Notre musique
+14
py
lorinlouis
wootsuibrick
adeline
Joel
balthazar claes
glj
Rotor
Eyquem
gertrud04
Dr. Apfelgluck
Borges
Largo
careful
18 participants
Page 39 sur 40
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
Re: Notre musique
En suisse-allemand il y a surtout les débuts de Stephan et de son frère à l'époque de Grauzone qui sont intéressants
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 9 Juin 2013 - 22:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
En ce moment je bloque pas mal sur Alain Kan
J'ai trouvé une rééditition de ses 3 premiers albums à la médiathèque (par Christian Eudeline, le frère de l'autre, plus consistant). Apparemment comme Alain Kan ne venait pas du rock, mais du cabaret queer, il était à la fois marginal pour le commun et consensuel pour la marge et donc inaudible (alors que ses chansons ont une formidable compréhension de l'époque: comme le premier plan de l'Hypothèse du Tableau Volé de Ruiz: cette rue en noir et blanc, des R16 et des CX qui indiquent une prospérité rassurante, mais pour l'image que s'en fait le vide). Par contre il a été très influent: la manière de poser la voix dans les graves à la fin de la chanson en la ralentissant, c'est ce après quoi le rock français des années 90 a couru sans le rattraper.
Il est catalogué "premier punk" français mais semble plus influencé par Bowie, le Lou Reed de l'après Velvet et la chanson réaliste française.
Les deux albums du milieu sont aboutis, très bons (mieux que Dashiell Hedayat, moins démago et plus viscéral) mais parfois assez suffoquants, on sent qu'il chante pour surivivre (à côté de Speed My Speed "I'm Waiting for My Man" est une pub pour Evian et "the Bed" un chanson de Carlos).
Le premier un peu moins abouti, mais il contient les meilleurs texte et une superbe basse de Laurent Thibault, quasi-funk (on le trouve pas sur YouTube). On sent une trajectoire mélancolique dans les années 70 sur ces 3 albums: d'abord un non-conformiste optimiste, à la fois minoritaire, bon-enfant et un peu populiste, puis à la fin la tristesse d'être contraint à l'underground en même temps que reconnu.
Il sentait bien l'époque: "Devine qui Vient Dîner" c'est 4 ans avant le retour électoral de le Pen.
Lisa Germano je me souviens d'avoir bien aimé "Happiness" ("Sycophant") il y a 20 ans déjà...
J'ai trouvé une rééditition de ses 3 premiers albums à la médiathèque (par Christian Eudeline, le frère de l'autre, plus consistant). Apparemment comme Alain Kan ne venait pas du rock, mais du cabaret queer, il était à la fois marginal pour le commun et consensuel pour la marge et donc inaudible (alors que ses chansons ont une formidable compréhension de l'époque: comme le premier plan de l'Hypothèse du Tableau Volé de Ruiz: cette rue en noir et blanc, des R16 et des CX qui indiquent une prospérité rassurante, mais pour l'image que s'en fait le vide). Par contre il a été très influent: la manière de poser la voix dans les graves à la fin de la chanson en la ralentissant, c'est ce après quoi le rock français des années 90 a couru sans le rattraper.
Il est catalogué "premier punk" français mais semble plus influencé par Bowie, le Lou Reed de l'après Velvet et la chanson réaliste française.
Les deux albums du milieu sont aboutis, très bons (mieux que Dashiell Hedayat, moins démago et plus viscéral) mais parfois assez suffoquants, on sent qu'il chante pour surivivre (à côté de Speed My Speed "I'm Waiting for My Man" est une pub pour Evian et "the Bed" un chanson de Carlos).
Le premier un peu moins abouti, mais il contient les meilleurs texte et une superbe basse de Laurent Thibault, quasi-funk (on le trouve pas sur YouTube). On sent une trajectoire mélancolique dans les années 70 sur ces 3 albums: d'abord un non-conformiste optimiste, à la fois minoritaire, bon-enfant et un peu populiste, puis à la fin la tristesse d'être contraint à l'underground en même temps que reconnu.
