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Message par Invité Lun 8 Fév 2010 - 22:02

c'était la copine de cameron ?

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Message par Invité Lun 8 Mar 2010 - 8:20

il était temps qu'une femme gagne les oscars, ouf, enfin, ça fait du bien, je sais pas vous mais moi je me sens déjà beaucoup mieux..

"I'd just like to dedicate this to the women and men in the military who risk their lives on a daily basis in Iraq and Afghanistan and around the world," Bigelow said. "And may they come home safe."

amen

(le soldat de son film est-il, pour elle, "come home safe" ?)

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Message par adeline Lun 8 Mar 2010 - 8:52

C'est hallucinant cet oscar, non ?


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Message par ^x^ Lun 8 Mar 2010 - 9:10

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Message par Invité Lun 8 Mar 2010 - 21:07

[quote]JM a écrit :

il était temps qu'une femme gagne les oscars, ouf, enfin, ça fait du bien, je sais pas vous mais moi je me sens déjà beaucoup mieux..[quote]

tu as quelque chose à te faire pardonner ?

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Message par Invité Lun 8 Mar 2010 - 21:12

Aseline a écrit :

C'est hallucinant cet oscar, non ?

ça c'est une petite touche de masochisme ou je ne m'y connaîs pas pirat

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Message par Invité Lun 8 Mar 2010 - 21:16

[quote="ccamille"][quote]JM a écrit :

il était temps qu'une femme gagne les oscars, ouf, enfin, ça fait du bien, je sais pas vous mais moi je me sens déjà beaucoup mieux..


tu as quelque chose à te faire pardonner ?

oui, je confesse ne pas avoir vu "Shutter Island" avant d'avoir écrit mon fameux "texte inaugural" sur ce forum, il s'agissait tout bonnement d'une vaste plaisanterie !

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Message par Invité Mar 9 Mar 2010 - 18:34

Ils ont trouvé un moyen pour qu'on puisse pas faire de copier-coller (en tout cas nous on a toujours été réglo, on a soit mis juste le lien, soit le copier-coller avec le lien), alors cliquez :

http://www.independencia.fr/INTERVENTIONS/06_MOORE_RIGHTWING.html

OUH LA !

on reconnait un peu la rhétorique des Cahiers à l'époque de Redacted, les papiers qu'avaient écrit Tessé et Delorme sur leur site. Il s'agissait d'affirmer puérilement, pour faire taire les récalcitrants, que quiconque émettait des doutes sur le sérieux du film de BDP était forcément de droite, à assimiler à la "rightwing" usiennes. Qui se réclame de gauche (sûrement pas nos deux critiques à la noix pourtant ?!) devait, au pire, devant ce film déclarer : "tout va bien !"

je savais pas qu'ils étaient friands du pathos Moorien à Independancia..mais bon, comme on dit chez nos jeunes critiques gauchistes : "un jour avec Eastwood, le suivant avec Moore", le principal étant de faire "évènement" pour conquérir le coeur des internautes (vous inquiétez pas, d'après Renzi, c'est pour bientôt, les chiffres sont un signe, bientôt à Independencia, les chiffres de consultations mensuelles seront ceux journaliers, puis ceux journaliers ceux par heure, etc, etc)

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Message par Invité Mar 9 Mar 2010 - 19:58

c'est fatiguant ces ratiocinations

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Message par Invité Ven 26 Mar 2010 - 9:04

AFP - 26/03/2010 à 08h57
A Marjah, les Marines toujours sous le feu des talibans, ennemis invisibles

Wazir, un vieil afghan à la longue barbe ondulante, est catégorique: "Il n'y a plus de talibans depuis des semaines" à l'ouest de Marjah, dans le sud de l'Afghanistan. Le lieutenant Jackson Smith s'apprête à prendre congé quand des balles se mettent à siffler.

Toute son unité de Marines se lance en courant vers le muret le plus proche pour s'abriter. "Ca vient d'où, putain ?" gueule un Marine alors que le tacatac d'au moins deux kalashnikovs se fait entendre.

