Le surfzappeur sans salaire
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Le surfzappeur sans salaire
Je vous propose de mettre ici les vidéos vues sur le net...
Je commence par le segment de "Chacun son cinéma" réalisé par Van Sant : "First Kiss".
Je ne l'avais jamais vu, en ce qui me concerne. Mais ça rejoint notre conversation sur "Milk", et ce que c'est de devenir visible (ou au contraire, devenir imperceptible).
http://v.youku.com/v_show/id_XMjAyNTczOTI=.html?full=true#full
Je commence par le segment de "Chacun son cinéma" réalisé par Van Sant : "First Kiss".
Je ne l'avais jamais vu, en ce qui me concerne. Mais ça rejoint notre conversation sur "Milk", et ce que c'est de devenir visible (ou au contraire, devenir imperceptible).
http://v.youku.com/v_show/id_XMjAyNTczOTI=.html?full=true#full
Dernière édition par Eyquem le Mer 8 Avr 2009 - 13:07, édité 1 fois
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le surfzappeur sans salaire
pardonnez moi si ça n'a rien à voir, mais c'est juste pour le plaisir :
https://www.youtube.com/watch?v=civAQaptMko&hl=fr
https://www.youtube.com/watch?v=civAQaptMko&hl=fr
Leurtillois- Messages : 131
Re: Le surfzappeur sans salaire
Un travail qui a l'air original sur le web :
http://www.camerawar.tv/
Ca a l'air bien, mais j'ai jamais vraiment pris le temps de regarder...
Une explication de sa démarche :
http://www.derives.tv/spip.php?article286
http://www.camerawar.tv/
Ca a l'air bien, mais j'ai jamais vraiment pris le temps de regarder...
Une explication de sa démarche :
CAMERAWAR ? No(tre)s image(s) nous appartien(nen)t ou le devrai(en)t
Par Lech Kowalski
Septembre 2008
Le 21ème siècle a commencé avec un soupir de soulagement quand il est apparu que le « bug » informatique qui menaçait de dévaster le monde n’avait pas eu lieu. Les médias ont vanté les mérites de la thèse de Francis Fukuyama, laquelle annonçait la fin d’une Histoire et l’entrée dans une ère de stabilité géopolitique qui mettrait fin aux conflits du siècle dernier. L’Histoire, pourtant, ne se laissa pas oublier si facilement. Les événements du 11 septembre et leurs conséquences ont fait resurgir le passé, qui annonçait son retour en criant vengeance.
Les innombrables problématiques auxquelles nous sommes maintenant confrontés ne peuvent être présentées dans un documentaire « classique ». Pour rendre compte de cette complexité dans une œuvre audiovisuelle, il est nécessaire d’inventer une nouvelle façon d’organiser le réel. La distribution en salles d’un tel projet serait impossible. Quant à la télévision, les entreprises complices de la crise en ont la mainmise. D’où la création du site internet « camerawar.tv ».
De nouveaux « chapitres-films » seront mis en ligne chaque lundi sur le site. Chacun de ces « chapitres-films » sera accompagné d’un blog ouvert à tous commentaires et/ou propositions audiovisuelles. En résonance avec cette proposition audiovisuelle interactive, un long métrage sera écrit, réalisé et distribué en salles. Ainsi le site et le film se répondront-ils, offrant alors au public une nouvelle forme inédite de récit.
http://www.derives.tv/spip.php?article286
Re: Le surfzappeur sans salaire
Le détail - pour une histoire rapprochée de la pop music :
https://www.youtube.com/watch?v=WryUOXo9sfM
ou vous percerez le mystère de la partie clavier de "Supersition"
(que dis-je : des 8 parties clavier de "Superstition" !
Ce qui explique que la section rythmique ait plus qu'à se tourner les pouces, pour ainsi dire, comme on peut le voir dans l'intro de cette version :
https://www.youtube.com/watch?v=_ul7X5js1vE&feature=related.
