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Rise of the planet of the apes

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Message par Borges Ven 26 Aoû 2011 - 16:01

Eyquem a écrit:

La planète des singes, les origines : parfaitement divertissant. Je ne m'y attendais pas, et j'ai trouvé ça prenant d'un bout à l'autre. L'intérêt tient sans doute à la nature équivoque du héros, le singe César, simultanément attachant et inquiétant tout au long du film. Les effets spéciaux restent moches, de mon point de vue, mais le film est assez vif pour que je n'y aie pas fait trop attention.
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Message par Borges Ven 26 Aoû 2011 - 16:13

fallait bien entendu s'y attendre : Glenn Beck:

“Obama’s America Is Planet Of Apes”

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2001 et la planète des singes sont sortis la même année : 1968; une année pas comme les autres; celle des révolutions, des droits civiques...




Rise of the planet of the apes 9k=

(mexico JO, en 1968)

comparez les mains


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pq Alzheimer?

il y a un nombre assez intéressant de films sur les origines et les fins...


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Message par Largo Sam 27 Aoû 2011 - 23:38

L'anthropomorphisme des singes est assez bluffant mais les animations 3D, particulièrement dans les arbres sont moches, c'est clair.

Pour le reste, le film remplit assez bien le cahier des charges du blockbuster estival : psychologie des personnages réduite à la portion bikini (mention spéciale au personnage féminin, ramenée à la condition de plante tropicale, bah oui, c'est quand même une guerre entre des hommes et des singes, les femmes n'ont pas grand chose à faire là-dedans), courses-poursuites à couper le souffle, scénario "efficace" (c'est-à-dire qui ne s'encombre pas d'explications pseudo-scientifiques absconses) et surtout, les méchants (qui sont soit intelligents et avides, soit stupides et violents) sont punis à la fin.

Dans les pubs avant le film, il y avait d'abord celle pour Deus Ex, un jeu vidéo :



...qui fait écho au film en citant Einstein ; "It is not the strongest of the species that survive, neither the most intelligent it is the one that is the most adaptable to change" (je recopie à l'oreille).

C'est drôle, non ? Sauf qu'apparemment, dans le jeux, c'est l'homme qui s'améliore sans passer par la case "monkey testings". Le personne du jeu a même la pupille verte !

L'autre, c'est la nouvelle campagne Levi's, qui capitalise pas mal sur quelques scènes de manifestations :



"Ne te laisse pas abattre par une soumission moite"

Rise of the planet of the apes Levi%27s%20Go%20Forth%20Vignette%20LARGE_269x158

...Et de mystérieux anti-capitalistes n'ont pas tardé à la détourner :



"Go forth" est traduit par "Fonce", la vitesse, pour l'effet de surprise est l'une des caractéristiques naturelles des singes pour attaquer les hommes.

Mais ce n'est pas suffisant pour s'émanciper et on aura pu assister à de belles mises en image de l'expression "malin comme un singe". Et puisqu'on est dans les animaux, ce qu'Eyquem dit de César, attachant et inquiétant, me rappelle les fameux mots de Machiavel :


...s’il n’est que lion, il n’apercevra point les pièges ; s’il n’est que renard, il ne se défendra point contre les loups ; et il a également besoin d’être renard pour connaître les pièges, et lion pour épouvanter les loups. Ceux qui s’en tiennent tout simplement à être lions sont très malhabiles


(cité par Derrida dans un texte dont Borges a déjà parlé je crois : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/09/DERRIDA/16285)

On oubliera pas non plus Rousseau :

Le singe est né libre, et partout il est dans les fers
(J.J Rousseau, Le Contrat social)

Il y a une scène dans laquelle César voulant se venger contre un autre singe, je crois, décide de l'épargner, ça m'a refait penser à celle du dinosaure dans Tree of Life.

pq Alzheimer?

Heu, je savais, mais j'ai oublié. What a Face


Dernière édition par Largo le Dim 28 Aoû 2011 - 0:17, édité 2 fois
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Message par Largo Sam 27 Aoû 2011 - 23:51

Quel enjeu pour ces « origines », prequel inattendu de la fable écolo imaginée par Pierre Boulle et fidèlement illustrée en 1968 par Franklin J. Schaffner (et on oublie volontairement l'adaptation de Tim Burton de 2001) ? Allait-il s'agir seulement de chercher la laborieuse explication de l'image, fameuse - les vestiges ensablés de la Statue de la Liberté -, sur laquelle se refermait l'original ? Certes, le film de Rupert Wyatt vise bien à objectiver les fondements de la fable, à remplir le hiatus de l'« anticipation ». Mais cela lui permet surtout de relancer les thèmes classiques de la SF (capitalisme débridé, lutte des classes, dérives scientifiques et catastrophe nucléaire) dans notre présent. L'actualité récente et sa batterie de cataclysmes, ainsi que le retour en force des thèses écologistes, en ont fourni le socle idéal : la fin des temps, c'est ici et maintenant. A ce titre, le film se charge moins de porter un avertissement - la SF sixties - que d'annoncer l'imminence d'une révolution (les affiches montrent un singe au poing levé).

