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Message par balthazar claes Ven 20 Mar 2009 - 12:21

Merci de prendre de mes nouvelles, et mes excuses pour cette réponse tardive, mais il se trouve que depuis le jour où j'ai fermé L'Autre Réseau "pour cause de désertion", j'ai aussi résilié dans la foulée mon abonnement à Internet, fais un petit voyage loin de tout et je n'ai pas consulté mes mails jusqu'à aujourd'hui.

Alors je vais essayer de répondre à votre question : qu'est-ce qui se passe ? Cela fait maintenant 12 ans que je suis connecté sur Internet quotidiennement, et si vous connaissez mon identité, vous savez sans doute que j'ai essayé, dans la mesure de mes moyens, de soutenir Rezo depuis le jour de son ouverture. L'aventure de L'Autre Réseau aura été fulgurante : aux 10 années de Rezo, je n'ai à opposer que 8 petits mois. Mais ce que j'ai compris de choses pendant ces 8 mois !

En faisant tourner L'Autre Réseau, je me suis rendu compte, jour après jour, de la difficulté de tenir cette position : on veut soutenir, par exemple, les Indigènes, et l'on soutient du même coup certaines formes de positions identitaires, on veut soutenir les luttes des femmes, et l'on soutient la haine des hommes, on veut soutenir la lutte contre les discriminations, et l'on soutient le retour des discriminations dans leur forme la plus sordide (regardez par exemple la mention "non-mixte" dans le chapeau de cet article : http://lmsi.net/spip.php?article826 ) on veut soutenir la lutte contre l'homophobie, et c'est la haine des hétéros que l'on soutient, on veut publier tout ce qui sort dans les luttes syndicales, on espère la grève générale, et c'est encore les cadres syndicaux bien planqués qui font le bénéfice de notre militantisme anonyme, généreux et bénévole. On veut soutenir la cause palestienne, et l'on soutient du même coup la religion, celle-là même à propos de laquelle Sade écrivait : "On évalue à 50 millions le nombre de morts des guerres de religions. En est-il seulement une qui vaille le sang d'un oiseau ?".

Bref, cette immersion de quelques mois dans le web militant m'aura convaincu qu'il faut absolument chercher d'autres moyens d'agir, d'autres moyens de militer. Pendant un certain temps, je m'étais fais une raison, en me disant : "Eh bien soit ! publions tout, chacun reconnaîtra ce qui le concerne !". Et là encore, ce fut une erreur : une telle position ne fait que valider la victoire totale du communautarisme, la victoire du chacun-pour-soi, qui est la vraie victoire du libéralisme, et qui est la vraie raison de la victoire d'un Sarkozy. J'avais naïvement, lorsque ce dernier a été élu, pensé comme beaucoup, que c'était une victoire "pétainiste", "poujadiste", etc. Certes, il y a du vrai là-dedans. Mais cela n'est que la partie visible de l'iceberg, et elle n'est pas si déterminante que ça. Au contraire, je crois que la victoire de Sarkozy, la victoire des néo-libéraux, c'est la victoire du chacun-son-combat, du chacun-pour-soi, la victoire du "non-mixte" : et je ne voulais pas aider cette extrême-droite, ces identitaires-là, même si elle prenait chez nous la cosmétique de l'extrême gauche.

Et puis, il y a encore une chose : même lorsque je faisais (rarement) un bilan positif de mon action sur le web, je réalisais à quel point, toute cette histoire de web, de révolution internet, etc. de réseau présenté "comme une fenêtre sur le monde", m'apparaissait maintenant comme un leurre, une arnaque de grande ampleur, un immense mur (c'est pourquoi j'ai choisi l'image d'un mur de briques pour fermer L'Autre Réseau : pour dire, "regardez, ce que vous avez en face de vous, toute la journée, cet écran, ce n'est pas un outil de libération, c'est un mur, un mur qui bloque toute communication sensible"). Je ne pense pas qu'on puisse "résister" sous le regard inquisiteur de Big Brother, je ne pense plus que l'on arrivera à quelque chose, en s'exprimant 10 fois plus mais pour être espionné 1000 fois plus.

Alors, j'ai eu cette impulsion, j'ai lâché, j'ai résilié mon abonnement, filé mon ordinateur à une amie qui en avait besoin, décidé que je ne me connecterai accessoirement depuis des cyber-cafés ou chez des amis et dans tous les cas très rarement (comme c'est le cas ce matin). Et que je voulais passer à autre chose. Tout autre chose.

