arrigato
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wootsuibrick
Borges
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Re: arrigato
"Mets la en veilleuse";
"Et bien nous verrons le résultat des courses, tout en espérant que...":
L'édénique serpent à sonnettes* sifflant, l'amnésique inquiétant de la ligne d'autobus S, ne se prend pas seulement pour un juge de paix magnanime désignant les coupables et les victimes, un éthicien émérite discrimant le "mal dit" du "bien dire", un arbitre d'élégance à la mise enviable, il se prend aussi pour un Sultan dispensant ses ordres, attentes et directives. Fassscinant.
* Et ce n'est pas un trait d'esprit douteux, c'est la désignation d'une réalité quasi-indubitable (tout comme il n'est pas émis "par la bande", mais frontal et sans ambiguïté possible):
- ce n'est pas seulement le rappel que tout en prétendant "défendre" woot (honteusement attaqué en sa "personne"), tu ne cessais de l'attaquer "par la bande" (voir topic "la mort au travail": tes posts simplement lus dans leur succession);
- ce n'est pas seulement le rappel d'une pratique qui t'est chère: effacer tes insultes pour faire passer celui qui y répond pour l'agresseur;
- c'est aussi le rappel d'un phénomène very strange: nieras-tu que tu fus cet anonyme ("l'ami qui veut du bien au forum") qui signala "par la bande" très précisément à l'hébergeur un post à "contenu obscène ou pornographique" - celui où je ne faisais que citer le contenu du post d'un autre me visant. Alors même que sur le forum, tu fus celui qui ne cessas de dénoncer ce post scandaleux ("édité x fois sous sa plume, c'est donc bien prémédité"; ah on lui passe tout à ce jerzy: "que crois-tu? - que tu peux écrire impunément tes saloperies", etc) - en commettant exactement la même confusion.
Cette question, humblement, je la pose pour la 3è fois, puisque tu as soigneusement évité d'y répondre depuis ton retour: l'anonyme soucieux de la tenue du forum et le vertueux slimfast du forum, signalant (l'un à l'hébergeur, l'autre à l'attention des participants au forum) le fruit identique de leur lecture confuse autant qu'erronée, sont-ils une seule et même personne?
Si c'est non, alors toutes mes confuses, et tu n'es pas un serpent à sonnettes sifflant.
(Pas la peine de me servir ton habituelle pirouette prête-à-l'emploi: "t'es de la police?'. De la part d'un forumeur qui "flique" les autres à la moindre occasion, ça manquerait de noblesse).
(cf topic clé à molette, au cas où tu t'en étais épargné la lecture, homme de justice, de moralité, de vertu, surtout de responsabilité, et plus rarement de cohérence...).
Invité- Invité
Re: arrigato
t'es fatigant à tout ramener à toi : pour l'instant ton haut fait d'arme est d'avoir évincé Pichelin !
tout le forum est-là à rattraper les dégâts, et toi tu fais comme si de rien n'était, tu t'en laves les mains, pour un peu tu en passerait encore une autre petite couche, pour la route, comme tu dis souvent.
j'aimerais être comme toi, Dieu.
tout le forum est-là à rattraper les dégâts, et toi tu fais comme si de rien n'était, tu t'en laves les mains, pour un peu tu en passerait encore une autre petite couche, pour la route, comme tu dis souvent.
j'aimerais être comme toi, Dieu.
Invité- Invité
Re: arrigato
t'es fatigant à tout ramener à toi : pour l'instant ton haut fait d'arme est d'avoir évincé Pichelin !
tout le forum est-là à rattraper les dégâts, et toi tu fais comme si de rien n'était, tu t'en laves les mains, pour un peu tu en passerait encore une autre petite couche, pour la route, comme tu dis souvent.
j'aimerais être comme toi, Dieu.
