Neiges (à propos de "La femme est l'avenir de l'homme")
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DB
^x^
Borges
adeline
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Re: Neiges (à propos de "La femme est l'avenir de l'homme")
ça vaut quoi son film en tant que réalisateur, christopher doyle?
Re: Neiges (à propos de "La femme est l'avenir de l'homme")
J'aime pas le verbes transitifs.
DB- Messages : 1528
Re: Neiges (à propos de "La femme est l'avenir de l'homme")
Epikt a écrit:En effet, c'était même parfois assez douloureux !JM a écrit:Apparemment HSS ne fait pas l'unanimité car Epikt a écrit ailleurs qu'il n'aimait pas ses films...
(mais je ne voulais pas intervenir ici, mon avis sur HSS ayant pas vraiment de rapport avec le texte initial)
Je trouve ponctuellement des choses intéressantes dans ces films, mais trop peu, pas assez pour détourner durablement mon esprit de tout ce qui ne me plait pas. Y a rien qui me touche chez HSS, sa mise en scène (principalement son cadre puisqu'il filme beaucoup en plan séquence fixe) est atrocement quelconque et ne dégage rien à quoi je peux m'accrocher. Et dans l'ensemble, à quelques exceptions près, je retrouve la même négligence aux autres "postes", en particulier ce qui fait office de scénario (je ne sais pas trop comment il travaille : il est évident qu'il improvise pas mal les scènes, mais je sais pas si oui ou non il sait où il va d'une manière plus globale)(par exemple La vierge mise à nue par ses prétendants fait preuve d'une certaine rigueur dans sa structure, mais par exemple Turning Gate, mon préféré sans doute, est un joyeux bordel).
L'impression qu'il me donne, c'est un type qui fait du cinéma par dessus la jambe avec deux litres de soju dans le pif quand il écrit et le double quand il tourne, qui semble d'ailleurs beaucoup s'amuser mais qui ne se pose pas la question de comment donner du sens (ou ne serait-ce qu'une consistance) à ses images au delà de ce qu'il s'y passe.
Faut dire que ce genre de cinéma ("naturaliste" ?) ça n'a jamais été ma came, j'ai toujours préféré les réalisateurs qui font mal plutôt que ceux qui ne font pas !
Hello,
J'ai regardé "Conte de cinéma" hier soir et il m'a beaucoup plu. Le film est très bien construit, le récit ne me paraît pas du tout lâche ou branlant. HHS est très joueur sur ce coup-là, le film dans le film, c'est extra et c'est tellement bien fait que ça provoque la déstabilisation du spectateur qui se pose alors plein de questions vers le milieu du film, mais même jusqu'à la fin. Le film étudie de près le rapport du spectateur au film, il met en abyme pour la mettre à l'épreuve cette maxime célèbre qui introduisait "Le Mépris" : "le cinéma substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs", elle en sort bien sûr renforcée au carré car les travellings optiques de HHS sont dans le film ET dans le film dans le film !
Il est clair que, bourré ou pas bourré, les choix techniques sont réfléchis, par exemple il y a dans "Conte de cinéma" de nombreux zooms optiques, tandis que dans "La femme est l'avenir de l'homme", il n'y en a pas un seul. Cela te donne sans doute raison, HHS s'intéresse sans doute plus à ce qu'il se passe dans son cadre qu'à y injecter du "sens". Je ne trouve pas cela négatif du tout perso...
Invité- Invité
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