Notre musique

Je recycle, la plupart d'entre vous doivent connaître désolé:

Me souvenant d'un topic d'anthologie "pre-mortem" de Banafouf sur Bashung dans un autre forum, je vais essayer de faire pareil (en espérant que cela n'aura pas la même incidence sur la longévité de George Clinton et des autres membres du groupe) sur ce groupe que j'ai “découvert” il y a 3 ans via l'achat en réduction sur “America eats its Youth” à la FNAC , contrecoup opportuniste de l'élection d'Obama.
S'il n'a pas changé matériellement ma vie, cet acte m'a néanmoins permis de réformer en profondeur mes conceptions de l'existence et de l'art, de cesser de bégayer quand je m'énerve et m'a coûté un nombre notable de points d'audition (je dors mieux depuis que j'entends plus le vrombissement du chauffe-eau).

Tout à la fois reconnu et sous-estimé, il s'agit du meilleur groupe de Soul du monde, du meilleur groupe de protest song d'Amérique, de meilleur groupe de funk des années 70, du meilleur groupe de krautrock de l'ouest de L'Eifel, et du meilleur groupe de rock littéraire du XXème siècle. Donc quelque chose que l'Honnête Homme de notre funeste époque se doit de connaître et de respecter, s'il espère encore quelque chose de l'humanité.



Funkadelic- Funkadelic (1970). 9.5/10 – 1970



Une révolution épistémologique (dont le but était de préparer une révolution tout court, le funk étant à l'origine le nom d'une planète utopique ayant, par la musique, déjà réalisée la libération des esprits, censée servir de modèle à nous terriens) dans l'histoire de la Musique, partie comme on sait d'une boutique de garçons-coiffeurs de Detroit.

Ce premier album, programmatique et déjà génial, dilate la soul doo-wap et le fait exploser, en y introduisant des éléments de rock psychédélique; une poésie free ludique, acérée et décomplexée, ainsi que des bruitages et un triturage de la texture sonore pas très loin de ce que faisait Pierre Henry ou le psychédélisme continental du Krautrock (Can, Faust, Amon Duul etc...) à la même l'époque. Le tout joué par les meilleurs musiciens qui soient (Eddie Hazel, Billie Nelson, Tiki Fulwood et al.), avec des textes démentiels (fous et en même temps pleins de bons sens).
“I'll Bet You” est un titre extraordinaire, avec sa rythmique sans laquelle le Hiip Hop n'existerait pas, le chant exaspéré de Billy Nelson, et un solo de guitare qui fait comprendre que Pink Floyd ou Led Zeppelin étaient en fait loin derrière eux, disons au même niveau que Bon Jovi par rapport à Frank Zappa.
S'agissant des émeutes de Watts, Guy Debord a écrit que les banlieues noires d'Amérique du Nord étaient en fait à l'avant-garde culturelle du prolétariat mondial et ce disque permet de comprendre qu'il avait peut-être raison. Masi Debord c'est du commentaire et de la prescription, Funkadelic une oeuvre.
Le thème de ce disque c'est l'éveil à soi-même (“When I moved to N.Y. I was Cool, But I had no groove”), la rupture sans arrachement au monde.
Dès cet album est présent ce qui sera une constante de l'histoire du groupe: la pochette géniale, une œuvre à elle tout seule.

Funkadelic – Free Your Mind..and your Ass will Follow. 9.5/10 -1971



Personnellement c'est mon album studio préféré du groupe. Le groupe était complètement défoncé: les texte sont géniaux (“Funky Dollar Bill”). Pourquoi ramène-t’on toujours la drug son caustique à Lou Reed? La musique est à la fois massive, distordue et hypnotique , planante et d'une finesse instrumentale inouïe (comment oublier l'arrivée de la guitare d'Eddie Hazel sur la chanson titre, et le solo mozartien de clavier à la fin, mais avec ce son d'avion à réaction, le riff de guitare de “Friday Night Auguust the 14th, la ligne de basse extraordinaire de “I wanna Know If It's Good for You”? Comment oublier?)
Il marque l'arrivée (officielle, car il tiendrait en fait les claviers du précédent album) de Bernie “j'ai-une formation-classique-moi-Monsieur-j'ai-fait-la-Julliard-School-pas-comme-les-autres” Worrell, l'autre génie du groupe avec Eddie Hazel, que l'on retrouvera un peu partout dans la meilleure musique de ces 40 dernières années.
Ce disque, c'est un peu Soft Machine qui aurait oublié d'être chiant, et resterait capable d'articuler des messages politico-sacrificiels sans se défenestrer.
J'ai malheureusement eu un acouphène en écoutant trop souvent ce disque au casque.

