Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
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bub
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Borges
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Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
supercool a écrit:Borges a écrit:Y a des gens avec qui on peut échanger des mots, des idées, des affects, des perceptions...ou jouer, au tennis par exemple, et d'autres avec qui, non. Pour eux la raquette et les balles servent à taper sur l'adversaire; ils n'ont aucun sens du jeu...
sur le forum-um-um on affronte des balles aussi, et elles sont dangereuses quand même... La difficulté de parler c'est la contradiction de la théorie et de la pratique dit Gogard dans Vladimir et Rosa... Y'a parfois une caractérisation abusive hors jeu, et ça t'a pas beaucoup dérangé...
Pourquoi prendre deux lignes sur un 'chat pour traiter quelqu'un de simple d'esprit... pourquoi ne pas en venir direct au film...
il y a un contresens important sur ce topic, tu débutes en disant : "discuter, en ce moment, surtout avec des simples d'esprits, ne m'enthousiasme pas"
tu connais, "enthousiasme", du grec "le dieu qui est en nous" son étymologie. Est-ce que ça sous-entend une forme de solidarité maçonnique à dire que discuter avec des simples d'esprits ne t'enthousiasme pas. Un mur qui garantit de la contamination morale. Des murs pour d'autres qui garantissent de la contamination physique... Des murs, partout...
supercool(hors jeu)
edit : au passage, mon inscription a été rejetée sur enculture... Conufs, c'est pas toi quand même? lol
supercool a écrit:et pourtant y'a bien un contresens premier dans ce topic, c'est toujours très intéressant à comprendre... Tu parles d'un documentaire qui raconte la construction d'un mur par l'Etat d'Israël... et ce que t'en dis d'abord, c'est de poser le premier moellon d'un mur qui te sépare des simples d'esprits, tout ça en rapport avec quelques lignes d'un dialogue insignifiant sur un 'chat. Drôle de bouzou ; ça n'arrête jamais à vrai dire, tout le monde à une guerre à déclarer, "guerre contre les simples d'esprits", "guerre contre les cheveux cassants", etc.Borges a écrit:je dois bien le dire, discuter avec toi n'a rien d'enthousiasmant, d'inspirant, de passionnant...non, je te fais signe quand je mets la main dessus(bientôt)... Je pensais qu'il serait accessible vers chez toi dans une médiathèque (si t'es toujours à Toulouse).careful a écrit:est ce que par hasard tu aurais les sous titres FR de 5 Broken Cameras ?
T'as vu celui-là? :
http://www.respectmag.com/2011/11/12/interview-black-power-mixtape-1967-1975-5665
bub a écrit:Breaker j'ai débloqué ton nom des utilisateurs non validés sur enculture il y a quelques mois de cela. Je pense que tu dois pouvoir te connecter.
supercool a écrit:je ne suis pas au top, je ne le nie pas. Donne moi un peu de temps pour faire mes preuves, et chasser le démon.Borges a écrit:ensuite parce que tu n'es pas vraiment un prince de la paix...
edit: voui Borges, bonne nouvelle j'entends bien...
merci pour l'invit, Bub...
edit 2: l'adresse mail(gmx) a sauté, le compte est invalide, pas récupérable.
bub a écrit:supercool a écrit:
edit 2: l'adresse mail(gmx) a sauté, le compte est invalide, pas récupérable.
marrant j'arrive pourtant à faire fonctionner facebook avec un compte... caramail. Mais as-tu essayé de te connecter sans passer par la validation mail? ce que j'avais fait devrait te le permettre.
bub a écrit:careful a écrit:supercool a écrit: mon inscription a été rejetée sur enculture... Conufs, c'est pas toi quand même? lol
Ah,ah.
Non.
Sans doute une histoire de mail. (avec Gmail il n'y a aucun souci. Si nconvb92,cjlctf81 ou Beatryweale62 ont pu s'inscrire pour vendre leur médicament ou plug anal révolutionnaire, je pense que tu as toutes tes chances quand même. Ceci dit, dans une semaine et trois jours tu voudras supprimer ton compte, non ? Je taquine.)
Je n'ai pas accès aux demandes d'inscription.
Donc supercool, je disais hier que même si ton adresse gmx a été rejetée, tu n'as plus besoin de valider le mail me semble-t-il et peux te connecter à partir de ton nom d'utilisateur.
Conufs :
des plug anaux révolutionnaires? vraiment?
Borges. Excuse j'avais pas vu l'autre côté du remontage. En même temps c'est tout le forum qui est une dérive, digression, hors-jeu, alors je pouvais pas deviner.
Borges- Messages : 6044
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
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Dernière édition par supercool le Lun 15 Avr 2013 - 12:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
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Dernière édition par supercool le Lun 15 Avr 2013 - 12:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
ici Adeline, je ne comprends rien de rien de rien. C'a ne m'étrille pas.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
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Dernière édition par supercool le Lun 15 Avr 2013 - 12:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
supercool a écrit:Aux Enculturiens : est-ce que c'est possible pour vous d'exiger une identification pour les personnes qui écrivent sur votre truc? parce que c'est vraiment trop de bordel...
Karim, t'es le seul que je connais bien là-bas, si tu peux mettre un peu plus d'ordre là-dedans, parce que votre petit dispositif devient dégueulasse...
C'est ce que j'ai demandé à plusieurs reprises: une inscription. Donc un pseudo, pour pouvoir laisser un message sur le chat. Signer.
Cette demande est restée sans réponse.
Mon dispositif ? On dilue le poisson.
Comment dire...Le forum des Spectres, Enculture, Dorothée, Miami Vice, sont autant de lieux dont je ne suis...je ne suis en fait.
C'est comme lorsqu'un chef de secteur me demande de remplir une feuille de commande pour tel produit de Brossard à sa place.Je lui rétorque d'aller "se faire voir toulousain de mes deux", car cette demande concerne le représentant de Brossard et lui même. Je n'ai rien à voir là dedans. Je suis surtout spectateur à présent , avec un calepin épais entre les mains, à travers cet écran je crois.
Tout le monde est modo, administrateur, il me semble sur Enculture, non ?
Ce n'est pas mon dispositif. Je ne peux mettre aucun ordre. Ni là bas, ni ailleurs, ni dans ma vie. J'espère que tu comprendras.
Stef, encore une fois,j'ai déjà dit 1000 fois, pas plus tard qu'hier par exemple, que les messages anonymes sur ce chatmachin, je n'approuve pas. Bien entendu mon message a disparu au vu du long échange entre Kuni/Bald/Jerzy (que je n'ai pas lu encore)
careful- Messages : 690
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
supercool a écrit:sur le 'chat d'Enculture :Ce forumeur aura-t-il le courage d'assumer ses propos, sans systématiquement me menacer de me casser la gueule? Jerzy.
Et si c'est pas lui, alors, toutes mes confuses.
que ça soit clair pour toi, je n'écris pas là-bas, et si je devais le faire ça serait sûrement pas anonymement. T'insultes pas mal de monde, et si les gens veulent pas s'identifier en retour tu me mêles pas à ça. Aucune menace ne pèse sur toi, stop ce délire. Je me suis excusé plusieurs fois pour les insultes que tu remets en boucle... et apparemment tu te souviens pas trop du mal que tu fais de ton côté, j'insiste pas là-dessus. Je t'ai répondu là :
https://spectresducinema.1fr1.net/t523p540-tree-of-life-et-le-cinema-de-t-malick#39390
Et tes confuses, dans ton fion s'te plaît.de quoi tu parles?Mais si, il avait ouvert un topic sur ce sujet complexe, puis aussitôt l'avait supprimé....
T'as répondu là, et j'ai déjà répondu point par point, notamment à tes accusations délirantes en vertu desquelles j'aurais ri méchamment de ta maladie...
Ok, je me suis trompé en déduisant que c'était toi qui avais posté dans la shout d'enculture....
Sinon, tu avais bel et bien ouvert, puis aussitôt supprimé, il y a longtemps certes, un topic étrange mentionnant dans le titre "perversion narcissique", avec comme à son habitude des citations tirées de ci ou ça et sans rapport les unes avec les autres. C'était tôt dans la nuit, mais il se fait que j'étais là, et j'ai pu observer la création puis auto-destruction furtive de ce topic qui promettait, pourtant. Une des nombreuses choses que t'as oubliées, trop occuper à te souvenir de tout le mal qu'on aurait pu te faire, en fonction de souvenirs reconstruits par ta mémoire à la fois fluctuante et inventive.
Oui, mes confuses, je les place dans la zone invoquée, dont elles n'auraient jamais du sortir, et sans remords aucun. Tout le monde peut se tromper dans ses supputations, surtout quand on lit des accusations proférées anonymement. Bye et désolé quand-même, car là, oui, je t'ai fais du tort et il importe de corriger ce tort.
PS: l'auteur de cette saillie sur les "pervers narcissiques" belges dodo et momo peut encore se faire connaître, puisque, manifestement, c'est un habitué du forum... Soit ce forumeur qui de temps en temps vient lui aussi poster des trucs sur enculture, essentiellement pour y régler ses petits compte en loucedé, par des attaques personnalisées sur ma personne... Il se reconnaîtra, il s'est déjà reconnu. Je gage que l'honnêteté et la responsabilité de ses propos sont des valeurs auxquelles il est très attaché, je le laisse donc apposer sa signature conclusive à son diagnostic très... belgifiant.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
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Dernière édition par supercool le Lun 15 Avr 2013 - 12:32, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Non non, cher ami, je ne l'ai pas rêvé. Ne reste plus qu'une hypothèse, de l'ordre de l'hallucination sensorielle. Je pense que des budgets sont alloués dans les établissement spécialisés pour les cas de ce genre, je vais me renseigner...