Accroupis, les soldats tentent de positionner leur fusil M-4 sur le muret pour riposter. Plus haut, sur une colline qui domine le village entouré par le désert d'un côté, les champs de pavot de l'autre, un soldat afghan tire à la mitrailleuse lourde. Le sol tremble.

"Ok, les gars, on avance jusqu'au prochain muret", ordonne le lieutenant Smith alors que les tirs s'intensifient. "C'est les nôtres, pas de problème", crie le sergent Robert Kayser alors que les soldats baissent la tête en entendant une mitrailleuse lourde américaine toute proche.

Les rues du village, une succession de fermes en terre, ciment et paille, sont vides. Par un petit trou dans le mur, une famille indique que les talibans tirent d'un peu plus loin, d'une maison proche d'une mosquée.

Les soldats avancent difficilement. Un soldat chute après avoir escaladé un muret. Un autre, alourdi par deux lance-roquettes et son fusil, tombe à l'eau en enjambant un canal d'irrigation.

Au bout d'une demi-heure, les talibans cessent de tirer. Les Marines continuent d'approcher. Un soldat afghan sous les ordres du commandant Amanullah, un homme du nord qui a combattu les Soviétiques et rassure par sa nonchalance quand il marche sans baisser la tête sous les tirs, est certain d'avoir vu un insurgé près de la mosquée.

Soldats afghans et Marines investissent une maison et interrogent le chef de famille, la cinquantaine, à la peau burinée. "Ca se passe devant chez toi et tu n'as rien vu, rien entendu, comme d'habitude", s'énerve le commandant Amanullah.

L'homme jure qu'il allait prendre le thé devant ses champs de pavot et s'est mis à l'abri au premier coup de feu.

Les Marines se déploient autour de la maison. "Eh les gars ! N'allez pas sur cette route, c'est plein de mines artisanales", lance un Marine.

Les talibans n'ont pas été localisés et les soldats décident de reprendre leur patrouille et de fouiller quelques maisons. Des enfants jouent dans la rue, la vie semble avoir repris son cours.

Certains viennent à la rencontre des Marines pour leur serrer la main.

"Les talibans nous dérangent. Tous ces tirs...", dit Zaman, un fermier.

Zaman, pas plus que son père, ou tous les hommes rencontrés, ne savent où se cachent les talibans. Ils assurent que ces derniers sont partis depuis des semaines, depuis le début de l'opération Mushtarak, à Marjah et ses environs, la plus vaste offensive de l'Otan et de l'armée afghane depuis la chute des talibans fin 2001.

"Ils mentent tous, bien sûr, parce qu'ils ont peur. Ils ne diront jamais où ils sont. Les talibans ont dû cacher leurs armes et sont quelque part dans une de ces fermes", explique le sergent Kayser.

Dans la cour d'une ferme, le sujet de préoccupation de trois Afghans n'est pas l'attaque contre les Marines. "Vous tuez nos chiens. Si vous continuez, la population va vous détester", dit l'un d'eux.

"Vous savez qui a tiré ?", demande le sergent Kayser.

L'Afghan a la longue barbe blanche montre vaguement la direction du camp des Marines.

"Vous promettez mais ne tenez pas votre parole", poursuit l'homme.

"Quelles promesses ?", demande le sergent.

"De ne plus venir la nuit", dit l'homme. "On ne fouille plus vos maisons la nuit, on patrouille pour tuer les talibans", rétorque le sergent.

"Patrouillez, ok, mais ne tirez pas sur nous", lance l'Afghan.

"On ne vous tire pas dessus", répond calmement le sergent.

Sur le chemin du retour, des tirs retentissent à moins de trois kilomètres, dans le district voisin de Sistani. Des Marines essuient le feu de talibans.

"C'est censé être un endroit calme. Mais rien n'est simple ici", lâche le lieutenant Smith.

Voilà, la représentation de l'"ennemi" et des autochtones en temps de "guerre" chez KB est grosso-modo celle de l'AFP.

