Notre musique
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Re: Notre musique
je trouve cette chanson très grande, elle nous fait sentir quelque chose, elle crée un mystère, là, où j'en avais jamais vu, comme bien des gens : le mystère kim wilde... dans le mystère prince...
ici, par contre, le ridicule est immense, jamais nous ne sentons le mystère Goethe :
"Tout langage peut offrir à chaque instant deux aspects opposés, l'un verbal, l'autre idéal. Tout texte peut être apprécié à un doublé point de vue comme mettant en jeu des phénomènes matériels, souffle, son, rythme et, par extension, mot, image, genre, forme, ou selon le sens, les sentiments, les idées, les choses qu'il révèle. A Eckermann, Goethe montrait un manuscrit couvert de ratures. « Que de mots », dit Eckermann. Il pensait aux ressources, aux richesses verbales. Mais Goethe : « Des mots! Tu ne vois pas qu'il n'en reste plus un seul. » (…) »
(Blanchot, la part du feu, p.51)
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
origine de l'oeuvre d'art...
le mystère est encore plus grand; car, la fille elle-même ne comprend pas qu'elle puisse être un mystère; révéler à quelqu'un son mystère, le mystère qu'il est, c'est encore plus grand... définitivement une des plus grandes chansons de l'histoire de la pop musique...
allons plus loin;
Entre le mystère des paroles et le mystère de la poésie, au sens le plus vaste de ce mot, qui comprend, la musique, celles des mots, des images, et du clip, il y a comme une identité dans l’opposition, qui permet de saisir le mystère, ce qui est le plus lointain, par les moyens les plus naïfs ;
écouter le « ça dépend », la manière dont il se tourne, et tourne sur lui-même ; c’est tout le tragique sans tragique d’un homme confronté au mystère, mais qui ne le rend pas plus grand qu’il n’est ; s’il n’y avait pas eu ce « ça dépend », la chanson aurait été moins réussie, moins parfaite ; « des fois je me balade, ça dépend » ; les nuits sans kim wilde ;
voilà comment le langage le plus quotidien, le plus ordinaire, porte en lui comme un léger mouvement, presque impossible à sentir, vers un totalisation, on dirait comme la différence entre le réel, et sa version rêvé.
La poésie alors est d’autant plus forte qu’elle nous donne le sentiment de n’être rien de plus que la simple prose des choses ; s’il y a mystère de kim wilde, des nuits sans kim wilde, ce mystère n’est rien, touche au rien ; on comprend pas, on ne partage pas ce sentiment ; nos nuits sans kim wilde ne peuvent pas être partagé avec celles de la voix lyrique ; nos nuits ne sont jamais sans kim wilde; pas même dans la fiction de cette chanson, de ce monde chanté, de cette nuit chantée.
Si le mystère est la métamorphose du sens en mot et du mot en sens, comme dit Blanchot, alors on peut dire que cette chanson parvient merveilleusement à créer par cette métamorphose le mystère, et à le nommer dans le mot le moins mystérieux : kim wilde; ce n'est qu'un mot, mais ce mot est sens, un sens que nous ne pouvons saisir, tant son mystère n'est accessible qu'à laurent voulzy...
le mystère est encore plus grand; car, la fille elle-même ne comprend pas qu'elle puisse être un mystère; révéler à quelqu'un son mystère, le mystère qu'il est, c'est encore plus grand... définitivement une des plus grandes chansons de l'histoire de la pop musique...
allons plus loin;
Entre le mystère des paroles et le mystère de la poésie, au sens le plus vaste de ce mot, qui comprend, la musique, celles des mots, des images, et du clip, il y a comme une identité dans l’opposition, qui permet de saisir le mystère, ce qui est le plus lointain, par les moyens les plus naïfs ;
écouter le « ça dépend », la manière dont il se tourne, et tourne sur lui-même ; c’est tout le tragique sans tragique d’un homme confronté au mystère, mais qui ne le rend pas plus grand qu’il n’est ; s’il n’y avait pas eu ce « ça dépend », la chanson aurait été moins réussie, moins parfaite ; « des fois je me balade, ça dépend » ; les nuits sans kim wilde ;
voilà comment le langage le plus quotidien, le plus ordinaire, porte en lui comme un léger mouvement, presque impossible à sentir, vers un totalisation, on dirait comme la différence entre le réel, et sa version rêvé.