Il sentait bien l'époque: "Devine qui Vient Dîner" c'est 4 ans avant le retour électoral de le Pen.
Lisa Germano je me souviens d'avoir bien aimé "Happiness" ("Sycophant") il y a 20 ans déjà...
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 9 Juin 2013 - 22:36, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
Découvert sur une compile des "early songs de Randy Newman", chanté par Claudine Longet, la fille de La Party :
gertrud04- Messages : 241
Re: Notre musique
Tony le Mort a écrit:En ce moment je bloque pas mal sur Alain Kan
J'ai trouvé une rééditition de ses 3 premiers albums à la médiathèque (par Christian Eudeline, le frère de l'autre, plus consistant). Apparemment comme Alain Kan ne venait pas du rock, mais du cabaret queer, il était à la fois marginal pour le commun et consensuel pour la marge et donc inaudible (alors que ses chansons ont une formidable compréhension de l'époque: comme le premier plan de l'Hypothèse du Tableau Volé de Ruiz: cette rue en noir et blanc, des R16 et des CX qui indiquent une prospérité rassurante, mais pour l'image que s'en fait le vide). Par contre il a été très influent: la manière de poser la voix dans les graves à la fin de la chanson en la ralentissant, c'est ce après quoi le rock français des années 90 a couru sans le rattraper.
Il est catalogué "premier punk" français mais semble plus influencé par Bowie, le Lou Reed de l'après Velvet et la chanson réaliste française.
Les deux albums du milieu sont aboutis, très bons (mieux que Dashiell Hedayat, moins démago et plus viscéral) mais parfois assez suffoquants, on sent qu'il chante pour surivivre (à côté de Speed My Speed "I'm Waiting for My Man" est une pub pour Evian et "the Bed" un chanson de Carlos).
Le premier un peu moins abouti, mais il contient les meilleurs texte et une superbe basse de Laurent Thibault, quasi-funk (on le trouve pas sur YouTube). On sent une trajectoire mélancolique dans les années 70 sur ces 3 albums: d'abord un non-conformiste optimiste, à la fois minoritaire, bon-enfant et un peu populiste, puis à la fin la tristesse d'être contraint à l'underground en même temps que reconnu.
Il sentait bien l'époque: "Devine qui Vient Dîner" c'est 4 ans avant le retour électoral de le Pen.
Lisa Germano je me souviens d'avoir bien aimé "Happiness" ("Sycophant") il y a 20 ans déjà...
j'ai écouté le premier : bien !!
Invité- Invité
Re: Notre musique
Oui, pas parfait, pompé sur Bowie ici ou là, mais justement cette musique est forte, car elle force l’underground à énoncer contre son propre snobisme: plutôt la justice que la pureté!
Invité- Invité
Re: Notre musique
Out of sight is always out of mind
I think out of mind is out of sight
I was just looking for some peace of mind
I just couldn't find a peace of mine
They say that pride comes just before a fall
I have fallen and I wasn't sure
You know that I have fallen further before
I just cannot stand falling no more
If I am good I could add years to my life
I would rather add some life to my years
Life is really what you make it they say
I can't even make my mind up today
The world keeps turning it keeps me in my place
Where I stand is only three miles from space
Standing space is all the space I can stand
Gravity just keeps on keeping me down
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
J'aime beaucoup cette chanson, mais elle est particulièrement à vomir idéologiquement; suffit de lire certains des commentaires...
Borges- Messages : 6044
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
Sujets similaires
» Notre musique
» Notre musique
» "Notre Musique" : Retrouvailles
» La musique de cinéma
» "Cinema song" Thierry Jousse "France musiques": cinéma et musique
» Notre musique
» "Notre Musique" : Retrouvailles
» La musique de cinéma
» "Cinema song" Thierry Jousse "France musiques": cinéma et musique
Page 39 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum