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Delmer Daves

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Message par Invité Ven 23 Nov 2012 - 23:36

Broken arrow se trouve être l'adaptation d'un œuvre qui décrit de manière romancée les événements qui ont conduit Cochise, chef de la bande des apaches Chokonens, à conclure la paix avec un émissaire du président Grant, le « christian general » Oliver O. Howard.
C'était l'après guerre civile qui avait vu des milliers d'hommes se faire tuer et Grant décida d'une politique de pacification (peace policy) qui s'accompagnait d'une volonté de christianisation des populations indiennes.
Dans le film, le christian general est une figure positive, digne de confiance, dont la lecture de la bible est emprunte d'humanisme et d'égalitarisme (nulle mention d'une couleur de peau dans la bible).

Le rôle de l'intercesseur entre Cochise et Howard, Tom Jeffords, échoie à James Stewart.
Dans une version finale du scénario, Jeffords était dépeint sans aucun défaut, un homme empreint de noblesse, purement dévoué à la réhabilitation des indiens ;
Zanuck demanda à ce qu'on noircisse légèrement le tableau de crainte que le public ne s'enthousiasme pas pour un personnage si parfait. Il fut donc décidé que Jeffords se trouverait, au début du film, sur le territoire contrôlé par la bande à Cochise, dans un but plus mercantile, celui de trouver de l'or.

Une voix off, celle de Stewart, fait comprendre au spectateur, au tout début, que ce qui suit « happened exactly as you ll see it » ;
ce qui n'est pas tout à fait exact.

Jeffords était un personnage plutôt ambiguë, controversé parmi les soldats ou les officiers stationnés pour ses relations amicales avec les apaches ; il avait été accusé à de nombreuses reprises de leur vendre de l'alcool et des armes.
Il prétendait s'être rendu auprès de Cochise, seul, afin de parlementer avec lui et l'amener à laisser les messagers de la southern overland mail, avec laquelle il avait conclu un contrat, passer sur le territoire apache (c'est ce que l'on voit dans le film, un peu plus tard).
Or la version collectée du côté apache est tout autre : il aurait été capturé et ensuite amené devant Cochise ; ce dernier lui aurait laissé la vie sauve, impressionné par le courage qu'il aurait déployé.
Il convient d'ajouter qu'à cette époque, celle où il rencontra Cochise pour la première fois, Jeffords ne travaillait plus pour la compagnie postale, et que les attaques des apaches contre les cavaliers transportant le courrier ont continué.
Il devait donc effectivement arpenter ce territoire soit en qualité de prospecteur, soit en qualité de marchand et non pour parlementer avec le chef des Chokonens.

Cela n'amenuise en rien son apport à la paix qui suivit, son amitié réelle avec les indiens dont il partageait la haine des mexicains, sa connaissance de la langue et des coutumes.

Ce rappel historique (réf. Cochise Chiricahua Apache Chief par Edwin Sweeney) est sans doute superflu si ce n’est qu'il permet de relativiser la promesse du narrateur de s'en tenir à la vérité.
Il s'agit d'une représentation, qui semble caractéristique du tournant qui eut lieu dans la politique indienne à partir des années 30, sous Roosevelt, avec le Indian Reorganization Act. John collier en fut le principal ordonnateur : une modernisation des institutions traditionnelles « , en en gardant la forme et en en modifiant le contenu, pour l’élaboration duquel Collier propose les mécanismes de la démocratie américaine ,notamment … la règle de la majorité relative. » (l’entaille rouge de Nelcya Delanoë)
Représentation caractéristique également de l'évolution des mentalités, du regard porté sur l'indien, plein de commisération ; l'image de victime, sans prise avec les changements, le progrès, des populations hors de l' « Histoire ».
Quand Tom Jeffords prête secours à un jeune apache, blessé et déshydraté, au début du film, il symbolise une Amérique charitable qui prend soin des indiens victimes des mensonges de l'homme blanc, indiens dont les conditions de vie se sont détériorées, et qui ne pourront pas lutter très longtemps contre une nation américaine en pleine croissance, économique, démographique.

Le propos du réalisateur, Delmer Daves, est limpide dans un contexte, une cinématographie, un genre, le western, qui contribua à façonner une image, des images, déplorable des indiens :
positif a écrit: (…) On a dit que la flèche brisée, (…), était le premier western adulte du parlant ; nous avons essayé de présenter les apaches non comme des sauvages, mais comme des êtres humains. (…) C'était le thème de notre film : la nécessité de « comprendre » nos voisins, sans distinction de race et de couleur de peau, pour en arriver au seul genre de vie raisonnable que l'on puisse mener, la vie pacifique. Notez que l'aigle solitaire et la flèche brisée étaient tous deux des films historiques avant tout ; ils présentaient des faits avec un minimum d'invention romanesque. (…)

Cette dernière phrase doit être nuancée. S'il est vrai que les faits historiques sont plus ou moins respectés, la fiction est très présente si ce n'est que par le personnage de Soonseearhay, l'idylle de Stewart au sein de la tribu.