Parliament- Osmium – 8.5/10 - 1971



George Clinton avait eu l'idée géniale (et en théorie rentable) de faire signer le même groupe sur deux label différents, l'un plutôt indépendant (Westbound) et l'autre, Invictus, lié aux aussi inspirés qu'industrieux songwriters de la Motown, Holland-Dozier-Holland, pour les besoins desquels il avait réactivé le nom “Parliament” (au singulier). Le but de cet album était de proposer une versoin “soft” du génie torrentueux de Funkadelic, en les associant à des songwriters maison.
Les chansons ont en effet un format plus pop, plus court, parfois surprenant (on a parfois l'impression d'entendre Johnny Cash, les Aphrodite's Childs ou encore un talentueux et moqueur clonage des Moody Blues), mais la moitié de l'album est consacrée à des titres qui mêlent avec un brio étonnement épuré le son “Heavy” de Funkadelic à ses racines blues et gospel (c'est une musique consciemment généalogique, orientée vers le futur, défendant le passé). Les 25 première secondes de “Living the Life” m'ont fait comprendre que Bernie Worrell, en effet, est un génie.
Apparaissent aussi des titres , qui réécrits et revisités, accompagneront le groupe tout le long des années 1970 (“I Call my Baby Pussycat”, une première version quasi dronesque de “Red Hot Mama”, l'extraordinaire ébauche de de “Loose Booty” ). Le disque sera un échec commercial, mais représentera toutefois l'occasion de la sortie d'un single visionnaire: “Breakdown”, avec son riff de basses et sa guitare rythmique qui fait basculer la musique dans un nouvel âge). La réédition récente du disque explique tout ça.

Funkadelic - “Maggot Brain” - 8.5/10- 1971



Sans doute l'album le plus connu de la première période du groupe, du fait du superbe instrumental d'Eddie Hazel (dont la meilleure version n'est cependant pas sur cet album, mais sur le live à Rochester, où il est accompagné de Bernie Worrell et de la guitare rythmique de Tawl Ross), mais ce n'est pas mon préféré, même s'il contient des moments géniaux (“Wars of Armageddon”, que les poseurs stockhenhauseniens de Can ont tout simplement pillé et affadi sur toute leur discographie). C'est un album mature, avec un son plus produit, moins “sale” et misn singuliers que les deux précédents: le groupe trouve donne sa forme finale et définitive à ce qu'ils avaient découverts dans les deux premier album, d'où peut-être une impression d'achèvement mélancolique.

Ceci dit il faut remarquer que ces 4 disques, représentant une quarantaine de titres sans aucuns moments creux, sont sortis en l'espace de 2 ans à peine, une prouesse inouïe. George Clinton a su regrouper des musiciens extraordinaires, leur laisser suffisamment de marge (mais au prix de luttes d'ego et de malentendus: la force organisationnelle de l'inspiration qui en dehors des règles apparaître se connaît bien et doit encore convaincre sans le détruire le monde de sa justification) pour aboutir à la construction d' une œuvre qui a le même empan que la Comédie Humaine de Balzac ou la Tétralogie de Wagner. Tout à la fois le tableau de tous les discours des années 1970, et leur réforme.