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Message par Borges Ven 26 Mar 2010 - 10:36

jerzy pericolosospore a écrit :



J'ignore sous l'emprise de quelle médiocre inspiration j'ai loué ce "démineurs" dans les nouvelles sorties du video-club du coin (j'avais même pas vu qu'une rubrique y était consacrée ici, et - quelle surprise - avec un brio époustouflifliant), mais je peux certifier un truc: j'ai rarement, ces 10 dernières années, contemplé un objet aussi abject, le sommet absolu de la non-valeur, une incitation massive à la haine et à la peur de l'autre, un monument érigé à la gloire du bellicisme, de l'insécurité permanente de soi et de tous contre tous, de la négation de toute forme d'alter-ego (je ne dis pas "altérité", car le terme "altérité" sert trop à valider les "différentialismes" qui appellent à considérer l'autre sous la figure de l'incompréhension, de l'extériorité radicales) qui ne serait pas rapportable à la métaphysique de l'axe du mal selon Bush, saisie ici sous sa forme la plus instinctive, paranoïaque, atavique et imbécile; une pierre de touche à la contribution de l'incompréhension native entre les peuples, une négation radicale, mais alors radicale, de tout universalisme, si l'universalité a voulu dire quelque chose de grand, un jour, sous le nom des lumières. A côté de ce truc, "District 9", c'est du Lévinas, ou du Martin Luther King, ou du Gandhi; "les bérets verts" de John Wayne, c'est un traité d'anthropologie lévi-straussienne; tintin au Congo, c'est le traité de la réforme de l'entendement de Spinoza. C'est dire à quel niveau cette "belle" "petite série B métaphysique" se place. Le seul "autochtone" qui nous est vaguement représenté ici comme un "être humain" est un petit garçon qui vend de la "good-shit-porno, man" et s'identifie à la star du football Beckham. Comme de bien entendu, il est subjectivement identifié (dans un subtil jeu d'hallucination perceptive et à un point de suture près) à un traitre égorgé et éviscéré par sa propre "ethnie", et dans le cadavre duquel on a placé une charge de dynamite dans l'estomac pour faire exploser les yankees, c'est dire à quel point d'infra-humanité ces sauvages sont situables; ça déboussolerait à moindre frais et transformerait en tête brulée traumatisée n'importe quel brave gars sensible, père de famille et divorcé du Connecticut. Le moindre barbu en djellaba se découpant dans un "cut-up" nerveux à la dérobée, le moindre regard au sourcil broussailleux saisi dans un contre-champ tremblé, la moindre occurrence sonore de muezzin, sont signes incarnés de menace imminente, de danger adrenalineux, de barbarie millénaire, comme autant d'anacondas pestilentiels et de tarentules visqueuses infestant un marais ténébreux. C'est bien simple, j'ai cru que c'était une transposition de Taken, la prod. Besson (sens de la découpe des plans, du montage, de l'action clippée, approche "intéressante" du "prochain" comme une sorte de "lointain", c'est "aérien", "métaphysique"). Ah ça oui, on "redonne un sens à ce mot, "action", à l'aide d'une écriture épurée de tous clichés et sauts narratifs contestables". C'est ce qui s'appelle "faire un film avec des hommes, raconter une histoire, plutôt que de placer le film sur un échiquier politique". C'est clair. Y a une douzaine d'hommes à 500 km à vol d'oiseau dans cette histoire d'hommes très "a-politique". Tout autour, ça sent assez fortement le chacal ou la mangouste. Tout comme ce film dégage une évidente et omniprésente odeur d'opération musclée de justification "sensorielle" après-coup de la "politique" (et cette fois, "épurée", c'est le mot, de tout cliché narratif contestable: on s'épargnera les bavardages, la contrition et la réflexivité à deux balles d'un De Palma. Retour à l'efficacité pure et dure des meilleurs jeux d'immersion "fps" à la "gears of war", les turbans remplaçant les locustes). En somme, dans cette méditation sur les éléments ferrailleux et pierreux, carrément proche de "Tarkovski": "un monde rendu à lui-même dans sa pure matérialité, dans son être même et ses conditions transcendantales. Ce regard au dessus des choses et qui les contemple. C'est aérien, métaphysique". Alors, toi, vraiment, le comte, c'est pas précisément de la verveine que tu prends quand t'as décidé d'aligner des chapelets de connerie aussi vite que les pales d'un ventilateur (et faudrait à l'occasion arrêter d'utiliser le mot "transcendantal" à tout bout de champ et à toutes les sauces: s'il y a bien une dimension dont cet objet est dépourvu, c'est la dimension transcendantale, que tu confonds à tous les coups avec leur contraire: "matérialité" ou "transcendance"). Mais comment veux-tu que, même avec la meilleure volonté du monde, on fasse montre de patience et d'indulgence, même lorsque tu invoques la sincère ingénuité d'un jeune chien fou passionné de cihînéma et à qui il faut pardonner tant d'exaltation confusionniste? Oui, bon, c'était en octobre 2009, mais je te rassure, tu n'as pas beaucoup changé depuis: rebondissant de bouses en navets transcendantaux, tel un papillon se grillant à l'ampoule incandescente, tu ne cesses de réviser le lendemain un enthousiasme asséné la veille, pour mieux l'appliquer à un autre objet de plus ou moins égale intensité. Je pourrais détailler point par point, plan par plan, "bloc" par "bloc", le vaste signal alarmant de régression et dégradation psychique que ce film constitue, je me contenterai juste de dire ceci: profondément et indubitablement raciste de la plante des pieds à la racine des cheveux, à un degré de suffocation et de décomplexion difficilement atteint par un Joël Schumacher (et dont même un Zemmour au plus fort de son hystérie ou un Philippe Val en chevalier du droit à la caricature ne parviendraient pas à égaler un centième de l'efficacité), cultivant l'appel aux pulsions virilo-burnées les plus grégaires sous l'éternel et hypocrite prétexte d'une "critique" (??) de "la guerre" (cette "drogue addictive", cette "expérience extrême", si immersive, etc), ce film pue la merde à chaque cm de pellicule, y a rien d'autre à dire. Le succès de ce film, ses lauriers, sont encore plus alarmants que le film lui-même: ça en dit long sur l'état de notre imaginaire, la réussite du long travail de sape entrepris dans les modes d'auto-représentation de l'occident, à même le globe oculaire, depuis certains événements qu'on nomme "fondateurs".
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Message par ^x^ Ven 26 Mar 2010 - 10:45

