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La mort, au travail

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 16:29

Dans le réel la mort est diffusée en broadcast. Dans la fiction fantastique c'est par du token-ring.

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 17:51

C'est surtout l'impression que la cinéphilie boucle de plus en plus sur elle-même qui me peine. Il n'y pas d'horizon politique partagé avec le monde réel dans les films dans nous parlons et surtout dans le discours sur eux, les catégories politiques ("racisme", "radicalisme", malhonnêteté) sont là pour structurer un discours et être des marqueur sociologiques .
Cela m'énerve qu'on en vienne à présenter comme un choix politique fort le fait de ne pas aller à l'enterrement de Tatcher en 2013. C'est trop facile. De mon côté pour la mort de Pétain, celle de de Gaulle et celle de Milosevic je n’étais pas non plus aux funérailles, et j'espère que vous l'avez remarqué.

Le dossier des Cahiers sur les jeunes cinéastes français est intéressant, mais la manière dont ils [les Cahiers] dénigrent à présent Desplechin comme l'incarnation de tous les travers de 90ties est l'indice d'une supercherie.
"Pendant 20 nous nous avons défendu à la fois l'ancrage du cinéma dans le réel et le scepticisme politique post-gauche engagée, à présent nous allons pendant 20 faire valoir l'inverse: primat de la fiction et de l'emphase littéraire, dramaturgie ironique mais sincère.En changeant de position à 180° nous finirons bien par dire à un moment la vérité, fatalement".
Et si au contraire procéder ainsi c'était mentir tout le temps? En gros cela revient à être factuel pendant une période de relatif prospérité, et dans le récit pendant une crise qui atomise les vies réelles, libère la parole xénophobe et le refus de penser.

Par ailleurs, malgré tout, les films de Godard ou Marker (par exemple) étaient des films sur leur époque, les voir à présent en DVD est avant tout lié au fait d'acquérir un savoir sur une implication dans l'époque et sur une esthétique, au demeurant parfaitement neutre. On les voit pour déterminer un cadre, délimiter son gout et ses références, alors qu'ils étaient au départ peut-être un contenu, que l'on pouvait faire partager à l'extérieur de la cinéphilie. Les Straub échappent un peu à ce travers: lier l'inspiration politique à une date ou plutôt une ère, peuvent appuyer leur ouverture sur une ontologie, certes, mais par l'emphase philosophique et la croyance en la continuité d'une seule situation politique depuis la Grèce.


D'où le retour du discours sur le genre: "western anti-raciste", "western métaphysique", "road-movie existentiel", "fantastique axé sur le deuil et l'absence" etc..., et "cinéma du réel" est devenu un terme du même ordre.Il y a une perte de contenu de la cinéphilie telle que je la vis, j'ai impression d'un discours sans contenu. La taxonomie devient le produit d'un discours, au lieu d'en être une origine possible mais elle-même fragmentaire.


Déjà, je comprends quasi strictement rien à ton discours, qui mélange des tas de trucs sans rapport, en les englobant de force dans une généralisation brumeuse qui s'attaque à tout et son contraire.

Que de généralités, généralisations, amalgames, confusions, tony le mort. Une fois encore, tu pourrais retourner le miroir et observer que l'objet de tes plaintes lancinantes s'applique à merveille à ta manière de "discourir".

- Un discours sans contenu: on ne comprend jamais vraiment de quoi tu parles, qui part dans tous les sens tout en cherchant, on ne sait jamais trop pourquoi, à englober des discours hétérogènes dans une même catégorie, sous un même "marqueur sociologique", car:

- S'il y a bien un "discours" ici, qui passe ton temps à appliquer, plaquer plutôt, des "marqueurs sociologiques" aux propos des uns et des autres, c'est le tien. Tu passes ton temps à ranger les propos des uns et des autres dans des catégories, des petites cases, sociologiques, politiques, en prenant de la hauteur et en rappelant à tous un Reel qu'ils escamotent, mais dans lequel tu serais, toi, situé, de plain-pied, or:

- ton discours baigne toujours dans une conceptualité abstraite, fumeuse, déréalisée; tu ne cesses d'agiter des références théoriques, toujours traitées avec la plus grande superficialité, réduites à des formulations et spéculations absconses, qu'on cherche toujours à grand peine à relier à un problème concret, une réalité concrète. Tu prends constamment ton discours pour une réalité, au prétexte que tu "politises" tout.