Il y a dix ans, j'étais musicien, j'écrivais, je jouais de la musique tous les jours avec mes amis, jusqu'au bout de la nuit. Peu de temps avant de "déserter", j'avais installé sur mon ordi un petit plug-in qui donne une moyenne de mon temps quotidien passé en ligne. Résultat (hors-boulot, et je bosse 35 h/semaine) : 300 minutes par jour ! Je n'en reviens même pas : où ai-je pris tout ce temps ? Mais c'est assez clair : je l'ai pris sur mon temps de lecture, sur mon temps de promenade, sur mon temps d'écriture, de musique, sur le temps que je passais avec mes amis et même sur mon temps d'ennui. Bref : le message dit tout : maintenant, c'est fini tout ça pour moi.

(...) J'espère que vous ne serez pas un jour piégé dans les contradictions dont je n'ai pas su sortir, ou peut-être je vous souhaite à vous aussi d'en sortir ? je ne sais pas. En tout cas cela me ferait très plaisir un jour de vous rencontrer. Mais, de grâce, dans la vraie vie, par sur ce *$§=#^% de web.

Arsène

Pas de lien, pour la peine.

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Message par lorinlouis Ven 20 Mar 2009 - 12:38

Excuse mon ignorance, BC, mais c'est qui et c'est quoi ? Embarassed
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Message par balthazar claes Ven 20 Mar 2009 - 12:45

C'est juste un type qui tenait un blog militant qui s'appelait l'Autre réseau, je ne le connais pas plus que toi. Mais quand il dit qu'il a pris même sur son temps d'ennui, je crois que ça peut parler à pas mal de personnes, enfin ça me parle. Idea

balthazar claes

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Message par Largo Ven 20 Mar 2009 - 12:50

Ouais, c'est sûr. Ca revient à l'éloge de l'oisiveté par Vaneigem, non ? Tu connais bien le bonhomme, toi BC Wink

D'ailleurs j'ai trouvé ça l'autre jour : http://arikel.free.fr/aides/vaneigem/

Pas encore eu le temps de lire, lol
Largo
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http://www.raphaelclairefond.com/

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Message par lorinlouis Ven 20 Mar 2009 - 12:57

balthazar claes a écrit:C'est juste un type qui tenait un blog militant qui s'appelait l'Autre réseau, je ne le connais pas plus que toi. Mais quand il dit qu'il a pris même sur son temps d'ennui, je crois que ça peut parler à pas mal de personnes, enfin ça me parle. Idea

En effet. Wink
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Message par balthazar claes Ven 20 Mar 2009 - 12:58

Tu connais bien le bonhomme, toi BC Wink

Seulement par ouï-dire, Largo Wink Merci pour le lien, paraît que ce livre est superbe, même GD le disait avant d'éliminer impitoyablement le Vaneigem pour compromissions, traîtrise aggravée, etc... comme il en avait l'habitude.

balthazar claes

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Message par balthazar claes Ven 20 Mar 2009 - 15:45

Oh, et puis c'est idiot. C'est comme tout, on y trouve ce qu'on y met.

Pour dériver du sujet, ce texte qui parle de la position de Rancière à l'égard de L'Insurrection...

un texte intitulé « Non à l’ordre nouveau » et signé par
des intellectuels de renom, philosophes en première
ligne – Giorgio Agamben, Alain Badiou, Daniel Bensaïd,
Jacques Rancière, Jean-Luc Nancy, Slavoj Zizek –, mais
aussi des éditeurs, des professeurs de droit… Distinctement,
et d’une façon tant soit peu surprenante si
l’on se réfère aux positions principielles et théoriques
bien connues de la plupart des signataires de ce texte,
l’horizon de cet appel est celui d’une protestation tout
entière référée aux normes de l’État démocratique, à
l’État de droit, contre la construction policière ayant
conduit à l’arrestation et à l’inculpation des neuf
personnes accusées d’entreprise terroriste et d’association
de malfaiteurs. En se posant la question de savoir
si « les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme
et de sécurité sont compatibles à long terme avec
la démocratie », cette déclaration avalise pleinement
le référent passe-partout « démocratie », celui de la
« démocratie réelle » – au sens où l’on parlait naguère
de « socialisme réel » ; il appelle à en défendre l’intégrité supposée contre les dispositifs d’exception. Au
reste, intitulé « Non à l’ordre nouveau », il réactive la
posture de l’antifascisme classique – celui dont la stratégie
se fonde sur le rassemblement de toutes les énergies
et bonnes volontés « progressistes » en défense de
l’État démocratique, contre la montée de l’exception et
de la brutalité.
La démolition, nécessaire, de la construction
policière fraie ici la voie à cet étrange agencement en
vertu duquel ceux qui, parmi les philosophes contemporains
ont travaillé de la manière la plus constante
et la plus convaincante à la déconstruction du mythe
utile de la « démocratie réelle » – épinglée comme
oligarchie effective (Rancière), artefact pseudo-majoritaire
(Badiou), faux-nez du néo-libéralisme triomphant
(Bensaïd), otage du principe marchand de l’équivalence
générale (Nancy), faux-semblant de l’État d’exception
permanent (Agamben), fétiche du nihilisme contemporain
(Zizek) – vont être conduits, sous l’effet d’une sorte
d’état d’urgence distraitement subi, à remettre en selle
cette idole qu’ils ont eux-mêmes renversée – la démocratie,
fondée sur l’heureuse coïncidence de l’Idée, de
l’État et de la police générale des choses. À cette mobilisation
du référent démocratique tout court contre les
débordements de l’exception, on opposera la formule
claire qui, dans L’Insurrection qui vient, présente la
constitutive intrication de l’une et de l’autre : « La
démocratie est de notoriété générale soluble dans les
plus pures législations d’exception. » (13)

