Le jeu des erreurs et de la critique
5 participants
Le jeu des erreurs et de la critique
Il s'agit de chercher les erreurs.
http://www.cineclubdecaen.com/materiel/ctfilms.htm
Le poème, Le Gardeur de troupeaux, est présenté par Luis Miguel Cintra comme étant d'Alberto Caeiro, hétéronyme de Pessoa. En littérature, un hétéronyme est un pseudonyme utilisé par un écrivain pour incarner un auteur fictif, possédant une vie propre imaginaire et un style littéraire particulier. Ici c'est aussi Luis Miguel Cintra qui en hétéronyme de Oliveira désigne l'aveuglement de Macario..
http://www.cineclubdecaen.com/materiel/ctfilms.htm
Borges- Messages : 6044
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/spectresducinema.htm
Un renvoi d'ascenseur biaisé ?
Un renvoi d'ascenseur biaisé ?
^x^- Messages : 609
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Sans vouloir jouer à ton jeu :
(J'aime beaucoup Pessoa)
Un hétéronyme n'est pas imaginaire, il n'est pas tiré sur papier par la volonté de l'"auteur", de l'hypothétique "moi premier et originel". Au contraire, il s'agit d'un fragment de personnalité, tout aussi "valable" que le prétendu poète biographique, d'autant plus qu'il est absolument incontrôlable.
Il n'y pas, donc, d'une part Caerio et d'autre part Pessoa. Il y a des vérités en mouvement, des manières de sentir le monde. Il n'y a pas invention, mais le surgissement d'une manière d'être
Peut-être est-ce pareil avec Oliveira, mais je ne le connais pas assez pour dire cela.
(J'aime beaucoup Pessoa)
Un hétéronyme n'est pas imaginaire, il n'est pas tiré sur papier par la volonté de l'"auteur", de l'hypothétique "moi premier et originel". Au contraire, il s'agit d'un fragment de personnalité, tout aussi "valable" que le prétendu poète biographique, d'autant plus qu'il est absolument incontrôlable.
Il n'y pas, donc, d'une part Caerio et d'autre part Pessoa. Il y a des vérités en mouvement, des manières de sentir le monde. Il n'y a pas invention, mais le surgissement d'une manière d'être
Peut-être est-ce pareil avec Oliveira, mais je ne le connais pas assez pour dire cela.
Le_comte- Messages : 336
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Careful a écrit:http://www.cineclubdecaen.com/analyse/spectresducinema.htm
Un renvoi d'ascenseur biaisé ?
Le désir plutôt de corriger les fautes innombrables qui circulent sur la toile, en jouant.
(je plaisante)
Borges- Messages : 6044
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Le_comte a écrit:Sans vouloir jouer à ton jeu :
(J'aime beaucoup Pessoa)
Un hétéronyme n'est pas imaginaire, il n'est pas tiré sur papier par la volonté de l'"auteur", de l'hypothétique "moi premier et originel". Au contraire, il s'agit d'un fragment de personnalité, tout aussi "valable" que le prétendu poète biographique, d'autant plus qu'il est absolument incontrôlable.
Il n'y pas, donc, d'une part Caerio et d'autre part Pessoa. Il y a des vérités en mouvement, des manières de sentir le monde. Il n'y a pas invention, mais le surgissement d'une manière d'être
Peut-être est-ce pareil avec Oliveira, mais je ne le connais pas assez pour dire cela.
Sois plus simple, Le_comte; j'ai parlé des erreurs, au sens factuel du terme, pas des lectures, et interprétations.
C'est juste un jeu, comme celui des images à reconnaître.
Et c'est bien plus facile.
Borges- Messages : 6044
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Borges a écrit:[
Le désir plutôt de corriger les fautes innombrables qui circulent sur la toile, en jouant.
(je plaisante)
Ok, je vois. (Je me demandais juste si cela avait un rapport avec Jll au fond.)
^x^- Messages : 609
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Je lisais des entretiens avec Gus Van Sant, et je tombe là-dessus :
Je parierais plutôt sur (Rainer) Fassbinder.
http://www.starpulse.com/news/Jason_Coleman/2011/09/16/interviewreview_director_gus_van_sant_What kind of films does Gus Van Sant watch for fun?
GVS: Somebody was talking about this (Michael) Fassbender science fiction series that was a TV show that they showed and now I want to see it because I didn't know it existed. So something like that would be something that I would search out.