- Le vide général de contenu de ton discours est à la mesure de ta volonté obsessionnelle de mettre du "contenu" dans tout ce que tu écris. "Politique"? une dimension qui chez toi ne sort jamais d'un pur jeu conceptuel déréalisé, clos sur lui-même, un cruciverbisme conceptuel dans lequel les catégorisations théoriques et abstraites se substituent systématiquement à la "réalité envisagée". Alors que tu te plains sans cesse du manque de "réalité" du discours des autres, le tien baigne constamment dans un pur platonisme des idées, qui méprise la réalité sensible, réalité que tu réduis automatiquement à un plan intellectuel: il ne s'agit jamais d'autre chose, dans tes propos, que de convoquer des tas de penseurs, pour opposer un schéma théorique à un autre. Où est, dans ton discours, ce Réel dont tu parles, que tu appelles de tes vœux, dont tu déplores ad libitum l'absence?


- Puisque je suis convoqué par la bande, dans ton melting pot amalgamant et confus (avec "fantastique axé sur le deuil, l'absence"), il faut bien te répondre: en quoi ce que j'écris là a un rapport quelconque avec un "retour du discours sur le genre"? Nulle part mon propos ne consiste à discourir sur le "genre", je m'intéresse plutôt à la manière dont une réalité fait retour dans un genre: absence, deuil, vie, mort, c'est aussi du Réel. Peut-être pas suffisamment "politique" à ton goût. Et quand je parle d'un film, j'essaie toujours de parler de l'expérience singulière de sa vision en évitant de plaquer dessus toute une série de schémas stéréotypés clé-en-main: sociologiques, politiques, etc, comme autant de moules à gaufres conceptuels auxquels il devrait à tout prix correspondre. Désolé, là encore, de ne pas satisfaire tes hautes exigences théorico-politico-conceptuelles.

Je te redirai simplement ce que je dis plus haut:

"Le forum est aussi ce que t'en fais, tony le mort, tu y participes comme tout le monde. Si tu es fatigué, écris des conneries et te sens coupé de la cinéphilie etc, inutile d'accuser indirectement le "forum" de ne pas pouvoir y remédier; inutile d'en rendre indirectement responsables ou coupables les autres (parce que le "forum", c'est toujours les autres, jamais soi bien entendu). Honnêtement."


Again: si tu ne lis autour de toi que déréalisation mortifère, si tu t'emmerdes, si t'aimes pas ça, si rien ne satisfait tes exigences, si tu veux du Réel et non du Discours, si t'aimes pas le virtuel, si t'aimes ni la mer virtuelle, ni la montagne virtuelle, ni la ville virtuelle, ni la campagne virtuelle, c'est très simple: comme disait l'autre...


Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 12 Avr 2013 - 18:05, édité 2 fois

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 17:59

hmpf

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 18:05

blblblbl

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 18:08

Mon ras-le-bol est fondé, et ce ne sont pas les messages prescripteurs sur le mode "celui-qui-dit-qui-l'est" qui m'en dissuadent. Ils sont au pire des prétextes, au mieux l'indice d'un discours qui insiste trop sur l'idée qu'il existe une subjectivité critique et s'arrêtent là pour vraiment dire des choses pertinentes sur le cinéma. Le genre est sans doute d'ailleurs le reflet de cette subjectivité, introduit après coup dans l'oeuvre elle-même, mais cela n'est jamais discuté.
Mais il faudrait que je lise plus sur le cinéma, que je prenne plus au sérieux la théorie sur le cinéma et m'informe au moins de ce qui a été déjà écrit, pour l'exprimer d'une manière elle-même non subjective.

Et quand je parlais de "fantastique axé sur le deuil, l'absence", je pensais à vrai dire plutôt à K. Kurosawa à Shyamilan voire Amenabar Rivette Polanski ou Franju qu'à toi en fait. Tu m'excuseras? J'ignorais que tu avais en fait inventé ce genre la semaine passée en cherchant à te connecter à un torrent.

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 18:32

Tony le Mort a écrit:
Et quand je parlais de fantstique axé sur le deuil, l'absence, je pensais à vrai dire plus à K. Kurosawa à Shyamilan voire Amenabar Polanski ou Franju qu'à toi en fait. Tu m'excuseras? J'igonorais que tu avais inventé ce genre la semaine passée.

Non, tu parlais du forum, des discours tenus sur ce forum, de leur vide de contenu, d'une "cinéphilie" se bouclant sur elle-même.
Tu évoques pour finir le retour du discours sur le genre: "western anti-raciste", "western métaphysique", "road-movie existentiel", "fantastique axé sur le deuil et l'absence" etc.. ---> Visant ainsi des discours sur des "thématiques", prononcés sur le forum, ton dernier exemple faisant allusion au topic que j'ai ouvert, où il est précisément question de "fantastique", "deuil", "absence".
Je suis heureux de savoir que c'est un pur hasard, qu'en réalité tu pensais à bien autre chose, non des "discours faisant retour sur le genre", mais des films: de Kurosawa, Shyamalan, Franju, etc. Jolie pirouette, un brin facile et malhonnête de ta part, mais j'ai l'habitude.