Avec ce texte attrape-tout, le mouvement sur le
point de se former en défense des inculpés avait trouvé
son manifeste. Un mouvement assurément suscité par
la grossièreté des élucubrations politico-policières sur
lesquelles se fonde cette rafle, mais dont le pli n’en
demeure pas moins problématique : à force de démontrer
l’« innocence » des inculpés (dont la presse n’a
cessé, au reste, de relater avec une suspecte insistance
la « bonne » provenance sociale, les « brillantes » études,
les « excellentes » relations avec le voisinage à Tarnac,
l’innocuité des intentions et le caractère irréprochable
des conduites en leur refuge rural…), on en vient aussi
subrepticement qu’inexorablement à rétablir une image
de normalité, d’honorabilité, de conformité avec les
polices générales de la vie ; une image dont l’emprise se
fonde sur la négation même et le reniement de tout ce
qui tentait de prendre corps aussi bien dans L’Insurrection
qui vient, pris au sérieux comme une sorte de manifeste,
que dans la fondation de la commune de Tarnac.
Ainsi, par le coup de baguette magique des « adoptions »
successives dont font l’objet les inculpés (la presse, les
« élites » de la gauche politique et intellectuelle), tout ce
qui s’efforçait de persévérer dans l’infréquentable et la
dans position de l’énergumène redevient l’irréprochable
même, le bien-sous-tous-rapports, attesté par le meilleur
de la provenance sociale et l’exemplaire des parcours
d’excellence.(...)


Le rassemblement informe et sans bords qui s’est constitué en faveur
des inculpés (et dont, répétons-le, la volte-face des
journaux a donné le signal et en quelque sorte défini
les conditions) n’est pas sans rappeler le consensus
anomique, propre à la « démocratie du public » brocardé
par des auteurs comme Rancière et Badiou ; il s’étend
maintenant jusqu’aux dirigeants du PS voire du Modem
et, inclut bien sûr, le télégénique Besancenot, utilement
recadré par ses mentors ; mais c’est un rassemblement
qui se tient aux antipodes de ce que s’efforçait de
présenter L’Insurrection qui vient et la décision d’y faire
jouer en acte le motif de la communauté.

http://www.editions-lignes.com/IMG/pdf/TousCoupatTousCoupables.pdf

balthazar claes

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Message par Invité Ven 20 Mar 2009 - 16:15

balthazar claes a écrit:

Pour dériver du sujet, ce texte qui parle de la position de Rancière à l'égard de L'Insurrection...

je ne comprends pas tout..

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Message par balthazar claes Sam 21 Mar 2009 - 14:10

euh

Une "dérive" c'est un terme situationniste ; il s'agit de pratiquer l'errance, de se perdre dans la ville, de visiter les quartiers délabrés, les zones où l'on n'a rien à faire, les cafés où l'on ne connaît personne ;de traverser en diagonale et au hasard de l'inspiration alcoolisée l'espace urbain, pour en reconstituer la psychogéographie, et découvrir la logique secrète, les lignes de force de l'espace social. Enfin ça revient à se promener au hasard. On peut dire que c'était encore un de leurs grands mots pour défendre l'oisiveté comme forme d'action révolutionnaire.

Surfer sur le net c'est plus ou moins dériver en somme, même s'il y a aussi le mouvement contraire de se fixer toujours aux mêmes endroits, de revenir toujours à la même page.

C'est Raoul Lachenay qui parle sur son blog de psychogéographie indoor pour décrire son activité de taupe de bibliothèque.