C'est ça, noie le poissssson, en ramenant tout à moi:
- En me désignant comme le grand coupable,
- en martelant que j'ai cherché à évincé Stéphane Pichelin,
- en confirmant de la sorte à la fois le diagnostic neutral du rôle majeur que je jouerais dans l'atonie du forum, et l'efficacité du chantage à la victimisation,
- en te plaçant dans la position plaisante de celui qui assiste, désolé autant qu'indigné, à une scène qu'il recompose en termes de: "tout le forum est là pour rattraper TES dégâts",
- en profitant ainsi (du moins tu l'imagines, j'imagine) de cette occasion providentielle pour te poser en soutien indéfectible des victimes de l'odieux abhorré,
- en te posant dans le rôle d'un forumeur-modèle, représentatif de TOUT le forum, contribuant d'arrache-pied, ne ménageant guère sa peine, à un climat de sain échange constructif malheureusement pourri, gâté, par MOI,
- en profitant ainsi de cette même occasion pour détourner l'attention de tes petites manipulations et ambivalences, te lavant les mains sur mon dos. Petit Ponssse Pilate d'opérette militaire....
- et en faisant montre une fois encore, dans ce feu d'artifice, de ta "logique" très personnelle...
C'est merveilleux.
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Mer 29 Mai 2013 - 16:16, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: arrigato
bois le calice jusqu'à la lie, en silence !
Nuance: TON calice, et le venin de qualité frelatée dont tu as remplis ton calice.
Que je n'ai pas l'intention de boire.
Que je te lis boire toi-même, goulûment: principale victime burlesque de son propre poison & remède, arroseur arrosé se consommant lui-même tel l'ouroborossss.
Bye.
Invité- Invité
Re: arrigato
Ça n'est pas correct du tout, à la suite des textes de Stéphane Pichelin qui sont importants et qui annoncent son départ, qui est une chose triste, de faire évoluer le topic ainsi.
adeline- Messages : 3000
Re: arrigato
Oui, Adeline, ce n'est pas correct de faire évoluer le topic ainsi, à la suite des textes de Stéphane Pichelin, qui sont importants et qui annoncent son départ.
Ces textes sont importants parce qu'ils annoncent son départ: et cela, c'est une chose fort triste, incontestablement. D'autant plus que ce n'est pas comique. Je m'en désole tout autant. Et je conteste fermement, ceci exprimé à son adresse posthume, son intime conviction infalsifiable l'ayant amené à s'auto-convaincre, au faîte de son héroïque fatigue éclatant en super-nova, que son acte solitaire - mais hautement et spectaculairement sacrificiel - représenterait en quelque manière "l'aboutissement de ce qui pourrait ressembler à s'y méprendre à une stratégie à son égard".
Pour ce qui est du rôle que Stéphane Pichelin tient à m'assigner, ainsi que celui qu'il s'assigne avec une délectation masochiste, vivant en sa chair la condition d'un homme lucide ayant objectivement pris la mesure de mon rôle majeur dans "l'atonie générale du forum", ayant pris dans la foulée la juste mesure d'une reterritorialisation dogmatique-étatique de ce dernier, par quelque "ranciérien bon teint" (je ne vois plus la lumière du jour depuis des années, donc je suis fort peu bronzé) et "stratégeant" l'extension de sa "couverture sociale" : j'ai déjà répondu plus haut.
Pour ce qui est de l'importance de ces textes de Stéphane Pichelin, il me faudrait le temps (dont je manque cette semaine) d'y revenir, ligne par ligne, énoncé par énoncé, inférence par inférence. J'y reviendrai plus tard, donc, car ces textes sont tellement importants qu'ils réclament un feedback de lecture, rigoureux et argumenté.
Ce que je tiens à dire en guise de prélude, pour être bref, c'est que ces textes sont un parfait tissu d'inepties en tous genres, phrase après phrase, paragraphe après paragraphe, argutie après argutie.
En guise d'incipit anticipé, je me contenterai de relever, parmi tant de cabrioles sophistiquantes et inversives, ce trait hautement comique:
la manière dont Stéphane Pichelin scénographie sa position par contraste avec la mienne qu'il fantasme sans entraves (levons aussitôt l’ambiguïté syntaxique: c'est son fantasme qui est sans entraves, pas ma position). Et tout à l'excitation hypothamalique, glandepinéalique, hormonale et endocrinienne, que lui procure l'agencement de son propre psychodrame émouvant.