Un jeune scientifique (James Franco) oeuvre pour une firme pharmaceutique à la découverte d'un remède à la maladie d'Alzheimer, ses tests se portant sur des chimpanzés. Mais l'empressement d'actionnaires en manque de résultats le contraint à poursuivre ses expériences chez lui. Il sauve du laboratoire un bébé singe muté génétiquement, faisant preuve de capacités cognitives étonnantes, et le recueille clandestinement... A cet endroit, l'argument science-fictionnel est malmené au profit d'un projet plus biscornu, puisqu'il s'y agit d'accompagner en la personne du singe mutant l'éveil, puis l'émergence, d'un puissant leader révolutionnaire. Le film se pare alors d'une curieuse ambition biographique, reprenant à son compte la forme téléologique du biopic : cette somme d'étapes qui ouvrent la voie d'une destinée, cette collection de signes révélateurs d'une vocation.

Tout y est. L'enfance surdouée mais recluse - le singe regarde les vrais enfants jouer dehors. L'adolescence taciturne -, le chimpanzé porte un sweat-shirt comme tous les teens. La délinquance - dans un accès de rage, il arrache un doigt à un voisin. La réclusion en pension de redressement - une ménagerie de sûreté pour les bipèdes. La prise de conscience politique - ses semblables sont enfermés dans des cages. La prise de parole séditieuse - le premier mot que lâche notre singe mutant est « No ! ». L'organisation d'une révolte - le chimpanzé libère ses frères et forme une faction anarchisante qui déferle sur San Francisco. Dans ses meilleurs moments, le film parvient à figurer, sous son armée de singes velus, l'existence d'un sous-prolétariat, éhontément exploité, privé de parole, mal nourri et brimé par ses maîtres. Il réussit également, avec sa créature de synthèse, à décrire l'affirmation d'un regard - de la neutralité bestiale à la détermination politique -, comme la naissance d'une conscience de classe. Ce n'est pas rien.

On peut tout de même s'interroger sur ce précis de marxisme anachronique en plein blockbuster estival. Ce serait presque délectable si La Planète des singes 2011 ne semblait tant gêné aux encoignures du genre et du message, du mythe (les origines) et de la métaphore (la lutte des classes). Wyatt ne fait, malheureusement, que neutraliser l'un par l'autre en noyant, dans une psychologie individualiste propre au biopic, les fondements de la révolte. Autant le film sait se montrer efficace quand il assimile la diffusion du germe révolutionnaire à l'épidémie du virus éveillant la conscience des singes, autant il rame quand il nous explique que le personnage de James Franco travaille dans le but inavoué de guérir son vieux père (John Lithgow), atteint du syndrome d'Alzheimer. Coincé entre empathie et catastrophisme - faut-il comprendre ou craindre les singes ?-, on en vient un peu tard à l'idée de révolution, entée sur le récit comme une drôle d'excroissance.

A prendre le film au mot psychanalytique, on voit bien qu'il ne s'agit pas tant d'un retournement de la Nature contre l'Homme, que d'une étrange figuration socio-politique. Pourquoi Hollywood doit-il fantasmer le bas-peuple révolté sous des traits simiesques ? C'est, si l'on veut, le même petit jeu qui, dans Greystoke, autorisait à voir dans le personnage de Christophe Lambert l'image que les Anglo-Saxons se faisaient du Français, cet énergumène mal élevé, ce grand singe qui mange avec ses doigts. On voit là une façon un poil hypocrite - car puritaine - de mettre en scène l'altérité : à cet endroit finalement très acceptable où, de loin, elle peut encore nous ressembler, où elle nous prend encore comme modèle. Tout le contraire, par exemple, de l'Elephant man de David Lynch.

En cela finalement, le film n'est pas moins opportuniste que ses prédécesseurs, qui déjà feignaient la force de frappe politique pour se contenter d'illustrer un message contestataire dans le vent. On peut être déçu, mais pas vraiment s'étonner, de ce que le ferment politique ici ne figure qu'au nombre des froides obligations d'une franchise courant en fin de compte après une seule origine : celle de son succès.