Enfin il n'y a rien de spécial à comprendre. Vague rapport entre les situs et Coupat, entre les situs et ce rejet du net comme technologie de la séparation des hommes chacun derrière son écran qu'il y a dans ce texte que j'ai mis en premier, entre Rancière et les Spectres, entre les Spectres et internet... Ça ne veut pas rien dire mais ça ne veut pas dire grand chose non plus. Mais je me demande pourquoi j'explique ça. Tu veux dire que je n'aurais pas dû mettre ça à cet endroit ?

balthazar claes

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Message par Invité Sam 21 Mar 2009 - 16:27

Hello,

Je ne comprends pas trop en quoi le texte que tu as posté parle de la position de Rancière vis-à-vis du contenu de "L'insurrection qui vient". C'est plutôt un texte critiquant la manière dont le pouvoir s'en prend aux auteurs de ce livre, thème qui fonde aussi le texte de la pétition signé par Rancière et les autres.

Pourquoi personne respecte le fait que ce bouquin est signé "Comité invisible", pas même Rancière lorsqu'il s'en prend vertement et précisément à son auteur ?

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Message par balthazar claes Sam 21 Mar 2009 - 16:52

Je ne comprends pas trop en quoi le texte que tu as posté parle de la position de Rancière vis-à-vis du contenu de "L'insurrection qui vient". C'est plutôt un texte critiquant la manière dont le pouvoir s'en prend aux auteurs de ce livre, thème qui fonde aussi le texte de la pétition signé par Rancière et les autres.

Le texte est nettement marqué par son désaccord envers les termes de cette pétition signée par Rancière, Badiou, etc, ceux-ci défendant les inculpés non au motif de leur culpabilité - de leur droit d'être coupables, droit à une contestation radicale du système - mais à celui de leur innocence - ce sont de braves petits gars, etc -, exigeant de ne pas prendre au sérieux ceux-ci. Certes, si tu veux dire que Rancière a signé mais sans être vraiment d'accord avec la pétition (mais comment pourrait-on en avoir la certitude ?!) c'est très certainement vrai (haha), mais le fait est qu'il ne les prend pas au sérieux et que c'est de ça qu'il s'agit. Et aussi de voir à quel point ces signataires peuvent être ici en contradiction avec leurs propres discours.



On aurait aimé, dans le même esprit, voir les
signataires de l’appel susmentionné non pas rappeler
l’État démocratique à ses sacro-saints principes et l’exhorter
à renoncer à l’usage de l’exception, mais bien
plutôt se déclarer coupables des mêmes torts hétéroclites
que ceux reprochés, aux accusés de Tarnac :
détester les téléphones portables, être dissidents bien
qu’issus de familles très convenables, rejeter le principe
des prélèvements d’ADN, posséder une maison à la
campagne, participer à des manifestations qui, parfois,
tournent mal, citer Auguste Blanqui dans leurs écrits,
avoir lu Pouget et Sorel, approcher, parfois, d’une voie
ferrée, ne pas respecter la légalité en toutes circonstances
et dans le moindre de ses détails, considérer
l’insurrection comme un possible historique toujours
actuel, récuser l’assimilation du mot communisme
à la criminalité historique etc. En vertu de quoi, les
signataires auraient demandé à être inculpés, pour
les mêmes chefs d’accusation que Coupat et les autres
emprisonnés. Assurément, un appel de cette tournure
– tous Coupat, tous coupables ! – aurait produit un
tout autre effet que celui qui a si fortement contribué
à installer la défense des inculpés dans cette espèce de
marécage antipolitique, peuplé de sage indignation,
de dénis obstinés et de tant de bons sentiments. Pour
un peu, on en viendrait à se demander par l’action de
quel malin génie funeste la rédaction d’un texte militant
signé par le gratin de la philosophie contemporaine se
trouve avoir été confiée à un bousilleur dont la pendule
politique s’est arrêtée à l’heure de l’antifascisme des
années 1930…

D’une façon générale, autant que l’incapacité,
ici manifeste, pour nos philosophes d’établir un geste
politique sur leurs propres fondements théoriques
,
apparaît l’extraordinaire difficulté pour un infracteur ou
supposé tel, de faire entendre dans une telle configuration,
sa propre parole et ses propres raisons, à propos
des actions ou des conduites qui lui sont reprochées.

balthazar claes

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Message par Invité Sam 21 Mar 2009 - 17:45

D'accord, merci pour ses précisions, je dois avouer que je m'y perdais. Non, Rancière a été assez clair l'autre jour, il a signé un peu "les yeux fermés" pour Hazan, au nom d'une solidarité de principe avec La Fabrique. Il est très clairement indifférent à la position du Comité invisible, ça ne saurait surprendre, rien de plus éloigné aujourd'hui de sa pensée d'un dissensus agressif, violent, que l'idée d'une prise d'otage de la population par un petit nombre d'enragés. Quant à Nancy...

Bon, après, s'attaquer à ces philosophes pour avoir signé le papier, faudrait aller demander aux uns et aux autres ce qu'ils en pensent plutôt que de trop se fixer sur les présupposés (c'est clair que si toutes les réponses volent aussi haut que celle de Rancière ça va pas aller très loin), ça renvoie à la célèbre citation de Derrida à propos de sa signature de la pétition en faveur du mariage homosexuel que Borges a posté l'autre jour dans le sujet "Harvey Milk". 'fin bref on peut difficilement feindre de découvrir aujourd'hui ce que c'est qu'une pétition, c'est-à-dire pas grand chose, surtout dans ces milieux-là quoi, en même temps c'est vrai que c'est un juste retour de bâton pour ceux qui se veulent les contempteurs actuels du "consensus".

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Message par balthazar claes Dim 22 Mar 2009 - 18:09

Bien d'accord avec toi. On peut toujours abriter nos penseurs sous la "complexité" de leurs discours ; voir toute cette subtilité déboucher sur de jolies pétitions c'est un peu triste.

Il y a cet appel à textes sur le sujet de l'inefficacité de la contestation ; je lirais volontiers ceux qui vont être primés.

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=184


Désireux d’encourager la pratique de la réflexion et de l’écriture, notoirement délaissée et ruinée dans les écoles, les partis et les associations, à l’ère de l’informatique et de l’"audio-visuel", Pièces et Main d’Œuvre, site de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble, et les éditions L’Echappée, soumettent au public cette question d’un paysan du Tarn, irréductible ennemi de la société industrielle et du machinisme totalitaire : "Pourquoi perdons-nous depuis trente ans ?"

Ce "nous" renvoyant évidemment à tous ceux qui ne veulent ni régresser dans l’animalité ni sombrer dans l’automatisation de l’espèce humaine, et plus précisément à tous ces partisans de l’émancipation qui, jusqu’à l’automne 1977, et en tout cas avant les années 80 néo-réac’, ont cru, un moment au moins, à la possibilité d’un heureux bouleversement social, ainsi qu’aux plus jeunes qui ont dû depuis surmonter la douleur et l’incompréhension de cet échec.

Comme il est clair qu’en France au moins, les mouvements contestataires n’ont pas fait l’objet d’une répression de masse, ni sanglante, ni carcérale ; que leurs protagonistes n’ont dans l’ensemble subi ni bannissement, ni déportation, à la différence d’autres temps et d’autres lieux (Guerre d’Algérie, Occupation, Italie, Chili, etc) ; que leur situation générale, y compris le chômage, ne fut pas pire que celle de l’entre-deux guerres ; on s’abstiendra de toute explication facile par des facteurs externes au mouvement contestataire, pour se concentrer sur l’analyse interne. Que manque-t-il à cette contestation, du point de vue moral, intellectuel, théorique, pratique, et autres, pour faillir si piteusement et continûment ?

Les réponses sont à envoyer d’ici septembre 2009, par texte imprimé et/ou par courrier électronique à Pièces et Main d’Œuvre et/ou aux éditions L’Echappée qui, 260 ans après l’académie de Dijon, publieront conjointement le ou les meilleurs envois. A moins bien entendu, que les propositions reçues ne soient par trop indigentes d’expression et de réflexion. Anonymes et pseudonymes acceptés. L’envoi implique l’accord pour publication. Les textes imprimés ne seront pas retournés en cas de refus.

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Message par balthazar claes Mar 31 Mar 2009 - 9:56


Mardi 31 Mars 2009

523


Internet, agora où nous allons devisant avec des amis de rencontre, ponctuant notre dialogue philosophique d’un grain de raisin sucré gobé à la même grappe ou d’un baiser (et la brise froisse un peu nos toges, à moins que ces effets de drapé ne soient de simples jeux de lumière sur nos écrans). Puis un gorille d’une bourrade met fin à ce désordre et rétablit la foire d’empoigne.



Internet, système espion introduit dans notre monde par une puissance extraterrestre désireuse de tout connaître de nous sans avoir à se donner la peine de collecter elle-même les informations.



Les gendarmes vont par deux, ayant reçu mission de se protéger mutuellement contre le vol, le viol, le crime et l’agression.