Poum, tchak, poum, tchak : de la rigolade pour le batteur)
https://www.youtube.com/watch?v=WryUOXo9sfM
ou vous percerez le mystère de la partie clavier de "Supersition"
(que dis-je : des 8 parties clavier de "Superstition" !
Ce qui explique que la section rythmique ait plus qu'à se tourner les pouces, pour ainsi dire, comme on peut le voir dans l'intro de cette version :
https://www.youtube.com/watch?v=_ul7X5js1vE&feature=related.
Poum, tchak, poum, tchak : de la rigolade pour le batteur)
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le surfzappeur sans salaire
Pour les amateurs de documentaires et de raretés, un site entièrement consacré au documentaire indépendant chinois, avec plein de vidéos en ligne :
http://www.cidfa.com
Des nuits blanches en perspective !
+
Un site français consacré au cinéma chinois : http://www.chinacinema.fr/
(merci à Flora pour ces liens!)
http://www.cidfa.com
Des nuits blanches en perspective !
+
Un site français consacré au cinéma chinois : http://www.chinacinema.fr/
(merci à Flora pour ces liens!)
Invité- Invité
Re: Le surfzappeur sans salaire
Yaaah ! Trop bon !JM a écrit:http://www.cidfa.com
(sauf qu'il mettent trois plombes à t'envoyer le mot de passe, en espérant qu'il ne le font pas à la main)
Re: Le surfzappeur sans salaire
Epikt a écrit:Yaaah ! Trop bon !JM a écrit:http://www.cidfa.com
Salut,
On va dire que c'est le cadeau des Spectres pour la journée des morts chinoise !
Invité- Invité
Re: Le surfzappeur sans salaire
L'Europe (par le petit bout de la lorgnette) de Monsieur le Ministre :
http://www.forum-liberation-lyon.com/
(vidéo intitulée "quelle est l'identité de l'Europe?", à moins que vous souhaitiez écouter un autre clown invité par Libé)
http://www.forum-liberation-lyon.com/
(vidéo intitulée "quelle est l'identité de l'Europe?", à moins que vous souhaitiez écouter un autre clown invité par Libé)
Invité- Invité
Re: Le surfzappeur sans salaire
http://v.blog.sohu.com/u/vw/2686450
Bill Plympton, 25 ways to quite smoking
...And this is fuckin' hilarious !
Bill Plympton, 25 ways to quite smoking
...And this is fuckin' hilarious !
Re: Le surfzappeur sans salaire
Largo a écrit:http://v.blog.sohu.com/u/vw/2686450
Bill Plympton, 25 ways to quite smoking
...And this is fuckin' hilarious !
Je l'avais vu il y a longtemps, j'ai autant ri aujourd'hui !
DB- Messages : 1528
Re: Le surfzappeur sans salaire
Moi, j'ai découvert ça hier et c'est effectivement excellent. Un vrai petit traité d'humour noir..
Re: Le surfzappeur sans salaire
Pas mal zappé hier. Il y avait des choses à la télé.
"Le trou" de JB, un des films favoris de Daney. C’est à propos d’un autre film de JB que Truffaut avait écrit sa connerie sur la politique des auteurs. Ali Baba, avec Fernandel (l’acteur favori de George Bataille, sans blague ; il était fasciné par son côté chevalin, son rire) et la grande danseuse du ventre égyptienne. A cette époque, les filles arabes étaient toutes danseuses du ventre, bien avant BS elles montraient leur ventre. C’est beaucoup plus dans l’identité française que le voile ou la burka. Dévoilez-moi à ça. Que dire de ce film ? Je ne sais pas. Bien de choses. J’avais adoré, la première fois, mais je l’ai vu, et revu, et ça ne tient plus de la même manière, si vous savez comment ça tourne. C’est pas mauvais comme film. Et sur bien des points, on se dit que JB aurait pu faire un meilleur film avec le sujet de Démineur, que CB.