Mais c'est pas grave, tout ça. En conviendras-tu?
Ah oui, je voulais aussi te signaler un truc anecdotique: tu m'as rappelé, récemment encore, mais c'est peut-être une hallucination sensorielle de ma part, comment un jour tu pris conscience que j'étais un porc.
Juste ceci: bien sûr, puisque je porte le nom d'un porc. Je te rappelle donc, au cas où tu n'aurais pas saisi ce vieux trait d'esprit un poil ringard de ma part (attaché aux vieilles bd des 70s), que Jerzy est le nom d'un porc que père y colle au zoo. Dans une page de la rubrique-à-brac de Gotlib, souvent rappelée: Et père y colle au zoo c'porc jerzy ----> jerzy pericolosospore.
Je pense que cet élément est à prendre en compter dans la révélation, éventée depuis le début, de ma nature de "porc". Peut-être était-ce cela à quoi tu pensais dans cette qualification: dans ce cas, toutes mes confuses également.
A présent, cher ami, laissons ces bisbilles. Je t'aime bien, au fond, et toi-même tu m'aimes bien, je le sais. Tes interventions m'inspirent régulièrement, je le reconnais, inspirent ma tendance à l'ironie pasticheuse. Mais jamais dans ces longues lettres que seules des gonzesses t'avaient jusqu'ici adressées, je n'ai songé à m'en prendre à ta personne personnelle telle qu'en elle-même.
Maintenant, puissions-nous passer gaiement à autre chose, qu'à dieu ne plaise et tel est mon vœu, je m'engagerais à ne plus te titiller.
Bisou, breaker.
Mais c'est pas grave, tout ça. En conviendras-tu?
Ah oui, je voulais aussi te signaler un truc anecdotique: tu m'as rappelé, récemment encore, mais c'est peut-être une hallucination sensorielle de ma part, comment un jour tu pris conscience que j'étais un porc.
Juste ceci: bien sûr, puisque je porte le nom d'un porc. Je te rappelle donc, au cas où tu n'aurais pas saisi ce vieux trait d'esprit un poil ringard de ma part (attaché aux vieilles bd des 70s), que Jerzy est le nom d'un porc que père y colle au zoo. Dans une page de la rubrique-à-brac de Gotlib, souvent rappelée: Et père y colle au zoo c'porc jerzy ----> jerzy pericolosospore.
Je pense que cet élément est à prendre en compter dans la révélation, éventée depuis le début, de ma nature de "porc". Peut-être était-ce cela à quoi tu pensais dans cette qualification: dans ce cas, toutes mes confuses également.
A présent, cher ami, laissons ces bisbilles. Je t'aime bien, au fond, et toi-même tu m'aimes bien, je le sais. Tes interventions m'inspirent régulièrement, je le reconnais, inspirent ma tendance à l'ironie pasticheuse. Mais jamais dans ces longues lettres que seules des gonzesses t'avaient jusqu'ici adressées, je n'ai songé à m'en prendre à ta personne personnelle telle qu'en elle-même.
Maintenant, puissions-nous passer gaiement à autre chose, qu'à dieu ne plaise et tel est mon vœu, je m'engagerais à ne plus te titiller.
Bisou, breaker.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
supercool a écrit:ok Karim, no problem, et j'ai rien compris à ton histoire de "représentant de Brossard".
Tu connais Coming apart de Milton moses Ginsberg?, on vient de me prêter le dvd... ça me parle pas beaucoup...
Salut Stef (jamais je pourrai t'appeler supercool, désolé ),
De chez Kino video, yep; je l'avais sur un de mes disques durs qui a rendu l'âme du jour au lendemain (foutu western digital; le 2 ème en 1 an !) Je n'ai eu le temps de le voir malgré les très bons retours de proches. (avec une telle phrase, on peut aisément me placer sur un graphique de Besnard Philippe)
careful- Messages : 690
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
supercool a écrit:
T'as vu celui-là? :
http://www.respectmag.com/2011/11/12/interview-black-power-mixtape-1967-1975-5665
Black power mixtape ? Non, je ne l'ai vu. Les deux extraits que tu as postés m'ont fait dériver pendant quelques jours pour finir sur une séance de:
http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index.php?id=1901&mode=film malgré les mauvais retours que j'ai eus de ce documentaire de Shola Lynch.
careful- Messages : 690
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Tiens un admin d'ici a encore supprimé un de mes messages, depuis le 04 (je n'étais pas revenu depuis et je constate ça). Pourtant c'était sans insulte et dans le non topic consacré...
bub- Messages : 17
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
bub a écrit:Tiens un admin d'ici a encore supprimé un de mes messages, depuis le 04 (je n'étais pas revenu depuis et je constate ça). Pourtant c'était sans insulte et dans le non topic consacré...
C'est pas moi, si cette éventualité agréait ton imaginaire. J'ai jamais effacé de posts, sauf 1 fois, après délibération avec l'intéressé et conformément à sa demande.
En plus, j'ai déjà les plus grandes difficultés à accorder un intérêt minimal à tes messages. Sauf quand, par dépit de retenir aussi peu l'attention, tu viens opportunément sur le devant la scène pour briller de tous tes mille feux de bengale (avant de redisparaître à nouveau, dans un étang où tu émettras, par intervalles discontinus et fort espacés, un petit "couac" de grenouille). Alors là, oui, dans ces circonstances exceptionnelles, on est bien obligé de tenir compte du fait que tu existes, tu laisses pas vraiment le choix.
Sinon, le reste du temps, penses-tu. On ne se souvient même pas que tu sois passé par ici. De là donc à espérer qu'on supprime un de tes messages, que sans doute personne n'a pris la peine de consulter. T'avais quelque chose d'intéressant à raconter?
Et voilà, par la magie de ma prose, que je te donne un peu de consistance. Un cerceau, un bout de bois, et tu t'amuses pendant des heures.
Gageons donc que tu vas te saisir de cette opportunité pour écrire ton plus long post depuis des semaines, voire plusieurs posts en rafale dans ton lavomatic aimé. On disait que ça commencerait par:
"mon pauv'zizi, t'est en dessouss de tuot. J'e pensai s pas que tu pouvais tomber encore plus bas. C'est toi mon zyzi qui vient te vanger parce que tu n'as pas suportter q-ue j'ai très bien démontrer que tu savais pas lire ;Et ça tu l'évites hein mon zizi . Je te zlatané et tu t'en remmetts pas ;faut que tu reviens baver. Tu me décoite zyzie, oui je suis déçu tu n'es plus que loOmbre de toi-meme. Et te voila réduis a essai
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d'
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cè#
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4#
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&
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hum
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imité ma faç on d ecrire. T's paThétiques mon pauv'zizy te rend tu compte
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A
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quel
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point tu es
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Ridicules
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-§ µ et d'ailleurs je l'ai démontré mais bien s^^r tu évites et tu prèféres faire des imitations nulle .s C'est pathétique Pas drôle
pas d¨role du tout
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mon pauvz'izi ,
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Addendum après consultation rapide de la shout & des fora. Misère, y s'passe des choses. Très graves. Comme ici, en somme. Mais à l'envers, sur le plan du "débat": c'est celui qui tient au partage défini par le "spécialiste" qui claque la porte, fâché, incompris. Cad celui se signifie en signifiant son "domaine d'objet", qui tire sa propre condition de réalité du partage qu'il théorise: savant/populaire - consommateur/créateur - gogo/critique - industrie culturelle/Art - sérieux/pô sérieux - hollywood/pô hollywood - zim-boum-pouet/gamme pentateuque - supermarché/installation underground, etc, etc.
Epic fail.
Game over. Bip-bip-bip. Il vous reste 7 minutes pour quitter le vaisseau. - Maman, j'ai rebranché les circuits de refroidissement! - Il vous reste 6 minutes pour quitter le... - rhô, crotte alors!
Evidement t en profites, comme les mouches t'as attiré par l'odeur de cadavres et cest pour Ca ptit zizi que tu viens poster dans Ton forum bien a l'abri ton truc debile pour répondre a la question que j ai posé Ici et pas la-bas. Tu fais toujours comme ça zizi tu repars la queue entre les jambes épatée ta gallerie parce que l'as eue bien profond et ça, tu ne le supportes. Pas. Alors que moi je m expose, ici, j'ai pris des risques des
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risques que toi t'as jamais pris et que tu prendras jamais mon pauz'vivi parce que tu as la trouille ,
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oui la trouille
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qu'on déc
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ouvre que t'es un pauvre minable sordid
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e
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Je tJ'ai vu clair dans ton petit jeu , zizi e plains te
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je te plains mon pauv'zizi on peut pas tomber tout bas. Tu profites de la crise d'enc
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ulture evidemmmnt pour venir chez toi régler tes comptes. Alors que nous ici on a perdu Bosse. Mais ça mon pauv'zizi tu t'en fous mais ça t'attire hein comme les mouches, t'es morbide mon pauv' z
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izi
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morbide et pathétique
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et je l'ai bien démontré plus haut. a 17 h29 . et tout le monde l 'a bien vu.