Funkadelic – Live Meadowbrook, Rochester, Michigan 12th September 1971- 9.5/10



(la pochette a changé depuis)

Unique live de la première période du groupe. Inestimable et immarcescible. Le groupe est en train d'exploser (Billie Nelson va partir définitivement fâché – il sera le mémorialiste du grouppe-, Eddie Hazel entamer un peu contraint la première de ses éclipses, Tawl Ross faire une overdose qui l'éteindra), mais George Clinton saura patiemment le reconstruire.
Il s'agit simplement d’un des meilleur album de tous les temps. Eddie Hazel et Bernie Worrell sont en feu. La sophistication et le sens de l'expérimentation de la meilleure musique des annnées 60 rejoint une rage blues nue et revêche. Il faut écouter le solo d'orgue de “I Got a Thing” au moins une fois dans sa vie, puis l'enchaînement impeccable vers les 15 minutes de “All Your Goodies Are Gone (The Loser Seat)” (initialement un titre doo-waap easy-liistening, de la période des “Parliaments” dilaté, enrichi, assourdi, ralenti jusqu'à l'orgasme par un motif d'orgue et de guitare, un rythme de batterie jazz extraordinaire (Tyrone Lampkins arrivé à l'improviste) et tendu, une pulsation qui à elle seule confère une charge littérale, explosive et poétique à une dénonciation du racisme qui dans la rapide bonne humeur apparente du titre originale peut apparaître allusive), puis la reprise folle de “I'll Bet You”. Une amie à qui je m'ouvrais de mon émoi m'a expliquée que Funkadelic faisait exprès de jouer juste un petit peu moins vite que le rythme du cœur, pour donner tout à la fois une impression de spontanéité organique et de jeu libre et contrôlé, une fusion sans perte de soi, et c'est précisément l'impression ce que ce live impeccable réussi à produire. Je pense que si Nietzsche avait écoutéé ce disque il aurait écrit moins de livre, et compris plus rapidement que la lucidité politique, rarement, mais de façon forte, implique la réconciliation du dionysiaque (la guitare émouvante et rageuse d'Eddie Hazel) et d'apollinien (l'orgue au tact sophistiqué d'Eddie Hazel). De manière plus anecdotique ce disque contient vraiment quelques une des meilleures guitares électriques de tous les temps dedans.


Comme je fatigue un peu, je ferai la deuxième période du groupe une autre fois. Celle-ci réserve aussi son lot de bons moments. Il s'agit de la suite de l'ère Westbound, avec le recul progressif d'Eddie Hazel, et la montée en puissance de Bernie Worrell, l'évolution vers un son plus dansant et rythmique, peut être plus accessible mais toujours aussi inspiré. Evolution vers une musique portant aussi un message politique peut-être moins poétique et spirituel, mais plus ouverte au compromis, plus joyeuse et par là transformant sa singularité pour la garder, en considérant que si l'utopie Funk ne s'est pas réalisée, la valeur de son bon esprit n'est plus à prouver. Ne pas oublier Pedro Bell). A moins que quelqu'un soit inspiré pour prendre le relais (je connais plus mal le versant Parliament, Maceo Parker etc...).


Bon site sur tout ça:
http://www.wegofunk.com/

A signaler aussi deux bonnes compilations (qui n'épuisent pas les meilleurs titres du groupe):



(période Westbound: la plus riche)



(période Warner "One Nation Under a Groove" etc..: un peu plus commerciale mais pas mal non plus).

Comme ces albums sont vraiment des œuvres collectives j'essaye d'acheter ou d'emprunter le plus possible. Le téléchargement m'a fait découvrir plein de choses, mais pas forcément les aimer. En outre il rejoint trop bien l'idée petite-bourgeoise et libérale (du XIXème siècle) que l'artiste n'a pas besoin d'argent car son propre génie le rétribue.



Sur America Eats its Young, qui marque la find e la première période,qui aussi compense l'explosion du groupe par un propos plus politique, grand album malade.
Sans doute le titre qui synthétise toutes les inspirations de Funkadelic pendant les 6 premières années.
Le meilleur slogan centriste du monde: "Just because to win a fight don't make you right"



Cosmic Slop, pas traité, mais une des meilleure chansons sur la guerre du Viet Nam. Plus profonde que Coppola.

D'autres trucs

Sinon à propos de musiciens turcs un jour il y a déjà longtemps j'ai trouvé ça par hasard. Du niveau de Eddie Hazel et de Willie Nelson sur I'll bet You:



je sais absolument rien d'autre sur eux.