Psychodrame à vocation hautement instructive de ses semblables & frères en résistance bafoués, prélude de son geste suicidaire fracassant - hautement signifiant et politogène - de dissident s'auto-exilant en Siberie, sous la pression continue d'un commissaire stratégique ranciérien bon teint du politburo, et défendant les intérêts d'une avant-arrière-garde évangélisatoire de la "version gauchiste post-moderne de la droite fukuyamienne."
Mais avant que de revenir - plus tard - de façon détaillée, à la mixtion de cascade intrépidement syncrétique de poncifs de grand-bazar et d'herméneutique parfaitement délirante, qui compose ces textes de Stéphane Pichelin et leur donne tout leur précieux et important prix (de ce que pour un Deleuze, le désir est une forme de délire, SP croit que ça justifie son propre délire; dans une veine: "1 + 3 = 37, comment ça pas correct? Assignateur dogmatique séquestrant les aventures tortueuses d'une pensée myope limant patiemment le mur en risquant les trous et les crevasses !"),
avant donc d'y revenir, dans et par le menu, je reviens sur le trait majeur, hautement comique, du décorum ou arrière-plan scénographique disposé par Stéphane Pichelin, pour égayer son merveilleux fumet conceptuel:
il est combien comique, drolatique, marrant, en un mot poilant, de constater à quel point Stéphane Pichelin présente le "risque" de sa pensée comme l'exact contraire de tout ce dont son texte témoigne: son texte étant est un flux ininterrompu d'affirmations péremptoires, assertorismes auto-validants, raccourcis intimidants, contresens effarants balancés comme des démonstrations rigoureuses, amalgames affolants érigés en paradigmes à méditer longuement, pseudo-synthèses assénées, résumés et notes de lectures dignes de Philippe Val, certitudes inébranlables mais auto-branlées, prescriptions déguisées en descriptions, délires conceptuels en roue libre, analogies vertigineuses posées en Vérités démontrées, etc etc etc. Bref, la totale - soldée - de cette "infalsifiabilité" dont il a eu l'heureuse idée (pour me prendre imaginativement au mot, puisque je recours parfois à cette clause) de proposer une "application" résolument "infalsifiable" elle-même - sans compter sa dimension comique, donc.
OR, dans les termes mêmes de son auto-indulgence émouvante envers son assertorisme galopant, Pichelin Stéphane se présente sous les traits merveilleux d'un défricheur perpétuellement en proie au doute, à l'hésitation, s'essayant humblement à "comprendre", en se donnant le temps de l'observation et de l'hésitation. Humilité du penseur qui "expose ses positions trouées et ses regards myopes pour une élaboration dans le temps".
A qui Stéphane Pichelin aimerait-il faire gober cette scénographie émouvante, d'un humble "chemin de pensée" troué d'incertitudes, dévoré de doutes, fait de tâtonnements inquiets, interrogations, bifurcations, voies de traverses, remises en questions perpétuelles de sa propre et singulière "méthode", fruit du temps et du labeur patients, se jouant et se rejouant à chaque coup risqué, comme on lancerait des dés, etc?
(Laquelle est l'exact contraire, à l'en croire et j'en prends bonne note, de la non-mienne - à savoir un dévidé scolaire de concepts dévitalisés, cad pure rhétorique, sans corps, sans chair, désincarnée, sans affect, sans risque, désinvestie, désituée, décontextualisée, dépersonnalisée, abstraite, sans situation, emmurée mais sans perceuse, pépère, popote et confortable...)
Mais j'en reparlerai, la semaine prochaine donc. Sauf si, estimant que mon propos, décidément pas correct du tout et irrespectueux de l'attention que réclament, de par leur importance, ces textes de Stéphane Pichelin, les instances attentives à l'évolution des topics n'estiment, en âme et conscience, qu'il est temps que je prenne, moi aussi, des vacances, aux fins d'une prise de recul propice à une réflexion plus distanciée.
