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Message par Eyquem Mer 18 Mai 2011 - 12:14

Cannes, pour le moment, ça donne ça :

Pour la presse internationale (Michel Ciment compris):
Cannes 2011 P1020111


Pour la presse régionale:
Cannes 2011 88194c8abc679629d4217f05447e02e6



Le vélo fait la course en tête. Mais l'arbre et l'artist sont pas loin derrière.
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Message par adeline Jeu 19 Mai 2011 - 19:03

J'ai très hâte de voir le Malick, et l'envie monte d'ailleurs de plus en plus. Le gamin au vélo, je ne sais pas si j'ai envie de le voir, mais je le verrai sûrement. Kaurismäki, Moretti, Guédiguian bizarrement (sans doute uniquement à cause du titre)... Je me demande ce que pourra être le film de Cavalier, il me tente. Sinon, j'aimerais voir enfin un film de Kawase et le film de Donzelli, meme si je ne sais pas pourquoi ça me dit.

Largo, tu as pu y voir des films ? Tu nous racontes un peu ?

adeline

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Message par Invité Jeu 19 Mai 2011 - 19:09

mais tu es boulimique !

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Message par Invité Jeu 19 Mai 2011 - 19:48

on m'a chaudement conseillé le dernier film de marco bellocchio, Sorelle Mai, pas encore sorti en france, je crois - je ne suis pas beaucoup l'actualité du cinéma - et froidement déconseillé celui de nanni moretti où seule surnage la performance de Michel Piccoli.

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Message par Invité Ven 20 Mai 2011 - 6:57

Il s'appelle SORELLE MAI (Soeurs Mai ) Mai c'est
le nom de famille...il a tournè ce film en famille, avec son fils comme
acteur...il a tournè pendant des années....et en travaillant avec des personnage
fgamilier il touche une merveilleuse autentichité, un saveur familier, dans la
tradition e en rapport aussi au temp present...le tout vi sur l'ecran comme un
reve qui sort de l'obscuritè ....j'ai beaucoup pleuré m

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Message par Largo Ven 20 Mai 2011 - 12:20

adeline a écrit:Largo, tu as pu y voir des films ? Tu nous racontes un peu ?

Bon d'accord, je vous fais mon petit rapport.

Habemus Papam de Moretti : plus classique dans sa forme que Le Caïman, un film qui épouse la marche lourde des cardinaux et le pompiérisme des décors mais Moretti reste très inspiré, drôle et subtile...vraiment un grand film. Piccoli est - faut-il le préciser ? - très émouvant. Plus que le rapport psychanalyse-religion, c'est le rapprochement théâtre-religion qui est vraiment développé et qui intrigue dans sa manière de mettre en perspective le rapport au texte, à la parole, mais aussi au décorum, à l'illusion (comique), aux jeux de rôle... Enfin on aura l'occasion d'en reparler à la sortie.

Vu aussi Le Havre de Kaurismaki, qui est un peu son Welcome à lui (l'intrigue est très proche), un Welcome qui ne cherche pas le sentimentalisme et l'héroïsation de ses protagonistes. On retrouve l'univers familier du cinéaste : personnages vieux, fatigués et laconiques dans un monde suranné de petits commerçants de quartier ; des dialogues savoureux dits dans une langue claire, nette, très littéraire ; de l'humour pince-sans-rire au compte-goutte ; de grands aplats de couleurs vives, avec une lumière très travaillée. Le film donne l'impression qu'il pourrait se passer en 1940 (une sorte de réalisme poétique en couleurs ?) jusqu'à ce que les policiers et les images télévisées de l'expulsion de Sangatte fassent irruption dans l'imaginaire kaurismakien. Je me demande encore si la greffe un peu sauvage du réel prend vraiment. Il y a de véritables anachronismes (l'appareil d'un photographe au moment d'une arrestation par exemple) qui surprennent un peu, mais l'attachement à son univers est tel qu'on pardonne vite cette espèce d'hétérogénéité saugrenue du film. Kaurismaki tempère un peu son indécrottable pessimisme au profit d'un humanisme bonhomme, mettant en scène l'acte de résistance à l'ordre policier dans ce qu'il a de plus noble, mais aussi de plus évident.

Grand plaisir enfin de retrouver J-P Léaud dans un réjouissant rôle de délateur.

Cannes 2011 Kaurismaki

Pas vu le film de Cavalier dont on dit le plus grand bien. Ayant beaucoup aimé Irène, je suis très curieux...

Vu en revanche le film de B. Dumont, Hors Satan, passé un peu inaperçu à Un Certain Regard. Pas très envie de développer, mais c'est "du pur" Dumont : personnages taiseux au milieu des paysages sauvages du Nord de la France, des marais aux bords de mer, toujours magnifiés par son sens du cadre. Dumont filme toujours la nature comme personne, s'inscrivant dans un horizon mystique et païen qui n'est finalement pas si loin d'un Malick (une scène d'incendie fait resurgir le souvenir des Moissons du Ciel), mais un Malick frustre, dépouillé de ses oripeaux musicaux et de sa patine brillante et satinée (pas vu Tree of Life, cela dit). Chaque plan est d'une évidente beauté, mais la projection d'un film de Dumont est systématiquement une expérience désagréable.
Le personnage principal (incarné par celui qui jouait l'ouvrier dans H.) est un vagabond-exorciste fascinant et inquiétant qui creuse le sillon mystique ouvert par Flandres et Hadewijch (on passe de l'amour de Dieu à la haine du diable, pour schématiser). On navigue toujours entre Dreyer, Bresson et Pialat. Autant à l'époque d'Hadewijch, j'étais resté sceptique devant les bifurcations laborieuses et déroutantes de son scénario, autant Hors Satan se déroule dans une linéarité, presque une platitude laborieuse qui laisse peu de place à la surprise et peine à captiver. Platitude brisée par deux scènes d'exorcisme sidérantes, mêlant sexualité sauvage (comme toujours), bouche-à-bouche de sapeur pompier et dégueulis de liquide blanchâtre dans la grande tradition Friedkinienne. C'est pour le moins un curieux mélange. Les hommes sont des bêtes mais des bêtes habitées par des forces surnaturelles.
J'ai réalisé à quel point je me sentais loin de ces personnages, de ces croyances, de ce rapport à la nature... J'ai l'impression que ce que filme Bruno Dumont dans le nord de la France est aussi loin de moi qu'un film de...je ne sais pas, Naomi Kawase par exemple. Ses personnages passent leur temps à prier dans le grand temple de la nature, genoux dans la terre et paumes vers le ciel... Son obsession pour toutes formes de transcendances, de croyances m'est terriblement étranger, en fait. Quand je vois un film de Bruno Dumont, je suis avant tout saisi par la puissance de ses tableaux animés, certains plus ému par que par cette humanité primitive à qui Dumont coupe de nouveau la langue (étonnant qu'H. soit si bavard, rétrospectivement, c'est le seul où les personnages débattent, échangent...).

Cannes 2011 Hors-satan-dumont

A la Quinzaine des réalisateurs, vu 4 films, dont 2 premiers films français très ratés.

D'abord, l'insupportable En Ville de V. Mrejen/B. Schefer (des plasticiens), caricature de cinéma d'auteur à la française. Cadre bourgeois sur ciel gris écrasant des personnages neurasthéniques, notamment l'héroïne de 18 ans lassée de tout, débitant au kilomètres de grandes phrases sur le sens de la vie, en entretenant de platoniques (plus plats que toniques) amours. D'un pédantisme poseur et dissert qui ressemble à du Rohmer sous Prozac.

Cannes 2011 19726002

L'autre, c'est Après le sud de J-J Jauffret (assistant de Biette, parait-il). On notera le rapprochement entre ces deux titres en forme d'indication géographique qui ne pointe nul lieu bien défini, à l'image d'une sorte de neutralité de traitement, d'absence de souffle, d'ambition, de rigueur qui auraient amené le spectateur n'importe où mais au moins quelque part. Pour une fois, je rejoint un peu l'avis de Chronicart :

Un mot rapide d'un film aperçu à la Quinzaine, Après le sud, de Jean-Jacques Jauffret. C'est un premier long métrage, Jauffret fut avant cela, entre autre, assistant pour Jean-Claude Biette, René Féret, Cyril Collard. Le film s'inspire d'un fait divers (un adolescent abattu par un pépé qui se plaignait du bruit), dont il s'emploie à décrire les prémisses en suivant quatre parcours entrecroisés, façon Elephant (le jeune, sa copine, sa mère et le pépé). Le film intéresse un temps, dans le genre naturalisme chirurgical, il a pour lui un certain sens du cadre, une notable efficacité. Mais le dispositif global, sitôt identifiée l'idée que Jauffret a derrière la tête, finit par être un peu accablant – arrivé à une demi-heure de la fin, on a sérieusement envie que le pépé sorte sa carabine, qu'on en finisse.
.

Adèle Haenel est le trait d'union entre ces deux tentatives malheureuses. Grande blonde revêche, moue boudeuse à la Léa Seydoux, partageant la même sensualité désinvolte, mais détachée du raffinement bourgeois de la petite fille Gaumont. Une pimbêche de plus entre dans le sérail très fermé du cinéma français.