Tu veux que je te dises, vive la crise,

la gla-glace se brise,

T'es plus tout seul dans la mouise,

Oh hé hooo C'est la fête à la mouise !"

pendant quelques jours, ils furent pour moi le plus grand "groupe" du monde;
j'ai du avoir écouté ce truc une centaine de fois au moins

plus connus, mais aussi extraordinaires...

ABSOLUTELY AMAZING THE '90's MUSIC AND THE PET SHOP BOYZ!!!!

WHAT THE FU.CKING HELL HAPPEND TO THE WHOLE WIDE WORLD?!!??!?!

WHERE DID ALL THE LOVE , HAPPINESS , JOY AND LOVE FOR LIFE GONE TO?!

PLEASE HUMANS CHANGE SOMETHING FROM TODAY REALITY AND BRING BACK THE LOVE AND HAPPINESS FROM THE GOOD OLD DAYS!!! PLEASE!!!

OR ELSE I WILL HAVE TO CHANGE THE WORLD (ALTHOUGH THAT WILL BE EXTREMELY HARD FOR 1 PERSON WHEN ALMOST 7 BILLION HUMANS EXIST ON THIS PLANET!!!

GOD HELP US!

leaualorin il y a 8 mois 2

GOD HELP US!


« Seul un dieu peut nous sauver. » Jean-luc Nancy sur Heidegger

http://www.parlement-des-philosophes.org/multimedia/001.mp3

C'est en ce moment au Café de la Danse...








David Daniell est grand.

Spoiler:

Une chanson pop comme je les rêve de la part de cet ex-Alternative TV, ex-Psychic TV :



Tout l'album est excellent, d'ailleurs. Le suivant, "The Castle", est moins réussi je trouve mais avec de très belles choses quand même.









Clip qui vaut autant pour la chanson que pour la barbe du présentateur allemand que pour la coupe de cheveux du guitariste, que pour le total engagement du chanteur dans la chanson. Ouais, effectivement, là, tous les curseurs sont à bloc.

J'essaie, dans un moment extrêmement tendu de l'histoire du monde, avec sang-froid de prendre des décisions équilibrées... alors voilà...

Francoise Hardy - Voila from Know Phase on Vimeo.

Vous aurez reconnu l'emprunt de Dirty Beaches pour son Lord Knows Best :








Et pendant ce temps-là, il y a 43 ans tout juste, au Psychedelic Club, Paris :

http://www.ilhanersahin.com


" Comment définir Ilhan Ersahin, alors que le saxophoniste « inventif », comme le décrivait le journal Libération pour sa venue au Point Ephémère en octobre 2007 (dans le cadre du Festival d’automne), ne sait pas lui-même qui il est ?

Deux ou trois choses tout de même : D’abord, il vit à New York où il a fondé un label "Nublu records" et où il possède un club, « l’endroit le plus cool au monde » dixit l’intéressé, ce qui le place au carrefour d’un métissage culturel hallucinant. Ensuite, il se produit avec de nombreuses formations, pointant (aux sens propre et figuré) son saxophone dans des directions diverses et variées.

Musicien libre et moderne, donc, Ilhan Ersahin aime rien moins que s’investir dans différents projets musicaux : le dernier en date est un quartet joliment nommé "Wax Poetic", qui pratique un jazz groove décomplexé mâtiné d’une trip hop que ne renierait pas Morcheeba. Avec ses "wax", il a signé en 2006-2007 une trilogie "Istanbul", "Copenhagen" et "Brasil" confirmant, selon des critiques avisés, "sa connaissance étendue de la musique populaire des 50 dernières années". "





Arkin Allen aka Mercan Dede, une autre facette:

Beaucoup pleuré en voyant la première fois cette vidéo, à l 'instant. Je ne crois pas avoir été touché de la sorte avant cela, pour un clip vidéo, comme on dit; un truc réalisé pour une promotion disons.
C'est d'une profonde tristesse.
Le reconnu est reconnu, quoi.