Mathieu Macheret

Bon texte de MM, comme d'hab, mais officiant cette fois chez Chronic'art (http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=12137).

Sinon, il y a aussi le billet d'Une fameuse gorgée de poison
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Message par Largo Dim 28 Aoû 2011 - 9:53



(vidéo promotionnelle "virale" pour le film)

A propos de la vidéo, trouvé cet article : http://www.brandchannel.com/home/post/Going-Viral-Fox-Planet-Of-The-Apes-Video-is-a-Brand-Ding.aspx

Autre article sur le film : How “Rise of the Planet of the Apes” Steals Black Political Imagery


Spoiler:

Evolution becomes revolution
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Message par Largo Dim 28 Aoû 2011 - 10:27

Et pour ceux qui sont curieux de savoir comment peuvent vraiment parler les chimpanzés en langage des signes, et aussi comment ils peuvent transformer leur affection en agressivité contre ceux qui les ont élevés, il y a un docu qui sortira en France l'année prochaine, je pense, autour du projet Nim (articles dans le lien)

Et pour terminer avec toutes ces images satellites autour du film, l'autre film qui cartonne aux Etats-Unis et qui lui a piqué sa place au box-office, c'est ça :



Un film qui a l'air "drôle et émouvant", parfait pour réconcilier les noirs et les blancs dans l'Amérique d'Obama.
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Message par Eyquem Dim 28 Aoû 2011 - 11:22

Le film, à l'origine, devait s'intituler "Caesar : rise of the apes" ou "Genesis : Apes". Il y avait donc dès le départ deux idées, deux thèmes : l'interrogation sur les origines en général, et celle sur l'origine de César en particulier.

C'est le singe lui-même qui pose la question : "What is Caesar ?" "Qu'est-ce que c'est, César ?" si vous vous souvenez : c'est le moment où César refuse de voyager dans le coffre de la voiture et s'assoit sur la banquette arrière. James Franco ne répond pas directement à la question ; mais il dit "Je suis ton père" ; il lui certifie qu'il n'est pas un animal de compagnie ; puis il lui raconte toute l'histoire en l'emmenant devant les laboratoires Gen-Sys.

Le récit tourne autour de cette question :" Qu'est-ce que c'est, César ?" - et c'est ce qui situe le film sur le terrain d'une interrogation anthropologique, aux côtés de films comme "La mouche" ou "Elephant man". Les fans de l'univers "Planète des signes" s'amusent à repérer tous les renvois, les clins d'oeil, aux différents épisodes de la saga, mais de l'aveu même des scénaristes, "Rise of the planet..." cherche plutôt à rivaliser avec "Elephant man" ou "Frankenstein", qu'ils citent dans leurs entretiens.

"Qu'est-ce que c'est, César ?"
Il y a deux scènes importantes à ce sujet :
- celle où César agresse sauvagement le voisin pour défendre le père malade. Dans un plan assez captivant, on voit le singe se reconnaître comme tel dans le regard des badauds effrayés et en déduire négativement, à cause de la honte qu'il en éprouve, que précisément, il n’est pas la bête sauvage que les hommes voient en lui.
- celle où César, inversant les rôles, abandonne son maître, parce qu'il le voit revenir vers lui avec une laisse, et qu'il ne veut plus être l'animal de compagnie qui monte dans le coffre.
Dans la première scène, il se sent appartenir au monde des hommes au moment où ceux-ci le rejettent. Dans la deuxième, il se sent appartenir au monde des singes au moment où son « père » lui promet sa protection.
Qu’est-ce que César ? Ni un homme ni une bête, donc.On pouvait s’y attendre. Reste qu’on n’a pas avancé d’un pouce tant qu’on n’a pas précisé ce qu’on mettait au juste sous ces deux mots. On verra plus tard.

Pour le moment, si on reste sur l’idée que la question « Qu’est-ce que » guide le film, alors on peut interpréter différemment la scène finale. A la fin du film, César trouve refuge dans la forêt, parmi d’autres singes. A son ancien maître qui lui propose de rentrer à la maison, César chuchote alors à l’oreille : « César est chez lui ».
Mais si on retourne à la réplique originale, « Caesar is home », on s’aperçoit alors qu’elle peut aussi se lire comme la réponse à la question que se posait César : « What is Caesar ? Caesar is home ». Mais que peut vouloir dire cette phrase prise en ce sens : César est le « home » ? Il faut aussi noter, dans ce cas, le renversement de l’adresse : la question « What is Caesar ? », c’est le singe qui la posait à l’homme ; mais « Caesar is home », c’est la réponse que le singe donne à l’homme.