Sur Arte, il y avait l’opéra de Schoenberg, Moïse et Aaron, dans la mise en scène de je sais plus qui, très intéressant, mais finalement, assommant, pas tenu plus d’un quart d’heure. J’ai zappé au moment, où Moïse et Aaron discutent de la représentation, du Dieu éternel, et de son peuple. Aaron dessine avec un immense pinceau par terre, sur une surface blanche, et Moïse refuse. Je dis pas que c’est pas grand ni rien. Je suis du côté de Schoenberg contre Stravinsky, mais je ne sais pas, cette confrontation entre les deux mecs m’a pas passionné plus que ça ; l’image, la pensée, la représentation, l’irreprésentable, tous ces thèmes s finissent par assommer, surtout s’ils vous intéressent.
( Toujours pas vu le film de Huillet/Straub. J’ai voulu, il y a quelques jours. Mais je ne retrouve pas mon DVD, que je sais pourtant n’avoir pas prêté.)
Le jour précédent, pas hier donc, j’ai par contre revu « Conan le destructeur » de Richard Fleischer ; tout le film. Faut dire que gosse j’adorais la BD. C’est pas incroyable, ni rien, le premier était meilleur, mais ça se regarde. Le problème, dans cet épisode, c’est la volonté de prendre des distances, la volonté d’humour ; on ne doit pas essayer ce genre de trucs dans ce genre de film ; la fantaisie héroïque ignore l’humour ; on doit nous faire croire, et croire à ce monde.
Richard Fleischer a fait quelques bons trucs, une bonne adaptation de Vernes, un bon film sur le vikings, et d’autres choses encore ; son père bossait dans l’animation, il a produit Popeye le marin, et Betty la pute.
L’histoire de Conan le destructeur, c’est assez simple. Conan doit aider une jeune vierge à ramener la corne de je sais plus quel dieu, Agorth ou quelque chose dans le genre ; elle seule peut la toucher, parce qu’elle est vierge et porte une marque. Grâce à la corne le dieu reviendra en vie, pour imposer le règne des ténèbres au monde. Ca marche presque. Le seul problème, c’est que les adeptes de ce dieu ne réussissent pas à sacrifier la jeune vierge, sauvée par Conan, dont elle est amoureuse. Il refuse de l’épouser et de devenir roi. Il lui avait expliqué que son cœur était pris par Valéria, mais jusque à la fin du film, elle croit qu’il changera d’avis. Ce qui n’arrive pas. Le film se termine avec Conan, qui s’en va seul, alors que ses compagnons restent à la cour de la nouvelle reine. C’est une jolie histoire. Mais c’est pas ça le plus passionnant. En Fait, l’intéressant dans cette histoire est que le dieu du mal que la corne doit ramener à la vie est aussi le dieu des apparences, des songes, des rêves, bref, de tous les modes du non-être.
Au début du film, presque, on découvre Conan à genoux, priant son dieu. Conan, on le note pas assez est très croyant. On l’attaque, il réussit à massacre tout le monde ; c’était juste une épreuve cette attaque pour que la reine se rende compte de ses propres yeux que Conan est bien le destructeur que tout le monde dit. Quand elle voit ça, elle lui dit qu’elle a besoin de ses services pour cette histoire de cornes ; et en échange, elle lui donnera ce qu’il veut. Hélas, il ne veut qu’une chose : Valéria, tuée dans l’épisode précédent ; elle avait donné si je me souviens bien sa vie en échange de celle de Conan (ici songer aux analyses de Heidegger, sur l’impossibilité de mourir la mort de l’autre, pour un autre). Conan, à sa manière c’est un Orphée, ou comme le scottie de vertigo…
(à suivre)
le truc le plus marrant, hier... c'était une page promotion du 20 heures de France 2 sur la police scientifique...qui se terminait par " les rues françaises vont bientôt ressembler à une série américaine"... sourire idiot du journaliste.
