Festival franco-coréen du film
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Festival franco-coréen du film
http://www.ffcf-cinema.com/
Il y a "Hahaha" le dernier Hong Sang-Soo pas encore sorti qui passe, et d'autres choses réjouissantes, il faut un peu fouiller. Ca se passe à l'Action Christine et au Bijou à Noisy-le-Grand.
Il y a "Hahaha" le dernier Hong Sang-Soo pas encore sorti qui passe, et d'autres choses réjouissantes, il faut un peu fouiller. Ca se passe à l'Action Christine et au Bijou à Noisy-le-Grand.
Re: Festival franco-coréen du film
demain 18h50 (et dimanche 18h30) = Hahaha
j'éprouve un rare et pur bonheur à aller voir un nouveau film de Hong SangSoo au cinéma
mon dieu sa chemise va tellement bien avec le forum
j'éprouve un rare et pur bonheur à aller voir un nouveau film de Hong SangSoo au cinéma
mon dieu sa chemise va tellement bien avec le forum
Re: Festival franco-coréen du film
Ha, ha, ha
Attention à ne pas parler sérieusement d'HSS, pour Letourneur, ceux qui le font sont des raseurs qui se prennent pour des adultes.
J'avais pas tellement aimé le premier que j'avais vu, j'ai même oublié le titre, mais j'ai été surpris par celui-ci. Derrière la désinvolture, le relâchement apparent du style, souvent agaçant, derrière la façade pathétique et dérisoire des personnages, on finit par percevoir un regard très noire, très angoissé et angoissant qui passe par les situations les plus grotesques. En fait plus que Rohmer que tous les critiques nous ressortent à chaque nouveau film, je me demande si y'aurait pas plutôt un esprit Woody Allen (des débuts) là-dedans. Comme les protagonistes, on rit souvent (le titre ne trompe pas sur la marchandise), mais on rit jaune (ah, ah, ah - bis - désolé pour le mauvais calembour)
Attention à ne pas parler sérieusement d'HSS, pour Letourneur, ceux qui le font sont des raseurs qui se prennent pour des adultes.
J'avais pas tellement aimé le premier que j'avais vu, j'ai même oublié le titre, mais j'ai été surpris par celui-ci. Derrière la désinvolture, le relâchement apparent du style, souvent agaçant, derrière la façade pathétique et dérisoire des personnages, on finit par percevoir un regard très noire, très angoissé et angoissant qui passe par les situations les plus grotesques. En fait plus que Rohmer que tous les critiques nous ressortent à chaque nouveau film, je me demande si y'aurait pas plutôt un esprit Woody Allen (des débuts) là-dedans. Comme les protagonistes, on rit souvent (le titre ne trompe pas sur la marchandise), mais on rit jaune (ah, ah, ah - bis - désolé pour le mauvais calembour)
Re: Festival franco-coréen du film
Letourneur doit finalement beaucoup à HSS, enfin elle ne lui doit rien puisqu'elle rate, mais cette "peur du vide" dont elle parle dans ses itw, c'est précisément ce qu'arrive à mettre en scène HSS de manière déchiffrable et avec à peu près les mêmes symptômes que dans "La vie au ranch" : alcool, nourriture, fête, discussion-monologue. J'aimerais bien revoir tous ses films pour pouvoir en parler un peu plus sérieusement et étayer mon propos.
Je donnerai beaucoup pour revoir "Night and Day" vu en plein mois d'août toute seule à Paris, ça va remonter à bientôt trois ans et j'ai un peu oublié les raisons du choc que j'avais pu ressentir. C'était, je crois, et assez simplement, un monde nouveau et une lumière nouvelle qui coïncidaient trop parfaitement avec ce que je pouvais vivre au beau milieu de l'été, je trempais dans une solitude incroyable. Et c'était pourtant filmé à trois pas du MK2 Beaubourg, au café Métro, je m'en souviens.
Je donnerai beaucoup pour revoir "Night and Day" vu en plein mois d'août toute seule à Paris, ça va remonter à bientôt trois ans et j'ai un peu oublié les raisons du choc que j'avais pu ressentir. C'était, je crois, et assez simplement, un monde nouveau et une lumière nouvelle qui coïncidaient trop parfaitement avec ce que je pouvais vivre au beau milieu de l'été, je trempais dans une solitude incroyable. Et c'était pourtant filmé à trois pas du MK2 Beaubourg, au café Métro, je m'en souviens.
Re: Festival franco-coréen du film
Très coul ce HSS, qui aurait pu s'appeler comme l'avant-dernier "Les femmes de mes amis", dont le titre original est en fait "Si tu savais tout", une fois qu'on sait cela ça éclaire ces deux films. Il y a des choses récurrentes qui se passent chez les acteurs de HSS, ils sont d'abord un peu perdus et avouent ne rien savoir sur rien. Plus que ça: ils ne savent même pas ce qu'il faut savoir pour bien vivre tout en s'autorisant une suffisance d'artiste et un égoïsme romantique qui tendent à s'évaporer dans l'alcool et laissent place à une vulnérabilité fraternelle; ce sont des enfants. Il y a une errance touchante et malicieuse qui parcoure l'ensemble du film et cela finit sur une consolation: l'amour comme acte d'humilité, "je ne sais rien mais je sais que je t'aime", on peut trouver ça naïf mais il faut prendre en compte la lente installation qui précède.
Dernière édition par Présence Humaine le Sam 13 Nov 2010 - 0:39, édité 1 fois
Re: Festival franco-coréen du film
http://www.ffcf-cinema.com/programme-2010/section/selection-2010/my-dear-enemy/
là comme ça, ça me fait penser à Broken Flowers, je dis oui
là comme ça, ça me fait penser à Broken Flowers, je dis oui
Re: Festival franco-coréen du film
Présence Humaine a écrit:Très coul ce HSS, qui aurait pu s'appeler comme l'avant-dernier "Les femmes de mes amis", dont le titre original est en fait "Si tu savais tout", une fois qu'on sait cela ça éclaire ces deux films.
Ah bah, voilà, c'était celui là que j'avais vu.
C'est parce que les personnages d'HSS se noient tous dans l'alcool que tu écris "cool" : "coul" ?
Re: Festival franco-coréen du film
ah je ne sais pas, j'ai lancé cette orthographe francisée il y a quelques années, depuis je ne la lâche plus, on se distingue comme on peut sur le web 2.0
:-)
De HSS je te conseille "Turning Gate"
:-)
De HSS je te conseille "Turning Gate"
Re: Festival franco-coréen du film
Présence Humaine a écrit:http://www.ffcf-cinema.com/programme-2010/section/selection-2010/my-dear-enemy/
là comme ça, ça me fait penser à Broken Flowers, je dis oui
C'était bien nul, ça m'a fait mal à la tête tellement c'était long, j'ai dû défaire ma queue de cheval.
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