« Home », en anglais, c’est la maison, le foyer, la patrie : le lieu où l’on vit et d’où l’on vient. Mais « home » donne aussi le verbe « to haunt », hanter : ce qui revient au « home », c’est ce qui hante, ce qui se souvient d’où il vient.

C’est là peut-être le lien avec Alzheimer : ce qui provoque la naissance de César, ce sont précisément les recherches du fils pour lutter contre l’amnésie, la maladie de l’oubli. Et César incarne alors, tout bêtement, ce qui dans l’homme fait retour, ce qui hante : son origine, occultée mais qui ne se laisse pas oublier.

Ce que César rejoue sous les yeux de l'homme, c'est, en miroir, son propre processus d'hominisation ; c'est aussi le sens qu'on peut donner à ce plan-séquence où César monte au sommet d'un séquoia et vieillit en même temps de cinq ans : plan unique qui compresse le temps et qu'on peut voir comme une allégorie de l'évolution (puisqu'elle est souvent imagée sous la forme d'un arbre, on en avait parlé au début du topic sur Malick).


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Message par Eyquem Dim 28 Aoû 2011 - 12:29

Le film gagnerait à être comparé à deux autres :

- à Elephant Man, bien sûr, puisque c'est un des modèles des scénaristes. John Merrick, pour survivre, choisissait de jouer la comédie humaine, d'imiter jusqu'à la caricature le mode de vie et les manières des bons aristocrates londoniens (je renvoie ici à la mise au point de Jerzy :
https://spectresducinema.1fr1.net/t683-it-s-a-man-it-s-an-elephant-it-s-elephant-man
Ce n'est pas la voie choisie par César, qui devient homme en disant justement "Non".

(un autre point où les deux films se rencontrent, c'est la référence à Shakespeare : "Romeo" dans le Lynch, ici "Jules César", dont on nous montre un exemplaire lors de la mort du père malade. Mais dans la scène où le père donne son nom au singe, il déclame : "But as for Caesar, kneel down, kneel down and wonder", et ce n'est pas une citation de "Jules César" : c'est une citation de "Antoine et Cléopâtre" : le César qui est cité dans cette dernière pièce n'est pas Jules César mais Octave César, son fils adoptif, le futur Auguste.)


- on mesurera aussi les changements d'époque en comparant le film à "La conquête de la planète des singes", le 4e de la saga, qui expliquait comment les singes avaient pris le pouvoir.
Je n'ai pas vu les suites du film de Schaffner, mais voilà ce qui arrive apparemment :
- dans le 2e film, d'autres hommes parviennent sur la planète des singes à la recherche de Charlton Heston : s'ensuit une bataille qui entraîne la destruction nucléaire de toute vie sur la planète
- dans le 3e, trois singes ont pu s'échapper de la planète avant sa destruction, en s'envolant dans la fusée grâce à laquelle les hommes étaient arrivés. Ils reviennent dans le passé, et reviennent sur Terre en 1972 (c'est le même paradoxe temporel que dans Terminator en fait). Les hommes prennent peur devant ces singes parlants, venus du futur, et s'interrogent sur le destin qui les attend. Les hommes décident d'en finir avec ces singes, et en particulier avec Zira, celle qui est enceinte. Le bébé sera sauvé grâce à un subterfuge : c'est très proche de l'histoire de Moïse.
- L'action du 4e ("LA Conquête...") se situe en 1983 : César, le bébé singe, a grandi :
In 1983, a disease kills the world's cats and dogs, leaving humans with no pets. To replace them, humans began keeping monkeys and apes as household pets. Realizing the apes' capacity to learn and adapt, humans train them to perform household tasks. By 1991, America has become a fascist culture of uniformed classes and castes, based on ape slave labor.
...
Learning of the death of his foster father, the only human that cared for him, Caesar loses faith in human kindness and begins plotting a rebellion.
Secretly, Caesar teaches combat to other apes and has them gather weapons.

http://en.wikipedia.org/wiki/Conquest_of_the_Planet_of_the_Apes
Les deux scénaristes de "Rise...", Rick Jaffa et Amanda Silver, ont justement voulu prendre leurs distances avec ce scénario de la vengeance - et c'est une bonne idée car y en a sérieusement marre des histoires de vengeance :
HUFFINGTON POST: The Roddy McDowall Caesar, his arc in Conquest [of the Planet of the Apes] is really motivated by revenge, in that Ricardo Montalban gets killed and that's sort of what pushes him over the brink.. so I was curious how that changed, and how you arrived at the decision to make revenge not so much a motivation [here].