Messages prescripteurs? Qui, sinon TOI, prescris, arroses perpétuellement les participants du forum de messages prescripteurs, de prescriptions sur ce dont le forum devrait traiter mais qu'il ne traite pas, d'une manière de parler cinéma, comment il faudrait en parler, qui ne se conforment pas à ton attente? Qui prescrit ici une certaine idée de la "cinéphilie", l'une dont tu diagnostiques le vide d'un discours sans contenu, mesurée à une autre "cinéphilie" dont tu as la nostalgie et conforme à ton désir?

Oui, Tony: "c'est pas moi, c'est l'autre", chez toi c'est plus qu'une devise, c'est une vision du monde...


Ton ras-le-bol est certainement fondé - par toi-même et sur toi-même: comme le fruit du manque de conformité des "discours" du forum à ta propre prescription. C'est fort bien triste, mais personne te retient, ligoté sur ce forum. Tu peux briser tes chaines quand tu veux, et aller voir sur web 5.0 ou 7.0 si l'herbe à brouter est moins mortifère... Et s'il se trouve, quelque part, quelqu'un, dans le réel ou le virtuel, qui trouvera du sens à tes "discours" essentiellement abscons et fumeux, aura à cœur d'y répondre dans un dialogue stimulant, constructif et tout ça, alors c'est super.

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 19:00

pas la peine de s'exciter surtout entre compatriotes Wink

à part ça j'ai vu jusqu'au bout sans trop souffrir le film Absentia dont tu as fait un topic mais je le mets là parce que je n'ai pas grand chose à en dire, sauf que l'enquête est un peu absurde et que le souterrain m'a beaucoup rappelé le livre sur les conditions de vie de marginaux passés par la case prison, de Russel Kanks, Lointain souvenir de la peau, auprès desquels un gros justement, enquête. En fin de compte je n'ai pas trouvé que c'était tellement inventif (mais y'a pas de fric).

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 19:16

Tu pourrais très bien poster ton appréciation sur le topic, slimfast. Rien ne s'y oppose, matériellement et immatériellement. Ce rapprochement avec Russel Banks est intéressant en soi, et personne ne va te prescrire d'aimer ou de ne pas aimer, la bonne ou mauvaise façon d'en causer, etc. Après tout, nous sommes sur un forum Very Happy

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Message par Invité Ven 12 Avr 2013 - 20:44

Baudouin II de Barvaux a écrit:
Tony le Mort a écrit:
Et quand je parlais de fantstique axé sur le deuil, l'absence, je pensais à vrai dire plus à K. Kurosawa à Shyamilan voire Amenabar Polanski ou Franju qu'à toi en fait. Tu m'excuseras? J'igonorais que tu avais inventé ce genre la semaine passée.

Non, tu parlais du forum, des discours tenus sur ce forum, de leur vide de contenu, d'une "cinéphilie" se bouclant sur elle-même.
Tu évoques pour finir le retour du discours sur le genre: "western anti-raciste", "western métaphysique", "road-movie existentiel", "fantastique axé sur le deuil et l'absence" etc.. ---> Visant ainsi des discours sur des "thématiques", prononcés sur le forum, ton dernier exemple faisant allusion au topic que j'ai ouvert, où il est précisément question de "fantastique", "deuil", "absence".

En effet, ce sont bien les thématiques du forums, et je me demande si elles sont bonnes, si elles ne sot pas trop limitatives. Partant de là je les mentionne et des gens peuvent se sentir concernes vu qu'ils se trouvent que les gens qui les ont ouvertes lisent le forum (enfin je crois). A moins que tu n'aille sur des forums que pour susciter des réactions d’interlocuteur précis et définis d'avance, et que s'agissant du reste tu considères avec gênes que la visibilité est une contrainte et souhaites participes sans y participer?
Dans le premier cas, si tu interprètes cela comme de la persécution il y a des solutions: ça se soigne mais ça coûte cher (vu un psychologue qui roulait en Porsche Cayenne blanc aujourd'hui d'ailleurs)
Dans le second cas il y a aussi des solutions mais celles-ci sont d'ordre plus techniques: VPN, voire e-mail...

Et si tu te sens persécuté parce que j'ai mentionné ton sujet en dernier (soit l'ordre chronologique décroissant), on peut très bien installer sur le forum un programme qui mélange les segments de phrase de manière à s'assurer que leur ordre de succession est totalement inintentionniel pour ne froisser personne.

