Notre musique
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Re: Notre musique
l'autre jour, je m'étais rendu à un concert de rap/reggae/ hip hop dans le cadre d'un tour sobrement intitulé Revolu’Sound Tour; trois artistes à qui il incombait de chauffer une salle remplie à ras de ganja boys and girls;
je ne connaissais pas cet univers là _ une amie m'avait fait écouté quelques petites choses: je n'avais pas fait semblant d'aimer, mais cela avait éveillé ma curiosité.
Je me suis collé dans un coin et n'en ai plus bougé.
Le premier type à se présenter sur scène m'avait été présenté comme une étoile montante de cette scène, d'une virtuosité telle qu'il avait remporté un concours national dans lequel les chanteurs se disputent leur maîtrise devant des jury, enfin j'imagine, je connais pas. Son récent album est, je crois, hanté par la question de l'école, de son ressenti face à l'institution, l'échec, ce n'est pas le sujet mais j'ai aimé certains titres entendus.
Lors du concert, la déception a été ma compagne, son jeu frappe par une volonté d'assujettissement des manifestations pulsionnelles de l'audience: il est accompagné de deux autres chanteurs, qu'il domine de sa technique, de sa vitesse, de son don pour l'improvisation, du mixage des genres qu'il organise avec satisfaction. A un moment attendu du set, ils partitionnement le public en trois groupes, trois parts (plus ou moins) égales, et à chacun à amener sa partie à exploser le plafond à décibel, dans un contest bon enfant et piégeux dont K, le leader, doit toujours sortir vainqueur: c'est la star.
A 2 ou 3 reprises _ il est rennais, le concert avait lieu au cœur de Rennes _ il s'est enthousiasmé d'être présent, sur une scène, dans la ville où il vit, on peut le comprendre, mais il l'exprimait ainsi : "est ce que l'on est pas chez soi!" comme si quelque chose lui était dû, un droit de résidence qui lui donnerait accès à la chaleur, à la complicité, du public. Cela m'a étonné: cette clôture.
Mais il est jeune, il manque peut-être de chair; et peut-être n'étais je pas au diapason de ce moment là.
Par contre j'ai aimé Dragon Davy, le second artiste à se présenter sur scène, plus ouvert, plus épais derrière ses lunettes noires, plus à la défense de ses mots, sachant marier simplement l'émotion et le politique.
Je me dis que c'est très différent de ce qui se passe sur un forum par exemple, si l'on reprend l'image de la piste de danse, un lieu ouvert qui n'appartient à personne; il n'y a pas de chanteur pour donner le la, ce sont les danseurs qui proposent leurs propres gestes, leur propre lumière, leurs propres mots: on peut essayer de les accompagner, sortir du coin ténébreux où l'on se cache, et opter pour un espace scénique strictement égal, tous à la même hauteur, à côté, répondre avec d'autres gestes, peut-être malhabiles, danser en commun, à trois, à plusieurs, différemment mais dans un mouvement qui englobe; ou pratiquer sur une autre partie de la piste, un autre motif et attendre ,ou pas, des partenaires.
Ou juste regarder.
Ce serait cool que Breaker revienne _ c'est assez égoïste: j'aime le regarder danser.
je ne connaissais pas cet univers là _ une amie m'avait fait écouté quelques petites choses: je n'avais pas fait semblant d'aimer, mais cela avait éveillé ma curiosité.
Je me suis collé dans un coin et n'en ai plus bougé.
Le premier type à se présenter sur scène m'avait été présenté comme une étoile montante de cette scène, d'une virtuosité telle qu'il avait remporté un concours national dans lequel les chanteurs se disputent leur maîtrise devant des jury, enfin j'imagine, je connais pas. Son récent album est, je crois, hanté par la question de l'école, de son ressenti face à l'institution, l'échec, ce n'est pas le sujet mais j'ai aimé certains titres entendus.
Lors du concert, la déception a été ma compagne, son jeu frappe par une volonté d'assujettissement des manifestations pulsionnelles de l'audience: il est accompagné de deux autres chanteurs, qu'il domine de sa technique, de sa vitesse, de son don pour l'improvisation, du mixage des genres qu'il organise avec satisfaction. A un moment attendu du set, ils partitionnement le public en trois groupes, trois parts (plus ou moins) égales, et à chacun à amener sa partie à exploser le plafond à décibel, dans un contest bon enfant et piégeux dont K, le leader, doit toujours sortir vainqueur: c'est la star.