Ces textes sont importants parce qu'ils annoncent son départ: et cela, c'est une chose fort triste, incontestablement. D'autant plus que ce n'est pas comique. Je m'en désole tout autant. Et je conteste fermement, ceci exprimé à son adresse posthume, son intime conviction infalsifiable l'ayant amené à s'auto-convaincre, au faîte de son héroïque fatigue éclatant en super-nova, que son acte solitaire - mais hautement et spectaculairement sacrificiel - représenterait en quelque manière "l'aboutissement de ce qui pourrait ressembler à s'y méprendre à une stratégie à son égard".
Pour ce qui est du rôle que Stéphane Pichelin tient à m'assigner, ainsi que celui qu'il s'assigne avec une délectation masochiste, vivant en sa chair la condition d'un homme lucide ayant objectivement pris la mesure de mon rôle majeur dans "l'atonie générale du forum", ayant pris dans la foulée la juste mesure d'une reterritorialisation dogmatique-étatique de ce dernier, par quelque "ranciérien bon teint" (je ne vois plus la lumière du jour depuis des années, donc je suis fort peu bronzé) et "stratégeant" l'extension de sa "couverture sociale" : j'ai déjà répondu plus haut.
Pour ce qui est de l'importance de ces textes de Stéphane Pichelin, il me faudrait le temps (dont je manque cette semaine) d'y revenir, ligne par ligne, énoncé par énoncé, inférence par inférence. J'y reviendrai plus tard, donc, car ces textes sont tellement importants qu'ils réclament un feedback de lecture, rigoureux et argumenté.
Ce que je tiens à dire en guise de prélude, pour être bref, c'est que ces textes sont un parfait tissu d'inepties en tous genres, phrase après phrase, paragraphe après paragraphe, argutie après argutie.
En guise d'incipit anticipé, je me contenterai de relever, parmi tant de cabrioles sophistiquantes et inversives, ce trait hautement comique:
la manière dont Stéphane Pichelin scénographie sa position par contraste avec la mienne qu'il fantasme sans entraves (levons aussitôt l’ambiguïté syntaxique: c'est son fantasme qui est sans entraves, pas ma position). Et tout à l'excitation hypothamalique, glandepinéalique, hormonale et endocrinienne, que lui procure l'agencement de son propre psychodrame émouvant.
Psychodrame à vocation hautement instructive de ses semblables & frères en résistance bafoués, prélude de son geste suicidaire fracassant - hautement signifiant et politogène - de dissident s'auto-exilant en Siberie, sous la pression continue d'un commissaire stratégique ranciérien bon teint du politburo, et défendant les intérêts d'une avant-arrière-garde évangélisatoire de la "version gauchiste post-moderne de la droite fukuyamienne."
Mais avant que de revenir - plus tard - de façon détaillée, à la mixtion de cascade intrépidement syncrétique de poncifs de grand-bazar et d'herméneutique parfaitement délirante, qui compose ces textes de Stéphane Pichelin et leur donne tout leur précieux et important prix (de ce que pour un Deleuze, le désir est une forme de délire, SP croit que ça justifie son propre délire; dans une veine: "1 + 3 = 37, comment ça pas correct? Assignateur dogmatique séquestrant les aventures tortueuses d'une pensée myope limant patiemment le mur en risquant les trous et les crevasses !"),
avant donc d'y revenir, dans et par le menu, je reviens sur le trait majeur, hautement comique, du décorum ou arrière-plan scénographique disposé par Stéphane Pichelin, pour égayer son merveilleux fumet conceptuel:
il est combien comique, drolatique, marrant, en un mot poilant, de constater à quel point Stéphane Pichelin présente le "risque" de sa pensée comme l'exact contraire de tout ce dont son texte témoigne: son texte étant est un flux ininterrompu d'affirmations péremptoires, assertorismes auto-validants, raccourcis intimidants, contresens effarants balancés comme des démonstrations rigoureuses, amalgames affolants érigés en paradigmes à méditer longuement, pseudo-synthèses assénées, résumés et notes de lectures dignes de Philippe Val, certitudes inébranlables mais auto-branlées, prescriptions déguisées en descriptions, délires conceptuels en roue libre, analogies vertigineuses posées en Vérités démontrées, etc etc etc. Bref, la totale - soldée - de cette "infalsifiabilité" dont il a eu l'heureuse idée (pour me prendre imaginativement au mot, puisque je recours parfois à cette clause) de proposer une "application" résolument "infalsifiable" elle-même - sans compter sa dimension comique, donc.
