Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
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Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
erwan a écrit:mediapart lance une émission politique avec Badiou et la journaliste Aude Lancelin
la présentation et la forme de cette émission politique sont complètement nulles(pas tellement envie de développer pour l'instant), et la confrontation Badiou/Aurélien Bernier aboutit sur le ricanement de Badiou.
Dire : "sortir de la légalité", et le dire en ricanant, c'est, ça a toujours été, la ligne éditoriale de Médiapart.
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Hi;
Même pas eu le courage d'écouter-regarder; tellement mauvais ses précédents passages à la télé; je me demande ce qu'il va y foutre; comme disait deleuze, à la télé, vous ne pouvez dire que des conneries, ce qui n'a pas interdit son abécédaire... et des trucs super bien, mais c'était dans d'autres cadres, et dispositifs...
Même pas eu le courage d'écouter-regarder; tellement mauvais ses précédents passages à la télé; je me demande ce qu'il va y foutre; comme disait deleuze, à la télé, vous ne pouvez dire que des conneries, ce qui n'a pas interdit son abécédaire... et des trucs super bien, mais c'était dans d'autres cadres, et dispositifs...
Borges- Messages : 6044
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
breaker a écrit:
la présentation et la forme de cette émission politique sont complètement nulles(pas tellement envie de développer pour l'instant), et la confrontation Badiou/Aurélien Bernier aboutit sur le ricanement de Badiou.
Si encore il y avait du fond ! Mais entre Lancelin qui tend mollement ses perches, Bernier qui prône un Front "national" de Gauche et Badiou qui ne trouve rien d'autre à proposer que l'internationalisme prolétarien, on passe complètement à côté du sujet : la montée de l'extrême-droite. C'est celle-là qui va bientôt ricaner.
Baldanders- Messages : 351
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Baldanders a écrit:breaker a écrit:
la présentation et la forme de cette émission politique sont complètement nulles(pas tellement envie de développer pour l'instant), et la confrontation Badiou/Aurélien Bernier aboutit sur le ricanement de Badiou.
Si encore il y avait du fond ! Mais entre Lancelin qui tend mollement ses perches, Bernier qui prône un Front "national" de Gauche et Badiou qui ne trouve rien d'autre à proposer que l'internationalisme prolétarien, on passe complètement à côté du sujet : la montée de l'extrême-droite. C'est celle-là qui va bientôt ricaner.
salut Bald
je m'en cogne de la montée de l'extrême droite, l'extrême droite est déjà là depuis longtemps dans le contrat social, je te parle pas des petits LePen (comme disait Straub),
et il faut débattre qu'elle monte, l'extrême-droite?, que le Front de gauche est engagé dans une course de vitesse avec l'extrême droite?
C'est du grand débat politique Médiapart, et je veux bien participer si comme les autres je peux la baiser Aude Lancelin, elle me déplaît pas.
Dernière édition par breaker le Ven 14 Fév 2014 - 11:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
breaker a écrit:je veux bien participer si comme les autres je peux la baiser Aude Lancelin, elle me déplaît pas.
Top des tops des tops-biches et égérie de la gauche radicale depuis 2005:
- Spoiler:
Aude Lancelin et Caroline Fourest attendent le 'Procope des Lumières':Le Procope, mythique café littéraire et politique, carrefour de la bonne chère, à propos duquel Voltaire écrivait : « seul l’esprit tenait lieu de carton d’invitation », était le lieu prisé des intellectuels pour se retrouver et débattre des idées nouvelles. A partir de 1751, les Encyclopédistes, Diderot, Rousseau, d’Alembert publient L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des arts et des métiers.