La poésie alors est d’autant plus forte qu’elle nous donne le sentiment de n’être rien de plus que la simple prose des choses ; s’il y a mystère de kim wilde, des nuits sans kim wilde, ce mystère n’est rien, touche au rien ; on comprend pas, on ne partage pas ce sentiment ; nos nuits sans kim wilde ne peuvent pas être partagé avec celles de la voix lyrique ; nos nuits ne sont jamais sans kim wilde; pas même dans la fiction de cette chanson, de ce monde chanté, de cette nuit chantée.
Si le mystère est la métamorphose du sens en mot et du mot en sens, comme dit Blanchot, alors on peut dire que cette chanson parvient merveilleusement à créer par cette métamorphose le mystère, et à le nommer dans le mot le moins mystérieux : kim wilde; ce n'est qu'un mot, mais ce mot est sens, un sens que nous ne pouvons saisir, tant son mystère n'est accessible qu'à laurent voulzy...
Borges- Messages : 6044
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Re: Notre musique
careful a écrit:
Vous n'avez rien aimé ds ma liste précédente ?
Trop grande liste tue la liste...
Je plaisante, mon Careful, elle est vraiment d'enfer cette tracklist, même si je n'ai pas (encore) tout écouté.
J'essaie de me réchauffer, comme je peux. En évitant le coma éthylique.
El Azhar, Mazal nesker mazal, ou je suis toujours bourré...toujours (traduction approximative...)
lorinlouis- Messages : 1691
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Re: Notre musique
El Azhar, rencontré au détour d'une obscure compilation de ce qui était dénommé sous le titre de proto-raï. Je ne sais pas si ça veut dire quelque chose, mais il y a d'excellents titres sur cet album, très fanfare et festif, un peu comme du Goran Bregovic, mais en algérien...
Un moment, j'ai cru à du Korn.
careful a écrit:
Sinon,voici le pire clip, le pire groupe du monde...après Superbus bien entendu.
https://www.youtube.com/watch?v=JBOEsQCdqpI&feature=player_embedded
Un moment, j'ai cru à du Korn.
lorinlouis- Messages : 1691
Re: Notre musique
Découvert le clip le plus glam' du monde : Sofia Coppola / Kate Moss / White Stripes, qui dit mieux ?
Surtout j'adore cette chanson !
Surtout j'adore cette chanson !
Re: Notre musique
Un titre de 73 de la compil' Ghana Soundz : Oscar Sulley & The Uhuru Dance Band, "Bukom Mashie".
Ca pulse bien.
Ca pulse bien.
Eyquem- Messages : 3126
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
Vous passez votre temps à découvrir des choses, c'est bien, vous faites aller la machine à consommer les biens culturels, mais faut pas venir un jour et prétendre avoir découvert l'Amérique...
Borges- Messages : 6044
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Re: Notre musique
Bin oui Careful, qu'est-ce que c'est que ce clip stupide où les gens s'entretuent à coup de Kalachnikov en toute impunité ?!
Re: Notre musique
careful a écrit:soyons sérieux
oui, mais sans prendre trop au sérieux tout ce que je dis.
Borges- Messages : 6044
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Re: Notre musique
Oui, j'avais pas trouvé terrible non plus;
cette version de she's lost...c'est bien, mais c'est assez loin des JD :
cette version de she's lost...c'est bien, mais c'est assez loin des JD :
Borges- Messages : 6044
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
careful a écrit:
ca sonne assez comme quelques trucs des pixies
non?
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
lu (NME) à propos du dernier "These New Puritans" : 'Hidden'
You might want to go and buy some new speakers, because listening to every sharpening knife, oboe, cough, mutter, dense syncopated beat, delicate piano, and choir on ‘Hidden’ through your complementary iPod headphones is like looking at a photocopy of a Bruegel, or watching The Wizard Of Oz in black and white.
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Je trouve qu'on écoute pas assez sufjan stevens dans le coin; je l'avais écouté en boucle pendant des semaines, il y a quelques années, puis je m'en suis fatigué, pouvais plus supporter sa voix; mais là, c'est comme si à nouveau, comme disait deleuze, c'est toujours quand nous aimons que nous avons raison...
Borges- Messages : 6044
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