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Message par careful Dim 14 Avr 2013 - 12:27

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Message par Dr. Apfelgluck Mar 21 Mai 2013 - 5:07

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Message par Invité Mar 21 Mai 2013 - 14:43

Drôle de position pour un pianiste. Tu crois que c'est à cause de ça qu'il est mort ?


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Message par Invité Mar 21 Mai 2013 - 17:37

Comme c'est amusant...

(Pichelin & l'humour: oxymore qui ferait un chouette petit film d'horreur Wink )

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Message par Invité Mar 21 Mai 2013 - 20:54

oui, c'est vrai, j'aurais peut-être dû faire une remarque plus empreinte de sérieuse du genre "this is the end", histoire de montrer à quel point je suis un homme sensible bouleversé par la mort du grand artiste. bullshit.
(je m'attendais à ce genre de réaction mais pas de ta part.)
la mort est ma cousine de plaisanterie.


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Message par Invité Mar 21 Mai 2013 - 22:39

Salut steph: sans être nullement obligé de souligner ta sensibilité bouleversée par la mort du grand artiste - bullshit, tu eus pu t'épargner ce trait d'esprit moins irrésistible que désinvolte. Ou plus simplement encore t'abstenir.
Cela n'engage certes que moi, mais la mort d'un artiste, petit ou grand, qui en tout cas n'a fait de mal à personne jusqu'à preuve du contraire, ne donne pas tellement matière à plaisanterie - surtout navrante comme celle-ci (c'est surtout ça qui me consterne, abstraction faite de la mort comme en soi objet de plaisanterie...).

En ce qui me concerne, je n'ai jamais été spécialement fan des Doors. En raison notamment des sonorités aigrelettes de l'orgue bontempi de l'ami Manzarek, mais respect quand-même. Et que dieu ait son âme avant de lâcher la mienne. Mh? Si, bien sûr. Very Happy



Ceci, par contre, on peut en rire de bon cœur, en se tapant sur les cuisses à hue et à dia:




Un homme s’est suicidé avec une arme à feu mardi dans Notre-Dame de Paris provoquant l’évacuation de la cathédrale, a-t-on appris de source policière. Vers 16h, cet homme s’est donné la mort devant l’autel à l’aide d’un pistolet à un coup de fabrication belge. Il s’agit de Dominique Venner, 78 ans, ancien membre de l’OAS, essayiste d’extrême droite et engagé contre le mariage pour tous. « Le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation », écrit-il. Ce mardi matin, il postait un article intitulé « La manif du 26 mai et Heidegger », dans lequel on pouvait lire : « Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. […] Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu ».

Il cible dans son texte tous les responsables politiques sauf le FN et dénonce le risque d’une « France tombée au pouvoir des islamistes ». « Depuis quarante ans, soutient-il, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine », écrit-il. « Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée », a-t-il encore écrit. « C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant », expliquait-il dans le dernier paragraphe.

« Je ne crois pas que l’on puisse lier son suicide à cette affaire de mariage, cela va bien au-delà », a toutefois déclaré son éditeur, Pierre-Guillaume de Roux, ajoutant avoir eu l’auteur au téléphone lundi soir pour évoquer son prochain ouvrage à paraître en juin. À ses yeux, ce geste à Notre-Dame revêtait « une puissance symbolique extrêmement forte qui le rapproche de Mishima », l’écrivain japonais qui s’était suicidé en 1970. Marine Le Pen a réagi sur Twitter, soulignant ce « geste éminemment politique » dont le but est de « réveiller le peuple de France ».
Notre-Dame n’avait jamais connu de suicide

La cathédrale était « en cours d’évacuation mardi après-midi, sans incident », selon la source policière. Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale, a précisé que le suicidé avait posé une lettre sur l’autel, dans le chœur, à l’attention des enquêteurs, avant son suicide. Les enquêteurs ont trouvé sa carte d’identité sur lui. « On ne le connaissait pas, ce n’était pas un fidèle de la cathédrale », a expliqué Mgr Jacquin, affirmant, qu’à sa connaissance, c’est la première fois qu’un suicide intervient à l’intérieur de la cathédrale. Toutes les messes ont été annulées jusqu’à 20h00, lorsqu’une « veillée pour la vie » sera organisée avec les évêques d’Ile-de-France. « On va prier pour cet homme comme pour tant d’autres qui sont à bout », a ajouté Mgr Jacquin. « C’est terrible, on pense à lui et à sa famille. »

« Je suis sain de corps et d’esprit »