Lancé officiellement en septembre 2011, Le PRIX PROCOPE DES LUMIÈRES est attribué à l’auteur d’un essai politique, philosophique ou sociétal, écrit en langue française et paru en librairie pendant l‘année en cours, du 1er janvier au 30 novembre. Les ouvrages présentés doivent mettre en avant une réflexion qui jette un regard nouveau, voire polémique, sur notre temps, dans la tradition de l’esprit critique, des libertés et de l’humanisme des philosophes des Lumières. Le lauréat reçoit en dotation un chèque d’un montant de 2 000€, une table au restaurant Le Procope valorisée à 2400€ sur 12 mois, ainsi qu’une prestigieuse bouteille de champagne de la Maison Vranken, le Millésime d’Or 1961.
Le jury. De gauche à droite : Jacques Attali, Christophe Barbier, André Bercoff, Malek Chebel, François de Closets, Roger-Pol Droit, Caroline Fourest, Alexandre Lacroix, Aude Lancelin et Olivier Poivre d’ArvorJACQUES ATTALI (Président)
Économiste, écrivain, Jacques Attali est président de A&A, société internationale de conseils, spécialisée dans les nouvelles technologies, basée à Paris, et président de PlaNet Finance, une organisation de Solidarité Internationale spécialisée dans le développement de la microfinance dans 80 pays. Il est l’auteur de cinquante cinq livres, traduits dans plus de vingt cinq langues et diffusés à plus de huit millions d’exemplaires à travers le monde, comprenant des essais (sur des sujets allant de l’économie mathématique à la musique), des biographies, des romans, des contes pour enfants, des biographies et des pièces de théâtre. Il est également l’éditorialiste de L’Express.Gérald Bronner a reçu le Prix Procope des Lumières 2014 pour son essai La démocratie des crédules (PUF).
Ouvert 7 jours sur 7
Du dimanche au mercredi de 11h45 à minuit
Du jeudi au samedi de 11h45 à 1h du matin
http://www.procope.com/le-prix-procope-des-lumieres/
Récit d'un déjeuner au Procope:Situé dans le prestigieux 6ème arrondissement de Paris, Le Procope est une véritable institution. Fondée en 1686 par Francesco Procopio Dei Coltelli, sicilien d’origine, il fut le lieu privilégié des grands hommes qui marquèrent le siècle des Lumières. Toujours très prisé par de nombreuses célébrités contemporaines, le Procope fait figure d’incontournable dans le quartier. Claude Sarraute, grande habituée de la maison, s’y rend d’ailleurs souvent le dimanche. Désigné comme étant le « plus vieux café de Paris », le Procope livre un étonnant témoignage du Siècle des Lumières. C’est incontestablement le restaurant historique dans lequel il faut se rendre au moins une fois dans sa vie. Ce sera chose faite le lundi 6 septembre…
La perspective de découvrir le décor du Procope et de pouvoir y déguster une cuisine authentique nous réjouit d’avance. Dès l’entrée, nous sommes frappées par l’immensité des lieux. Le Procope, loin d’être un simple restaurant, ressemble plutôt à une maison. Avec ses différentes salles empreintes d’anecdotes historiques, il nous plonge presque comme par magie au XVIIe siècle.
Du côté de la carte, cela se présente bien. Les grands classiques ne manquent pas à l’appel… pâté en croûte de « Richelieu », coq au vin « Ivre de Juliénas », rognon de veau à la moutarde violette, tête de veau en cocotte comme en 1686, de quoi se régaler en parfaite harmonie avec le décor. Le festin peut commencer…
En entrée, je choisis une brandade de morue et sa vichyssoise de fenouil (changer le choix de l’entrée). La brandade est onctueuse et ne comporte aucune trace de pomme de terre, ce qui signifie qu’elle est presque essentiellement composée de morue. Accompagnée de sa vichyssoise de fenouil, un légume qui se marie particulièrement bien avec le poisson, elle offre à la fois fraîcheur et finesse. Mon amie choisit quant à elle un mesclun de légumes croquants. Entre légumes anciens et couleurs estivales, elle est conquise.
Comme plat principal, j’opte pour une recette traditionnelle : le coq au vin « Ivre de Juliénas ». Divinement ivre de ce vin dont la réputation n’est plus à démontrer, il me comble de bonheur. Il a dû, comme la tradition l’impose, mijoter de longues heures à petit feux. Ma camarade, elle, se délecte d’un pavé de cabillaud et de sa sauce cassis et gingembre. Le savant mélange cassis-gingembre émerveille ses papilles. Elle qui déplore souvent le manque de créativité de certains grands restaurants est aux anges.
Pour le dessert, nous optons pour des glaces. Il nous paraît en effet inconcevable de repartir du Procope, glacier depuis 1686, sans avoir dégusté ses glaces et sorbets « maison ». Je choisis l’assiette de glaces et sorbets. Elle, la mousse glacée à l’amaretto et au caramel. Personnellement, je suis enchantée. Les sorbets sont très concentrés en fruits sans pour autant être sucrés. Quant aux glaces, elles sont à l’image de celles que l’on déguste en Italie : simplement divines (synonyme). De son côté, mon amie ne boude pas son plaisir. Elle trouve l’association amaretto-caramel particulièrement réussie.
De ce repas au Procope, nous garderons le souvenir d’une cuisine authentique et d’un décor somptueux. Après notre déjeuner, nous avons pris le temps de contempler les fragments de textes historiques qui ornent les murs de chaque salle et de nous laisser porter par l’Histoire…
http://www.procope.com/recit-dun-dejeuner-procope/
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Que va foutre Badiou parmi ces cons?
Borges- Messages : 6044
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Il n'en fait pas partie... Par contre, Aude Lancelin, oui. Qui est sa partenaire médiatique de choix depuis des années, et quasiment sa porte-parole dans les 'émissions'' visibles sur le net, ainsi que les bouquins/émissions, comme le 'face à face'/'explication avec Finkielkraut.
Lancelin avait révélé l'affaire Botul (bhl citant l'auteur fictif de l'essai sur La vie sexuelle d'E. Kant). Mais quand on voit avec quel gratin elle fricote (cad à peu près les pires, difficile d'aller plus loin dans l'imposture), on est en droit de se demander si elle n'est pas un peu atteinte de botulisme...
Lancelin avait révélé l'affaire Botul (bhl citant l'auteur fictif de l'essai sur La vie sexuelle d'E. Kant). Mais quand on voit avec quel gratin elle fricote (cad à peu près les pires, difficile d'aller plus loin dans l'imposture), on est en droit de se demander si elle n'est pas un peu atteinte de botulisme...
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
j'imagine bien (lol) qu'il n'est pas allé jusque là, mais simplement se trouver dans ces parages, bosser avec Médiapart, discuter avec l'autre con...
tout le monde n'est pas blanchot
tout le monde n'est pas blanchot
Borges- Messages : 6044
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
est-ce que Badiou est un peu dupe de la nullité de Médiapart?, dans cette émission Contre-courant il semble croire à la possibilité de dire quelque chose, il parle d'un changement de l'opinion publique, à plusieurs reprises je crois. Un autre truc, je n'imaginais pas que l'insulte pouvait avoir autant de courtoisie, c'est une drôle de figure de style de Badiou face à ce mec et c'est peut-être ce qui fait de cette émission un objet de curiosité. Sinon Badiou répond aux sollicitations les plus connes et va guilleret dans l'ânerie que la gonzesse lui demande("Hollande pire que le pire"). Le ricanement de Badiou est très particulier, parce qu'on ne sait pas trop s'il s'étouffe ou s'il ricane, faudrait revoir mais des fois il congestionne dans cette ambiance, c'est net à l'image.