Je parierais plutôt sur (Rainer) Fassbinder.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
La première demi-heure de Drive est la seule à comporter scène de conduite spéctaculaire (la fuite après le vol dans un entrepot) et manièrisme des couloirs à la Wong Kar-wai (la rencontre avec Irène). Ensuite son héros taiseux dérive vers une ultra violence à la Scorsese (menace de la balle enfoncée au marteau dans le front, masscre du agrde du coprs après le baiser volé à irène dans l'ascenceur), sans qu'il en semble plus affecté que cela affecté. Le héros solitaire, au blouson de scorpion, repartira solitaire prour préserver la femme qu'il aime.
Je reste stupéfais que le jury de Cannes ait pu attribuer le prix de la mise en scène à ce film plutôt agréable mais qui recycle de l'esthétisme dèjà vu sans construire d'émotion nouvelle.
http://www.cineclubdecaen.com/realisat/windingrefn/drive.htm
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
ah, mais c'est tout le site du cineclubdecaen qu'il faut citer; son existence même est une erreur que ne justifie même pas l'existence du cinéma
Borges- Messages : 6044
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Je viens d'aller y jeter un coup d’œil.
Je préfère mon dico de Jean Tulard de 1983, y a moins d'erreurs.
Enfin, c'est pas tant les erreurs qui m'interpellent, c'est les "interprétations" délirantes:
(sur quelques films de WW:
?
?
Je préfère mon dico de Jean Tulard de 1983, y a moins d'erreurs.
Enfin, c'est pas tant les erreurs qui m'interpellent, c'est les "interprétations" délirantes:
(sur quelques films de WW:
?Bloch retrouve le chemin du stade de football, cette fois-ci
en tant que spectateur. Dans la tribune, il parle à son voisin de la difficile
condition de gardien de but.
Lorsqu'enfin la police retrouve la trace de la grand-mère à
Munich, Philippe et Alice ont appris à se connaître et à s'aimer, comme un père
et sa fille.
?
Dans sa traversée de l'Allemagne du Nord au Sud, de
sentiments trop tardifs en actes vides de sens, Wilhelm a tout raté.
?
Invité- Invité
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Dans une fête, un simple échange de regards suffit à Roméo et Juliette pour tomber amoureux. Roméo lance une cacahouète à Juliette depuis l'autre bout de la pièce, qui le gobe à la volée. Elle plante là son cavalier, ils s'embrassent à pleine bouche. C'est le coup de foudre, et l'ancien cavalier de Juliette n'a plus qu'à la gifler comme on constate les dégâts.
à propos de "La guerre est déclarée" (drame psychologique,
)
j'adore cette expression "gifler quelqu'un comme on constate le dégâts"
mais c'est pas ça le problème : jll parle de cacahouète, isabelle regnier, à qui il pique tout (en renvoyant à son texte tout de même) parle elle de bonbon;
Jérémie lance un bonbon à Juliette depuis l'autre bout de la pièce, qui le gobe à la volée. Elle plante là son cavalier, ils s'embrassent à pleine bouche. C'est le coup de foudre, expression que la cinéaste prend au pied de la lettre, filmant l'amour comme une décharge électrique qui circule entre les amants.
alors bonbon ou cacahouète
Borges- Messages : 6044
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Déjà, faut être courageux pour rouler des pelles à qqun qui pue la cacahuète.
Invité- Invité
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
C'est toujours mieux que bière-cigarette, qui fait des ravages en soirée.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Quand je vais en soirée, j'emmène toujours mon fil dentaire mentholé. Mais j'ai jamais l'occasion de m'en servir.
- Spoiler:
Je déconne. Je sors jamais.
Invité- Invité
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
Ca dépend : il y a l'histoire et la légende :Borges a écrit:alors bonbon ou cacahouète
Valérie Donzelli : Par exemple, la cacahuète c'est une chose vraie. C'est quelque chose qu'on a vécu exactement comme ça sauf que ce n'était pas une cacahuète mais un M&M's.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le jeu des erreurs et de la critique
C'est le coup de foudre, expression que la cinéaste prend au pied de la
lettre, filmant l'amour comme une décharge électrique qui circule entre
les amants.
Dans "le gendarme se marie", chaque fois que De Funes fait un baise-main à Claude Gensac, y a une énorme décharge électrique. Étonnant qu'on ne mentionne pas ce précédent audacieux.
Invité- Invité
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