Bien entendu on pourrait conchier sur cette représentation, dissymétrie. Il y a ce laborieux parcours, ce vécu propre de l'autre qui me reste inaccessible finalement; qui se redouble de degré en degré ici. Et c'est dans un équilibre instable, vraiment confus bordel, que l'explication se tient à égal distance de mes petites descriptions lorsque je visionne cela. Ch'ais pas comment dire...Les trous du cul te parleront de mise en communauté, du genre, "l'asymétrie tire de la réciprocité", en gros. Ah,ah,ah.
Vous connaissez la chanson; je ne suis pas un étalon du savoir fragmentaire, vous l'aurez remarqué,lol.
Il faudrait que l'autre soit mon analogue de palier, si j'étais échangeur de la professionnalisation indépendant , pour qu'en outre mon expérience entre en jolie composition avec l’expérience d'autrui sur une base de réciprocité; le genre de suppositoire humide qui te donne envie de continuer à lire les forums débouchés.
Je suppose que le sens de l'intention ici, n’adhère pas moins à son côté déclaratif qu'à son côté descriptif. C'est inévitable lorsque tu vois le cadre choisi de cette vidéo, non ?
Une marionnette. Celles de Paul Klee pour ma part.
On dirait un résumé de critères d’intériorités à la con de principes légèrement fleurs bleues.

Cela dit, cela reste de ma famille. (10 min avant de choisir l'italique entre famille et ma; cela se précise comme recette)

ps: Stef, j'essaie de répondre dans la foulé à tes mp que je n'ai encore lu malheureusement. Ne m'en tiens pas trop rigueur.



pss: Pensée à une certaine Françoise.K que j'aime.
















Lonely Boy ? Yep. J'imagine très bien le crédit non tributaire de Breaker, Erwan, Jerzy, Borges sur ce banc.

un peu de japon :

de vietnam :

back to the futur passé

Il paraît qu'il y a "You Goin' Miss your Candyman" de Terry Callier dans Intouchable.

Cela ne peut donc pas être complètement mauvais. Bien sûr ça fait mal de voir que l'énergie de la chanson se prête à un unanimisme superficiel, mais cette récupération n'est pas liée à la chanson, plutôt à ce qu'est l'énergie en général d'une part, l'unanimisme comme intention séparée de l'autre.



J'ai appris récemment que "What Color is Love" était lui-aussi un disque dont l'arrangement orchestral était produit par Nigel Stepney du Rotary Connection, avec pas mal de musiciens de ce groupe (notamment Phil Upchurch). Un bon fil conducteur pour découvrir la soul si comme moi on a passé une adolescence entre adult-rock, rock alternatif, la partie la plus prétentieuse et la plus plate du rock progressif et de l'électro et les derniers rebuts mercantiles de la new wave.

Ce que j’aime bien chez Stepney c’est une formalisme hypermoderne enterré (mais aussi protégé et laissé intact) dans quelque chose qui s’apparente quand-même à du easy listening, mais qui n’est pas du Easy Listening. Un enterrement de la modernité qui a été subtilement et pertinemment décidé avant qu'elle ne meure et à faible profondeur pour lui laisser la chance de s’en sortir en grattant le sol de l’intérieur, ce qui est un geste esthétique capable d'absorber le post-modernisme avant qu’il ne se soit complètement montré sous son vrai jour.

Salut Inland,

J'ai pensé à toi, et surtout à tes goûts, en voyant ce clip ce matin:

WTF???

quelques titres/auteurs de la la liste de the wire

salut JM

Joyeux Noël



Apparemment c'était aussi un cinéaste de films marins pour le CNRS. Les acteurs du Mariage Collectif seraient danois. J'ai l'impression d'avoir déjà vu la fille de la pochette dans la vraie vie, mais elle est bien trop jeune, et ne me disait bonjour qu'au début.



Le SETI de Savvas Ysatis et Taylor Deupree, glitchien mais pas trop, 1995







Le S.E.T.I. de Andrew Lagowski (même nom que le précédent et presque le même concept en même temps, mais à part ça rien à voir), plus orbien, traditionnellement ambiant et centré sur le sample mais pas mal non plus, 1996

Nakashima Tetsuya, jouerait-il le Paul Verhoeven de l'esthétique MTV...
(j'avais bizarrement assez bien aimé son memories of matsuko).