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mais tu l'évites
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en déformant
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comme toujours
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T a pathetique zizi
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pathétique et minable
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en plus t'as rien compris
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tu déforme
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et tu évite
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s
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 19 Avr 2013 - 21:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Super texte zizi. (à quelques petits détails: morbide" ne fait pas partie de mes insultes, ça c'est du slimfast) Merci.
Ah et non je n'ai pas pensé à toi. Désolé. Promis sans faute j'y penserai la prochaine fois.
Ah et non je n'ai pas pensé à toi. Désolé. Promis sans faute j'y penserai la prochaine fois.
bub- Messages : 17
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Ah tu titilles mon goût pour la précision, là. Faut que je corrige: t'aurais mis quoi au lieu de "morbide"?
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Oui, minable, sordide, pathéthique et ridicule. Est-ce que j'ai un deuxième registre? J'avoue n'avoir pas le recul là, à brûle pourpoint.
bub- Messages : 17
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Ah, si j'aurais plutôt dit "mange-merde". (ne pouvant selon toute vraisemblance condamner pour nécrophilie)
bub- Messages : 17
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Libération a écrit:
Par AFP
L’ex-ministre de l’Environnement, Dominique Voynet (EELV), a sévèrement critiqué mercredi les choix de Delphine Batho, limogée la veille du gouvernement, estimant que la ministre s’était comportée «en bien bonne élève» avant de «l’ouvrir bien tard», sans se battre pour défendre les points importants de son budget.
La maire de Montreuil a, en revanche, approuvé la décision des deux ministres écologistes de ne pas quitter le gouvernement.
«Elle l’ouvre bien tard», a lâché Dominique Voynet dans l’émission «Les 4 vérités» de France 2. «C’est vrai qu’elle a été une bien bonne élève. Elle n’a rien dit sur Notre-Dame-des-Landes (projet d’aéroport nantais, ndlr) et d’autres sujets extrêmement sensibles pour les écologistes. Et, au moment où elle choisit de se rebeller, elle le fait d’une façon qui ne lui permet pas de peser vraiment», a constaté Mme Voynet.
«On attend d’un ministre non pas qu’il soit capable de fermer sa gueule ou de démissionner comme l’avait dit Jean-Pierre Chevènement, mais qu’il soit capable de démontrer qu’il est rationnel, efficace, créateur d’emplois dans un contexte ou d’autres choix budgétaires doivent être faits», a fait valoir l’ancienne sénatrice, pour qui «Delphine Batho a pris un peu tôt l’opinion publique à témoin».
«Elle aurait pu revenir vers le Premier ministre en disant: je veux bien participer à l’effort collectif mais je veux sanctuariser les crédits de la transition écologique (...). Mais si tu veux qu’on regarde quelques projets d’infrastructure de transports qui me paraissent inutiles dans la période, je suis disponible», a-t-elle expliqué. «Elle aurait pu mettre sur la table des crédits pour le développement des autoroutes, des TGV ou d’un certain aéroport de l’Ouest qui méritent d’être débattus», a-t-elle également fait valoir.
«si la parole libre de la ministre mérite de l’être, ce qui est critiquable, c’est qu’elle ne se soit pas battue pour défendre son budget et au sein de son budget la transition écologique», a insisté Dominique Voynet, pour qui «un ministre de l’Environnement est toujours dans une situation difficile, objet de pressions, d’attaques, de lobbies et de collègues qui, en général, sont peu sensibles aux questions écologiques».
«On juge un ministre à sa capacité à se battre, à serrer les dents et à gagner. On ne quitte pas un bateau par gros temps, on quitte un bateau quand on s’est battu, qu’on a été désavoué et qu’on a perdu, qu’on est remonté sur son cheval et qu’on a à nouveau perdu et que vraiment ce n’est plus possible mais on ne quitte pas l’attelage aux premières difficultés», a-t-elle insisté.
Voynet, restée 4 ans ministre, qui par ailleurs expliquait qu'une marée noire n'était pas une catastrophe au moment de l'Erika (sur le mode "ben quoi pas de morts, et même pas une espèce endémique comme l'Okapi chez les animaux mazoutés"), moins gênante pour les industriels qu’une ministre appliquant une loi (UMP) encadrant les forages prospectifs sur la gaz de schiste.
Dernière édition par Tony le Mort le Jeu 4 Juil 2013 - 18:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Un jour il y a quelques années j'étais avec mon père en voiture, et on traversait Villeneuve sur Lot du sud vers le nord (près d'une pelouse qui s’appelle "Cours François Mitterrand", la région n'a pas besoin de ce genre d'embellissement pour être intéressante).
On était bloqué à un feu à l'entrée de la porte de la bastide, qui ne passait jamais au vert. Nous sommes restés là 5 minutes, avant qu'une automobiliste arrêtée derrière nous vienne, et nous explique gentiment (l'effet plaque belge) que les feux rouges de Villeneuve sur Lot étaient modernes et adaptatifs, qu'ils étaient téléguidés en fonction de l'état réel du trafic par une cellule photoélectrique, et que nous nous étions immobilisés un poil trop loin pour la déclencher. Elle nous faisait comprendre à demi-mot que toute la nationale entre Agen et Bergerac attendait derrière nous. Ce qui nous semblait un peu troublant, c'est que la municipalité n'ait pas pensé doubler ce dispositif il est vrai novateur par une minuterie qui garantisse qu'au bout d'un certain laps de temps toutes les chaussées menant au carrefour soient libérées. Tant qu'il n'y avait personne dans le sens opposé, le trafic de la ville se fait par défaut dans un seul sens fluidifié au maximal, celui de la sortie. Finalement ce gadget coïncide vraiment avec la logique de l'affaire du même nom, et le discours de défense de ce Monsieur, c'est un truc quasi freudien d'avoir acquis ce dispositif.
On était bloqué à un feu à l'entrée de la porte de la bastide, qui ne passait jamais au vert. Nous sommes restés là 5 minutes, avant qu'une automobiliste arrêtée derrière nous vienne, et nous explique gentiment (l'effet plaque belge) que les feux rouges de Villeneuve sur Lot étaient modernes et adaptatifs, qu'ils étaient téléguidés en fonction de l'état réel du trafic par une cellule photoélectrique, et que nous nous étions immobilisés un poil trop loin pour la déclencher. Elle nous faisait comprendre à demi-mot que toute la nationale entre Agen et Bergerac attendait derrière nous. Ce qui nous semblait un peu troublant, c'est que la municipalité n'ait pas pensé doubler ce dispositif il est vrai novateur par une minuterie qui garantisse qu'au bout d'un certain laps de temps toutes les chaussées menant au carrefour soient libérées. Tant qu'il n'y avait personne dans le sens opposé, le trafic de la ville se fait par défaut dans un seul sens fluidifié au maximal, celui de la sortie. Finalement ce gadget coïncide vraiment avec la logique de l'affaire du même nom, et le discours de défense de ce Monsieur, c'est un truc quasi freudien d'avoir acquis ce dispositif.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Tant de choses à raconter, un jour, peut-être, dans trois mois, si je suis toujours vivant, si je ne suis en train de moisir, avec une camisole, dans un asile, pour cause d’équarrissage de nerfs trop fragiles et ayant sombré dans une aphasie fatalement définitive.
Juste celle-ci, avant le suppo, tiens.
Juste celle-ci, avant le suppo, tiens.
- spoiler d'apocalypse farpaitement here and now:
- Parmi les 3 établissements du secondaire technique et professionnel, entre lesquels je surfe acrobatiquement, de bus en bus, entre la Rue de l'espérance et la Rue du calvaire, je me présente, comme il m'est ordonné, à un des Monsieur-Mèdème le Directeur, de l'école de (censuré). Qui me hurle: "entrez", puis me fait attendre, devant lui, pendant 30 minutes, debout. Parce qu'il essaie d'envoyer un mail et que ça ne marche pas. Il est de dos, crâne chauve et luisant. Peste au téléphone à je ne sais quel mandaï qui a mal organisé le réseautage capillaire de sa Circulaire-règlement en 150 pages.
Enfin, il se tourne vers moi, maussade, et me dit de m'assoir. Tout au long du monologue qui s'ensuivit, il ne me regarda jamais, toujours à gauche, ou à droite. La première phrase fut (sur un ton péremptoire porté par une forte voix de tribun militaire): "JE NE SUIS PAS UN SOIXANTE-HUITARD ATTARDÉ. MAIS JE NE SUIS PAS NON PLUS UN MANIAQUE DE L'ORDRE".
(- je vous entends bien, et partage vos convictions, monsieur. - Fort bien, fort bien...)
S'ensuit une énumération astronomique de consignes, recommandations, règles, conseils, avertissements - juste un abrégé du chef d’œuvre de sa vie littéraire: sa Circulaire.
(La secrétaire m'avait prévenu avant: "vous allez rencontrer le directeur. Il va vous raconter des tas de choses. Ne l'interrompez pas, ne le contrariez pas. Faites semblant d'écouter.")
- Vous ouvrez le local avec la clef que vous remettra le chef d'atelier lors de la sonnerie. Faites entrer les élèves un par un.
- Il est strictement interdit de vous absenter pendant le cours pour aller aux toilettes. Vous urinez avant. Si vous avez un besoin urgent, vous vous retenez jusqu'à la fin de l'heure. Vous êtes capable de faire un nœud à votre vessie, je suppose?