L'autofictif

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Message par balthazar claes Mar 31 Mar 2009 - 10:49

Troisième demande de remise en liberté refusée pour Julien Coupat, terroriste aux pouvoirs parapsychologiques qui arrête les TGV par les seules forces de la pensée.
Les services de police ont renforcé la surveillance autour de la Santé car on craint une tentative d'évasion orchestrée par ses amis superhéros, notamment les Quatre Fantastiques.
En effet plusieurs exemplaires de L'insurrection qui vient et de la Théorie du Bloom ont été retrouvés au domicile de La Chose. La Femme Invisible, quant à elle, aurait une résidence secondaire à Tarnac. Ce coup-ci ,Alain Bauer et Mam sont sûrs de leur affaire...

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Message par balthazar claes Mar 31 Mar 2009 - 11:14

"Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable et mondial (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site."

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Message par Invité Sam 2 Mai 2009 - 17:59

un texte intitulé « Non à l’ordre nouveau » et signé par
des intellectuels de renom, philosophes en première
ligne – Giorgio Agamben, Alain Badiou, Daniel Bensaïd,
Jacques Rancière, Jean-Luc Nancy, Slavoj Zizek –, mais
aussi des éditeurs, des professeurs de droit…

On retrouve tous ces auteurs dans un nouveau bouquin de La Fabrique (dont on commence à peiner un peu à distinguer les sorties qui s'enchaînent à vitesse grand v actuellement) :

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""Qu'est-ce qu'un démocrate, je vous prie ? C'est là un mot vague, banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc." Cette question, ce jugement sans appel d'Auguste Blanqui datent d'un siècle et demi mais gardent une actualité dont ce livre est un signe. Il ne faut pas s'attendre à y trouver une définition de la démocratie, ni un mode d'emploi et encore moins un verdict pour ou contre. Les huit philosophes qui ont accepté d'y participer n'ont sur le sujet qu'un seul point commun : ils et elles rejettent l'idée que la démocratie consisterait à glisser de temps à autre une enveloppe dans une boîte de plastique transparent. Leurs opinions sont précises dans leurs divergences, voire contradictoires - ce qui était prévu et même souhaité. Il en ressort, pour finir, que tout usé que soit le mot "démocratie", il n'est pas à abandonner à l'ennemi car il continue à servir de pivot autour duquel tournent, depuis Platon, les plus essentielles des controverses sur la politique."

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Message par balthazar claes Lun 4 Mai 2009 - 18:48

Il s’agit d’un conflit social Madame la ministre : il n’y aura pas d’année universitaire 2008-2009.

"Madame la ministre,


Je lis dans la presse qu'au bout de onze semaines de grève dans les universités, vous vous préoccupez de ce qui va arriver aux étudiants en fin de semestre. Pour illustrer ce qu'est l'« autonomie » des universités, vous nous donnez des ordres : vous ne validerez pas « des semestres sans cours », nous devons rattraper nos enseignements, étaler les examens, utiliser les vacances de Pâques. Peut-être estimez-vous que, tout à notre mouvement, nous avions oublié « de penser aux étudiants et aux diplômes »…

Mais rassurez-vous, Madame la ministre : nous n'entendons pas « valider des semestres sans cours ». Nous sommes en grève : pas de cours, pas d'examens ; pas d'examens, pas de diplômes. Les conséquences ? Nous les connaissons autant que vous : les étudiants de cette année, victimes de votre obstination, ne pourront pas valider leur année. Ils devront redoubler l'année prochaine. Par conséquent, il nous sera impossible d'inscrire de nouveaux étudiants. Nous ne présiderons pas les jurys du baccalauréat. Quelques centaines de milliers d'étudiants et de bacheliers vont se souvenir avec émotion de votre passage au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, Madame la ministre.

Il est fini le temps des « voies de passage », des réécritures, des petits reculs, des petites astuces, des petits arrangements avec de petits syndicats. Votre mépris de notre enseignement est tel que vous ne vous êtes pas vraiment préoccupée, jusqu'à maintenant, de l'arrêt des cours dans la quasi-totalité des universités. On peut toujours rattraper, n'est-ce pas ? On peut dispenser le contenu de 13 semaines en 7 semaines, pas vrai ? Et puis ces diplômes universitaires ont tellement peu de valeur, après tout… Voilà comment vous voyez les choses, Madame la ministre : il y a eu un peu de « grogne », comme disent vos amis de TF1, et puis au final tout rentre dans l'ordre, on rallonge un peu l'année (il faut bien que ces fainéants d'enseignants-chercheurs travaillent enfin), vous faites les gros yeux et puis tout finit bien, les étudiants ont un diplôme, vaille que vaille, et votre décret passe, avec « modulation de service », « évaluation », et tout ce qui vous tient à coeur. Ouf ! On peut passer aux élections régionales. C'est que vous avez un plan de carrière à tenir.