A 2 ou 3 reprises _ il est rennais, le concert avait lieu au cœur de Rennes _ il s'est enthousiasmé d'être présent, sur une scène, dans la ville où il vit, on peut le comprendre, mais il l'exprimait ainsi : "est ce que l'on est pas chez soi!" comme si quelque chose lui était dû, un droit de résidence qui lui donnerait accès à la chaleur, à la complicité, du public. Cela m'a étonné: cette clôture.
Mais il est jeune, il manque peut-être de chair; et peut-être n'étais je pas au diapason de ce moment là.
Par contre j'ai aimé Dragon Davy, le second artiste à se présenter sur scène, plus ouvert, plus épais derrière ses lunettes noires, plus à la défense de ses mots, sachant marier simplement l'émotion et le politique.
Je me dis que c'est très différent de ce qui se passe sur un forum par exemple, si l'on reprend l'image de la piste de danse, un lieu ouvert qui n'appartient à personne; il n'y a pas de chanteur pour donner le la, ce sont les danseurs qui proposent leurs propres gestes, leur propre lumière, leurs propres mots: on peut essayer de les accompagner, sortir du coin ténébreux où l'on se cache, et opter pour un espace scénique strictement égal, tous à la même hauteur, à côté, répondre avec d'autres gestes, peut-être malhabiles, danser en commun, à trois, à plusieurs, différemment mais dans un mouvement qui englobe; ou pratiquer sur une autre partie de la piste, un autre motif et attendre ,ou pas, des partenaires.
Ou juste regarder.
Ce serait cool que Breaker revienne _ c'est assez égoïste: j'aime le regarder danser.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Depuis hier ce titre ne me quitte pas.
C'était un orchestre nationalisé sous Sékou Touré (ce qui se retrouve assez souvent dans la musique africaine des années 1960-1980, pour des raisons liées entre autre à la censure politique sous le colonialisme, puis a l'émergence d'autocrates dans une seconde vague contre-révolutionnaire qui a suivi les indépendance, et surtout dans le cas de la musique/fusion très dansante comme ici) entièrement féminin.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Take a second of the day
To think about the things that we have done this year
The dog lies down the pouring rain
I'm underneath the smoker's railway arch again
The future's looking colorful
It's the color of blood, chaos and corruption of a happy soul
A happy soul will ride in the field
Ride in the field
Ride in the field
Until the rain dies down
The railway ticket states the destination
But it doesn't mean that we will show
There's a fork upon the line
We'll pay the guard to switch the signs
Off we go
The future's looking wonderful
It's the wonder of the businessman's conspiracy to sell you wares
No one cares
Oh, you care, I know
You care, I know
You care, I know
I forgot for a while
On a sulky afternoon spent in dispute
You'll give yourself a headache, boy
So I spend the day in stories
And in dreaming of the time when we're on stage
(Aren't you?)
Have you seen the loneliness of a middle distance runner
As he stops the race and looks around?
I like the stage
I've seen it now
I'll walk to the station
Walk to the station
Walk to the station
Won't you follow me there?
Walk to the station
Walk to the station
Walk to the station
Won't you follow me there?
To think about the things that we have done this year
The dog lies down the pouring rain
I'm underneath the smoker's railway arch again
The future's looking colorful
It's the color of blood, chaos and corruption of a happy soul
A happy soul will ride in the field
Ride in the field
Ride in the field
Until the rain dies down
The railway ticket states the destination
But it doesn't mean that we will show
There's a fork upon the line
We'll pay the guard to switch the signs
Off we go
The future's looking wonderful
It's the wonder of the businessman's conspiracy to sell you wares
No one cares
Oh, you care, I know
You care, I know
You care, I know
I forgot for a while
On a sulky afternoon spent in dispute
You'll give yourself a headache, boy
So I spend the day in stories
And in dreaming of the time when we're on stage
(Aren't you?)
Have you seen the loneliness of a middle distance runner
As he stops the race and looks around?
I like the stage
I've seen it now
I'll walk to the station
Walk to the station
Walk to the station
Won't you follow me there?
Walk to the station
Walk to the station
Walk to the station
Won't you follow me there?
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Rien de nouveau, mais puisque c'est bien :
PEGGY LEE - Johnny Guitar (Peggy Lee / Victor Young)
Bonne année à tout le monde !
PEGGY LEE - Johnny Guitar (Peggy Lee / Victor Young)
Bonne année à tout le monde !