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Un truc qu'ils auraient dû aborder, frontalement, comme objet d'analyse, c'est le succès de plus en plus phénoménal de Alain Soral, en termes d'efficacité médiatique... Là, on aurait été au cœur du sujet annoncé, et qui n'a été débattu à aucun moment, finalement.
http://www.marianne.net/Alain-Soral-tout-ca-pour-ca_a234000.html
Quand on pense qu'Acrimed a envoyé au turbin un Julien Salingue... Soral sur sa chaine youtube en a fait du haché-menu :
Quant à l'aut'zig, là: je vois sur sa fiche wiki que c'est un fan d'écologie. Si c'est ça, son radicalisme de gauche, dans le sillage d'une Stengers, où maman Gaïa est le souci prioritaire avant l'exploitation de l'homme par l'homme, franchement... Et si tout ce qu'il a à nous apprendre sur ces questions, c'est que ''les revendications écologistes ont dès le départ été récupérées par les classes dirigeantes pour les neutraliser et pour imposer le libre-échange''...
http://www.marianne.net/Alain-Soral-tout-ca-pour-ca_a234000.html
Quand on pense qu'Acrimed a envoyé au turbin un Julien Salingue... Soral sur sa chaine youtube en a fait du haché-menu :
- Spoiler:
Quant à l'aut'zig, là: je vois sur sa fiche wiki que c'est un fan d'écologie. Si c'est ça, son radicalisme de gauche, dans le sillage d'une Stengers, où maman Gaïa est le souci prioritaire avant l'exploitation de l'homme par l'homme, franchement... Et si tout ce qu'il a à nous apprendre sur ces questions, c'est que ''les revendications écologistes ont dès le départ été récupérées par les classes dirigeantes pour les neutraliser et pour imposer le libre-échange''...
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Bidibule a écrit: Si c'est ça, son radicalisme de gauche, dans le sillage d'une Stengers, où maman Gaïa est le souci prioritaire avant l'exploitation de l'homme par l'homme, franchement...
Si tu reviens tu pourrais détailler les raisons de ton attaque sur Stengers (pas étayée donc gratuite, et passablement misogyne)? Je crois que justement elle arrive un petit peu pas à ne pas opposer critique sociale et pensée des catastrophes écologiques. Ce n'est pas satisfaisant, mais plutôt moins pire que d'autres.
Tu ne sembles pas tout à fait au courant que la terre dépasse un peu en superficie Verviers au milieu, Fouron au nord, Monjoie un peu à droite et Liège un peu à gauche et Kojève et Sartre au dessus dans le ciel. S'il y a des régions où l'exploitation de l'homme par l'homme est maximale, c'est bien justement celles qui regorgent de ressources non-renouvelables (en deçà de l'ère géologique) mais facilement accessibles par l'économie extractive.
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Jerzy en a parlé plusieurs fois, de Stengers (il me semble même que la 1ère discussion remonte au forum Cahiers et qu'elle avait commencé avec Marco). Je ne sais plus dans quels topics mais c'est sur le blog de la main optique, c'est sûr.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
épisode 2 (pas encore vu) :
Pour ce deuxième numéro de « Contre-courant », Alain Badiou et Aude Lancelin débattent avec Laurent Bouvet, politiste, membre de la « gauche populaire », autour d'une question centrale : Qu’est-ce que ce « sens du peuple » dont parlait Michelet et qui manque aujourd’hui à la gauche française, aux dires de la mouvance incarnée par Bouvet ?
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
épisode 2, Laurent Bouvet tient le crachoir pendant 40 minutes sur 50, tout en moulinant des bras et des doigts dans une bouillie de discours telle que Badiou y trouve très peu à ricaner et à dire quoi que ce soit. La politesse extrême de Badiou à écouter dans une situation d'une grande nullité de pensée, c'est ce que je retiens de cet épisode.
Sinon, Aude Lancelin a annoncé que l'épisode 3, l'invité sera le philosophe Michel Onfray face à Badiou... ça monte en puissance.
Sinon, Aude Lancelin a annoncé que l'épisode 3, l'invité sera le philosophe Michel Onfray face à Badiou... ça monte en puissance.