"Le trou" de JB, un des films favoris de Daney. C’est à propos d’un autre film de JB que Truffaut avait écrit sa connerie sur la politique des auteurs. Ali Baba, avec Fernandel (l’acteur favori de George Bataille, sans blague ; il était fasciné par son côté chevalin, son rire) et la grande danseuse du ventre égyptienne. A cette époque, les filles arabes étaient toutes danseuses du ventre, bien avant BS elles montraient leur ventre. C’est beaucoup plus dans l’identité française que le voile ou la burka. Dévoilez-moi à ça. Que dire de ce film ? Je ne sais pas. Bien de choses. J’avais adoré, la première fois, mais je l’ai vu, et revu, et ça ne tient plus de la même manière, si vous savez comment ça tourne. C’est pas mauvais comme film. Et sur bien des points, on se dit que JB aurait pu faire un meilleur film avec le sujet de Démineur, que CB.
Sur Arte, il y avait l’opéra de Schoenberg, Moïse et Aaron, dans la mise en scène de je sais plus qui, très intéressant, mais finalement, assommant, pas tenu plus d’un quart d’heure. J’ai zappé au moment, où Moïse et Aaron discutent de la représentation, du Dieu éternel, et de son peuple. Aaron dessine avec un immense pinceau par terre, sur une surface blanche, et Moïse refuse. Je dis pas que c’est pas grand ni rien. Je suis du côté de Schoenberg contre Stravinsky, mais je ne sais pas, cette confrontation entre les deux mecs m’a pas passionné plus que ça ; l’image, la pensée, la représentation, l’irreprésentable, tous ces thèmes s finissent par assommer, surtout s’ils vous intéressent.
( Toujours pas vu le film de Huillet/Straub. J’ai voulu, il y a quelques jours. Mais je ne retrouve pas mon DVD, que je sais pourtant n’avoir pas prêté.)
Le jour précédent, pas hier donc, j’ai par contre revu « Conan le destructeur » de Richard Fleischer ; tout le film. Faut dire que gosse j’adorais la BD. C’est pas incroyable, ni rien, le premier était meilleur, mais ça se regarde. Le problème, dans cet épisode, c’est la volonté de prendre des distances, la volonté d’humour ; on ne doit pas essayer ce genre de trucs dans ce genre de film ; la fantaisie héroïque ignore l’humour ; on doit nous faire croire, et croire à ce monde.
Richard Fleischer a fait quelques bons trucs, une bonne adaptation de Vernes, un bon film sur le vikings, et d’autres choses encore ; son père bossait dans l’animation, il a produit Popeye le marin, et Betty la pute.
L’histoire de Conan le destructeur, c’est assez simple. Conan doit aider une jeune vierge à ramener la corne de je sais plus quel dieu, Agorth ou quelque chose dans le genre ; elle seule peut la toucher, parce qu’elle est vierge et porte une marque. Grâce à la corne le dieu reviendra en vie, pour imposer le règne des ténèbres au monde. Ca marche presque. Le seul problème, c’est que les adeptes de ce dieu ne réussissent pas à sacrifier la jeune vierge, sauvée par Conan, dont elle est amoureuse. Il refuse de l’épouser et de devenir roi. Il lui avait expliqué que son cœur était pris par Valéria, mais jusque à la fin du film, elle croit qu’il changera d’avis. Ce qui n’arrive pas. Le film se termine avec Conan, qui s’en va seul, alors que ses compagnons restent à la cour de la nouvelle reine. C’est une jolie histoire. Mais c’est pas ça le plus passionnant. En Fait, l’intéressant dans cette histoire est que le dieu du mal que la corne doit ramener à la vie est aussi le dieu des apparences, des songes, des rêves, bref, de tous les modes du non-être.
Au début du film, presque, on découvre Conan à genoux, priant son dieu. Conan, on le note pas assez est très croyant. On l’attaque, il réussit à massacre tout le monde ; c’était juste une épreuve cette attaque pour que la reine se rende compte de ses propres yeux que Conan est bien le destructeur que tout le monde dit. Quand elle voit ça, elle lui dit qu’elle a besoin de ses services pour cette histoire de cornes ; et en échange, elle lui donnera ce qu’il veut. Hélas, il ne veut qu’une chose : Valéria, tuée dans l’épisode précédent ; elle avait donné si je me souviens bien sa vie en échange de celle de Conan (ici songer aux analyses de Heidegger, sur l’impossibilité de mourir la mort de l’autre, pour un autre). Conan, à sa manière c’est un Orphée, ou comme le scottie de vertigo…
(à suivre)
le truc le plus marrant, hier... c'était une page promotion du 20 heures de France 2 sur la police scientifique...qui se terminait par " les rues françaises vont bientôt ressembler à une série américaine"... sourire idiot du journaliste.