Sur Radio Courtoisie, une radio qui se positionne à droite, une lettre de Dominique Venner a été lue à l’antenne. Il semble que ce soit une lettre d’adieu, telle que celle qui a été déposée sur l’autel de la cathédrale.il y explique les raisons de son geste. La lettre était destinée à Bernard Lugan, un historien français spécialiste de l’Afrique. « Je suis sain de corps et d’esprit et suis comblé d’amour par mes enfants. Je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’ai choisi un lieu hautement symbolique que je respecte et admire. Mon geste incarne une éthique de la volonté, je me donne la mort pour réveiller les consciences assoupies. alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations. Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et les explications de mon geste. ».

http://www.lesoir.be/246467/article/actualite/france/2013-05-21/suicide-notre-dame-je-me-donne-mort-pour-reveiller-consciences-assoupies

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Message par Invité Mer 22 Mai 2013 - 9:01

l'idée qu'un pianiste meurt de se prendre pour un bassiste, je trouve pourtant ça assez marrant, qu'il s'agisse d'un grand ou d'un petit artiste ou d'un pas artiste du tout. d'autant que j'aime bien, pour ma part, le son aigrelet du bontempi de l'ami M.
chacun rit de ce qu'il peut.
mais assez d'accord sur le cinglé qui s'est calibré à Notre-Dame.


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Message par Invité Jeu 23 Mai 2013 - 18:53


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Message par Invité Jeu 23 Mai 2013 - 21:13

Salut Pichelin, c'est ta fête ? Et Moustaki se fue.

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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 10:28

No compris, senior. Question


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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 12:58

c'était deux remarques séparées : Moustaki, plutôt sympa est mort et Baudoin te cherche des poux dans la tête, pour changer.

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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 18:18

Bah, honnêtement, franchement, sincèrement, entre nous (et c'est pas Baudoin c'est Baudouin, à la fin),

que quelqu'un, quelque part, un jour, une nuit, un soir un train, le premier jour du reste de sa vie ou le dernier jour du commencement de la mienne, ose soutenir sans rire qu'il a ri, ou souri, de la bouche ou à l'intérieur de son âme, en lisant ceci après la tof:


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Drôle de position pour un pianiste. Tu crois que c'est à cause de ça qu'il est mort ?


A l'école des fans, peut-être, en 1978, une vanne de Jacques Martin fatigué pour dérider Line Renaud. Ou un trait d'esprit de Bagheera, chef de la 105è unité de scouts catholiques de Ronquière, légèrement beurré à un feu de camp, essayant de distraire des louveteaux de 5 à 11 ans... ça peut encore se concevoir... Mais sinon?
"Chacun rit de ce qu'il peut", d'accord, d'accord. Mais abstraction faite de la question "la mort de qqun prête-t-elle à rire", ce qui est drôle dans tout ça, c'est l'humour de stéphane qui n'est jamais drôle. On a envie de l'encourager, d'une part, de lui murmurer à l'oreille de l'autre: laisse tomber, va... Et moi, ce qui me fait rire (physiquement), c'est de souligner tout ça...

Et il croit bon d'ajouter:

l'idée qu'un pianiste meurt de se prendre pour un bassiste, je trouve pourtant ça assez marrant

(Mais arrête, Stéphanou, j'en peux pu, là, tu me tues! Mais où donc vas-tu donc chercher tout ça? Ah toi alors tu n'en feras jamais d'autres !! aâha huû... l'idée qu'un pia-âh-niste meurt de se... hihîîîhi... prendre pour un... ba... ba... bahass.. a... hahiîî... je peux... plus... par..ler.. dé - haahhe -solé..mh.. mhwwe...bhwouè-hwe - Mais tapez lui dans le dos, vous voyez pas qu'il étouffe, bon sang?)


* * * *

Et si je TE cherchais, slimy, des poux dans la tête pendant que tu cherches les miens, ça te branche - pour changer? Y a qu'à demander, hein.

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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 19:41

Baudouin II de Barvaux a écrit:Bah, honnêtement, franchement, sincèrement, entre nous (et c'est pas Baudoin c'est Baudouin, à la fin),

oui ok c'est babouin, va jouer avec les zombies.

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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 19:51

Baudouin, j'avais bien compris que tu n'avais pas trouvé ça drôle. et sincèrement, ça m'est un peu égal. je pense d'ailleurs que c'est égal à peu près à tout le monde. ce qui m'ennuie plus, c'est que tu te sentes obligé d'en rajouter une louche. on n'en est pas plus édifié sur tes goûts en matière d'humour. mais on s'en trouve confirmé dans la sale impression que ce qui t'importe, plus que le forum, plus que les rencontres qui peuvent s'y faire, c'est l'affirmation de ta supériorité morale et intellectuelle, qui fait de toi l'arbitre du bon rire, du bon penser, du bon pleurer, alliée à une nette propension à l'épanchement de ta belle sensibilité. ce qui me laisserait indifférent si je ne pensais pas que la crainte ou la lassitude de se trouver en perpétuel conflit avec toi ne jouait pas un rôle majeur dans l'atonie actuelle du forum. en d'autres mots, je considère que ton action ici est celle d'un troll.
En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l'équilibre de la communauté concernée. Dans la majorité des cas, l’évaluation repose sur l’aspect récurrent ou caricaturé de l’argumentation.
apparemment, tu n'es pas le seul. et je commence à trouver tout ça très fatigant. bonnes vacances.


