Sege Daney "Cine journal"
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Sege Daney "Cine journal"
j'ai acheté ce moisci le livre de Serge Daney "Cinejournal"(édité aux "Cahiers du cinema") volume 2,Vraiement un plaisir de lire et relire Serge Daney, entre carnet de voyage et critique de cinéma, , critique des film de Kurosawa, Woody allen , Cimino, Hitchock, ce livre nous amène aussi aux 4 coins du monde, le Japon, Los angeles pendant les JO....
Maya
Maya
Maya- Messages : 280
Re: Sege Daney "Cine journal"
Le meilleur critique de cinéma, selon moi. En plus, il est capable d'être très drôle (sa critique des "Morfalous" ou ses analyses sur Alain Delon), d'écrire sur le manga un article de référence ou de traiter en profondeur de Tarkowski ou Syberberg. Saine lecture !
Si tu as l'occasion, regardes également sa longue interview filmée, c'est au moins aussi intéressant que l'Abécédaire de Deleuze.
Si tu as l'occasion, regardes également sa longue interview filmée, c'est au moins aussi intéressant que l'Abécédaire de Deleuze.
Re: Sege Daney "Cine journal"
Rotor a écrit :
c'est au moins aussi intéressant que l'Abécédaire de Deleuze.
houps, j'ai failli m'étrangler. Daney est un peu étriqué,non, comparé à Deleuze ?
Invité- Invité
Re: Sege Daney "Cine journal"
Non, je ne trouve pas.
D'ailleurs, je parlais uniquement en terme de qualité d'interview.
Personnellement, je m'abstiendrai d'inventer un podium des intellectuels français de cette époque ou de les comparer. De définir une supériorité de l'un sur l'autre.
D'ailleurs, je parlais uniquement en terme de qualité d'interview.
Personnellement, je m'abstiendrai d'inventer un podium des intellectuels français de cette époque ou de les comparer. De définir une supériorité de l'un sur l'autre.
Re: Sege Daney "Cine journal"
D'ailleurs, si je peux me permettre, il y a des passages assez légers dans l'Abécédaire. Par exemple, celui où Deleuze parle assez longuement de ses goûts alimentaires, qu'il aime la moelle, la cervelle et les rognons...
Donc, je ne sais pas trop ce que tu appelles "étriqué" ou "pertinent".
Ce sont deux belles expériences de paroles testamentaires.
Donc, je ne sais pas trop ce que tu appelles "étriqué" ou "pertinent".
Ce sont deux belles expériences de paroles testamentaires.
Re: Sege Daney "Cine journal"
étriqué signifie pour moi que son horizon est borné, les limites en sont proches.
Invité- Invité
Re: Sege Daney "Cine journal"
Est-ce que tu sais que tu es en train de parler d'un des meilleurs critiques de cinéma français comme tu parlerais d'un professeur de collège qui te déplaît ? D'un des rares auteurs étant parvenus à exister par sa seule activité d'analyse ?
Et qui avait d'ailleurs la modestie d'avouer avec beaucoup de lucidité et d'humour, qu'il avait géré "la partie non-héroïque des cahiers", juste après les grandes heures de la nouvelle vague....
C'est tout de même un peu court de lancer un adjectif comme étriqué pour qualifier cette interview et les volumes de critiques du journal d'un ciné-fils. Ainsi que les émissions de radio avec Rohmer, Van Der Keuken ou Duras...
Je ne te donne pas la moyenne, sur ce commentaire. Ahah. Et je souligne au bic rouge avec mention dans la marge.
Ceci dit. Tu as bien le droit d'avoir tort. Comme moi, j'ai le devoir d'être chiant.
Et qui avait d'ailleurs la modestie d'avouer avec beaucoup de lucidité et d'humour, qu'il avait géré "la partie non-héroïque des cahiers", juste après les grandes heures de la nouvelle vague....
C'est tout de même un peu court de lancer un adjectif comme étriqué pour qualifier cette interview et les volumes de critiques du journal d'un ciné-fils. Ainsi que les émissions de radio avec Rohmer, Van Der Keuken ou Duras...
