This is Hong-Kong

Kong-Kong fête jusqu'en 2018 les 40 ans de la mort de Bruce Lee.

Et une petite bonne femme de 66 ans Ann Hui (prononcer Hoy) qui a quand même signé Boat People en 1982 puis a quasiment disparu revient en sourdine porter sa pierre à l'édifice. Car on ne peut pas se tromper : derrière l'histoire émouvante et simple d'un producteur de films qui va découvrir des sentiments insoupçonnés chez lui d'amour tendre et doux envers une femme, celle qui l'a élevé, la bonne au service de cette famille maintenant installée aux Etats-Unis, hormis lui se dissimule, si peu, la peinture de Hong-Kong, personnage central de cette chronique rythmée, un peu longuette toutefois, mais surtout cadrée à merveille avec un soin manifeste : c'est l'habitat, c'est l'humeur de la ville aussi bien dans les gargotes, les marchés qu'aux avant-premières, c'est le métissage de langues notamment, mais aussi culturel, les liens professionnels du cinéma avec Pékin, mais aussi ce mélange de références asiatiques et occidentales, cet affairisme soft.

Comme une offensive de Hong-Kong.

vous êtes à Hong Kong en ce moment ,sans vouloir être indiscrète ?

non, non : aucune indiscrétion, je n'y suis pas  

merci pour votre réponse ! 

Le Bureau Economique et Commercial de HK à Bruxelles diffuse quelques films contemporains :

- 2 films d'Ann Hui, celui dont j'ai parlé (en bien) A simple life et un autre d'une vingtaine de minutes irrésistibles sur un travesti, époux et père de famille qui s'est toujours senti femme et veut se faire opérer, le bas avant le haut.
Les deux films avec la gloire locale Andy Lau.

- Love Lifting de Herman Yau ;

- The Bounty de Fung Chih-Chiang ;

- The cure de Bill Yip ;

- The great magician de Derek Yee.

Merci pour l 'info