Borges- Messages : 6044
Re: Le surfzappeur sans salaire
Hommage aux 10 ans de Matrix, apparemment guaranti sans effets spéciaux !
Re: Le surfzappeur sans salaire
j'en fini par d'être étonné, déçu par la fille à balibar, jeanne : elle a été d'un ridicule, d'une bêtise effrayante à la fin du soir ou jamais de mardi dernier, revue de presse, la partie finale sur la grippe, sa gestion... je vois très autrement son personnage dans le rivette...et je me dis qu'il a choisi cette fille pour sa bêtise... elle ne joue pas, elle est...pour l'émission, on se demande ce qu'elle foutait là, sans doute juste pour son film qui sort, parce qu'elle avait rien à dire sur rien, ou alors elle était pas bien, malade, ou triste, ou je sais pas, et à vrai dire peut-être que ça m'est un peu "je-m'en-fous"...
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&date=2010-01-05
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&date=2010-01-05
Borges- Messages : 6044
Re: Le surfzappeur sans salaire
Quand chaque Israélien doit devenir ambassadeur, par Laurent Zecchini (Jérusalem, correspondant)
LE MONDE | 06.03.10
L'image d'Israël à l'étranger ayant été flétrie par la guerre de Gaza, et la presse internationale s'obstinant, faut-il comprendre, à présenter une vision biaisée de l'Etat juif, Yuli Edelstein, ministre israélien de la diplomatie publique et de la diaspora, s'est résolu à répliquer par... la caricature. Le résultat est visible sur le site officiel www.masbirim.gov.il.
Avec un double message : délégitimer les correspondants en poste en Israël, et demander à tous les Israéliens de devenir les "ambassadeurs" de leur pays, grâce à un viatique politique soigneusement orienté leur permettant d'"expliquer" (masbirim) Israël.
Le site ministériel diffuse trois courtes vidéos satyriques : la première caricature un journaliste britannique qui arpente le désert avec ce commentaire : "Le chameau est un animal israélien typique utilisé par les Israéliens pour voyager d'un endroit à l'autre, dans le désert où ils vivent."
Dans le second court-métrage, une présentatrice d'un journal télévisé français confond des scènes de guerre, "des tirs et d'importantes explosions à travers tout le pays", avec ce qui n'est qu'un feu d'artifice. Le dernier clip présente une journaliste espagnole au milieu d'Israéliens réunis autour d'un barbecue : "La plupart des maisons israéliennes n'ont pas l'électricité ou le gaz, aussi utilise-t-on d'anciennes méthodes de cuisson." Entre chaque vidéo, une voix insiste : "En avez-vous assez de la manière dont on nous présente dans le monde ? Vous pouvez changer cette image."
Ce programme gouvernemental, qui a bénéficié d'un budget de 1,5 million de dollars (1,1 million d'euros), prévoit également la formation de 70 groupes de travail qui dispenseront une formation à tous ceux - sportifs, hommes d'affaires, étudiants, conférenciers divers - qui peuvent devenir les "ambassadeurs" d'Israël.
Dans cette vision officielle, les colonies dans les territoires palestiniens occupés, loin d'être un obstacle à la paix, sont décrites comme "un renouveau des anciennes colonies juives", et leur éventuelle évacuation comme une "violation des droits de l'homme". Et l'Autorité palestinienne est présentée comme "appelant à la destruction de l'Etat juif et à la guerre sainte".