Je ne te donne pas la moyenne, sur ce commentaire. Ahah. Et je souligne au bic rouge avec mention dans la marge.
Ceci dit. Tu as bien le droit d'avoir tort. Comme moi, j'ai le devoir d'être chiant.
Re: Sege Daney "Cine journal"
au fond Daney n'est qu'un critique de plus et puis ses histoires d'enfance à la Cosette avec sa mère, qu'il a promené partout, entre autres, ça fait pitié. A part ça qu'il ait eu son cénacle dans une époque trouble des cahiers, c'est sûrement justice, mais bon il a profité un peu d'une peopolisation de la critique.
Invité- Invité
Re: Sege Daney "Cine journal"
Tu exagères largement. Je n'ai aucun souvenir des histoires concernant sa mère. c'est complètement anecdotique dans son parcours.
Ensuite, le traiter de people ? Si Daney était un people alors Godard c'est quoi ? Une star de télé-réalité ? Et Deleuze que tu vénères c'est un pop-philosophe ?
Tu peux le juger sur ce qui n'est pas son oeuvre , mais c'est assez malhonnête.
Il serait préférable de parler de ses textes sur Eustache par exemple ou sur Romain Goupil.
Ensuite, le traiter de people ? Si Daney était un people alors Godard c'est quoi ? Une star de télé-réalité ? Et Deleuze que tu vénères c'est un pop-philosophe ?
Tu peux le juger sur ce qui n'est pas son oeuvre , mais c'est assez malhonnête.
Il serait préférable de parler de ses textes sur Eustache par exemple ou sur Romain Goupil.
Re: Sege Daney "Cine journal"
je te rappelle qu'en ce qui concerne la malhonnêteté de juger sur ce qui n'est pas l'oeuvre que c'est toi qui a parlé des propos sur le nourriture de Deleuze. D'autre part je ne le vénère pas, pas plus que n'importe qui.
Ce que je vénère c'est un système, de pensée aussi, que je n'individualise pas. De façon syncrétique je n'individualise pas mais m'intéresse plus aux rapports d'individus, d'idées, etc ...
Tu vois je suis loin de mépriser Daney et vénérer Deleuze je les intègre à un courant d'idées qui me nourrit.
Pour l'épisode de Daney et sa mère lis ciné-fils (entre autres ).
Ce que je vénère c'est un système, de pensée aussi, que je n'individualise pas. De façon syncrétique je n'individualise pas mais m'intéresse plus aux rapports d'individus, d'idées, etc ...
Tu vois je suis loin de mépriser Daney et vénérer Deleuze je les intègre à un courant d'idées qui me nourrit.
Pour l'épisode de Daney et sa mère lis ciné-fils (entre autres ).
Invité- Invité
Re: Sege Daney "Cine journal"
C'était juste un exemple pour démontrer que Deleuze ne méprisait pas ce qui est bas. Qu'il avait son prosaïsme particulier. Ça va plutôt dans le sens de son ouverture d'esprit que le contraire. Ou plus fort, il y a également l'exemple où il cite "Alexandrie Alexandra" comme une excellente chanson !
D'ailleurs, lu aussi avait ses détestations puisqu'il explique dans un court chapitre mémorable son dégoût de Wittgenstein. Ce qui pour le spectateur est vraiment surprenant.
Ce qui m’amène à vouloir parler maintenant des rejets qui nous constituent. Des oppositions sur lesquelles la pensée se fonde. Mais j'ai peur que le sujet devienne assez violent et qu'il y ait du sang intellectuel qui soit versé.
Par exemple, moi c'est Skorecki qui m'agace. Alors que dans mon entourage, il est très apprécié.
D'ailleurs, lu aussi avait ses détestations puisqu'il explique dans un court chapitre mémorable son dégoût de Wittgenstein. Ce qui pour le spectateur est vraiment surprenant.
Ce qui m’amène à vouloir parler maintenant des rejets qui nous constituent. Des oppositions sur lesquelles la pensée se fonde. Mais j'ai peur que le sujet devienne assez violent et qu'il y ait du sang intellectuel qui soit versé.
Par exemple, moi c'est Skorecki qui m'agace. Alors que dans mon entourage, il est très apprécié.
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