Notre musique
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Re: Notre musique
Je découvre avec 6 ans de retard
Pas mal, mais en effet reprise de l'insiratio de Scott Walker dans une forme pop
Pas mal, mais en effet reprise de l'insiratio de Scott Walker dans une forme pop
Invité- Invité
Re: Notre musique
Salutation à tous.
Tous.
Une des plus belles chansons du monde.
Breaker:
Tous.
Une des plus belles chansons du monde.
Breaker:
careful- Messages : 690
Re: Notre musique
Bill Fay, Raoul Lachenay m'avait fait connaître il y a longtemps déjà.
C'est bon ("Methane River" et "I hear you calling" superbes, des mélodies qui ne s’oublient pas), mais les textes foutent parfois vraiment les jetons (sur "Time of the Last Persecution" particulièrement)...c'est l’œil d'un cyclone à la fois millénariste et moderne.
Bien aimé "the Chap", difficle à cerner.
C'est bon ("Methane River" et "I hear you calling" superbes, des mélodies qui ne s’oublient pas), mais les textes foutent parfois vraiment les jetons (sur "Time of the Last Persecution" particulièrement)...c'est l’œil d'un cyclone à la fois millénariste et moderne.
Bien aimé "the Chap", difficle à cerner.
Invité- Invité
Re: Notre musique
sans certains moments rock live, l'existence est presque une erreur
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
J'en rajoute une petite couche sur Sibelius.
Après la septième, il n'a pas encore dit son dernier mot.
Son dernier mot, c'est donc, bien sûr, l'opus 112 (1926), Tapiola. Puis 30 ans de silence jusqu'à sa mort.
Le lieu, ou site, du dieu Tapio, le dieu de la forêt dans le Kalevala.
"Là, s’étendent du Nord les vieilles forêts sombres, mystérieuses en leurs songes farouches; elles abritent la grande Divinité des bois, les Sylvains familiers s’agitent dans leurs ombres."
Une des pièces les plus envoûtantes, les plus secrètes, de l'histoire de la musique, selon moi bien sûr, et quelques autres. La première fois que j'ai entendu ça, à la radio, j'avais 12 ans, par là. Je savais rien de ce morceau, ni qui l'avait écrit, ni quand, ni pourquoi, etc. Mais je sentais que dès la première note, il fallait que ça suive inexorablement son cours jusqu'à la dernière. Un pur bloc compact, minéral, une nappe phréatique, une géo-musique plane mais insondable. J'ai bien écouté Tapiola des centaines de fois, sans déconner. J'en ai toujours pas épuisé la substance.
Et voici, selon moi toujours, comment il faut jouer Tapiola, le juste tempo, la juste sonorité. Ne me demandez pas comment je le sais, je le sais, c'est tout, d'instinct, immémorialement.
Allez - et c'est un ordre - interrompez toute activité et prenez 21 minutes de votre journée pour écouter ce truc, ce monolithe stellaire, cette stèle monolithique...
http://www.espritsnomades.com/siteclassique/sibeliustapiola.html
Tapiola à partir de 12'52'' jusqu'à 33'55'': Version John Storgärds avec le Helsinki P.O. La plus alchimique, la plus envoûtante.
Sinon, en studio, la version de l'estonien Neeme Järvi (avec l'orchestre de Göteborg, DG 2008).
Plus classique, moins "osmotique" et moins "spectral" (chez Storgärds, les superpositions de nappes continues sont plus intriquées, immersives, ambiguës, et les alliages timbriques annoncent, notamment dans les cuivres, les constelllations sonores d'un Ligeti). Chez Jarvi, les arrêtes sont bcp plus saillantes, les motifs plus découpés. Option moins radicale, mais ça reste à tomber...
Berglund en concert (avec le Finnish RSO, 1992), version bcp trop rapide ici, par exemple, comme s'il avait un train à prendre, ça va pas...
Karajan, avec le BP; sa version DG (1984 ou 1988?), idiomatique, masses plus "disciplinées" (toujours la main de fer), dramatisme plus accusé, violence tellurique. C'est superbe aussi.
Après la septième, il n'a pas encore dit son dernier mot.
Son dernier mot, c'est donc, bien sûr, l'opus 112 (1926), Tapiola. Puis 30 ans de silence jusqu'à sa mort.
Le lieu, ou site, du dieu Tapio, le dieu de la forêt dans le Kalevala.
"Là, s’étendent du Nord les vieilles forêts sombres, mystérieuses en leurs songes farouches; elles abritent la grande Divinité des bois, les Sylvains familiers s’agitent dans leurs ombres."
Une des pièces les plus envoûtantes, les plus secrètes, de l'histoire de la musique, selon moi bien sûr, et quelques autres. La première fois que j'ai entendu ça, à la radio, j'avais 12 ans, par là. Je savais rien de ce morceau, ni qui l'avait écrit, ni quand, ni pourquoi, etc. Mais je sentais que dès la première note, il fallait que ça suive inexorablement son cours jusqu'à la dernière. Un pur bloc compact, minéral, une nappe phréatique, une géo-musique plane mais insondable. J'ai bien écouté Tapiola des centaines de fois, sans déconner. J'en ai toujours pas épuisé la substance.
Et voici, selon moi toujours, comment il faut jouer Tapiola, le juste tempo, la juste sonorité. Ne me demandez pas comment je le sais, je le sais, c'est tout, d'instinct, immémorialement.
Allez - et c'est un ordre - interrompez toute activité et prenez 21 minutes de votre journée pour écouter ce truc, ce monolithe stellaire, cette stèle monolithique...
http://www.espritsnomades.com/siteclassique/sibeliustapiola.html
Tapiola à partir de 12'52'' jusqu'à 33'55'': Version John Storgärds avec le Helsinki P.O. La plus alchimique, la plus envoûtante.
Sinon, en studio, la version de l'estonien Neeme Järvi (avec l'orchestre de Göteborg, DG 2008).
Plus classique, moins "osmotique" et moins "spectral" (chez Storgärds, les superpositions de nappes continues sont plus intriquées, immersives, ambiguës, et les alliages timbriques annoncent, notamment dans les cuivres, les constelllations sonores d'un Ligeti). Chez Jarvi, les arrêtes sont bcp plus saillantes, les motifs plus découpés. Option moins radicale, mais ça reste à tomber...
Berglund en concert (avec le Finnish RSO, 1992), version bcp trop rapide ici, par exemple, comme s'il avait un train à prendre, ça va pas...
Karajan, avec le BP; sa version DG (1984 ou 1988?), idiomatique, masses plus "disciplinées" (toujours la main de fer), dramatisme plus accusé, violence tellurique. C'est superbe aussi.
Invité- Invité
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