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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 22:25

Stéphane Pichelin a écrit:Baudouin, j'avais bien compris que tu n'avais pas trouvé ça drôle. et sincèrement, ça m'est un peu égal. je pense d'ailleurs que c'est égal à peu près à tout le monde. ce qui m'ennuie plus, c'est que tu te sentes obligé d'en rajouter une louche. on n'en est pas plus édifié sur tes goûts en matière d'humour. mais on s'en trouve confirmé dans la sale impression que ce qui t'importe, plus que le forum, plus que les rencontres qui peuvent s'y faire, c'est l'affirmation de ta supériorité morale et intellectuelle, qui fait de toi l'arbitre du bon rire, du bon penser, du bon pleurer, alliée à une nette propension à l'épanchement de ta belle sensibilité. ce qui me laisserait indifférent si je ne pensais pas que la crainte ou la lassitude de se trouver en perpétuel conflit avec toi ne jouait pas un rôle majeur dans l'atonie actuelle du forum. en d'autres mots, je considère que ton action ici est celle d'un troll.
En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l'équilibre de la communauté concernée. Dans la majorité des cas, l’évaluation repose sur l’aspect récurrent ou caricaturé de l’argumentation.
apparemment, tu n'es pas le seul. et je commence à trouver tout ça très fatigant. bonnes vacances.




Mais si, on est édifié sur mes goûts en matière d'humour: je te donne précisément supra un exemple de ce qui me fait rire.

Bon, ok, ça te fait pas marrer. Ta réaction constipée accentue là encore ton comique involontaire, si c'était possible.

Arbitre du bon rire, du bon penser, du bon pleurer? Seigneur, Pichelin, comme tu pénétré de ton esprit de sérieux, et c'est ça qu'est tant drôle.
Arbitre de rien du tout.

Je participe au forum, d'une manière qui manifestement t'indispose, j'en conviens aisément, et ça aussi c'est drôle.
Comme est poilante ton invocation, à présent, d'une définition du "trölling". Bientôt tu vas te plaindre au secours catholique, ou à un comité de surveillance écologique. Rapport à la pollution graffopate qui confirme ta sale impression d'être cerné par des saletés qui volètent à la diable dans une atmosphère de plus en plus irrespirable.

Perturber l'équilibre de la communauté concernée? Dans le but de susciter ou nourrir artificiellement des polémiques? Et par un aspect récurrent ou caricaturé de l'argumentation? Évaluable, en sus? (par un comité d'experts en argumentations et polémiques constructives profitables à la communauté concernée)?

N'en jette plus Stéphane Pichelin, tu vas vraiment me faire clampser de rire.

Pour ta gouverne, les 3/4 de mes interventions, ici, sont de l'argumentation. D'autant plus quand elles ont pour objet des aspects caricaturés de façon récurrente de la "pensée" et de "l'argumentation". L'humour, la moquerie même (chacun riant de ce qu'il peut, donc - et hélas sans doute: tu le découvres à tes dépens) faisant partie de l'argumentation.
Vois-tu, Stéphane, l'humour est une chose trop sérieuse pour être confiée à des rigolos.


J'ai plus argumenté, ici, que tu n'argumenteras jamais. Particulièrement avec ta production délirante de "machines textuelles" où tu mêlas, dans la plus parfaite imposture conceptuelle, des paradigmes contradictoires. Comme le fait de mêler dans une parasynthèse effarante des éléments de Deleuze/Guattari et des éléments du psychanalysme freudien: genre de syncrétisme dont personne d'authentiquement sérieux ne peut soutenir qu'il témoigne d'une "créativité" quelconque, témoignant bien plutôt d'une absence alarmante de compréhension rigoureuse des corpus invoqués.

J'ai plus argumenté que tu n'argumenteras jamais, sur Melancholia, sur les images qu'on invente pour confirmer sa vision, sur un monolithe faisant de la réclame pour la deep-ecology californienne, sur ton hallucinant "John Coltrane courant à perdre haleine, plus vite que les blancs-Olé", sur ta confusion entre le rire et l'allégresse du sublime, sur ton incompréhension sidérante, manifeste, de la pensée de Rancière dont tu as pourtant lu "4 à 6 ouvrages"; sur des tas de choses.