(- Bien sûr, monsieur le directeur.)
- Fort bien. De même, aucun élève ne peut aller aux toilettes pendant le cours. Si un élève vous demande l'autorisation d'aller uriner, vous lui répondez qu'il devait y penser avant d'entrer en classe, et lui dites de se retenir.
- Il est interdit de boire pendant le cours. Si vous avez soif, allez à la salle des profs à l'intercours.
- Il est interdit de manger, chiquer, pendant le cours.
- Ne fumez pas. Même en dehors de l'établissement. Vous devez montrer l'exemple.
- Interdiction d'avoir des relations sexuelles avec les élèves.
(- Il ne saurait en être question, Monsieur le directeur, bien évidemment)
- Oui je préfère vous prévenir.
(-J'en prends bonne note, Monsieur le directeur)
- Dans l'établissement, certains étudiants sont des handicapés mentaux légers, ils ont été placés ici par la Ville. Ce sont les cas les plus difficiles à gérer, car ils sont protégés par leur statut de malades. Vous aurez aussi des épileptiques qui s'arrachent soudain les cheveux et se roulent par terre en criant. N'essayez pas d'intervenir. Vous ne pouvez rien faire. D'autres élèves rentrent et sortent dans la classe parce qu'il souffrent de compulsions ambulatoires. Ceux-là, vous les reconnaîtrez facilement, et vous ne pouvez par le leur interdire. C'est un problème pour l'école. L'enseignant n'a aucune prise, et s'ils font de grosses bêtises, on ne peut pas les sanctionner administrativement. Sinon l'inspection me fait un rapport.
- Les GSMs, tablettes, i-phones sont strictement interdits en cours. Si un élève s'en sert, vous vous dirigez vers lui: vous tendez la main, et vous comptez jusqu'à 3, lentement. Un - deux -trois. Et vous les confisquez. Vous les remettrez à la fin du cours au chef d'atelier, qui les remettra à l'élève à la fin de la journée.
Etc
Etc
Etc.
Si j'avais par la suite tenté d'appliquer l'une ou l'autre de ses consignes, ça aurait été la guerre civile instantanée.
J'avais timidement demandé, avec mille précautions polies, à une élève en plein échange sms sur sa tablette, si elle ne pouvait pas la ranger. La réponse fut nette et sans alternative: "non". Ok. D'ailleurs, tant mieux, car quand elle n'était pas absorbée dans sa tablette, elle conversait avec ses potes à gauche, à droite, derrière, devant. Mais fort, très très fort, avec une voix de dindon suramplifiée. J'ai craint à plusieurs reprises que mon tympan soit explosé. Impossible de parler, de tout façon. Vous esquissez un début de phrase, aussitôt vous êtes interrompu par des caquètements, des fous-rires. Personne n'a l'intention de vous prêter la moindre attention. Vous n'existez pas, le cours n'existe pas. A la cinquième phrase que j'ai tenté d'articuler, une boule dans la gorge, j'ai commencé à bafouiller, bégayer, intervertir les mots en horribles contrepèteries: qui seront imitées, modulées à la cantonade, pendant 5 minutes ininterrompues. Parler, je voulais dire, tenter de simplement faire connaissance (ponchour, je pe mrésente, se zuis...).
Mais y sont sympas, sinon. Ils se parlent entre eux sans s'occuper de ma présence, et moi, essayant de ramper jusqu'à un trou d'où on verrait ma tête sortir, toute décomposée par l'angoisse et le stress, j'essaie de m'inviter, de façon inappropriée, malpolie par sa politesse, pour m'intéresser... Ainsi, j'ai pu intéresser à mon tour en pp p parlant de s-s-séries télé ou jeux vidéos ("ah whouais, mortel, splinter cell ça tue" - "Walking dead...", "énorme, tuerie". - "Et de plus en plus désespéré, non? La m'mmaladie, Y a p'plus d'espoir"..., -" Clair, ah ouais clair. A fond". )
A la pause, je suis sorti en griller une dehors, avec les étudiant(es). C'est là qu'on a commencé à se parler vraiment. Je les ai fait rire (non pas à mon insu, je veux dire). Le seul moment où je me détendis brièvement.
L'une me dit: "alors, vous avez vu le directeur?" - Ah oui, oh oui, oui". - "Donc vous avez compris". - Oui, j'ai compris, là, j'ai bien compris. Euh... j'ai cru sur la fin qu'il allait m'expliquer comment me torcher le derrière... Alors, le papier-toilette, il y a une face lisse et une face granuleuse. N'appliquez sur votre derrière que la face granuleuse, qui retient la matière fécale, sinon, avec la face lisse, vous en aurez plein les doigts. Compris, enregistré?" - Ouiiiiiii, c'est lui, ça, c'est EXACTEMENT lui". Etc. Bref on s'est bien marrés pendant la pause. (Ce sont les plus gentils. Ailleurs, c'est l'enfer). Mais maintenant, j'ai peur. J'ai peur que ça soit rapporté, de bouche en bouche, jusqu'au Directeur. Qui me virera sur le champ pour faute professionnelle grave: insulte envers la direction. Conséquence: interdiction à vie d'enseigner à la Ville, et radiation des allocs de chômage. Puis la clochardise, juste après 10 ans de chômage... Non. NON. Je veux me réveiller de ce cauchemar. ça ne peut PAS être vrai... 2 semaines déjà...
Je peux pas. Je peux plus. Tenir jusqu'aux vacances? Y a un terrain vague, à côté, pour aller pleurer?
Je veux être examiné par un orthophoniste, un congé de maladie, un internement dans un établissement très sévère m'interdisant d'aller faire cours. Depuis vendredi, je ne sais plus articuler une phrase sans bégayer, inverser les consonnes, les "s" deviennent des "ch", les a deviennent des "u". Et il est strictement interdit de craquer, pleurer à gros bouillons, devant les élèves. Sinon, c'est la fin. Vous n'aurez plus "d'autorité" - celle que vous n'avez jamais eue. Tout aussi malvenu, et compromettant gravement votre avenir professionnel, ressortir de l'établissement sur une civière, en délirant des morphèmes incompréhensibles (che feyu èche boaâhr un calo caco, cocoo cola, rhrr, hrrr, etc). Alors que j'ai 14 bilans écrits, construits toute cette semaine avec les étudiants, et à faire passer la semaine prochaine, sur une matière que je n'ai pas vue, donnée par une prof en congé de maternité, accouchant interminablement en clinique. N'ayant laissé aucune trace écrite de sa matière ni rien. Pas même dans le cahier de ses étudiants. Tout ce que j'ai pu obtenir d'eux, c'est: "la libération" (- "d'de quoi? Dze la fFffrance? Quatroze dijuit? - "La libération, euh, se libérer"); "l'auto-louange" (- "kesch ke schè, ponrdon, l'aujo-louante, l'otto jouante?"- "On sait pas. Personne a rien compris.")
On m'ordonne de harceler au tél. celle que je remplace, pour qu'elle justifie telle note, absence, Cote reportée, etc, ce qu'elle ne peut justifier.
Contraint et forcé par les directions, j'appelle cette dame, avant, après un accouchement compliqué, 9 jours de retard, césarienne... Pour qu'elle m'envoie ses notes de période et bilan; elle se procure un ordi à la clinique, me maile ces dernières le we passé. Bilans incomplets, inadaptés, etc.
La directrice d'un autre établissement, une revêche (Alice Sapritch mais sans l'humour), vient me rudoyer dans la salle des profs, devant tout le monde: "je ne sais rien faire, moi, avec ces cotes: "certificat médical ou zéro, ça veut dire quoi?" - Je vous prie de m'excuser, madame, j'ai transmis les points que mme x m'a transmis, je ne peux pas résoudre ce problème précis". (j'étais en train de construire les bilans, pour des classes que je n'avais pas même encore rencontrées, n'ayant vu les autres qu'une fois, deux max, dans toute cette tournante entre 3 établissements).
- "appelez la tout de suite au téléphone, alors!". A 13h30. C'était la quatrième fois, sous la contrainte. Évidemment, elle avait pas de dossier sous la main. En clinique. Le surlendemain de son accouchement. En fait, c'était aux administratifs de l'appeler, si ses notes sont "problématiques". Ils se déchargent sur moi en m'obligeant à téléphoner constamment à une personne hospitalisée, parce qu'ils ont conscience que c'est violent, franchement un acharnement psychologique insupportable. Lâcheté. Et parce que leurs dossiers à eux, c'est un cafouillage monstrueux.
A la fin de la journée, je parle à Sapritch, qui s'attarde dans la salle des profs. En ba-bafouillant, bien sûr. La priant, pour la calmer, de l'excuser pour "mes pataquès", essayant de dire que je viens d'arriver, ne suis informé de rien, ni des classes que j'ai, ni des locaux, ni des listes de présence, ni des bilans à faire dès lundi, etc. Elle reconnaît avoir forcé un peu la dose. Puis sort soudain de mon pré-conscient, ou de mon ventre archaïque, une formule qui me pétrifie moi-même, la première sans bégayer d'ailleurs: "sachez que je mesure toutes les pressions, les lourdes tâches, qui pèsent sur vous. Aussi n'hésitez pas, pour décompresser, à vous lâcher sur moi. J'encaisserai ce qu'il faut". Elle repart dans son bureau, avec un petit sourire, le premier. Je sais pas si c'est bon signe ou mauvais signe... glop.)