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Message par Borges Ven 26 Mar 2010 - 11:11

careful a écrit:

Juste

comme
ça;

juste comme ça

pourquoi

pourquoi ne pas


ne pas
pourquoi

ne pas pourquoi

avoir

ne pas

pourquoi ne pas
avoir

avoir

respecté

sa mise


sa mise en page,

espace ?

C'est


important

la respiration,


les silences

dans

dans ses

dans

ses textes,


dans ses textes

la musique

chez

Jerzy.

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Message par Borges Ven 26 Mar 2010 - 11:38

careful a écrit:Juste comme ça; pourquoi ne pas avoir respecté sa mise en page, espace ?
C'est important la respiration, les silences ds ses textes, la musique chez Jerzy.

ah, cette remarque de l'un des grands spécialistes de la musique et du silence chez Jerzy m'étonne; ça n'empêche pas; j'ai pas manqué de respect au sens de cette mise en page; je crois même être allé au-delà de la lettre pour en rendre l'esprit; on peut mettre de la musique dans l'écriture à la manière de quelques auteurs poètes qui se situent dans la suite de mallarmé, on alors procéder comme SB; je sais pas si t'as déjà lu; jette un oeil sur la mise en page de l'innommable, par exemple, cité ailleurs; j'ai pensé qu'une mise en page du style de ses romans mettait plus en avant cette forme de suspension de la respiration, ce manque d'air, quelque chose des difficultés de la respiration de la pensée que l'on ressent devant ce film, et que cherche à saisir Jerzy, sans trop le dire; n'oublie pas le titre us du film, http://www.urbandictionary.com/define.php?term=hurt%20locker
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Message par ^x^ Ven 26 Mar 2010 - 12:10

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Message par Borges Ven 26 Mar 2010 - 17:31

careful a écrit:Ok. Je comprends mieux, oui.
Sur la course maitrisée à poumon bloqué de quelques textes Jerziens, et surtout après avoir vu ce film, inrecommandable pr ma part.

jerzy pericolosospore a écrit:(PS, je cherche pas du tout à imiter S.B. ni à reproduire quelque chose qui se communique dans la construction de ses phrases.
Ma façon d'écrire n'a rien de beckettien, c'est une évidence, et je ne cherche pas à dire ce que dit Beckett. J'ai suffisamment conscience des tentations de mimétisme pour ne pas céder à une illusion aussi prétentieuse.