La presse israélienne s'est étonnée que l'argent public puisse financer une campagne aussi outrancière, et Yariv Oppenheimer, secrétaire général de l'ONG israélienne Peace Now, a souligné, comme plusieurs éditorialistes, que celle-ci ne peut que renforcer une image négative d'Israël à travers le monde.
Laurent Zecchini (Jérusalem, correspondant)
Quand je suis tombé sur ses clips, les bras m'en sont un peu tombés. Surtout celui avec le feu d'artifice assimilé à des bruits de guerre par la journaliste. C'est difficile d'être plus indécent à peine un an après "Plomb durci".
Le ministère israélien nous dit : "il n'y pas de guerre ; ce sont des feux d'artifice".
Mais ce que je lis en ce moment, dans les chroniques de Gideon Levy (publiées par La Fabrique), c'est plutôt ça : "c'est la guerre, et la guerre est un beau feu d'artifice". Par exemple :
(Gideon Levy, Gaza, chronique de janvier 2009, au moment de l'opération Plomb durci, p151)Avec la guerre, avec toutes les guerres, l'esprit du mal envahit le pays. Un éditorialiste présumé civilisé qualifie la terrible fumée qui recouvre Gaza de "spectacle extraordinaire".
Je crois pas que le rapport Goldstone reproche à Israel d'avoir allumé des feux de Bengale à Gaza.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Le surfzappeur sans salaire
j'imagine
Dernière édition par Karim le Mar 4 Mai 2010 - 9:49, édité 1 fois
^x^- Messages : 609
Re: Le surfzappeur sans salaire
Hello,
En cherchant un peu sur youtube pour vous faire écouter la chanteuse Gong Linna que j'écoute en ce moment, j'ai trouvé cette belle vidéo :
En cherchant un peu sur youtube pour vous faire écouter la chanteuse Gong Linna que j'écoute en ce moment, j'ai trouvé cette belle vidéo :
Invité- Invité
Re: Le surfzappeur sans salaire
A man walks through the crowd at the Ground Zero protest and is mistaken as a Muslim. The crowd turns on him and confronts him.
Borges- Messages : 6044
Re: Le surfzappeur sans salaire
To die is the only way to testify that we ever lived Perhaps for the Foxconn employees and employees like us – we who are called nongmingong, rural migrant workers, in China -- the use of death is simply to testify that we were ever alive at all, and that while we lived, we had only despair. – a worker blog (after the 12th jump at Foxconn)
Borges- Messages : 6044
Re: Le surfzappeur sans salaire
D'où proviennent les photos Borges, de quoi s'agit-il, je ne vois pas le lien direct avec le contenu de l'article proposé en ligne ?
Cela me rappelle les suicides dans les grosses boîtes en France (Orange, Peugeot..), mais aussi dans les prisons. Et aussi, du coup, un texte de Tiqqun qui relate assez bien l'atomisation totale de l'individu dans nos sociétés gouvernées par le travail pour le capital. Dans de telles sociétés (française, chinoise,...), la provenance géographique du travailleur (étranger, de la campagne, citadin..) n'a plus beaucoup d'importance puisque tout le monde est sommé de se retrouver dans la "valeur travail", logé à la même enseigne, néantisé, plus qu'étranger : expatrié de force, exilé, de lui-même.
Nous rejoignons ici le texte de Rancière (pourquoi pas tenter une certaine alliance avec ses ennemis) posté par Largo à propos du racisme d'état en France (et ailleurs). Les catégories différenciant suivant les "origines" sont bien souvent des constructions d'états qui cherchent à leur faire jouer le rôle de substitues des différences atomisées par la "société du travail", négativement (en stigmatisant), il va s'en dire. C'est le dernier service public que puissent rendre les états au grand capital (diviser dans le brouhaha - médiatique, en particulier - pour mieux régner - en silence).
Pour la Chine, c'est un peu différent je crois, puisque la structure politique apporte directement le règne du capital sur un plateau policier.