AMANDA SILVER: Well, in early drafts, the character of Caesar has changed. I don't know how many drafts we've done. Like, maybe thirty drafts -- whatever. But in early drafts, like, 2006, 2007 drafts, Caesar is motivated more by revenge. He has more of a... I would almost call it a Michael Corleone trajectory

RICK JAFFA: He becomes a great leader, but he's darker.

AMANDA SILVER: And his heart closes down, and although that worked dramatically, it was kind of less satisfying. We all as a group decided that we loved Caesar too much to let him go so bleak. And that as a figure for revolution we wanted him to be hopeful and positive for the other apes, rather than so dark and negative.

RICK JAFFA: Yeah, he really emerged as a hopeful, populist kind of... it became, it was always structurally a Moses story, but it became more of a Moses story once his character transformed in development to where he ended up. But in one draft, and I can't recall which draft that was, but in one draft we changed Michael Corleone to Che Guevara.

http://www.apecentral.net/2011/08/caesar-in-evolution-rick-jaffa-amanda-silver-on-rise.html
Et c'est vrai que toute la bataille finale est motivée par le désir de fuir et de conquérir sa liberté, et non par la soif de vengeance.
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Message par Eyquem Dim 28 Aoû 2011 - 13:18

'lut Largo,
Most young people today won’t remember the time from which this gesture was derived, or the poignant moment in history that seared the upraised fist into the minds of millions. When Tommie Smith and John Carlos accepted their medals with the upraised fist it brought them much grief for the rebelliousness of the gesture. It also made people worldwide realize what blacks were fighting for. “Rise of the Planet of the Apes” steals this memory, and erases this history.
Une autre réponse à "Pourquoi Alzheimer" en un sens.


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Message par Eyquem Dim 28 Aoû 2011 - 17:14

Ce que le film perd, quand même, c'est la force du renversement opéré par le premier Schaffner, où c'était aux hommes de prouver aux yeux des singes qu'ils étaient des hommes.
Ici, c'est plus attendu : c'est au singe de faire ses preuves. Ce qui fait l'intérêt du film alors, c'est que le singe veut devenir l'égal de l'homme mais sans chercher à lui ressembler, à le "singer".
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Message par Borges Dim 28 Aoû 2011 - 17:31

"steals this memory, and erases this history.", la mise en scène, les mouvements perpétuels, la vitesse, du film participe d'ailleurs à une manière de fabrication de l'oubli, le plan n"est la trace de rien, et rien n'en reste; un film sans réel, sans rapport au réel, à l'autre; du visuel, comme disait l'autre; c'est de la pure vitesse d'effacement; c'est pourquoi le rapprochement avec elephant man est assez artificiel, extérieur à ce qui se joue réellement dans le film; y a pas de film plus éloigné de "elephant man"; pas d'inconscient, pas d'altérité, pas de nuit, pas de rêve; les rares bons moments du film tiennent ici à une espèce de suspension de l'action, de la vitesse; les moments où les schéma sensori-moteurs sont un peu suspendus, sinon ça n'arrête pas de courir, de sauter, de crier; le film ne fabrique aucun souvenir, il efface tout; c'est peut-être ça son vrai sujet; l'effacement de la mémoire, du sujet, celui de la culture, de shakespeare, de la musique, jouée par le vieil homme;

-notons, curieusement, c'est le deuxième film où un père est atteint de la maladie d'alzheimer, l'autre étant bien entendu celui de "une séparation"; ici comme là, c'est dans la famille du savoir, la famille bourgeoise, qu'est le malade d'alzheimer; c'est aussi du côté des pauvres, des dominés, qu'est l'enfant; mais contrairement à "rise", c'est le bébé qui meurt, pas la mère...

-le rôle des Noirs, comme on dit, est assez curieux dans ce film; ils sont liés soit à la violence, soit au fric, au bling bling, sans morale, sans intelligence; ça commence fort avec les images de chasse en afrique, ça continue avec le flic qui tue la mère de césar, et ça se poursuit jusqu'à la fin, avec la construction assez artificielle de jacobs, l'homme d'affaire sans conscience, intéressé uniquement par les millions, comme ennemi absolu des "singes"...

-ne parlons pas du rôle des femmes, de la fille, "caroline"; que fout-elle là? pourquoi faut-il qu'elle ne soit pas complètement blanche?