Et dans l'affaire récente de la ligne spectrale: sur tes contorsions jésuitiques destinées à transformer une tentative de déplacer certains partages assignés par l'ordre dominant de la "profession" en preuve d'intolérance et de sectarisme.

Sur ces points et bien d'autres, Stéphane Pichelin, tu es bel et bien un fantaisiste de haut vol, et si on aime à la fois l'esprit de sérieux et l'esprit de plaisanterie, on a le droit, le devoir-même, de relever l'imposture de telles propositions qui voudraient tant se parer du "prestige" d'on ne sait trop quels "spécialistes" respectables en fonction de leur domaine de "spécialité".

Cela ne saurait t'agréer, je ne peux en douter une nano-seconde. J'ai tout à fait conscience que ça t'indispose fortement.

Mais me chanter, là encore, le refrain ingalsien-œcuménique attendu de l'homme brave, homme de bonne volonté, valeureux pacifiste, homme de dialogue, homme d'échange, de rencontres, etc, rabroué, bafoué au cœur de ses droits les plus imprescriptibles, par un malséant troll imposant sa dictature, écrasant les nobles et louables efforts communautaires de valeureux participants à l'édification d'un monde beau, d'un refuge bel, "d'une maison d'amour et de mots"...
Me resservir en plat réchauffé, en contraste de mes salissures trollesques, ta soupasse alliant esprit de sérieux, catéchisme, posture de mère courage persécutée par un graphopathe sadique, hygiénisme communicationnel, esprit d'entreprise, hauteur de vue romainrollandesque, courroux de mère supérieure de couvent, souci de respectabilité, supériorité morale en contrepoint, le tout assaisonné d'un manque d'humour himalayesque joint à une impossibilité burlesque de dérider son prochain, c'est plus que "assez marrant", c'est carrément à pissoter de rire.

Surtout de ta part, Stéphane Pichelin, qui n'as jamais par des productions scripturales cadenassées sur elles-mêmes, guère ouvertes au dialogisme, témoigné d'un souci quelconque de "participer" à une aventure collective, mais qui d'emblée t'es signalé à tes lecteurs comme le type qui cherchait à placer ses écrits dans une Revue sérieuse digne de ce nom et qui se respecte.

Ah oui, j'oubliais: j'ai bien ri également quand j'ai lu tes leçons d'humilité et de bravoure, sur le topic à côté. Quand tu tins à m'expliquer que toi, pauvre parmi les humbles de la terre, tu devais laborieusement gagner ta croûte à la pige. Tu n'avais pas, contrairement à moi, d'écran de télévision; tu devais, dans l'espoir de t'en procurer un, cracher de la copie rémunérée. Tu synthétisas même cette leçon de vie par le rappel de ce qui passerait sans doute au dessus du citron de l'insane tröll peu philanthrope que je suis: tu avais besoin de manger, tout simplement. Tu n'étais pas ici à la blague et pour la blague, brave homme. Tu luttais simplement pour des conditions d'existence dignes.


[ Pour ton info, lecteur pressé de mes purges, c'est pas d'un écran de TV dont je causais, mais simplement d'un écran d'ordi, bas dans la gamme, de 23 pouces mais doté d'une dalle IPS: 200 euros, pour lesquels j'ai longtemps économisé. Et super heureux de cet achat, qui me ravit encore aujourd'hui et me permet de voir, dans de bonnes conditions, des films.
J'ai conçu tardivement, donc, que cet étalage impudique de ma richesse (surtout pour un parasite oisif) offensait en quelque façon la condition sociale et financière d'un homme vivant difficilement de sa plume, et devant ménager son énergie comptée pour ses plus belles pages (celles consacrées à la ré-oedipianisation de l'anti-oedipe, celles consacrées au stade anal selon john ford et non chez john ford, pour les lecteurs trop dilettantes) plutôt que de se disséminer en polémiques vaines autant que salissantes.
Pardon donc si j'ai heurté de la sorte ta discrète mais vive sensibilité. ]


Mais je conçois, oui, que mes bavasseries insanes et commandeuses t'indifféreraient en d'autres conditions. Je conçois qu'en d'autres temps, tu ne perdrais pas le tien à réagir à mes bisbilles lassantes et surtout faisant régner la terreur parmi quelques forumeurs rescapés, assujettis à une guerre perpétuelle sur le crâne d'une cantatrice chauvifiée.
Je comprends qu'agressé une fois encore en ta chair et ton vœu d'une chair nourrissante, par un mauvais trait d'esprit de trop à ton endroit, goutte faisant débordant le vase d'une patience infinie, tu fasses violence à cette mansuétude altruiste d'homme tranquille qui te caractérise.