Eyquem- Messages : 3126
Re: Notre musique
Bon,
plutôt que d'écrire des conneries sur Arendt et Gramsci (contredites au fur et à mesure que je les lis un peu plus. Bien sûr je peux essayer de me refaire en disant que critiquer l'idéologie et la positionner c'est la même chose ou que le mot historicisme peutdire plusieurs choses, mais nonn je suis trop con), et pour rompre avec cette arnaque indigne des liens habituels de Careful que sont mes Beatles en chien (apparemment 1 millions d'albums vendus en Australie dans les années 80, la patrie de TISM pourtant), un artiste remarquable, Amadou Balaké du Burkina Faso:
Avant de découvrir le TP Orchestre Poly-Rythmo qui a l'air d'être très important, j'ignorais qu'il y avait eu en Afrique de l'Ouest tout un courant moderniste (je ne trouve pas de meilleur mot)
Le label allemand Analog Africa s'est spécialisé dans leur réédition
Une bonne chanson: la recréation d'un univers, à la fois crédible et déphasé.
Sa biographie dans le lien youtube original
https://www.youtube.com/watch?v=ug4scJFv_yU
ce dernier titre fait à New York avec des musiciens américans.
plutôt que d'écrire des conneries sur Arendt et Gramsci (contredites au fur et à mesure que je les lis un peu plus. Bien sûr je peux essayer de me refaire en disant que critiquer l'idéologie et la positionner c'est la même chose ou que le mot historicisme peutdire plusieurs choses, mais nonn je suis trop con), et pour rompre avec cette arnaque indigne des liens habituels de Careful que sont mes Beatles en chien (apparemment 1 millions d'albums vendus en Australie dans les années 80, la patrie de TISM pourtant), un artiste remarquable, Amadou Balaké du Burkina Faso:
Avant de découvrir le TP Orchestre Poly-Rythmo qui a l'air d'être très important, j'ignorais qu'il y avait eu en Afrique de l'Ouest tout un courant moderniste (je ne trouve pas de meilleur mot)
Le label allemand Analog Africa s'est spécialisé dans leur réédition
Une bonne chanson: la recréation d'un univers, à la fois crédible et déphasé.
Sa biographie dans le lien youtube original
https://www.youtube.com/watch?v=ug4scJFv_yU
ce dernier titre fait à New York avec des musiciens américans.
Dernière édition par Tony le Mort le Sam 7 Jan 2012 - 2:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
J’ai été un peu con de m’étonner du modernisme de la musique du Golfe de Guinée dans les années 70.
C’est oublier que les indépendances ont impliqué un brouillage de la séparation entre contre-culture et culture d’état que les musiciens ont du investir. Oublier que les années 70 ont existé. Ne pas savoir que l’extraordinaire « Gentleman » de Fela Kuti était le signe à la fois d’une lutte et d’une culture, à la fois un enjeu local et un internationalisme.
C’est oublier que les indépendances ont impliqué un brouillage de la séparation entre contre-culture et culture d’état que les musiciens ont du investir. Oublier que les années 70 ont existé. Ne pas savoir que l’extraordinaire « Gentleman » de Fela Kuti était le signe à la fois d’une lutte et d’une culture, à la fois un enjeu local et un internationalisme.
Invité- Invité
Re: Notre musique
le premier super album (rock) de 2012? certainement; un grand album? je crois pas...
The Maccabees - 'Given To the Wild'
The Maccabees - 'Given To the Wild'
Dernière édition par Borges le Jeu 12 Jan 2012 - 9:27, édité 1 fois
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
le nouvel enter shikari, pas mal;
plus ancien
au fond, ça me dit pas grand chose, si je veux être honnête avec moi-même;
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
on change de monde :
rave on john donne
une des plus grandes créations de l'histoire de l'humanité, pour moi; rendue encore plus bouleversante par ce commentaire :
Down through the weeks of ages
In the moss borne dark dank pools
Rave on, down through the industrial revolution
Empiricism, atomic and nuclear age
Rave on down through time and space down through the corridors
Rave on words on printed page
Rave on, you left us infinity
And well pressed pages torn to fade
Drive on with wild abandon
Uptempo, frenzied heels
Rave on, Walt Whitman, nose down in wet grass
Rave on fill the senses
On nature's bright green shady path
Rave on Omar Khayyam, Rave on Kahlil Gibran
Oh, what sweet wine we drinketh
The celebration will be held
We will partake the wine and break the Holy bread
Rave on let a man come out of Ireland
Rave on on Mr. Yeats,
Rave on down through the Holy Rosey Cross
Rave on down through theosophy, and the Golden Dawn
Rave on through the writing of "A Vision"
Rave on, Rave on, Rave on, Rave on, Rave on, Rave on
Rave on John Donne, rave on thy Holy fool
Down through the weeks of ages
In the moss borne dark dank pools
Rave on, down though the industrial revolution
Empiricism, atomic and nuclear age
rave on john donne
une des plus grandes créations de l'histoire de l'humanité, pour moi; rendue encore plus bouleversante par ce commentaire :
Rave on John Donne, rave on thy Holy foolRave On - When The Evening Sun Goes Down, Rave On - to my daughter who has been committed to a psychiatric hospital place - may God be with her.