-le film va trop vite pour poser la moindre question; c'est très proche de "social network"... la question est : "c'est qui le plus intelligent"?


je ne suis pas trop d'accord avec ta lecture de "home", eyquem

la suite après



-







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Message par Largo Dim 28 Aoû 2011 - 21:11

Ici, c'est plus attendu : c'est au singe de faire ses preuves. Ce qui fait l'intérêt du film alors, c'est que le singe veut devenir l'égal de l'homme mais sans chercher à lui ressembler, à le "singer".

J'ai pas très envie de me frotter au redoutable Eyquem, mais moi aussi, voilà un point sur lequel je ne te suis pas tout à fait.

Ce qui m'a frappé dans le film (en ayant vu le docu sur le Projet Nim il y a quelques mois) c'est que le singes communiquent un peu par l'attitude et le regard, mais surtout par les signes (César avec l'orang-outang) que les humains leur ont inculqués. On sait que les singes ont des codes de communication de leurs émotions qui leur sont propres et dont il n'est ici à peu près pas question. Cet usage du langage des signes sent la ficelle narrative pour faire avancer le récit, mais bon on est dans la science-fiction, à la limite, pas de problème. Mais surtout, le fait que Cesar se mette à parler participe d'un devenir-homme, il se comporte socialement comme un homme (quand il fédère son armée de prolétaires, on est peu ou prou dans le Cuirassé Potemkine), même s'il n'est pas animé par un désir de vengeance.

Quand il dit "César is home", on imagine très bien combien cette maison est précaire et de toute manière, dotés de cette nouvelle intelligence, on sait qu'ils ne vont pas rester très longtemps dans leurs arbres, pour reprendre l'imaginaire raciste convoqué (dans l'article de l'Atlantic Post, il manque la scène inaugurale de la capture qui évoque celle des esclaves). Disons qu'ils veulent retrouver la place qui est la leur, mais qu'il est déjà trop tard, ils sont pris, contre leur gré dans ce processus d'hominisation dont tu parles. Là encore, on peut dresser un parallèle avec les afro-américains qui, dans leur immense majorité je suppose, n'ont jamais retrouvé leur pays d'origine. C'est une immigration un peu plus contrainte que choisie (pour parler comme nos gouvernants)
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Message par Borges Lun 29 Aoû 2011 - 9:52

C’est le massacre des mots et des phrases qui révèle à Karl Kraus la déshumanisation des hommes et des relations entre eux, la destruction de l’esprit par la valeur marchande.
(Horheimer)
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Message par gertrud04 Lun 29 Aoû 2011 - 11:22

Borges a écrit:

le rôle des Noirs, comme on dit, est assez curieux dans ce film; ils sont liés soit à la violence, soit au fric, au bling bling, sans morale, sans intelligence; ça commence fort avec les images de chasse en afrique, ça continue avec le flic qui tue la mère de césar, et ça se poursuit jusqu'à la fin, avec la construction assez artificielle de jacobs, l'homme d'affaire sans conscience, intéressé uniquement par les millions, comme ennemi absolu des "singes"...

On évoque pas mal Spartacus à propos de la révolte de César. Mais entre les Noirs qui sont montrés dans le film et le gladiateur ethiopien du film de Kubrick, il y a un monde.

Rise of the planet of the apes Spartacusw



Pour ceux qui l'auraient oublié ou jamais su (largo ? Smile ), Spartacus est finalement épargné par son adversaire alors même que dernier sait exactement ce que lui en coûtera ce geste d'humanité. L'éthiopien décide de tourner son arme vers les romains mais finira par être tué par eux. De là germera la prise de conscience de Spartacus et le début de la révolte. Cette scène me fait pleurer chaque fois que je la vois.
gertrud04
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Message par Largo Lun 29 Aoû 2011 - 11:40

Merci Gertrud. Very Happy
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Message par Eyquem Lun 29 Aoû 2011 - 12:19

Hello tout le monde,
Largo a écrit:le fait que Cesar se mette à parler participe d'un devenir-homme, il se comporte socialement comme un homme
Je ne dirai pas le contraire. J'oppose juste l'attitude frondeuse de César à celle, mimétique, d'Elephant man. Que les singes deviennent humains (au sens de doués de raison, d'êtres parlants) ne fait pas de doute : j'attirais l'attention sur la "manière d'être" humain et pas sur le "fait" de l'être ou pas.