OR, dans les termes mêmes de son auto-indulgence émouvante envers son assertorisme galopant, Pichelin Stéphane se présente sous les traits merveilleux d'un défricheur perpétuellement en proie au doute, à l'hésitation, s'essayant humblement à "comprendre", en se donnant le temps de l'observation et de l'hésitation. Humilité du penseur qui "expose ses positions trouées et ses regards myopes pour une élaboration dans le temps".
A qui Stéphane Pichelin aimerait-il faire gober cette scénographie émouvante, d'un humble "chemin de pensée" troué d'incertitudes, dévoré de doutes, fait de tâtonnements inquiets, interrogations, bifurcations, voies de traverses, remises en questions perpétuelles de sa propre et singulière "méthode", fruit du temps et du labeur patients, se jouant et se rejouant à chaque coup risqué, comme on lancerait des dés, etc?
(Laquelle est l'exact contraire, à l'en croire et j'en prends bonne note, de la non-mienne - à savoir un dévidé scolaire de concepts dévitalisés, cad pure rhétorique, sans corps, sans chair, désincarnée, sans affect, sans risque, désinvestie, désituée, décontextualisée, dépersonnalisée, abstraite, sans situation, emmurée mais sans perceuse, pépère, popote et confortable...)
Mais j'en reparlerai, la semaine prochaine donc. Sauf si, estimant que mon propos, décidément pas correct du tout et irrespectueux de l'attention que réclament, de par leur importance, ces textes de Stéphane Pichelin, les instances attentives à l'évolution des topics n'estiment, en âme et conscience, qu'il est temps que je prenne, moi aussi, des vacances, aux fins d'une prise de recul propice à une réflexion plus distanciée.
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Jeu 30 Mai 2013 - 0:41, édité 9 fois
Invité- Invité
Re: arrigato
Quitter le forum est un mauvais choix , je trouve, stephane.
Alors reprend des forces, prend du temps pour toi, relaxe toi et revient nous en pleine bourre près à defier cette bonne vieille tête de mule d'oncle jerzy.
Alors reprend des forces, prend du temps pour toi, relaxe toi et revient nous en pleine bourre près à defier cette bonne vieille tête de mule d'oncle jerzy.
glj- Messages : 518
Re: arrigato
Onc'jerzy, sûr. Mais n'oublions pas non plus :
- Papy Harry, Papa gâteau,
- Mama gâteau, Matahari,
- Harry qui rit, Hara Kiri,
- Harry gâteau, arigato.
Ceci devrait je pense faire rire Stéphane, car il adore les calembours, et l'inciter à revenir, pour partager - ensemble *** (comme chantait JJG, superbe et émouvante chanson je trouve, et je dis ça sans ironie) - d'autres bons mots.
( Car je le sais, je le sens, Stéphane, tout comme moi, tout comme Bobby, tuerait sa maman pour un bon mot. Avanie et framboââseu... )
***
- Papy Harry, Papa gâteau,
- Mama gâteau, Matahari,
- Harry qui rit, Hara Kiri,
- Harry gâteau, arigato.
Ceci devrait je pense faire rire Stéphane, car il adore les calembours, et l'inciter à revenir, pour partager - ensemble *** (comme chantait JJG, superbe et émouvante chanson je trouve, et je dis ça sans ironie) - d'autres bons mots.