D'une part ce personnage permet de montrer des phases de la vie traditionnelle apache: cérémonie liée aux rites de passage, danses, interactions sociales et amoureuses qui témoignent d'une précision ethnologique véritable, ainsi que d'une volonté, je crois, dans la représentation _ Stewart y participe, d'accentuer ce qui fait lien, ce qui est proche, des spectateurs américains de l'époque.
(De ce point de vue, les licences que s'accordent Delmer Daves vis à vis de la réalité renforcent cette volonté de rapprochement : les indiens s'expriment en anglo-américain et non en apache ou en espagnol [alors que d'autres films tels Across the missouri ou the big sky, accordent une large écoute aux dialectes autochtones]; les principaux personnages indiens sont « joués » par des acteurs hollywoodiens, ainsi Jeff chandler impose sa prestance dans le rôle de Cochise. Ce qui pose la question de savoir quelle altérité nous renvoie cette image, quel visage Soonseearhay personnifiée par une jeune Debra Paget voit réellement dans le miroir circulaire que lui tend Stewart?)

D'autre part, la relation amoureuse et le mariage de Stewart et Soonseearhay interroge la place accordée à l'indien dans la société américaine des années 50, telle que symbolisée par ce monde rêvée.
Cochise leur adresse un avertissement au moment où il les surprend ensemble dans les bois : ce qui les attend au cours de cette tentative de miscégénation n'est que diatribe populaire, moquerie, ou l’exil. Leur romance s'achève d'ailleurs de manière peu vraisemblable à la fin.
La place dans l'espace est également évoquée au cours du traité de paix. Stewart prétend devant l'émissaire de Grant, Howard, que la question de la terre ne soulèvera aucune difficulté de la part de Cochise.
C'est une assertion fort curieuse puisqu'au contraire, si on revient au cadre historique, cela s'est révélé être une question essentielle : Howard proposant Cañada Alamosa comme lieu d'établissement de la réserve quand le conseil de chefs réunis à cette occasion par Cochise demandera la région comprise entre les dragoon mountains et les Chiricahua mountains.
Cela est plus anodin mais dans le film, un groupe mené par Géronimo fait « sécession » durant le conseil, trouvant inacceptable les conditions envisagées par le traité, or, historiquement, la présence de Géronimo est sujette à caution, et en tout état de cause, il n'afficha aucune opinion. Comme si la figure de ce chef de guerre ne pouvait être remise au goût du public américain comme cela a été fait en faveur de Cochise.

Dans « du mensonge à la violence », Hannah Arendt cite Tocqueville en rappelant « le plus redoutable de tous les maux qui menacent l'avenir des Etats-Unis … » venait du fait
(…) que ces populations (les noirs et les indiens) avaient été tenues à l'écart du premier consensus universalis de la communauté politique américaine. Rien, dans la Constitution ou dans l'intention de ses auteurs, ne pouvait permettre d'inclure la population esclave dans le pacte originaire. Même les partisans de l'émancipation à terme songeaient à une ségrégation des noirs ou, de préférence, à leur expulsion.

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Message par Invité Sam 24 Nov 2012 - 12:47

Baudouin II de Barvaux a écrit:
La part de l'Oeil est une petite revue d'esthétique phénoménologique, qui n'a jamais publié une ligne sur le cinéma, bien entendu. Je voulais juste savoir si Sibelius trouverait ça plausible, en tant qu'érudit cinéphile qui fréquente "par ailleurs" les grands commentateurs dans le champ dit philosophique. Mais Borges a mis fin à ce suspense haletant... Wink
c'est à peu près ce que j'avais compris, et ça m'a bien fait rire.
pour le texte sur Ford, j'y penserai. Wink


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Message par Sibelius Lun 26 Nov 2012 - 12:33

Je réserve toute réponse de ma part à la lecture du fameux article de JF Courtine Smile

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Message par Invité Lun 26 Nov 2012 - 17:03

Philonenko a écrit au moins un grand livre "l'Archipel de la Conscience Européenne", sur ses "jardins secrets".
Il disait qu'il voulait réhabiliter la philosophie populaire au sens du début du XIXème siècle.
Ca part à droite et dans la théorie du choc des civilisations, mais en trouve la sortie.