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Message par Largo Lun 29 Aoû 2011 - 13:02

Oui, ok, je t'ai lu un peu vite, je crois. Wink
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http://www.raphaelclairefond.com/

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Message par Borges Mer 31 Aoû 2011 - 9:23

Rise of the planet of the apes Andy%20serkis%20three%20roles


césar, gollum, king kong

on ne dirait pas, mais c'est le même acteur : Andy Serkis



(en passant on peut noter qu'il sera


Rise of the planet of the apes Andy-serkis-as-captain-haddock-tintin-movie


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Comment arrivez-vous à l'hypothèse selon laquelle Hergé se serait inspiré de Céline pour « inventer » les célèbres jurons du capitaine Haddock ?

Pour écrire la biographie de Céline, j'ai relu son œuvre en entier, plusieurs fois, y compris la correspondance : trente ans de lecture, plus une année de relecture intensive. J'ai donc repris Bagatelles pour un massacre trois ou quatre fois parce que, dans cette biographie, j'explique à quel point c'est un livre central dans l’œuvre. Je le parcourais pour la troisième fois, je crois, j'avais l'esprit complètement ailleurs, je pensais à autre chose, et cela a été comme une espèce d'illumination, un flash, je me suis dit : « Là, je suis en train de lire du Haddock. » J'ai donc fini d'écrire la biographie, puis je suis revenu voir si je trouvais dans Bagatelles d'autres formes proches des chapelets d’injures qu’Hergé met dans la bouche de son personnage préféré. J'en ai retrouvé. J'ai donc fait un petit travail sémantique sur les termes : il y a des coïncidences qui sont, au moins, étonnantes. Par exemple, le très fameux « ornithorynque » que Céline écrit « ornithorynx » se trouve dans Bagatelles, « sapajou » et « noix de coco » également. Et tout cela employé comme injures. Mais, au-delà des coïncidences, ce qui m'intéresse particulièrement ce sont les formes, qui sont très semblables. Il y a deux manières de faire qui existent chez Céline et que l'on retrouve presque intégralement chez Hergé. D'abord, le détournement de sens. On prend un mot comme « bachibouzouk » ; celui qui le lit ne sait pas ce que cela veut dire, ne l’a peut-être jamais entendu c’est le seul contexte qui en fait une insulte. Ensuite, il y a le phénomène d'accumulation. Et ça, pour moi, plus que la coïncidence de mots, c'est pris chez Céline. J'ai également mené un petit travail autour des dates de publication. Elles concordent parfaitement. J'ai aussi cherché à savoir qui aurait pu donner le livre à Hergé, et il y a au moins deux personnes. Première hypothèse : Robert Poulet. Il était à la fois un ami intime d’Hergé et il était très proche de Céline qu’il avait rencontré chez Denoël leur éditeur commun. C'est à mon avis le trait d'union entre les deux hommes. Seconde hypothèse, un personnage moins connu, Jacques Van Melkebeke, qui a été l'un des scénaristes de l'ombre d’Hergé et qui a laissé un journal dans lequel il y a de nombreuses entrées sur Céline. Et puis il y a le parcours d'Hergé. Il ne vient pas de nulle part ; il arrive d'une droite catholique, antisémite… Enfin, et ce dernier point est peut-être un peu moins connu, quand on analyse les deux caractères, on se rend compte que ces deux personnages sont extraordinairement proches. Alors qu'ils ont l'air aux antipodes, ils sont en fait les deux faces d'une même pièce. Ils sont semblables du point de vue des caractères et de leur évolution personnelle. Mais je tiens à préciser que je ne cherche en rien à noircir ou à créer une polémique autour d'Hergé. Ce n'est pas du tout mon propos. J'ai lu Tintin comme tout le monde… Je suis tout à fait persuadé qu'après la guerre, Hergé a évolué, il suffit d'ailleurs de le lire. Je ne veux pas dire qu'Hergé était un monstre, un fasciste ou un antisémite féroce. Je constate simplement une coïncidence qui me semble au moins intéressante.

Rise of the planet of the apes 51drzs0pe9l._ss500_-2


http://www.magazinedeslivres.com/page7/page31/page34/page34.html

)




pour en revenir à la planètes des singes, on a pas encore parlé de king kong



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Message par Borges Jeu 1 Sep 2011 - 15:10