Cela me rappelle les suicides dans les grosses boîtes en France (Orange, Peugeot..), mais aussi dans les prisons. Et aussi, du coup, un texte de Tiqqun qui relate assez bien l'atomisation totale de l'individu dans nos sociétés gouvernées par le travail pour le capital. Dans de telles sociétés (française, chinoise,...), la provenance géographique du travailleur (étranger, de la campagne, citadin..) n'a plus beaucoup d'importance puisque tout le monde est sommé de se retrouver dans la "valeur travail", logé à la même enseigne, néantisé, plus qu'étranger : expatrié de force, exilé, de lui-même.
Nous rejoignons ici le texte de Rancière (pourquoi pas tenter une certaine alliance avec ses ennemis) posté par Largo à propos du racisme d'état en France (et ailleurs). Les catégories différenciant suivant les "origines" sont bien souvent des constructions d'états qui cherchent à leur faire jouer le rôle de substitues des différences atomisées par la "société du travail", négativement (en stigmatisant), il va s'en dire. C'est le dernier service public que puissent rendre les états au grand capital (diviser dans le brouhaha - médiatique, en particulier - pour mieux régner - en silence).
Pour la Chine, c'est un peu différent je crois, puisque la structure politique apporte directement le règne du capital sur un plateau policier.
Invité- Invité
Re: Le surfzappeur sans salaire
hi
Chained to a lamp post, the terrified Chinese boy whose poverty-stricken father tried to sell him on the street
pas vraiment le genre de site que je fréquente, suis tombé dessus par hasard; en lisant des trucs sur la Chine.
Chained to a lamp post, the terrified Chinese boy whose poverty-stricken father tried to sell him on the street
pas vraiment le genre de site que je fréquente, suis tombé dessus par hasard; en lisant des trucs sur la Chine.
Borges- Messages : 6044
Re: Le surfzappeur sans salaire
J'accueille cela avec plus de méfiance (en tout cas plus de réticence) même si évidemment rien n'interdit de penser que tout cela est totalement vrai. Bizarre, les photos super chiadées, sûrement pas prises avec un téléphone ou un truc comme ça :
... "But the adults nearby just stand around talking." ...
La Chine, depuis son deuxième rang économique mondial, est le nouvel "adversaire" des USA. Obama l'a bien compris, et toutes ses décisions actuelles et futures doivent être désormais clairement comprises dans ce retournement de situation : plus le temps d'aller se battre contre des chimères en Afghanistan, faisons la paix avec les musulmans (?) à coup de mosquée à ground zero (sic) et passons aux choses sérieuses. Sur l'Iran, on a d'ailleurs vu, après des mois de tergiversations sur le nucléaire, finalement cet été d'un seul coup et avec l'aval des russes, le pays faire se qu'il voulait sans que personne ne trouve rien à redire. Comme tout le monde se fout désormais de savoir quelle est la situation de la "démocratie" en Irak.
Ces photos et les textes qui accompagnent (mélangeons quelques fait divers sordides et odieux) font d'ailleurs très "nouveau" Mal, vous trouvez pas ? Ca s'inscrit typiquement dans de la diabolisation médiatique.
... "But the adults nearby just stand around talking." ...
La Chine, depuis son deuxième rang économique mondial, est le nouvel "adversaire" des USA. Obama l'a bien compris, et toutes ses décisions actuelles et futures doivent être désormais clairement comprises dans ce retournement de situation : plus le temps d'aller se battre contre des chimères en Afghanistan, faisons la paix avec les musulmans (?) à coup de mosquée à ground zero (sic) et passons aux choses sérieuses. Sur l'Iran, on a d'ailleurs vu, après des mois de tergiversations sur le nucléaire, finalement cet été d'un seul coup et avec l'aval des russes, le pays faire se qu'il voulait sans que personne ne trouve rien à redire. Comme tout le monde se fout désormais de savoir quelle est la situation de la "démocratie" en Irak.
Ces photos et les textes qui accompagnent (mélangeons quelques fait divers sordides et odieux) font d'ailleurs très "nouveau" Mal, vous trouvez pas ? Ca s'inscrit typiquement dans de la diabolisation médiatique.
Invité- Invité
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