DantheMan28821 il y a 2 mois
Down through the weeks of ages
In the moss borne dark dank pools
Rave on, down through the industrial revolution
Empiricism, atomic and nuclear age
Rave on down through time and space down through the corridors
Rave on words on printed page
Rave on, you left us infinity
And well pressed pages torn to fade
Drive on with wild abandon
Uptempo, frenzied heels
Rave on, Walt Whitman, nose down in wet grass
Rave on fill the senses
On nature's bright green shady path
Rave on Omar Khayyam, Rave on Kahlil Gibran
Oh, what sweet wine we drinketh
The celebration will be held
We will partake the wine and break the Holy bread
Rave on let a man come out of Ireland
Rave on on Mr. Yeats,
Rave on down through the Holy Rosey Cross
Rave on down through theosophy, and the Golden Dawn
Rave on through the writing of "A Vision"
Rave on, Rave on, Rave on, Rave on, Rave on, Rave on
Rave on John Donne, rave on thy Holy fool
Down through the weeks of ages
In the moss borne dark dank pools
Rave on, down though the industrial revolution
Empiricism, atomic and nuclear age
bien entendu, il faut lire le texte de LB, sur l'un des sommets de la musique, astral weeks; il m'a fallu des années pour comprendre pq...
Van Morrison's Astral Weeks was released ten years, almost to the day, before this was written. It was particularly important to me because the fall of 1968 was such a terrible time: I was a physical and mental wreck, nerves shredded and ghosts and spiders looming and squatting across the mind. My social contacts had dwindled to almost none; the presence of other people made me nervous and paranoid. I spent endless days and nights sunk in an armchair in my bedroom, reading magazines, watching TV, listening to records, staring into space. I had no idea how to improve the situation and probably wouldn't have done anything about it if I had.
Astral Weeks would be the subject of this piece - i.e., the rock record with the most significance in my life so far - no matter how I'd been feeling when it came out. But in the condition I was in, it assumed at the time the quality of a beacon, a light on the far shores of the murk; what's more, it was proof that there was something left to express artistically besides nihilism and destruction. (My other big record of the day was White Light/White Heat.) It sounded like the man who made Astral Weeks was in terrible pain, pain most of Van Morrison's previous works had only suggested; but like the later albums by the Velvet Underground, there was a redemptive element in the blackness, ultimate compassion for the suffering of others, and a swath of pure beauty and mystical awe that cut right through the heart of the work.
http://personal.cis.strath.ac.uk/~murray/astral.html
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
'soir Borges,
Tu me rassures ; jusque là, ça m'a échappé (à part "The way young lovers do, que j'aime beaucoup). Je vais attendre alors.l'un des sommets de la musique, astral weeks; il m'a fallu des années pour comprendre pq
Eyquem- Messages : 3126
Re: Notre musique
Van Morrsson c'est l'Everest de l'adult rock, normal qu'on le gravisse lentement et sous oxygène.
Invité- Invité
Re: Notre musique
The Sha Na Na, ou la nostalgie de l'insouciance. Alors qu'Altamont fait place à Woodstock (où ils ont joués le dernier jour, avant Hendrix. Un véritable OVNI dans la programmation), on commence à se dire que finalement c'était mieux "avant". La transition 59-62 : pas de Vietnam, pas d'assassinats Luther King/Kennedy, pas d'insouciance juvénile bafouée. Bref, la période bénie où l'on draguait les pépés en dragster (les films de bagnoles, selon Erwan) et où Elvis ne ressemblait pas encore à un morse. Ce besoin, entre 69 et 70, de faire du "revival" 50's" n'est finalement guère étonnante vu les conjonctures. Le succès de "Grease" (où le groupe apparaît) et de "American Graffiti" ne feront que confirmer cette tendance.
Niveau musical, on reprend les même et on recommence. Histoire de replonger les 20-25 ans d'alors en pleine adolescence. Et cela a marché, vu le nombres de salles gigantesques qu'ils ont remplis. On leur à même consacré une "série" télévisée avec forte dose de rires préenregistrés.
Niveau musical, on reprend les même et on recommence. Histoire de replonger les 20-25 ans d'alors en pleine adolescence. Et cela a marché, vu le nombres de salles gigantesques qu'ils ont remplis. On leur à même consacré une "série" télévisée avec forte dose de rires préenregistrés.