Cannes 2011 Apres-le-sud-2-10452007levga_1798

Passons à deux films bulgares : Avé de K. Bojanov à la Semaine de la Critique. Road-movie qui confronte deux adolescents à l'expérience de la mort d'un proche. Certains auront vite fait de le cataloguer dans la catégorie "film-de-l'est-glauque", à la suite de leurs camarades roumains. Pourtant, des dialogues se dégagent un humour léger et ludique grâce à la (très) charmante jeune actrice qui interprète cette mythomane pleine de bagout qui invente à chaque nouvelle rencontre une autre vie pour elle et son camarade. C'est un premier film un peu appliqué mais qui parvient à émouvoir grâce à deux acteurs parfaitement filmés et dirigés.

Avoir plusieurs vies, s'imaginer, se rendre possible, une multitude d'existences, c'est aussi le thème de The Island, le nouveau film de K. Kalev (Eastern Plays) qui a été froidement accueilli mais qui m'a vraiment enthousiasmé. Une oeuvre un peu folle parce que trop ambitieuse peut-être, à la fois foutraque et ésotérique (dans la première scène Jodorowsky tire les cartes au héros) mais réjouissante dans sa liberté de ton et de narration. Comme pour Hadewijch, il y a certaines bifurcations qui peuvent dérouter voire carrément lâcher le spectateur (ça commence sur une île entre Stromboli et Voyage en Italie, mâtiné de thriller fantastique, pour terminer sur le plateau de Big Brother, sur le mode de la satire grinçante). De la même manière qu'il y a plusieurs personnages en un, il y a clairement plusieurs films en un, ce qui fera dire qu'il a voulu mettre trop de choses dedans, mais j'admire ce culot, l'audace de passer complètement de l'un à l'autre en tournant le dos au laborieux drame conjugal qui lui tendait les bras. Je suis convaincu que ce partis pris fait sens dans le cadre de sa réflexion clairement engagée dès le début : et si on pouvait tous changer de vie(s), se découvrir d'autres aspirations, d'autres rêves, si on plaquait tout sans se poser d'autre questions ? De ces questionnements très "Psychologie Magazine", Kalev tire une fable profondément mystérieuse et insaisissable à la lisière du fantastique autour d'un personnage protéiforme (étonnante révélation : Thure Lindhardt). Cela prend la forme d'un kaléidoscope de personnalités qui traduit les angoisses et l'insatisfaction existentielles de l'Hôôômme Moderne, la quête de sens de tant de gens qui travaillent longtemps et beaucoup pour gagner leur vie avant de se demander quoi en faire. Oncle Boonmee était celui qui se souvenait de ses vies antérieures, le personnage de The Island est celui qui ne cesse d'imaginer ses vies futures, comme autant d'amusants jeux de rôles. Au fond, il a peut-être retenu la leçon du pape Piccoli, réalisant à la fin de sa vie qu'il aurait toujours rêvé d'être acteur et que ce rêve ne pourra plus s'exaucer.
La partie la moins réussie du film est celle qui tient à la maternité de la femme (L. Casta) et donc à la peur de devenir père qui envahit le héros. Cela donne lieu à deux scènes de rêves d'accouchement, plastiquement très réussies mais au symbolisme lourd. De même la mer-mère dans laquelle plonge le type, l'île comme métaphore de son repli intérieur... Tout cet imaginaire laisse un arrière-goût de déjà-vu et psychologise inutilement le délire de personnalités qui fait partir le film en vrille.

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Enfin, The Murderer, de Na Hong-Jin (The Chaser), un "thriller haletant" beaucoup trop long et parfois kitsch, mais réalisé avec une certaine virtuosité et une bonne dose d'humour dans les combats sanguinolents à arme blanche. Un bon cousin de Park Chan-Wook et Bon Joon-Ho (nette préférence pour le dernier). Il y a toujours une outrance, une démesure grotesque qu'on retrouve chez ces autres cinéastes coréens qui emporte le morceau et sauve le film d'un poisseux esprit de sérieux, qui siérait bien mal à un tel film de genre. Cela dit, c'est quand même pas trop ma came/
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Message par adeline Ven 20 Mai 2011 - 17:51

Merci Largo !

Je me souviens de "Pork and Milk" de Valérie Mrejen. J'en avais entendu dire beaucoup de bien, je m'attendais à quelque chose d'incroyable, et c'était pas grand-chose d'étonnant finalement. Un documentaire, simple, plat, rien d'enthousiasmant. Contrairement à toi j'aime beaucoup Rohmer, mais ta description du film ne donne vraiment pas envie.

Donc, Le Havre, Habemus papam et The Island Wink

Pas boulimique Slimfast : je ne sais pas si je pourrai les voir, mais c'est les films qui, sans raison parfois, me donnent envie.

