans ce livre, j’ai trop tendance à dénigrer la revendication à l’ « universalité » et ma critique n’est pas assez nuancée. Or j’ai réalisé que ce terme pouvait, stratégiquement parlant, nous rendre le plus grand service précisément en tant que catégorie non substantive et ouverte, en travaillant avec un groupe formidable de militant‧e‧s d’abord en qualité de membre du comité puis de présidente de l’International Gay and Lesbian Human Rights Comission (1994-1997), une organisation qui représente les minorités sexuelles pour tout ce qui touche aux droits humains. Dans ce cadre, je suis arrivée à voir comment le fait de se réclamer de l’universalité pouvait être une prolespe et avoir une efficacité performative faisant advenir une réalité qui n’existait pas encore et offrant la possibilité de faire converger des horizons culturels qui ne s’étaient encore jamais croisés. C’est ainsi que j’en suis venue à redéfinir ma conception de l’universalité, cette fois, comme un travail de traduction culturelle tourné vers l’avenir.
Introduction (1999) à Trouble dans le genre (1990).

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Message par Invité Ven 2 Oct 2009 - 15:00

La parole de Gus Van Sant manquait à ce topic:


Interview de G.Van Sant et de D.Lance Black, scénariste du film
https://www.dailymotion.com/video/x8hvxd_milk-interview-de-gvan-sant-et-de-d_shortfilms

Interview G.Van Sant
http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/Gus-Van-Sant-Harvey-Milk-ne-se-battait-pas-que-pour-les-homosexuels-81514/

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Message par Invité Dim 4 Oct 2009 - 9:59

A cette adresse, d'autres très bons extraits (à part le 2e § déjà cité ici-même) du bouquin de Didier Eribon, Réflexion sur la question gay.
http://membres.multimania.fr/attirdl/societe/dire.htm

Je dois revenir sur tout cela, histoire ancienne ou pas.

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