En voilà plus qu'assez, et c'en est bien trop.

Tu vis dans un Frank Capra mis en scène par John Ford. Les raisins de ta légitime colère, sous leur lumière crue, ne peuvent que rabattre le caquet de quelque Chihuahua d'émouvante mais sinistre mémoire.

Prenant de la hauteur dans l'analyse objective d'une situation que tu diagnostiques comme l'atonie actuelle du forum, il est temps que tu prennes la parole et ton courage à deux mains, Mister Smith.
Que tu dises tout haut au sénat ce que tout un chacun pense tout bas, réprimé, inhibé, censuré, découragé, jusque dans ses désirs, pulsions, fantasmes les plus intimes, s'interdisant de s'exprimer par peur autant que lassitude en un lieu en proie à la perdition, à la désertification, soumis aux caprices arbitraires d'un troll usant et abusant sans entraves de son pouvoir jouisseur de rétorsion.

Il est bel et bon que tu te dresses enfin, raide comme la justice courroucée, inflexible comme l'impératif catégorique d'une morale kantienne bafouée tout-partout, et désignes du doigt le bouc-émissairé qui joue un rôle majeur dans tout ceci-cela qui est fort bien triste.

Ta plaidoirie est éloquemment éloquente; elle esquisse, d'une voix d'abord mal assurée mais qui s'affermit au fur et à mesure, qui ne tremble bientôt plus et ne tremblera jamais plus, la voie encore incertaine d'un avenir démocratique radieux, quasi compromis mais qu'on peut encore sauver en fédérant les bonnes volontés brisant les chaines d'un cruel Diktat.

N'est-ce pas cet autocrate, chers concitoyens, qui a entravé le bon déroulement de nos saines et constructives discussions, infertilisé le champ de nos labours aimants?
N'est-ce pas ce troll despotique, ivre de sa supériorité morale et intellectuelle, qui s'est auto-érigé en arbitre de notre bon penser, de notre bon rire, de notre bon pleurer?
Non, chers compatriotes, nous ne sommes pas enchainés à cette sombre fatalité. La force des mitraillettes n'aura pas eu raison de notre détermination trop longtemps moquée.
Sortez de l'ombre, peuple opprimé, voix embastillées! Redressez-vous, indignez-vous!

Je veux maintenant que vous quittiez cet écran et que vous vous dirigiez vers une fenêtre, dans votre salon ou votre cuisine. Je veux que ouvriez cette fenêtre, et que vous criiez, après moi: "je commence à en avoir plus qu'assez, je ne peux plus supporter tout cela !!!"


Scuzi, cher Stéphane, si tes rodomontades, n'hésitant pas à présent à "judiciariser" quelque part une définition de ma manière, qui ne saurait que t'indisposer - au titre d'une pratique qui contredit largement la tienne ou celle que tu appelles de tes vœux, ça me fait bien rire.

(A dire vrai, je ne suis nullement surpris: si tu as de la mémoire, la première fois qu'on s'est "rencontrés" sur le forum, que tu as lu un post de moi feedbackant sur un post de toi, déboulant la bave aux lèvres et la glu aux doigts, c'était dans le topic sur le monolithe de 2001. Dont tu nous expliquais à un moment qu'il ne créait aucune forme de "rupture", mais signifiait au contraire une forme de continuité entre "la nature" et "les hommes"... retape suspecte pour la deep-écologie californienne.
Le choc pichelin/jerzy ne manqua pas de drôlerie, déjà. Tu te récrias aussitôt, en te plaignant d'avoir été victime d'un Tröll. Toute cette partie a disparu, hélas. La reconsulter aurait été une occasion de saisir la dimension fondamentalement comique d'une certaine "conceptual continuity" entre nous...)




Bonnes vacances, Stéphane, je sais qu'elles sont amplement méritées.

Gagner ta croûte à la sueur de ton front et de ton crayon élimé et rongé d'angoisse, dans l'improbable espoir de pouvoir t'acheter un poste de télévision (en couleurs, j'en formule le vœu), cela t'a bien fatigué. Et tu as bcp donné à la Communauté. Pèlerin d'Emmaüs au verbe incarné nourrissant son homme, protégeant la veuve, l'orphelin, et le ptit chose de la spykose.


Pour ma part, je suis déjà en vacances, no problemo. J'ai du temps, pour rire de ce rire obscène qui persécute l'homme du commun à l'ouvrage, comme disait dudu? Dubu? Dubuffet, allons.




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Message par Borges Sam 25 Mai 2013 - 8:11

hello SP, comment va? je pense au contraire que c'est l'atonie du forum qui doit être placée à l'"origine" de toutes ces "querelles"...
Borges
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