Mais je suis désolé de vous dire que ce scénario bien huilé ne va pas pouvoir se réaliser. L'université est en grève, depuis onze semaines, jusqu'au retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, de celui qui instaure un « contrat doctoral », du projet de « mastérisation » des concours de recrutement et jusqu'à ce qu'on annule les suppressions de postes de cette année. Et c'est une grève totale, illimitée, pas l'expression vague et fiévreuse d'« inquiétudes » ou de « incompréhensions ». Il s'agit d'un conflit social, Madame la ministre, comme en Guadeloupe ou chez Continental, un conflit que vous avez si mal géré que vous avez réussi à le « radicaliser », à l'étendre et à créer la situation très grave où nous sommes aujourd'hui : il n'y aura pas d'année universitaire 2008-2009.

Vous pensez avoir isolé une « frange » d'acharnés et pouvoir la désigner à la vindicte publique ? Vous comptez sur les congés du printemps pour casser le mouvement et faire passer votre décret en catimini devant le Conseil d'Etat ? Vous croyez avoir trouvé des alliés fidèles auprès des présidents d'université et des médias serviles qui se contentent de reproduire vos communiqués ? Vous pensez, même, que la majorité présidentielle va vous soutenir jusqu'au bout ? Erreurs, Madame la ministre, erreurs lourdes de conséquences pour l'enseignement supérieur et la recherche. Le mouvement continue, il ira jusqu'au bout de sa logique. La « ronde infinie des obstinés », coeur battant et symbole de notre refus, tourne toujours, de jour et de nuit. Elle tourne avec des étudiants, des enseignants, des personnels administratifs et techniques, des bibliothécaires, des chercheurs, et même, de plus en plus, avec nos collègues du primaire, du secondaire, avec des hospitaliers.

Il paraît que vous vous « inquiétez » pour l'année universitaire, « menacée », d'après vous, si « les cours continuent à être perturbés au retour des vacances de Pâques ». Je vous le confirme : si vous ne retirez pas rapidement et clairement tous vos projets de casse de l'université, les cours continueront à être « perturbés » et l'année universitaire est bien « menacée ». 83 universités, 724 000 étudiants et leurs familles, 58 000 enseignants-chercheurs, 55 000 BIATOSS attendent vos décisions, Madame la ministre."


Michel Bernard
Professeur des universités
Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3

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Message par balthazar claes Mar 12 Mai 2009 - 15:32

Bienvenue sur le site de l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi, une toute première étape vers un prestigieux diplôme. La Sorbonne Abu Dhabi, institution dédiée à l’enseignement supérieur en langue française, attire les meilleurs étudiants des Émirats Arabes Unis mais aussi du Moyen Orient et au-delà. Francophone ou non, vous pouvez intégrer notre université ; le programme de français intensif permettra à ceux qui ne maîtrisent pas la langue de rejoindre la Licence de leur choix après 6 mois à 1 an de formation.

Toutes les informations utiles figurent sur ce site. Et puisque la Sorbonne Abu Dhabi participe à de nombreux salons de l’éducation, n’hésitez pas à vous rendre sur le stand de l’Université pour en savoir plus. Pour connaître les dates du salon le plus proche de chez vous, merci de nous contacter.


Bienvenue sur le premier campus de l'Université Paris-Sorbonne à ouvrir hors de France. Vous allez découvrir notre nouvelle Université qui associe au haut niveau d'enseignement de Paris-Sorbonne les avantages exceptionnels d'Abu Dhabi.

Le système LMD
La nouvelle Université Paris-Sorbonne—Abu Dhabi appliquera le nouveau système de l'Espace Européen de l'Enseignement Supérieur, le système LMD « Licence, Master, Doctorat ». La Licence est le premier grade et s'obtient en 3 ans. Le second, le Master correspond à un bac+5. Il peut ensuite être prolongé par un Doctorat. Ces trois niveaux de formation sont reconnus par toutes les Universités de l'Union Européenne.

L’Université d’Abu Dhabi dans laquelle vous avez choisi d’étudier cette année porte le nom de Paris-Sorbonne en vertu de l’accord international de partenariat qui la lie, depuis 2006, à l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses universités du monde, la Sorbonne, qui date de plus de sept siècles.