La suite, bien plus gratinée, kafkaïenne au carré, plus tard. En fragments. On ne peut qu'être fragmentaire. Sinon je ponds une circulaire de 500 pages, et je perds toute mon énergie psychique dont j'ai tant besoin pour "bâtir" des cours, magnifiques, formidables, comme disait Drücker.
Au secours.
Seigneur, ayez pitié.. Je n'étais qu'un pauvre chômeur... Que voulez-vous de moi? Qu'est-ce que je vous ai fait?
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
dans la vie, c'est toujours une question de choix...Bidibule a écrit:Tant de choses à raconter, un jour, peut-être, dans trois mois, si je suis toujours vivant, si je ne suis en train de moisir, avec une camisole, dans un asile, pour cause d’équarrissage de nerfs trop fragiles et ayant sombré dans une aphasie fatalement définitive.
Juste celle-ci, avant le suppo, tiens.
- spoiler d'apocalypse farpaitement here and now:
Parmi les 3 établissements du secondaire technique et professionnel, entre lesquels je surfe acrobatiquement, de bus en bus, entre la Rue de l'espérance et la Rue du calvaire, je me présente, comme il m'est ordonné, à un des Monsieur-Mèdème le Directeur, de l'école de (censuré). Qui me hurle: "entrez", puis me fait attendre, devant lui, pendant 30 minutes, debout. Parce qu'il essaie d'envoyer un mail et que ça ne marche pas. Il est de dos, crâne chauve et luisant. Peste au téléphone à je ne sais quel mandaï qui a mal organisé le réseautage capillaire de sa Circulaire-règlement en 150 pages.
Enfin, il se tourne vers moi, maussade, et me dit de m'assoir. Tout au long du monologue qui s'ensuivit, il ne me regarda jamais, toujours à gauche, ou à droite. La première phrase fut (sur un ton péremptoire porté par une forte voix de tribun militaire): "JE NE SUIS PAS UN SOIXANTE-HUITARD ATTARDÉ. MAIS JE NE SUIS PAS NON PLUS UN MANIAQUE DE L'ORDRE".
(- je vous entends bien, et partage vos convictions, monsieur. - Fort bien, fort bien...)
S'ensuit une énumération astronomique de consignes, recommandations, règles, conseils, avertissements - juste un abrégé du chef d’œuvre de sa vie littéraire: sa Circulaire.
(La secrétaire m'avait prévenu avant: "vous allez rencontrer le directeur. Il va vous raconter des tas de choses. Ne l'interrompez pas, ne le contrariez pas. Faites semblant d'écouter.")
- Vous ouvrez le local avec la clef que vous remettra le chef d'atelier lors de la sonnerie. Faites entrer les élèves un par un.
- Il est strictement interdit de vous absenter pendant le cours pour aller aux toilettes. Vous urinez avant. Si vous avez un besoin urgent, vous vous retenez jusqu'à la fin de l'heure. Vous êtes capable de faire un nœud à votre vessie, je suppose?
(- Bien sûr, monsieur le directeur.)
- Fort bien. De même, aucun élève ne peut aller aux toilettes pendant le cours. Si un élève vous demande l'autorisation d'aller uriner, vous lui répondez qu'il devait y penser avant d'entrer en classe, et lui dites de se retenir.
- Il est interdit de boire pendant le cours. Si vous avez soif, allez à la salle des profs à l'intercours.
- Il est interdit de manger, chiquer, pendant le cours.
- Ne fumez pas. Même en dehors de l'établissement. Vous devez montrer l'exemple.
- Interdiction d'avoir des relations sexuelles avec les élèves.
(- Il ne saurait en être question, Monsieur le directeur, bien évidemment)
- Oui je préfère vous prévenir.
(-J'en prends bonne note, Monsieur le directeur)
- Dans l'établissement, certains étudiants sont des handicapés mentaux légers, ils ont été placés ici par la Ville. Ce sont les cas les plus difficiles à gérer, car ils sont protégés par leur statut de malades. Vous aurez aussi des épileptiques qui s'arrachent soudain les cheveux et se roulent par terre en criant. N'essayez pas d'intervenir. Vous ne pouvez rien faire. D'autres élèves rentrent et sortent dans la classe parce qu'il souffrent de compulsions ambulatoires. Ceux-là, vous les reconnaîtrez facilement, et vous ne pouvez par le leur interdire. C'est un problème pour l'école. L'enseignant n'a aucune prise, et s'ils font de grosses bêtises, on ne peut pas les sanctionner administrativement. Sinon l'inspection me fait un rapport.
- Les GSMs, tablettes, i-phones sont strictement interdits en cours. Si un élève s'en sert, vous vous dirigez vers lui: vous tendez la main, et vous comptez jusqu'à 3, lentement. Un - deux -trois. Et vous les confisquez. Vous les remettrez à la fin du cours au chef d'atelier, qui les remettra à l'élève à la fin de la journée.
Etc
Etc
Etc.
Si j'avais par la suite tenté d'appliquer l'une ou l'autre de ses consignes, ça aurait été la guerre civile instantanée.
J'avais timidement demandé, avec mille précautions polies, à une élève en plein échange sms sur sa tablette, si elle ne pouvait pas la ranger. La réponse fut nette et sans alternative: "non". Ok. D'ailleurs, tant mieux, car quand elle n'était pas absorbée dans sa tablette, elle conversait avec ses potes à gauche, à droite, derrière, devant. Mais fort, très très fort, avec une voix de dindon suramplifiée. J'ai craint à plusieurs reprises que mon tympan soit explosé. Impossible de parler, de tout façon. Vous esquissez un début de phrase, aussitôt vous êtes interrompu par des caquètements, des fous-rires. Personne n'a l'intention de vous prêter la moindre attention. Vous n'existez pas, le cours n'existe pas. A la cinquième phrase que j'ai tenté d'articuler, une boule dans la gorge, j'ai commencé à bafouiller, bégayer, intervertir les mots en horribles contrepèteries: qui seront imitées, modulées à la cantonade, pendant 5 minutes ininterrompues. Parler, je voulais dire, tenter de simplement faire connaissance (ponchour, je pe mrésente, se zuis...).
Mais y sont sympas, sinon. Ils se parlent entre eux sans s'occuper de ma présence, et moi, essayant de ramper jusqu'à un trou d'où on verrait ma tête sortir, toute décomposée par l'angoisse et le stress, j'essaie de m'inviter, de façon inappropriée, malpolie par sa politesse, pour m'intéresser... Ainsi, j'ai pu intéresser à mon tour en pp p parlant de s-s-séries télé ou jeux vidéos ("ah whouais, mortel, splinter cell ça tue" - "Walking dead...", "énorme, tuerie". - "Et de plus en plus désespéré, non? La m'mmaladie, Y a p'plus d'espoir"..., -" Clair, ah ouais clair. A fond". )
A la pause, je suis sorti en griller une dehors, avec les étudiant(es). C'est là qu'on a commencé à se parler vraiment. Je les ai fait rire (non pas à mon insu, je veux dire). Le seul moment où je me détendis brièvement.
L'une me dit: "alors, vous avez vu le directeur?" - Ah oui, oh oui, oui". - "Donc vous avez compris". - Oui, j'ai compris, là, j'ai bien compris. Euh... j'ai cru sur la fin qu'il allait m'expliquer comment me torcher le derrière... Alors, le papier-toilette, il y a une face lisse et une face granuleuse. N'appliquez sur votre derrière que la face granuleuse, qui retient la matière fécale, sinon, avec la face lisse, vous en aurez plein les doigts. Compris, enregistré?" - Ouiiiiiii, c'est lui, ça, c'est EXACTEMENT lui". Etc. Bref on s'est bien marrés pendant la pause. (Ce sont les plus gentils. Ailleurs, c'est l'enfer). Mais maintenant, j'ai peur. J'ai peur que ça soit rapporté, de bouche en bouche, jusqu'au Directeur. Qui me virera sur le champ pour faute professionnelle grave: insulte envers la direction. Conséquence: interdiction à vie d'enseigner à la Ville, et radiation des allocs de chômage. Puis la clochardise, juste après 10 ans de chômage... Non. NON. Je veux me réveiller de ce cauchemar. ça ne peut PAS être vrai... 2 semaines déjà...
Je peux pas. Je peux plus. Tenir jusqu'aux vacances? Y a un terrain vague, à côté, pour aller pleurer?
Je veux être examiné par un orthophoniste, un congé de maladie, un internement dans un établissement très sévère m'interdisant d'aller faire cours. Depuis vendredi, je ne sais plus articuler une phrase sans bégayer, inverser les consonnes, les "s" deviennent des "ch", les a deviennent des "u". Et il est strictement interdit de craquer, pleurer à gros bouillons, devant les élèves. Sinon, c'est la fin. Vous n'aurez plus "d'autorité" - celle que vous n'avez jamais eue. Tout aussi malvenu, et compromettant gravement votre avenir professionnel, ressortir de l'établissement sur une civière, en délirant des morphèmes incompréhensibles (che feyu èche boaâhr un calo caco, cocoo cola, rhrr, hrrr, etc). Alors que j'ai 14 bilans écrits, construits toute cette semaine avec les étudiants, et à faire passer la semaine prochaine, sur une matière que je n'ai pas vue, donnée par une prof en congé de maternité, accouchant interminablement en clinique. N'ayant laissé aucune trace écrite de sa matière ni rien. Pas même dans le cahier de ses étudiants. Tout ce que j'ai pu obtenir d'eux, c'est: "la libération" (- "d'de quoi? Dze la fFffrance? Quatroze dijuit? - "La libération, euh, se libérer"); "l'auto-louange" (- "kesch ke schè, ponrdon, l'aujo-louante, l'otto jouante?"- "On sait pas. Personne a rien compris.")
