Bande de filles (Céline Sciamma)
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Bande de filles (Céline Sciamma)
C’est lamentable à tous points de vue.
Sous couvert de féminisme soi-disant, le film aligne tous les clichés les plus sinistres sur les banlieues populaires : les filles sont opprimées par les grands frères, nécessairement cogneurs, et par les autres filles, car entre elles, elles sont encore pires; pour sortir du lot, il faut qu’elles deviennent de vrais mecs, défendent leur clan et leur honneur à coups de poing, car c’est la jungle, ni plus ni moins ; il n’y a pas d’autre avenir que de devenir dealer ou femme de ménage ; les parents ont tellement démissionné qu’ils sont totalement absents ; s’émanciper, ça veut dire fuir à tout prix cet enfer en vase clos, vu que rien ne peut être pire que de vivre là ; etc etc. La panoplie complète. Il manque que le numéro vert de "Ni putes ni soumises" au générique de fin.
Dans je ne sais combien de scènes, on a l’impression pénible qu’on a demandé aux filles de faire le numéro de la meuf de banlieue : parler fort, tchiper sans arrêt, s’embrouiller pour rien, en faire des tonnes pour les trucs les plus ridicules du monde (genre une partie de mini-golf). C’est juste du cirque sans aucun enjeu, sinon celui de prouver par l’image que les filles de banlieue parlent d’autant plus fort qu’elles ont rien dans le ciboulot.
Je préfère pas parler de la manière dont elles sont filmées : pour ce qui est des idées, c’est au ras des pâquerettes ; mais pour ce qui est des corps, c’est au ras du short. (cf la scène de danse sur le parvis de la Défense)
C’est à se demander si le titre ne doit pas se prononcer sur le ton de l’insulte, comme "bande de filles !", tellement elles n’en sortent pas grandies.
Sous couvert de féminisme soi-disant, le film aligne tous les clichés les plus sinistres sur les banlieues populaires : les filles sont opprimées par les grands frères, nécessairement cogneurs, et par les autres filles, car entre elles, elles sont encore pires; pour sortir du lot, il faut qu’elles deviennent de vrais mecs, défendent leur clan et leur honneur à coups de poing, car c’est la jungle, ni plus ni moins ; il n’y a pas d’autre avenir que de devenir dealer ou femme de ménage ; les parents ont tellement démissionné qu’ils sont totalement absents ; s’émanciper, ça veut dire fuir à tout prix cet enfer en vase clos, vu que rien ne peut être pire que de vivre là ; etc etc. La panoplie complète. Il manque que le numéro vert de "Ni putes ni soumises" au générique de fin.
Dans je ne sais combien de scènes, on a l’impression pénible qu’on a demandé aux filles de faire le numéro de la meuf de banlieue : parler fort, tchiper sans arrêt, s’embrouiller pour rien, en faire des tonnes pour les trucs les plus ridicules du monde (genre une partie de mini-golf). C’est juste du cirque sans aucun enjeu, sinon celui de prouver par l’image que les filles de banlieue parlent d’autant plus fort qu’elles ont rien dans le ciboulot.
Je préfère pas parler de la manière dont elles sont filmées : pour ce qui est des idées, c’est au ras des pâquerettes ; mais pour ce qui est des corps, c’est au ras du short. (cf la scène de danse sur le parvis de la Défense)
C’est à se demander si le titre ne doit pas se prononcer sur le ton de l’insulte, comme "bande de filles !", tellement elles n’en sortent pas grandies.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Bande de filles (Céline Sciamma)
on avait parlé de son tomboy il fut un temps. Pas vu Bande de filles par contre ...
Invité- Invité
Re: Bande de filles (Céline Sciamma)
La brigade-collectif anti-négrophobie, Eyquem :
https://www.facebook.com/BRIGADEANTINEGROPHOBIE/posts/763696410362564:0
Et le PIR :
http://indigenes-republique.fr/59061/
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adeline- Messages : 3000
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