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Notre musique
A-ah-ahh-ah, ah-ah-ahh-ah
We come from the land of the ice and snow
from the midnight sun where the hot springs blow
The hammer of the gods will drive our ships to new lands
To fight the horde and sing and cry, Valhalla, I am coming
On we sweep with, with threshing oar
Our only goal will be the western shore
Ah-ah-ahh-ah, ah-ah-ahh-ah
We come from the land of the ice and snow
from the midnight sun where the hot springs FLOW
How soft your fields, so green
can whisper tales of gore, of how we calmed the tides of war
We are your overlords
On we sweep with, with threshing oar
Our only goal will be the western shore
S-so now you better stop and rebuild all your ruins
for peace and trust can winthe day despite of all you're losin'
Ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh
Ahh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh
Ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh, ooh-ooh
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
on se souvient, l'un des plus grands films du monde, sur l'enfance, l'esprit punk-rock, sans le sexe, les drogues, et les foutaises magie noire à la led zeppelin :
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
J'ai pu me procurer des rééditions d'une petite partie des titres du décidément extraordinaire Orchestre Poly Ryhtmo de Cotonou sur le label allemand Analog Africa. Sur ces titres comment ne pas penser à une sorte de Velvet Underground en Fon. Pour moi la musique qui ressemble le plus à l’Afrique: le décalage culturel ne se produit jamais où on l’attend, la reprise d’une inspiration à sa source, la construction d’un nouveau discours et le dialogue sont toujours présents en même temps, alors que le savoir sur l’Afrique sépare ces trois éléments.
C’est une musique qui à la fois devance et dialogue avec le rock psychédélique, le krautrock, le glam, bien sûr en le sachant, c’est plutôt du côté de l’occident qu’est le non-savoir. La différence avec le rock occidental n’est pas dans l’origine de la technicité remarquable des musiciens. Mais sans doute dans le fait que la notion de star recouvre quelque chose de différent entre les deux mondes (en 1977, au Nigéria s’est par exemple tenu une sorte de jeu olympiques de l’Afrobeat, le FESTAC qui réunissait Fela Kuti, opposant au gouvernement, et les orchestres béninois et zaïrois qui eux étaient sponsorisés par leur gouvernement, mais le vocabulaire et le mode de diffusion de la musique étaient ici à la fois partagés, et objet d’une rivalité)
Mais bref 80% de la new wave et de Marquee Moon de Television sont des copies de ce titre :
Ce titre aussi est extrordinaire, ni Can ni les Stone Roses n’ont réussi à lancer un morceau de cette manière, sur une chaine hi-fi le cœur ralentit
EDIT: encore plus génial, Spacemen3 vient de là
Analog africa a aussi consacré un disque "Legends of Benin" qui donne une vue plus complète de cette excellente scène afrobeat béninoise: Gnonnas Pedros et ses Dadjes, El Rego et ses Commandos, Antoine Dougbé.
C’est une musique qui à la fois devance et dialogue avec le rock psychédélique, le krautrock, le glam, bien sûr en le sachant, c’est plutôt du côté de l’occident qu’est le non-savoir. La différence avec le rock occidental n’est pas dans l’origine de la technicité remarquable des musiciens. Mais sans doute dans le fait que la notion de star recouvre quelque chose de différent entre les deux mondes (en 1977, au Nigéria s’est par exemple tenu une sorte de jeu olympiques de l’Afrobeat, le FESTAC qui réunissait Fela Kuti, opposant au gouvernement, et les orchestres béninois et zaïrois qui eux étaient sponsorisés par leur gouvernement, mais le vocabulaire et le mode de diffusion de la musique étaient ici à la fois partagés, et objet d’une rivalité)
Mais bref 80% de la new wave et de Marquee Moon de Television sont des copies de ce titre :
Ce titre aussi est extrordinaire, ni Can ni les Stone Roses n’ont réussi à lancer un morceau de cette manière, sur une chaine hi-fi le cœur ralentit
EDIT: encore plus génial, Spacemen3 vient de là
Analog africa a aussi consacré un disque "Legends of Benin" qui donne une vue plus complète de cette excellente scène afrobeat béninoise: Gnonnas Pedros et ses Dadjes, El Rego et ses Commandos, Antoine Dougbé.
Dernière édition par Tony le Mort le Sam 21 Jan 2012 - 13:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
I'm listening to this with tears streaming down my face; what a great artist we've lost today...like Billie Holiday, Nina Simone, this Lady put her soul into her music. Fly free of this world, incredible Miss Etta James...your music and story is a beautiful legacy
karenstube il y a 4 heures 36
something told me it was over
something deep in my soul
Borges- Messages : 6044
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