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
breaker a écrit:
Sinon, Aude Lancelin a annoncé que l'épisode 3, l'invité sera le philosophe Michel Onfray face à Badiou... ça monte en puissance.
hi, et quelle puissance; là, on est dans l'impossible...
do it bad do it good but just do it with badiou and the new red badoit nothing is impossible
Borges- Messages : 6044
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
breaker a écrit:
Dire : "sortir de la légalité", et le dire en ricanant, c'est, ça a toujours été, la ligne éditoriale de Médiapart.Borges a écrit:
tout le monde n'est pas blanchot
Ce topic aurait pu s'appeler "La mort politique d'Alain Badiou".
"La mort politique", c'est un texte de Blanchot qui appartient à ses écrits politiques sur "Le mouvement de mai 68":
« Ne nous croyons pas en vie politique, parce que nous participons avec mesure à une opposition réglementaire. Et ne nous croyons pas en vie intellectuelle parce que nous participons à une culture de haut développement où la contestation est de règle, la critique, et même la négation, encore un signe d'appartenance.»
Citant ce texte de Blanchot pour nommer la mort politique de Badiou, Blanchot dirait que ce jugement nous atteint aussi, que « la mort politique veille en nous ».
Autre écrit politique de 68 de Blanchot :
« Affirmer radicalement la rupture : cela revient à dire (c'est le premier sens) que nous sommes en état de guerre avec une société dont les valeurs, les vérités, l'idéal, les privilèges nous sont étrangers, n'ayant donc affaire qu'à un ennemi d'autant plus redoutable qu'il semble plus complaisant, avec lequel il doit être entendu que, sous aucune forme, même pour des raisons tactiques, nous ne pactiserons jamais.»
Le refus radical de Blanchot s'énonce dans tous ses écrits de 68, et c'est aussi le titre d'un article de 1958 d'un premier texte antigaulliste :
http://ti1ca.com/qmgzhe7w-MAURICE-BLANCHOT.pdf.html
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
je me suis demandé ce qu'il avait de si particulier ce journalisme politique de Mediapart, et ce qu'il amène dans l'opinion publique...
Est-ce que Edwy Plenel ne rêve pas de l'enquête la plus explosive, genre Watergate?
Il y a l'affaire Bettencourt, l'affaire Cahuzac, l'affaire Tapie, et puis bien sûr les affaires Sarkozy... j'en oublie sûrement...
Qu'est-ce qui motive Edwy Plenel, dans toutes ces affaires?
Les hommes du Président
c'est sûrement ça Plenel, les droits de l'homme, la liberté de la presse, l'avenir du pays, et aussi être Redford et Hoffman avec ce regard pénétrant dans ce grand vide...
Est-ce que démolir Sarkozy ou Cahuzac, ça affirme une rupture décisive avec la bande de rats qui gouverne? Question qui pourrait être sans doute mieux posée, mais il semble que Blanchot voyait le néant derrière le masque de ces grands représentants du pouvoir, "une présence d'humanité pétrifiée", et notre état de mort-vivant que nous partageons avec ces figures d'autorité...
Est-ce que Edwy Plenel ne rêve pas de l'enquête la plus explosive, genre Watergate?
Il y a l'affaire Bettencourt, l'affaire Cahuzac, l'affaire Tapie, et puis bien sûr les affaires Sarkozy... j'en oublie sûrement...
Qu'est-ce qui motive Edwy Plenel, dans toutes ces affaires?
Les hommes du Président
c'est sûrement ça Plenel, les droits de l'homme, la liberté de la presse, l'avenir du pays, et aussi être Redford et Hoffman avec ce regard pénétrant dans ce grand vide...
Est-ce que démolir Sarkozy ou Cahuzac, ça affirme une rupture décisive avec la bande de rats qui gouverne? Question qui pourrait être sans doute mieux posée, mais il semble que Blanchot voyait le néant derrière le masque de ces grands représentants du pouvoir, "une présence d'humanité pétrifiée", et notre état de mort-vivant que nous partageons avec ces figures d'autorité...