on n'a toujours pas parlé de king kong; j'ai toujours rien dit de ce film, de la planète des singes, en général, que je connais très bien. J'ai vu tous les films et même tous les épisodes de la série télé (une nullité); j'ai même fait semblant de regarder l'adaptation de tim burton. Hélas une chose ou l'autre me distrait toujours de mes projets critiques de longue haleine. Quelques détails, c'est en eux que se cache le sens des choses, comme disait je sais plus qui : notons que si les Noirs n'ont pas une très bonne image dans le film, les chiens non plus. La rencontre du chien et de César ne se passe pas très bien, si vous vous en souvenez. Qu'est-ce que cela signifie? faut-il revenir à la série de films des années 60/70 pour comprendre? C'est une question qui m'intéresse; plus largement, encore, depuis longtemps je me pose la question du rôle des chiens dans le cinéma us récent (par exemple chez Malick; dans son dernier film; personne je crois ne parle du chien; il y a un chien dans tous les films de malick, dans tous mes souvenirs des films de malick. Les films de malick n'existent que dans mes souvenirs; les grands films n'existent que dans nos souvenirs. Le drame avec le net, qui met tout à notre disposition (une pensée pour heidegger) c'est que l'oubli n'est plus possible; on ne peut plus rien oublier; donc transformer, donc créer; je suis presque sérieux )

cette question du chien est d'autant plus importante que vient-va paraître aux usa un livre sur rin tin tin :

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Video: The Adventures of Rin Tin Tin

pour ceux qui n'aiment pas lire, les images sont admirables; le chien jouait réellement, je pense qu'aucun chimpanzé ne peut arriver à ce jeu; sans doute rin tin tin fut le plus grand acteur des animaux que nous ne sommes pas; oui, meilleur que le chimpanzé compagnon de tarzan.

Un souvenir d'enfance : mes deux premières "bd", furent un "rin tin tin" et un "tarzan" (le roi des singes (césar, c'est le concept inversé de tarzan) et le roi des chiens); je me souviens encore de la couverture : rin tin tin sautant sur un indien armé d'un couteau...



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Message par Invité Jeu 1 Sep 2011 - 15:25

tu chauffes !

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Message par Invité Ven 2 Sep 2011 - 15:08

Borges a écrit:sans doute rin tin tin fut le plus grand acteur des animaux...

sur quel critère, la domesticité? Perso, je trouve que Jojo le mérou surpasse rintintin comme grand acteur des animaux, et même Skippy surpasse Rintintin ; Flipper me paraît égal à Rintintin...

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Message par Borges Ven 2 Sep 2011 - 17:05


hello breaker

flipper est très fort, je discute pas, mais une fois sorti de l'eau, faut pas compter sur lui; alors que rin tin tin est très à l'aise dans l'eau; la différence entre les dauphins et les chiens est comparable à celle qui sépare les acteurs gros des minces; comme disait orson welles, à l'époque où il s'est rendu compte qu'il avait pris trop de kilos et que les contrats se faisaient plus rares : le grand avantage des acteurs minces ou juste normaux sur les gros, c'est qu'ils peuvent jouer les gros sans problème, alors que l'inverse est très très difficile...

Skippy est formidable, mais là encore, il y a une grosse limite, rin tin tin peut jouer dans n'importe quel type de films, pratiquement, skippy est condamné pratiquement à son espace australien, pour le sortir de là, il faut des artifices de scénarios...

le chien est un animal universel, contrairement aux dauphins et aux kangourous...



Dernière édition par Borges le Ven 2 Sep 2011 - 17:54, édité 1 fois
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Message par wootsuibrick Ven 2 Sep 2011 - 17:23

J'avoue, que je ne connaissais pas skippy.
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Message par Invité Ven 2 Sep 2011 - 18:02

la preuve breaker que le chien est un animal universel :

Rise of the planet of the apes Images?q=tbn:ANd9GcRuNP5YvtRwnlG_tiMwyigMP-BaYAFlRwvOSQtJnIRwiV3OtP6sAA

Wink



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Message par Borges Ven 2 Sep 2011 - 18:11

comme nous en sommes aux animaux, notons que personne, du moins à ma connaissance, n'a encore rapproché ce film de Monkey Business de HH


Rise of the planet of the apes Z

le lien est pourtant plus qu'évident, mais pour cela il faut laisser tomber la ligne révolutionnaire (attrape nigaud) pour ne s'intéresser qu'à la fontaine de jouvence, et au rêve de voiture du père souffrant d’Alzheimer; si le vieillissement dans "rise of the planet" n'est pas abordé depuis le corps, le look, sexuellement, mais depuis le cerveau, il suffit de faire attention au double sens du mot rise, par exemple dans cette réplique de la nurse dans roméo et juliette : "For Juliet's sake, for her sake, rise and stand", pour se rendre compte que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être; ce rise ne fait pas seulement allusion au fall de l'empire romain, où les singes ne jouent aucun rôle, il a aussi un sens sexuel évident, ou du moins un double sens...


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