On m'ordonne de harceler au tél. celle que je remplace, pour qu'elle justifie telle note, absence, Cote reportée, etc, ce qu'elle ne peut justifier.
Contraint et forcé par les directions, j'appelle cette dame, avant, après un accouchement compliqué, 9 jours de retard, césarienne... Pour qu'elle m'envoie ses notes de période et bilan; elle se procure un ordi à la clinique, me maile ces dernières le we passé. Bilans incomplets, inadaptés, etc.
La directrice d'un autre établissement, une revêche (Alice Sapritch mais sans l'humour), vient me rudoyer dans la salle des profs, devant tout le monde: "je ne sais rien faire, moi, avec ces cotes: "certificat médical ou zéro, ça veut dire quoi?" - Je vous prie de m'excuser, madame, j'ai transmis les points que mme x m'a transmis, je ne peux pas résoudre ce problème précis". (j'étais en train de construire les bilans, pour des classes que je n'avais pas même encore rencontrées, n'ayant vu les autres qu'une fois, deux max, dans toute cette tournante entre 3 établissements).
- "appelez la tout de suite au téléphone, alors!". A 13h30. C'était la quatrième fois, sous la contrainte. Évidemment, elle avait pas de dossier sous la main. En clinique. Le surlendemain de son accouchement. En fait, c'était aux administratifs de l'appeler, si ses notes sont "problématiques". Ils se déchargent sur moi en m'obligeant à téléphoner constamment à une personne hospitalisée, parce qu'ils ont conscience que c'est violent, franchement un acharnement psychologique insupportable. Lâcheté. Et parce que leurs dossiers à eux, c'est un cafouillage monstrueux.
A la fin de la journée, je parle à Sapritch, qui s'attarde dans la salle des profs. En ba-bafouillant, bien sûr. La priant, pour la calmer, de l'excuser pour "mes pataquès", essayant de dire que je viens d'arriver, ne suis informé de rien, ni des classes que j'ai, ni des locaux, ni des listes de présence, ni des bilans à faire dès lundi, etc. Elle reconnaît avoir forcé un peu la dose. Puis sort soudain de mon pré-conscient, ou de mon ventre archaïque, une formule qui me pétrifie moi-même, la première sans bégayer d'ailleurs: "sachez que je mesure toutes les pressions, les lourdes tâches, qui pèsent sur vous. Aussi n'hésitez pas, pour décompresser, à vous lâcher sur moi. J'encaisserai ce qu'il faut". Elle repart dans son bureau, avec un petit sourire, le premier. Je sais pas si c'est bon signe ou mauvais signe... glop.)
La suite, bien plus gratinée, kafkaïenne au carré, plus tard. En fragments. On ne peut qu'être fragmentaire. Sinon je ponds une circulaire de 500 pages, et je perds toute mon énergie psychique dont j'ai tant besoin pour "bâtir" des cours, magnifiques, formidables, comme disait Drücker.
Au secours.
Seigneur, ayez pitié.. Je n'étais qu'un pauvre chômeur... Que voulez-vous de moi? Qu'est-ce que je vous ai fait?
option 1(séduction spirituelle):
essaie de leur faire le coup de "Ô capitaine mon capitaine" de Whitman, et ensuite, tu montes sur ton bureau, et là tu fais la grue comme dans Karaté Kid.
A mon avis, tu les tiens avec ça.
option 2(séduction physique): tu mets un falzar bien moule-burnes, et un tee-shirt qui fait saillir tous tes pectoraux. T'avances dans les rangées de table genre Footloose, toujours avec le même pied en avant.
option 3(séduction par le rire): sans doute déjà en partie enclenchée dans l'option 1 et 2. Mais là c'est la guerre du rire. Récemment tu parlais de la période de maturité de Bigard, donc cette option ne peut pas t'échapper. Fais leur ton numéro de mauvaise fille, mais attention sois funky.
Bon fight.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Bidibule a écrit:Tant de choses à raconter, un jour, peut-être, dans trois mois, si je suis toujours vivant, si je ne suis en train de moisir, avec une camisole, dans un asile, pour cause d’équarrissage de nerfs trop fragiles et ayant sombré dans une aphasie fatalement définitive.
Juste celle-ci, avant le suppo, tiens.
- spoiler d'apocalypse farpaitement here and now:
Parmi les 3 établissements du secondaire technique et professionnel, entre lesquels je surfe acrobatiquement, de bus en bus, entre la Rue de l'espérance et la Rue du calvaire, je me présente, comme il m'est ordonné, à un des Monsieur-Mèdème le Directeur, de l'école de (censuré). Qui me hurle: "entrez", puis me fait attendre, devant lui, pendant 30 minutes, debout. Parce qu'il essaie d'envoyer un mail et que ça ne marche pas. Il est de dos, crâne chauve et luisant. Peste au téléphone à je ne sais quel mandaï qui a mal organisé le réseautage capillaire de sa Circulaire-règlement en 150 pages.
Enfin, il se tourne vers moi, maussade, et me dit de m'assoir. Tout au long du monologue qui s'ensuivit, il ne me regarda jamais, toujours à gauche, ou à droite. La première phrase fut (sur un ton péremptoire porté par une forte voix de tribun militaire): "JE NE SUIS PAS UN SOIXANTE-HUITARD ATTARDÉ. MAIS JE NE SUIS PAS NON PLUS UN MANIAQUE DE L'ORDRE".
(- je vous entends bien, et partage vos convictions, monsieur. - Fort bien, fort bien...)
S'ensuit une énumération astronomique de consignes, recommandations, règles, conseils, avertissements - juste un abrégé du chef d’œuvre de sa vie littéraire: sa Circulaire.
(La secrétaire m'avait prévenu avant: "vous allez rencontrer le directeur. Il va vous raconter des tas de choses. Ne l'interrompez pas, ne le contrariez pas. Faites semblant d'écouter.")
- Vous ouvrez le local avec la clef que vous remettra le chef d'atelier lors de la sonnerie. Faites entrer les élèves un par un.
- Il est strictement interdit de vous absenter pendant le cours pour aller aux toilettes. Vous urinez avant. Si vous avez un besoin urgent, vous vous retenez jusqu'à la fin de l'heure. Vous êtes capable de faire un nœud à votre vessie, je suppose?
(- Bien sûr, monsieur le directeur.)
- Fort bien. De même, aucun élève ne peut aller aux toilettes pendant le cours. Si un élève vous demande l'autorisation d'aller uriner, vous lui répondez qu'il devait y penser avant d'entrer en classe, et lui dites de se retenir.
- Il est interdit de boire pendant le cours. Si vous avez soif, allez à la salle des profs à l'intercours.
- Il est interdit de manger, chiquer, pendant le cours.
- Ne fumez pas. Même en dehors de l'établissement. Vous devez montrer l'exemple.
- Interdiction d'avoir des relations sexuelles avec les élèves.
(- Il ne saurait en être question, Monsieur le directeur, bien évidemment)
- Oui je préfère vous prévenir.
(-J'en prends bonne note, Monsieur le directeur)
- Dans l'établissement, certains étudiants sont des handicapés mentaux légers, ils ont été placés ici par la Ville. Ce sont les cas les plus difficiles à gérer, car ils sont protégés par leur statut de malades. Vous aurez aussi des épileptiques qui s'arrachent soudain les cheveux et se roulent par terre en criant. N'essayez pas d'intervenir. Vous ne pouvez rien faire. D'autres élèves rentrent et sortent dans la classe parce qu'il souffrent de compulsions ambulatoires. Ceux-là, vous les reconnaîtrez facilement, et vous ne pouvez par le leur interdire. C'est un problème pour l'école. L'enseignant n'a aucune prise, et s'ils font de grosses bêtises, on ne peut pas les sanctionner administrativement. Sinon l'inspection me fait un rapport.
- Les GSMs, tablettes, i-phones sont strictement interdits en cours. Si un élève s'en sert, vous vous dirigez vers lui: vous tendez la main, et vous comptez jusqu'à 3, lentement. Un - deux -trois. Et vous les confisquez. Vous les remettrez à la fin du cours au chef d'atelier, qui les remettra à l'élève à la fin de la journée.
Etc
Etc
Etc.
Si j'avais par la suite tenté d'appliquer l'une ou l'autre de ses consignes, ça aurait été la guerre civile instantanée.
J'avais timidement demandé, avec mille précautions polies, à une élève en plein échange sms sur sa tablette, si elle ne pouvait pas la ranger. La réponse fut nette et sans alternative: "non". Ok. D'ailleurs, tant mieux, car quand elle n'était pas absorbée dans sa tablette, elle conversait avec ses potes à gauche, à droite, derrière, devant. Mais fort, très très fort, avec une voix de dindon suramplifiée. J'ai craint à plusieurs reprises que mon tympan soit explosé. Impossible de parler, de tout façon. Vous esquissez un début de phrase, aussitôt vous êtes interrompu par des caquètements, des fous-rires. Personne n'a l'intention de vous prêter la moindre attention. Vous n'existez pas, le cours n'existe pas. A la cinquième phrase que j'ai tenté d'articuler, une boule dans la gorge, j'ai commencé à bafouiller, bégayer, intervertir les mots en horribles contrepèteries: qui seront imitées, modulées à la cantonade, pendant 5 minutes ininterrompues. Parler, je voulais dire, tenter de simplement faire connaissance (ponchour, je pe mrésente, se zuis...).