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Apparemment Pleynel aurait quand-même tenté d'avertir Hollande de l'existence d'un compte Cahuzac (ou plutôt des révélation de l'ancien maire UMP de Villeneuve sur Lot, qui visiblement fliquait son successeur et disposait du matériel pour le faire, c'est une affaire dans l'affaire..).
Hollande n'a pas réagi car il vit dans un monde où l'évènement n'existe qu'à l'intérieur d'une institution, ne peut être qu'une position exprimée par une institution, et perçoit les partis politiques comme des institutions tenus par une displine forte, plus forte que celle devant exister dans un gouvernement (et non pour ce qu'ils sont réelement: des groupes d'intérêts, qui regroupent des notables locaux voulant se ménager une clientèle et une rente, par exemple les vrais interlocuteurs d'Aubry ou Ayrault sont sans doute les chambres de commerce de Lille ou de Nantes, qui peuvent construire un aeroport ou un stade de foot pendant 1 an, mais ne l'utiliserons pas. Hollande n'avait aucune raison de virer Cahuzac en temps que membres du PS par contre il en avait une de virer Batho qui ouvrait sa gueule sur un problème en principe déjà tranché, il n'a pas compris que le problème était ailleurs.
Le plus tragique et que ceux qui perçoivent les partis politiques comme des instruments de pouvoir direct n'ont justement pas cette naïveté sur la nature des partis. Par exemple le FN se sent plus menacé par la LDH (et sans doute le GISTI, le Génépi, la Croix-Rouge et des organisations d'entraides locales) que par les autres partis, que le social articule quelque chose de politique sans passer par les partis est dangereux pour lui, c'est pas pour rien que Ménard est un transfuge très intéressants pour eux, qui leur a plus rapporté électoralement que ses propres cadres (qui se sont aussi bien ramassés que les têtes de liste des autres partis aux muncipales).
Hollande n'a pas réagi car il vit dans un monde où l'évènement n'existe qu'à l'intérieur d'une institution, ne peut être qu'une position exprimée par une institution, et perçoit les partis politiques comme des institutions tenus par une displine forte, plus forte que celle devant exister dans un gouvernement (et non pour ce qu'ils sont réelement: des groupes d'intérêts, qui regroupent des notables locaux voulant se ménager une clientèle et une rente, par exemple les vrais interlocuteurs d'Aubry ou Ayrault sont sans doute les chambres de commerce de Lille ou de Nantes, qui peuvent construire un aeroport ou un stade de foot pendant 1 an, mais ne l'utiliserons pas. Hollande n'avait aucune raison de virer Cahuzac en temps que membres du PS par contre il en avait une de virer Batho qui ouvrait sa gueule sur un problème en principe déjà tranché, il n'a pas compris que le problème était ailleurs.
Le plus tragique et que ceux qui perçoivent les partis politiques comme des instruments de pouvoir direct n'ont justement pas cette naïveté sur la nature des partis. Par exemple le FN se sent plus menacé par la LDH (et sans doute le GISTI, le Génépi, la Croix-Rouge et des organisations d'entraides locales) que par les autres partis, que le social articule quelque chose de politique sans passer par les partis est dangereux pour lui, c'est pas pour rien que Ménard est un transfuge très intéressants pour eux, qui leur a plus rapporté électoralement que ses propres cadres (qui se sont aussi bien ramassés que les têtes de liste des autres partis aux muncipales).
Invité- Invité
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Derrida 2004 :
Mais je conteste et déteste l'image qu'on voudrait de plus en plus répandre quand, dans la presse, on essaie ou feint de me prendre pour un "survivant", voire pour le seul survivant d'une génération qui n'était d'ailleurs pas exactement la mienne (Lacan, Althusser, Deleuze, Foucault, Lyotard, la "pensée 68", quoi). C'est vrai, en un sens, mais en un autre sens, si vous m'en donniez la place, je démontrerais en quoi c'est faux et au fond, comme une pulsion de mort, pernicieux. Tout comme l'image courante, dans tant de journaux, du "philosophe-le-plus-traduit-ou-le-plus-lu-à-l'étranger-surtout-aux-USA" : erroné et pervers, là encore, autre manière de m'expulser ou de tenter de limiter mon audience, comme celle d'un imam indésirable dans la culture de son pays. Ce sont les media les moins informés, les plus incompétents, qui répandent massivement ces clichés du ressentiment.