Dernière édition par Tony le Mort le Lun 26 Nov 2012 - 17:22, édité 1 fois

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Message par Invité Lun 26 Nov 2012 - 17:06

Je pense pas qu'il soit nostalgique de l'empire colonial.
Mais dans "l'Archipel" il explique qu'il a par contre été une sorte de psychologue qui faisait de la lutte contre-insurrectionnelle, de l'urbanisme (à la fois de la police et du développement), des interrogatoires d'intellectuels et sans doute du renseignement trouble pendant la guerre d'Algérie, et il y a un malaise, il y a des passages tellement vertigineux, on se demande s'il n'est pas un peu mythomane et se prend pour Kurtz (ou le personnage décrit par Graham Greene dans un "Américain bien tranquille"). Il y a un dialogue fou où il "discute" de la stratégie de de Gaulle vis à vis des généraux et de Kennedy avec un prisonnier (il l'interroge à vrai dire) et cela devient un échange complètement dostoïevskien sur la lutte de la pureté et du mal et la préméditation de la mort de sa propre culture comme point neutre dans cette lutte.
Mais je ne pense pas qu'il éprouve une nostalgie sur cela, et qu'il endosse une position de supériorité vis-à-vis de ceux contre qui il a lutté. J'ai lu une interview récente de lui où il disait qu'il avait été amené à collaborer à un système absurde et meurtrier, au nom de la lutte contre le terrorisme.

Bref, le livre a un positionnement complètement foireux, mais par là même difficile à récupérer et très intéressant.

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Message par Invité Mer 28 Nov 2012 - 11:17

Relu un peu le passage décrit plus haut dans le Philonenko. C'est quand-même un peu foireux.

Il reprend la conclusion de son prisonnier: "guerre de conquête, alors que la vraie conquête c'est la liberté", et mentionne l'absurdité du racisme et du colonialisme; mais les présente leur rejet comme des paradoxes ou un arrière-plan métaphysique à un monde apparent et spontané (qui est celui de l'ordre), non le résultat d'une critique. De plus c'est vrai, il chosifie le colonisé comme il le ferait d'un système, dont la cohérence peut être jugée de l'extérieur sans retourner ce jugement contre son propre point de vue.
Il n'y a ni parti pris politique dans son livre ni soupçon moral (comme on le trouve chez Fanon ou Kateb Yacine), tout les enjeux d'une guerre sont d'emblée lisibles pour lui, on ne la critique pas, on l'interprête.

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Message par Invité Dim 6 Jan 2013 - 17:46

Vu Les passagers de la nuit qui m'a un peu déçu. Au fond c'est la même histoire que Hanging Tree mais en ville avec plus de violence, moins de poésie et d'humanisme.
Le personnage sort de prison accusé à tort lui aussi d'avoir tué sa femme. Il s'en sortira, il se refera une vie en comptant sur lui et quelques complicités de circonstances - en laissant pas mal de mort derrière lui - et bien sûr une femme.

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Message par Invité Mar 8 Jan 2013 - 16:29

Tony le Mort a écrit:Relu un peu le passage décrit plus haut dans le Philonenko. C'est quand-même un peu foireux.

Il reprend la conclusion de son prisonnier: "guerre de conquête, alors que la vraie conquête c'est la liberté", et mentionne l'absurdité du racisme et du colonialisme; mais les présente leur rejet comme des paradoxes ou un arrière-plan métaphysique à un monde apparent et spontané (qui est celui de l'ordre), non le résultat d'une critique. De plus c'est vrai, il chosifie le colonisé comme il le ferait d'un système, dont la cohérence peut être jugée de l'extérieur sans retourner ce jugement contre son propre point de vue.
Il n'y a ni parti pris politique dans son livre ni soupçon moral (comme on le trouve chez Fanon ou Kateb Yacine), tout les enjeux d'une guerre sont d'emblée lisibles pour lui, on ne la critique pas, on l'interprête.