Mais y sont sympas, sinon. Ils se parlent entre eux sans s'occuper de ma présence, et moi, essayant de ramper jusqu'à un trou d'où on verrait ma tête sortir, toute décomposée par l'angoisse et le stress, j'essaie de m'inviter, de façon inappropriée, malpolie par sa politesse, pour m'intéresser... Ainsi, j'ai pu intéresser à mon tour en pp p parlant de s-s-séries télé ou jeux vidéos ("ah whouais, mortel, splinter cell ça tue" - "Walking dead...", "énorme, tuerie". - "Et de plus en plus désespéré, non? La m'mmaladie, Y a p'plus d'espoir"..., -" Clair, ah ouais clair. A fond". )
A la pause, je suis sorti en griller une dehors, avec les étudiant(es). C'est là qu'on a commencé à se parler vraiment. Je les ai fait rire (non pas à mon insu, je veux dire). Le seul moment où je me détendis brièvement.
L'une me dit: "alors, vous avez vu le directeur?" - Ah oui, oh oui, oui". - "Donc vous avez compris". - Oui, j'ai compris, là, j'ai bien compris. Euh... j'ai cru sur la fin qu'il allait m'expliquer comment me torcher le derrière... Alors, le papier-toilette, il y a une face lisse et une face granuleuse. N'appliquez sur votre derrière que la face granuleuse, qui retient la matière fécale, sinon, avec la face lisse, vous en aurez plein les doigts. Compris, enregistré?" - Ouiiiiiii, c'est lui, ça, c'est EXACTEMENT lui". Etc. Bref on s'est bien marrés pendant la pause. (Ce sont les plus gentils. Ailleurs, c'est l'enfer). Mais maintenant, j'ai peur. J'ai peur que ça soit rapporté, de bouche en bouche, jusqu'au Directeur. Qui me virera sur le champ pour faute professionnelle grave: insulte envers la direction. Conséquence: interdiction à vie d'enseigner à la Ville, et radiation des allocs de chômage. Puis la clochardise, juste après 10 ans de chômage... Non. NON. Je veux me réveiller de ce cauchemar. ça ne peut PAS être vrai... 2 semaines déjà...
Je peux pas. Je peux plus. Tenir jusqu'aux vacances? Y a un terrain vague, à côté, pour aller pleurer?
Je veux être examiné par un orthophoniste, un congé de maladie, un internement dans un établissement très sévère m'interdisant d'aller faire cours. Depuis vendredi, je ne sais plus articuler une phrase sans bégayer, inverser les consonnes, les "s" deviennent des "ch", les a deviennent des "u". Et il est strictement interdit de craquer, pleurer à gros bouillons, devant les élèves. Sinon, c'est la fin. Vous n'aurez plus "d'autorité" - celle que vous n'avez jamais eue. Tout aussi malvenu, et compromettant gravement votre avenir professionnel, ressortir de l'établissement sur une civière, en délirant des morphèmes incompréhensibles (che feyu èche boaâhr un calo caco, cocoo cola, rhrr, hrrr, etc). Alors que j'ai 14 bilans écrits, construits toute cette semaine avec les étudiants, et à faire passer la semaine prochaine, sur une matière que je n'ai pas vue, donnée par une prof en congé de maternité, accouchant interminablement en clinique. N'ayant laissé aucune trace écrite de sa matière ni rien. Pas même dans le cahier de ses étudiants. Tout ce que j'ai pu obtenir d'eux, c'est: "la libération" (- "d'de quoi? Dze la fFffrance? Quatroze dijuit? - "La libération, euh, se libérer"); "l'auto-louange" (- "kesch ke schè, ponrdon, l'aujo-louante, l'otto jouante?"- "On sait pas. Personne a rien compris.")
On m'ordonne de harceler au tél. celle que je remplace, pour qu'elle justifie telle note, absence, Cote reportée, etc, ce qu'elle ne peut justifier.
Contraint et forcé par les directions, j'appelle cette dame, avant, après un accouchement compliqué, 9 jours de retard, césarienne... Pour qu'elle m'envoie ses notes de période et bilan; elle se procure un ordi à la clinique, me maile ces dernières le we passé. Bilans incomplets, inadaptés, etc.
La directrice d'un autre établissement, une revêche (Alice Sapritch mais sans l'humour), vient me rudoyer dans la salle des profs, devant tout le monde: "je ne sais rien faire, moi, avec ces cotes: "certificat médical ou zéro, ça veut dire quoi?" - Je vous prie de m'excuser, madame, j'ai transmis les points que mme x m'a transmis, je ne peux pas résoudre ce problème précis". (j'étais en train de construire les bilans, pour des classes que je n'avais pas même encore rencontrées, n'ayant vu les autres qu'une fois, deux max, dans toute cette tournante entre 3 établissements).
- "appelez la tout de suite au téléphone, alors!". A 13h30. C'était la quatrième fois, sous la contrainte. Évidemment, elle avait pas de dossier sous la main. En clinique. Le surlendemain de son accouchement. En fait, c'était aux administratifs de l'appeler, si ses notes sont "problématiques". Ils se déchargent sur moi en m'obligeant à téléphoner constamment à une personne hospitalisée, parce qu'ils ont conscience que c'est violent, franchement un acharnement psychologique insupportable. Lâcheté. Et parce que leurs dossiers à eux, c'est un cafouillage monstrueux.
A la fin de la journée, je parle à Sapritch, qui s'attarde dans la salle des profs. En ba-bafouillant, bien sûr. La priant, pour la calmer, de l'excuser pour "mes pataquès", essayant de dire que je viens d'arriver, ne suis informé de rien, ni des classes que j'ai, ni des locaux, ni des listes de présence, ni des bilans à faire dès lundi, etc. Elle reconnaît avoir forcé un peu la dose. Puis sort soudain de mon pré-conscient, ou de mon ventre archaïque, une formule qui me pétrifie moi-même, la première sans bégayer d'ailleurs: "sachez que je mesure toutes les pressions, les lourdes tâches, qui pèsent sur vous. Aussi n'hésitez pas, pour décompresser, à vous lâcher sur moi. J'encaisserai ce qu'il faut". Elle repart dans son bureau, avec un petit sourire, le premier. Je sais pas si c'est bon signe ou mauvais signe... glop.)
La suite, bien plus gratinée, kafkaïenne au carré, plus tard. En fragments. On ne peut qu'être fragmentaire. Sinon je ponds une circulaire de 500 pages, et je perds toute mon énergie psychique dont j'ai tant besoin pour "bâtir" des cours, magnifiques, formidables, comme disait Drücker.
Au secours.
Seigneur, ayez pitié.. Je n'étais qu'un pauvre chômeur... Que voulez-vous de moi? Qu'est-ce que je vous ai fait?
bienvenue au club ...
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Merci les gars, pour cette marque de compassion.
Merci Breaker, pour cette heureuse relativisation d'une misère égoïste. ça me détend, et quelque part me booste. Une impossible métamorphose, croyait-on, envisagée sous l'angle d'un possible. Il me faut à présent limer patiemment le mur, fuir mais activement fuir, chercher une arme dans ma fuite. Une arme qui me tire vers le haut, me permettant un don. Un don, on ne sait trop lequel, pour des cours de Morale.
La philo, comme objet possible d'une transmission, ça n'existe pas dans le secondaire en Belgique. Et ce cours, par force de l'habitude, de générations d'habitude, qui subsiste comme choix alternatif au cours de Religion, est vécu (surtout dans le technique et professionnel, où on "apprend" à être horticulteur, ou à travailler dans le bâtiment) comme l'inutilité exposant 5. Un défouloir, pour décompresser des autres cours.
10 ans sans travailler, 10 ans de marginalisation, et du jour au lendemain, être plongé dans le maelström le plus impitoyable, c'est certes violent. Oui, c'est violent, j'en atteste, je tremble et me désintègre de partout. Aucun repère, aucune méthode, aucune discipline, aucune carapace. Il me faut tout construire, me construire, me réinventer. Et je n'ai pas le choix. C'était ça ou être exclu du chômage.
Comme disait Jack Torrance à son épouse: "t'es tu seulement demandé ce qui m'arriverait si je ne me montrais pas à la hauteur de la charge que m'ont confié mes employeurs? Si je ne respectais pas mes engagements envers mes employeurs? Un travail, un contrat, auquel je suis lié, que je dois honorer. Sais-tu seulement c'est qu'un contrat, un principe de morale, une éthique?" Etc.
So, advienne que pourra, même si ne peut pas, ne pourra pas, n'a jamais pu. On me dira: qu'est-ce c'est, en regard de la mort même? N'as-tu pas déjà regardé la mort plus ou moins en face, à plusieurs reprises? Peut-être, sans doute, mais c'est elle à présent qui me regarde, bien en face, attendant le moment où je vais m'écrouler, d'un seul bloc. Une chiquenaude. Trois fois rien.