J'ai juste cité Beckett là-bas en guise de pied de nez à l'accusation de multiplier les "moi".

Par là, y avait aucune intention de ma part de signifier que "ma petite musique" se comparerait à du Beckett (j'aime d'ailleurs pas cette expression, "petite musique": c'est pas une quête ni un désir, d'avoir ma petite musique, ma petite signature personnelle; il n'y a aucune recherche délibérée de style en ce sens, aucune recherche de type "littéraire". Je prétends seulement que c'est pensé, et que je me relis toujours, du point de vue du sens autant que le reste, et que le rythme, oui, c'est le mien, ce qui bien sûr peut apparaître en soi comme fort prétentieux, mais c'est ainsi). 😉



J'ai juste cité Beckett là-bas en guise de pied de nez à l'accusation de multiplier les "moi".



une fois de plus, quel rapport entre le moi-narratif (moi sans moi, justement) des romans de Beckett, et le moi-d'un type qui se raconte, parle de lui-même, de sa vie, de ses affects...des ses goûts, des effets organiques que produit sur lui la musique, etc?
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Message par Ineedadollar Ven 26 Mar 2010 - 23:43

C'est moi ou je suis le seul a trouver le premier démineur beaucoup plus charismatique que le héros du film. Il est vrai que le premier démineur représente le chevalier blanc, le capitaine parfait, intègre, avec ne moralité un sérieux, l'opposé totale du second démineur.

En même temps je trouve que finalement le film se désarmorce dès le départ car pour ma part je n'ai été tenu en haleine que dans la première séquence qui reste l'unique belle séquence du film, les plans au ralenti des cailloux qui sont projetés dans les airs au moment de l'explosion, la caméra subjective... Ensuite la tension des opérations de déminages retombent pérpétuellement tel un soufflé sachant que le nouveau démineur est une tête brulée qui arrive toujours à terminer sa triste besogne.

Une des séquences qui m'a le plus géné est celle du désert et du sniper. Lorsque je regardais cette séquence je ne manquais pas de penser qu'elle serais surement la séquence préferée des spectateurs ayant aimé le film, et effectivement elle l'est. Plus que d'être ennuyeuse et totalement inutile, elle est avant tout peu originale. Elle m'a refait fait penser aux séquences de snipe du film Jarhead (ignoble film également). Mais au moins Jarhead parlait de snipers et s'y tenais...

Je n'ai pas vu Redacted mais ceux qui m'a également géné c'est le point de vue du film. Ce point de vue unilatéral, car j'estime que même lorsqu'un film veut traiter d'un sujet, le hors champs doit au moins exister surtout lorsqu'il s'agit de faire un film de guerre.

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Message par careful Mar 3 Mai 2011 - 16:21

Osama Bin Laden Death to Be Featured in Untitled Kathryn Bigelow Project

A new untitled military project from The Hurt Locker team of director Kathryn Bigelow and screenwriter Mark Boal received a welcomed push after an elite American unit killed Al Qaeda terrorist leader Osama Bin Laden on Sunday.

We first reported on the project back in December, when all that was known about the movie was that it centered on a team of special ops soldiers. It seems Mark Boal, who has contacts in military intelligence and a background in investigative journalism, based his project on the exact same team that took out Bin Laden, with the screenwriter following the mission this whole time.

Mark Boal will now rewrite the script to include the 40-minute firefight which ended in Osama Bin Laden's death. The death occurred at just the right time for Mark Boal, who still has time to tweak the script, while still ensuring the movie will be timely upon it's released.


...
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