( Car je le sais, je le sens, Stéphane, tout comme moi, tout comme Bobby, tuerait sa maman pour un bon mot. Avanie et framboââseu... )
***
Invité- Invité
Re: arrigato
Je crois que l'essentiel a été dit : personne ne veut le départ de SP, mais s'il veut s'en aller, s'il ne se reconnaît plus dans "le projet spectres" (que personne n'a jamais défini, parce qu'il y a pas de "projet spectres", y a juste des gens qui écrivent dans le partage (au deux sens du mot) de certaines idées de la communauté, oeuvrée et désoeuvrée... ), s'il pense que nous passons de la meute (là même où les spectres ne cessent de se manger entre eux) à la constitution d'un Etat (avec Borges, dans le rôle du guide, aveugle), on ne peut que lui souhaiter de trouver ailleurs d'autres compagnons pour un devenir horde sauvage, à moins qu'il ne préfère une solitude pensante peuplée de spectres, plus consensuels, réduits au phantasme de la complétude imaginaire...
Borges- Messages : 6044
Re: arrigato
Puisque j'ai essayé de nouer ici quelques propositions sur la littérature à quelques propositions sur la "misère du monde", on ne s'étonnera pas que j'emprunte mon mot de la fin à une phrase des Misérables. "Des démons attaquaient. Des spectres résistaient", y est-il écrit, pour caractériser le dernier assaut contre les barricades de Saint-Merri. Il y a, à la vérité, toutes sortes de démons et de spectres. Il y a les démons que l'on identifie trop bien, mais toujours trop tard ou trop loin : ceux de toutes les dictatures du siècle et de toutes les folies identitaires. Et puis il y a les démons plus discrets qui nous disent que le démoniaque n'est jamais que l'effet de la croyance aux spectres et que la bonne manière de les liquider est de congédier définitivement cette croyance, de nous débarrasser de toutes les existences suspensives pour ne plus connaître que des entités réelles : des corps et des propriétés des corps ; des sujets et des manières de les unir par consentement et convention. Plus de spectres, plus de démons, disent-ils. J'entends pour ma part tout autre chose dans leur formule : la fin des "spectres", c'est la fin des témoins, de ces quasi-autres, dont parle Jean Borreil, qui témoignent de la différence de chaque un avec lui-même. Aux formules de la consensualité exclusive, il faut plus que jamais opposer la formule d'une communauté qui ne connait que des singuliers qui tiennent sur la possibilité infinie de l'un-en-plus. Tenir sur cette possibilité, cela veut dire continuer à penser avec les spectres.
(L'Inadmissible)
balthazar claes- Messages : 1009
Re: arrigato
http://www.payot-rivages.net/livre_La-Raison-nomade--Jean-Borreil_ean13_9782228886703.html
c'est la voiture-balai
c'est la voiture-balai
Invité- Invité
Re: arrigato
balthazar claes a écrit:Puisque j'ai essayé de nouer ici quelques propositions sur la littérature à quelques propositions sur la "misère du monde", on ne s'étonnera pas que j'emprunte mon mot de la fin à une phrase des Misérables. "Des démons attaquaient. Des spectres résistaient", y est-il écrit, pour caractériser le dernier assaut contre les barricades de Saint-Merri. Il y a, à la vérité, toutes sortes de démons et de spectres. Il y a les démons que l'on identifie trop bien, mais toujours trop tard ou trop loin : ceux de toutes les dictatures du siècle et de toutes les folies identitaires. Et puis il y a les démons plus discrets qui nous disent que le démoniaque n'est jamais que l'effet de la croyance aux spectres et que la bonne manière de les liquider est de congédier définitivement cette croyance, de nous débarrasser de toutes les existences suspensives pour ne plus connaître que des entités réelles : des corps et des propriétés des corps ; des sujets et des manières de les unir par consentement et convention. Plus de spectres, plus de démons, disent-ils. J'entends pour ma part tout autre chose dans leur formule : la fin des "spectres", c'est la fin des témoins, de ces quasi-autres, dont parle Jean Borreil, qui témoignent de la différence de chaque un avec lui-même. Aux formules de la consensualité exclusive, il faut plus que jamais opposer la formule d'une communauté qui ne connait que des singuliers qui tiennent sur la possibilité infinie de l'un-en-plus. Tenir sur cette possibilité, cela veut dire continuer à penser avec les spectres.
(L'Inadmissible)
très beau texte (que je crois avoir cité, y a très longtemps) et qui donne envie d'être un spectre
Borges- Messages : 6044
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