Dans le paysage universitaire français, européen, et même international, l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) représente le plus large ensemble en humanités classiques et modernes, en lettres et sciences humaines.

Elle réalise en même temps la complémentarité entre cet ancrage traditionnel, au meilleur sens du mot, qui garantit des formations intellectuelles et scientifiques solides, et l’ouverture la plus positive et la plus enthousiaste sur la vie contemporaine.

A Abu Dhabi les professeurs et les maîtres de conférences de l’Université Paris-Sorbonne transmettent les mêmes exigences de culture qu’à Paris, dans les domaines de l’histoire, de l’histoire de l’art, de la philosophie et de la sociologie, de la géographie, de la langue et de la littérature françaises, des langues étrangères appliquées. Depuis l’an dernier, grâce à l’association avec l’Université René Descartes (Paris V), l’enseignement du droit et des sciences politiques y est dispensé dans le même esprit. Cette année va s’ouvrir un enseignement de langue, littérature et civilisation arabes (au niveau de la troisième année de licence), ainsi qu’un enseignement d’économie (en première année).

Trois masters et un Diplôme d'Université à finalité professionnelle expriment notre volonté de mettre aussi la culture des humanités au service d’une formation pratique de haut niveau.

A Abu Dhabi comme à Paris, vous bénéficierez à Paris-Sorbonne du dispositif intellectuel le plus approprié pour participer à la haute culture, de manière à augmenter vos capacités personnelles, à forger votre esprit critique, à plus efficacement devenir des citoyens responsables à part entière dans la société de respect et de partage que nous voulons construire pour notre avenir commun.

Georges Molinié
Président


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Message par D&D Mar 19 Mai 2009 - 21:15

Bonsoir,

Je savais pas où le mettre, j'espère que je ne pourris pas ce topic.

Pour ceux que ça intéresserait, si vous n'avez pas vu ça, ça commence ainsi :

"Tiens, ça bouge aussi du côté des anti-Frodon. Renzi et Thirion ont ouvert un site qui s'appelle Independencia.fr. Pour l'instant c'est encore très rudimentaire. On attendra pour juger...

Ci-dessous le manifeste de Douchet pour une nouvelle revue (c'est le "jeunisme" du vieux Socrate contre le "johnnysme" du père Frodon... ah ah) et l'intro de Renzi et Thirion à propos de leur site: "

Et ça continue là :

http://theballoonatic.blogspot.com/2009/05/blog-post_18.html

Wink
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Message par ^x^ Mar 19 Mai 2009 - 22:10

D&D a écrit: Renzi et Thirion ont ouvert un site qui s'appelle Independencia.fr. Pour l'instant c'est encore très rudimentaire.


Décidément, aujourd'hui c'est leur journée.lol
J'ai ironisé sur un autre forum, le fait que ER soit un des piliers d'un site privé de torrent (le plus connu des cinéphiles )...
Qu'il ait mis en ligne, tjrs sur ce site privé, son doc réalisé avec son ami Thirion...
Des docs made in...Si Frodon apprend ça, il va être rouge cerise,lol.
C'est intéressant de voir le nombre conséquent de films downloadés et uploadés pr la communauté, les titres ... Des CM rares de Moullet (grand admirateur de ce dernier apparemment ) entretien avec Tarantino par Burdeau etc...
Je vais rentrer en contact avec lui pr qu'il m'explique le secret de son ratio et qu'il me fournisse son carnet d'adresse de tristes mannequins.

Je ne me serai jamais imaginé qu'un type des Cahiers puisse avoir ce genre d'activité.
Je me fais peur. Je devrais prendre ma carte au KGB à cette vitesse là. C'est moche ce que je fais. Laughing
http://www.independencia.fr/indp/cannes2009.html
^x^
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Message par D&D Mar 19 Mai 2009 - 23:56

Bonsoir Careful Wink

Hé ben... Laughing

Je vais essayer de voir ça plus avant...
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Message par Largo Dim 24 Mai 2009 - 11:38

Hmm, www.cahiersducinema.com isn't loading right now.


www.cahiersducinema.com/

C'était la blagounette du jour Very Happy

Bon dimanche à vous !
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Message par Invité Dim 24 Mai 2009 - 11:49

Largo a écrit:
Hmm, www.cahiersducinema.com isn't loading right now.


www.cahiersducinema.com/

C'était la blagounette du jour Very Happy

Bon dimanche à vous !

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Message par Largo Dim 24 Mai 2009 - 11:59

C'était juste le message d'erreur que j'avais en essayant d'aller sur le site mais apparemment c'est réparé, lol.
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