Pour le moment, je m'essaie à la prononciation. "Panier, piano, piano, panier". Ah ben, ça revient pas. Je sais plus ouvrir la bouche, articuler. Demain, dans les bus, j'attaque: "un chasseur sachant sacher chans son sien..." Oôô non. Que vais-je devenir, que vais-je devenir?
Michaux écrivait: "qui s'est abaissé devant une fourmi n'a plus à s'abaisser devant un éléphant". Okay. Mais les fourmis plus grandes que deux éléphants, on nous a pas prévenu. C'est ballot, tout de même.
Merci Breaker, pour cette heureuse relativisation d'une misère égoïste. ça me détend, et quelque part me booste. Une impossible métamorphose, croyait-on, envisagée sous l'angle d'un possible. Il me faut à présent limer patiemment le mur, fuir mais activement fuir, chercher une arme dans ma fuite. Une arme qui me tire vers le haut, me permettant un don. Un don, on ne sait trop lequel, pour des cours de Morale.
La philo, comme objet possible d'une transmission, ça n'existe pas dans le secondaire en Belgique. Et ce cours, par force de l'habitude, de générations d'habitude, qui subsiste comme choix alternatif au cours de Religion, est vécu (surtout dans le technique et professionnel, où on "apprend" à être horticulteur, ou à travailler dans le bâtiment) comme l'inutilité exposant 5. Un défouloir, pour décompresser des autres cours.
10 ans sans travailler, 10 ans de marginalisation, et du jour au lendemain, être plongé dans le maelström le plus impitoyable, c'est certes violent. Oui, c'est violent, j'en atteste, je tremble et me désintègre de partout. Aucun repère, aucune méthode, aucune discipline, aucune carapace. Il me faut tout construire, me construire, me réinventer. Et je n'ai pas le choix. C'était ça ou être exclu du chômage.
Comme disait Jack Torrance à son épouse: "t'es tu seulement demandé ce qui m'arriverait si je ne me montrais pas à la hauteur de la charge que m'ont confié mes employeurs? Si je ne respectais pas mes engagements envers mes employeurs? Un travail, un contrat, auquel je suis lié, que je dois honorer. Sais-tu seulement c'est qu'un contrat, un principe de morale, une éthique?" Etc.
So, advienne que pourra, même si ne peut pas, ne pourra pas, n'a jamais pu. On me dira: qu'est-ce c'est, en regard de la mort même? N'as-tu pas déjà regardé la mort plus ou moins en face, à plusieurs reprises? Peut-être, sans doute, mais c'est elle à présent qui me regarde, bien en face, attendant le moment où je vais m'écrouler, d'un seul bloc. Une chiquenaude. Trois fois rien.
Pour le moment, je m'essaie à la prononciation. "Panier, piano, piano, panier". Ah ben, ça revient pas. Je sais plus ouvrir la bouche, articuler. Demain, dans les bus, j'attaque: "un chasseur sachant sacher chans son sien..." Oôô non. Que vais-je devenir, que vais-je devenir?
Michaux écrivait: "qui s'est abaissé devant une fourmi n'a plus à s'abaisser devant un éléphant". Okay. Mais les fourmis plus grandes que deux éléphants, on nous a pas prévenu. C'est ballot, tout de même.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
Je connais des proches qui sont autrement dans la merde que toi après être passé par ce que tu décris (mais eux ne sont plus en état de travailler) ne pontifient ppasn ne jouent pas sur la note victimisation théâtrale de soi seul super-lucide (et ne travestissent pas non plus derrière la mise en scène d'une fausse psychose) face à la cruauté du monde. En un sens ce don pour la coméde c'est peut-être une ressouce mais juste pour s'aider soi-même.
Invité- Invité
Re: Dérives, digressions et hors-jeux et topiques
tony le mort a écrit:Je connais des proches qui sont autrement dans la merde que toi après être passé par ce que tu décris (mais eux ne sont plus en état de travailler) ne pontifient ppasn ne jouent pas sur la note victimisation théâtrale de soi seul super-lucide (et ne travestissent pas non plus derrière la mise en scène d'une fausse psychose) face à la cruauté du monde. En un sens ce don pour la coméde c'est peut-être une ressouce mais juste pour s'aider soi-même.
Où as-tu lu une mise en scène de "soi seul super-lucide"? Où ai-je prétendu ne pas pontifier? Être lucide? Où ai-je écrit que je me sentais lucide? Où ai-je travesti quoi que ce soit? Où me suis-je "victimisé" et où ai-je désigné des coupables? J'écris ce que je ressens, c'est tout. Je parle de mes états de corps, de ma bouche. Sorry si ça t'indispose que je me plaigne.
Oui, j'aime me plaindre, et alors? Oui, j'aime pas le travail et je veux pas travailler, so what? Oui, j'aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro, quand mon avion se pose sur la piste, à Rotterdam ou à Rio, ça te dérange? J'essaie d'en rire, et d'en faire rire, d'en faire du langage, du cinéma, un acte de théâtre, et donc? J'ai pas le droit, peut-être, faut laisser ça aux créateurs que tu admires, spécialement s'ils sont bien malheureux, comme Bergman ou que sais-je?
Sorry si ça heurte ta pudeur de faux-stoïcien donneur de leçons. Et c'est bien en dessous de la vérité de ce qui se passe dans mon corps. J'en ferai trois actes de théâtre. Et si ça te plait pas, c'est le même prix et c'est pas remboursé. Va voir à la crèmerie d'à côté, tu y causes de tes marques de bagnoles préférées.
Qui es-tu pour me donner des leçons de morale, de maintien, de dignité, d'honnêteté? Que sais-tu de ma vie, de son état, de ses morts, de ses "psychoses" vraies ou fausses (tu confonds névrose et psychose, psittacose et le p'tit chose), à part ce que tu crois savoir, fantasmes?
Tu devrais avoir honte, toi, de témoigner pour les "autres", de signifier, instrumentaliser les grands malheurs des uns, donner en leur nom des leçons aux autres, faire des grands malheurs des premiers la jauge de la petitesse méprisable de ceux des seconds.
Te faut des vraies victimes, d'authentiques crucifiés, invalides breveutés, dignes de ta compassion. Alors là, d'accord. Là, ton humanisme se réveille. Tu tends pas la main à n'importe qui: tu choisis qui en est digne. T'enlève pas ton pantalon pour porter secours à ceux qui font semblant de se noyer. Tu préfères attendre, pour voir s'ils remontent à la surface. Histoire de ne pas te faire duper. C'est au mérite. T'es un juste. Toi, la fausse misère, on te fait pas ce coup là: comediantes, comediantes. Tu préfères la vraie vie qui souffre au faux cinéma qui triche.
Tu connais des proches qui sont autrement dans la merde que moi: et alors, que veux-tu que ça me fiche? Occupe toi de tes proches, alors, et fiche la paix à tes lointains. Laisse moi fantasmer comment tu donnes du moral à tes proches, avec ta balance, tes petits poids et mesures.
Tu crois que ça sert à quelque chose, de me dire ça? Tu crois que je vais en faire bon usage? Tu crois me "recadrer", peut-être, me faire honte, me remettre à ma juste place, et tout ça?
Moi, j'écrivais ce truc pour trouver un peu de légèreté, me détendre, communiquer, décompresser. Breaker l'a bien senti, il a dit les bonnes choses, qui sont marrantes.
Toi, tu viens, avec ton œil torve de curé par en dessous, ponctuer avec tes leçons d'humanisme à deux balles, du genre "mange ta soupe, pense aux affamés", "t'as deux jambes, pense aux cul-de-jatte", "t'as une bouche, pense aux lépreux", etc. Car tu es un prêtre. Un prêtre mort, pisse-froid.
Tu l'as toujours fait, ça, quel que soit le sujet, t'façon. Tu nous écris de Berlin, de Vladivostok, que sais-je, pour nous moucher d'une "réalité" que nous ignorerions.
Tu nous cites régulièrement les manchettes des malheurs du monde, pour nous faire honte, nous rappeler que nous nous dorons la pilule, déréalisés, confortablement virtuels.
Tu es, toi, l'homme seul super-lucide, qui ne travestit rien, de plein pied avec le Réel, qui remet les choses à leur place, qui relativise pour les autres, plus rarement pour toi-même. Tu te gargarises d'une mauvaise-conscience que tu crois inspirer. C'est ton truc, ça.
Et t'écris comme un balais de chiottes programmeur, et c'est ton truc aussi.
T'es la dernière personne au monde avec qui je pourrais avoir envie de tailler une bavette, sous la pluie, un dimanche, le jour du crack boursier. T'es aussi divertissant qu'une momie, aussi sympathique qu'un sarcome. T'as la conversation d'un réverbère éteint, sur une bretelle d'autoroute oubliée.
Joue tout seul dans ton coin, angle mort, comme un petit autiste, comme t'as toujours fait. Avec tes petites voitures qui font vroum-vroum, tes posts amphigouriques sans destinataires, lettres au rebut, parce qu'absolument personne n'est en mesure de les comprendre, parce que ça tord tellement le cou aux poncifs qu'on se demande de quel "monde" ça parle.
ça te fait pas rire, ce que je raconte, ni pleurer? Mais va donc, eh, l'anti-poncif. T'es aussi mort qu'un Tony, aussi Tony qu'un mort. Parle à ton doigt, et mets le toi dans l'nez, ou autre part. Allez, bonsoir Tony, et change pas de main.
Invité- Invité
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