"Certains intellectuels européens d'Algérie, parce que liés au pouvoir colonial, ont contribué bien souvent à donner à la guerre d'Algérie son caractère hallucinant. Nous avons vu des médecins affectés à temps plein auprès d'officines de la police judiciaires et nous savons que des philosophes et des prêtres, dans les centres de regroupement ou d'internement, assument la mission de laver les cerveaux, de pénétrer les âmes, de rendre l'homme algérien méconnaissable.
Or nous allons voir que la minorité européenne d'Algérie est loin d'être le bloc monolithique que l'on imagine. Le directeur du journal,
l'Echo d'Oran , M. Laffont, en déclarant dernièrement qu'Alger ne représente pas l'Algérie, manifeste le désir qu'éprouvent certains Européens de prendre des distances à l'égard de état-major colonialiste d'Alger
[...]
En avril 1953, au comité directeur du MTLD, la décision est prise d'entrer en contact avec le peuplement européen et de provoquer l'échange de vues avec les principaux groupes et intérêts constitutifs de la communauté européenne. L'UDMA également, dans ses textes doctrinaux, rappelle constamment à ses militants la nécessite stratégique et politique de ne pas rejeter tous les Européens du côté colonialiste. Signalons d'ailleurs que plusieurs Européens sont à cette époque membre de l'UDMA.
[...]
Ces rencontre n'ont rien en commun avec les farces franco-musulmanes des autorités colonialistes. Il n'y a ni méchoui, ni exotisme, ni paternalisme, ni humilité. Des hommes et des femmes discutent de leur avenir, évoquent les dangers qui pèsent sur leur pays
[suit un paragraphe sur la position des Européens au sein du FLN et le fait que les prisonniers européens qui en sont membre sont aussi torturés...]
Toutes choses égales, on peut dire des démocrates européens d'Algérie ce que l'on a cessé de répéter des partis de gauche français: pendant longtemps, l'histoire se fait sans eux. Ils n'ont su empêcher ni l'envoi des contingents en Algérie, ni la capitulation de Guy Mollet, ni Lacoste, ni le 13 Mai. Pourtant leur existence accule à la défensive les néofascistes d'Algérie et de France. La gauche n'a rien fait
depuis longtemps en France. Mais, par son action, ses dénonciations et ses analyses, elle a empêché un certains nombre de choses."


Franz Fanon, l'An 5 de la Révolution algérienne

Fanon formule très clairement une réalité difficile, qui est à la fois une exigence politique, et le cadre d'une analyse du réel : éviter le fascisme est difficile et nécessaire, mais est encore moins qu'une vraie praxis politique.
Chaque mot compte dans ce texte: "Pourtant leur existence accule à la défensive..."

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Message par Invité Jeu 10 Jan 2013 - 21:07

3h10 pour yuma un western tout simplement parfait, d'une sincérité absolue, que les cahiers écartaient parce que Mann ... où il est aussi d'ailleurs très joliment question de couleurs des yeux des femmes, bien avant Shame mais ici toute le surplus de poésie et d'intelligence est que c'est en noir et blanc.
Des westerns de Daves c'est un bon avec Hanging Tree pour qui j'ai une tendresse particulière.
Ca dépasse évidemment le strict cadre du western et la tension se libère à la fin dans une poésie épique ou la morale le dispute à l'humanisme.
J'aime ces films au premier degré auxquels on adhère sans barguigner.

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Message par Invité Lun 21 Jan 2013 - 21:28

je ne sais plus où adeline avait parlé de la Maison rouge qui l'avait mise mal à l'aise et qu'elle n'avait pas trop aimé. Je ne partage pas son avis à propos de ce mélodrame lyrique réussi, après tout ça n'est pas si fréquent. On comprend dès le début que le personnage "toumenté" (pour le moins) d'EJ Robinson à certains indices va se dissoudre, et cette dissolution Daves le premier y croit. C'est d'une honnêteté et d'une construction remarquables quasiment tout en un même lieu et je trouve que Daves, particulièrement ici, indépendamment de son humanisme et de son romantisme a le génie de composer des plans, des enchaînements de plans et des déplacements de personnages qui sont incroyables, sidérants le mot n'est pas trop fort.

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Message par Invité Lun 21 Jan 2013 - 21:46

il y a une pulsation dans le film des personnages dont on ne tarde pas à comprendre ni les liens ni les trajectoires qui jouent en ses deux sens opposés, une formation à plusieurs puis un éclatement. Sont à l'oeuvre à propos des personnages des forces centrifuges et centripètes qui ne peuvent nous leurrer ou constituer un suspens, une résolution finale, qui échapperait au spectateur bien avant la fin. Ce que j'aime au contraire tient dans la respiration paisible de la mise en scène, chemin faisant.

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Message par Invité Mar 22 Jan 2013 - 11:15

l'humanisme à l'oeuvre chez Daves surtout pour 3h10 pour Yuma mais les autres films aussi semble être d'assembler dans les plans des êtres qu'on pourrait dire irréconciliables et le faire autant que possible sans tension.

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Message par Le comte Mar 22 Jan 2013 - 20:29

Je suis bien content que mon petit Slimfast soit, avec moi, le seul admirateur de Delmer Daves à mille kilomètres à la ronde.

Le comte

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Message par Invité Mar 22 Jan 2013 - 21:38

mille kilomètres peut être pas mais c'est vrai que j'ai plaisir à découvrir Daves et la petite musique de son cinéma Mais il y en a d'autres ici.
Wink

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