Badiou quant à lui ne cesse de se présenter lui-même comme ça : le dernier mohican de la génération 68, et le-plus-traduit-dans-le-monde : sacrée différence...
Cela dit face à Onfray, Lancelin et Badiou l'ont obligé à rétropédaler un peu sur la thèse de l'invasion musulmane qu'il avait défendue, en lui faisant honte de ceux qui avaient repris ces propos et se trouvaient associés à lui, et en démontrant l'inanité de cette thèse. C'est pas grand chose...
Mais je conteste et déteste l'image qu'on voudrait de plus en plus répandre quand, dans la presse, on essaie ou feint de me prendre pour un "survivant", voire pour le seul survivant d'une génération qui n'était d'ailleurs pas exactement la mienne (Lacan, Althusser, Deleuze, Foucault, Lyotard, la "pensée 68", quoi). C'est vrai, en un sens, mais en un autre sens, si vous m'en donniez la place, je démontrerais en quoi c'est faux et au fond, comme une pulsion de mort, pernicieux. Tout comme l'image courante, dans tant de journaux, du "philosophe-le-plus-traduit-ou-le-plus-lu-à-l'étranger-surtout-aux-USA" : erroné et pervers, là encore, autre manière de m'expulser ou de tenter de limiter mon audience, comme celle d'un imam indésirable dans la culture de son pays. Ce sont les media les moins informés, les plus incompétents, qui répandent massivement ces clichés du ressentiment.
Badiou quant à lui ne cesse de se présenter lui-même comme ça : le dernier mohican de la génération 68, et le-plus-traduit-dans-le-monde : sacrée différence...
Cela dit face à Onfray, Lancelin et Badiou l'ont obligé à rétropédaler un peu sur la thèse de l'invasion musulmane qu'il avait défendue, en lui faisant honte de ceux qui avaient repris ces propos et se trouvaient associés à lui, et en démontrant l'inanité de cette thèse. C'est pas grand chose...
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
Dans Politique de la littérature, Rancière attaquait assez violemment Badiou, il montrait que l'usage que Badiou faisait de Mallarmé variait au gré de ses virages théoriques : tantôt poète de la fidélité à l'événement, tantôt tout à fait autre chose. Je n'ai rien compris mais ça avait l'air sévère. Là, Badiou ne revient pas sur ce sujet, mais s'efforce d'acculer Rancière, de lui faire avouer qu'il est coincé dans le pessimisme, l'absence de perspective. Mais ça vaut pour les deux : l'événement, l'émancipation, c'est ce qui surgit, à l'écart de toute stratégie, donc wait and see. Rancière bafouille très vite qu'il ne s'intéresse pas à la prévision, qu'il ne fait que déconstruire quelques objets qui lui tombent sousla main... Les deux face à face annulent fort brillamment l'éventuelle force subversive de leurs écrits respectifs. Badiou généralise, Rancière simplifie, et les deux ensemble se trainent tristement vers l'horizon de la conversation de comptoir. Rancière a l'air se souffrir, l'autre d'être content.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Le ricanement d'Alain Badiou (à Médiapart)
sans doute que ce débat atone plaide pour Bourdieu finalement, à qui on reproche sa sociologie. On ne sait plus ce que veut dire "aller" dit Badiou, qui a l'air quand même de bien aller avec la bibiche... Bourdieu, avec tous les défauts que peut avoir sa sociologie et ses effets soi-disants désenchanteurs, ne se serait pas associé longtemps à ce genre de débat sur la fatalité du monde.
Invité- Invité
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