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Message par Invité Ven 20 Mai 2011 - 19:01

Largo a écrit :

D'abord, l'insupportable En Ville de V. Mrejen/B. Schefer (des
plasticiens), caricature de cinéma d'auteur à la française. Cadre
bourgeois sur ciel gris écrasant des personnages neurasthéniques,
notamment l'héroïne de 18 ans lassée de tout, débitant au kilomètres de
grandes phrases sur le sens de la vie, en entretenant de platoniques
(plus plats que toniques) amours. D'un pédantisme poseur et dissert qui
ressemble à du Rohmer sous Prozac.
Cannes 2011 19726002



félicitations Largo pour ce beau lapsus, dissert au lieu de disert. Wink
bonnes pérégrinations cannoises !

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Message par Invité Sam 21 Mai 2011 - 8:51

on sait bien que les meilleurs films sont privés de disert ! Wink


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Message par Largo Sam 21 Mai 2011 - 9:14

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Message par Invité Sam 21 Mai 2011 - 10:25

je n'avais pas osé.
merci Stéphane
et salut à vous deux

Wink

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Message par Rotor Sam 21 Mai 2011 - 23:07

Vous me donnez envie de voir "Habeus Papam" et l'article sur son blog de Joachim Lepastier renforce encore ce désir.

Sinon, je ne sais pas pour vous, mais je déteste déjà le Sorrentino, sans avoir presque rien vu, et Lars Von Trier a l'air atteint d'une grave maladie...
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Message par Largo Dim 22 Mai 2011 - 10:00


Sinon, je ne sais pas pour vous, mais je déteste déjà le Sorrentino, sans avoir presque rien vu, et Lars Von Trier a l'air atteint d'une grave maladie...

Idem...
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Message par Invité Lun 23 Mai 2011 - 4:48

je n'ai vu aucun film donc no comment sur le palmarès.

mais l'affaire von trier montre ce que cannes a de policé et de policier : il dit des énormités, certes. il s'excuse sous ordre, ok. il monte les marches et a l'accolade de fremaux, well. ret jacob le vire : c'est élégant. le spectre a la main de fer, il règne en maître, peu glorieux si j'en juge par son bouquin de souvenir un des plus mauvais livre que j'aie jamais lu.

et puis cette fin gauloise : le film en-chanté avant le banquet réunificateur.
c'est à pleurer.

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Message par Largo Mar 24 Mai 2011 - 11:09

Pour les parigots :

- reprise Un Certain Regard au Reflet Medicis :


The Murderer (The yellow sea) de Na Hong-jin

Samedi 28 – 21h40 et Lundi 30 – 19h35


Restless de Gus Van Sant

Samedi 28 - 19h45 et lundi 30 – 17h40


L'Exercice de l'Etat de Pierre Schoeller

Jeudi 26 - 15h15 et Mardi 31 à 19h45


Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian

Mercredi 25 – 20h et Lundi 30 – 15h30


Martha Marcy May Marlene de Sean Durkin

Mercredi 25 – 13h30 et Samedi 28 – 17h40


Hors Satan de Bruno Dumont

Jeudi 26 – 19h40 et Mardi 31 – 15h35


Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki

Vendredi 27 – 19h55 et Mardi 31 – 13h30


Elena de Andrey Zvyaguintsev

Mercredi 25 – 15h40 et Vendredi 27 – 17h40


The Day He Arrives de Hong Sangsoo

Jeudi 26 – 13h30 et Lundi 30 – 22h15



Tatsumi de Eric Khoo

Jeudi 26 – 17h30 et Samedi 28 - 15h35

Loverboy de Catalin Mitulescu

Jeudi 26 – 22h

Miss Bala de Gerardo Naranjo

Dimanche 29 – 21h55

trabalhar cansa (Travailler Fatigue) de Juliana Rojas , Marco Dutra

Mercredi 25 – 17h45 en présence des réalisateurs

Skoonheid de Oliver Hermanus

Mardi 31 – 22h05

Oslo, 31. August (Le 31 août à Oslo) de Joachim Trier

Vendredi 27 – 15h40 et Dimanche 29 – 17h50

Toomelah de Ivan Sen

Mercredi 25 – 22h05

Arirang de Kim Ki-duk

Samedi 28 – 13h30 et Mardi 31 – 17h45

Bonsai de Cristian Jimenez

Vendredi 27 – 22h05 en présence du réalisateur et de la productrice et Lundi 30 – 13h30

Okhotnik (Le Chasseur) de Bakur Bakuradze

Dimanche 29 – 13h20

Halt Auf freier strecke (arret en pleine voie) d’Andreas Dresen

Dimanche 29 - 15h40



be omid e didar (Au revoir) de Mohammad Rasoulof

Vendredi 27 – 13h30 et Dimanche 29 - 19h50

Reprise de la Quinzaine au forum des images : http://www.forumdesimages.fr/fdi/Festivals-et-evenements/Reprise-de-la-Quinzaine-des-realisateurs-20112

(au fait, j'ai vu et adoré Pater de Cavalier, un vrai petit miracle, j'essaie d'y revenir vite)
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