Au-delà des collines de Cristian Mungiu
Au-delà des collines de Cristian Mungiu
Juste dire un mot pour ouvrir la discussion sur cette fresque picturale et obscurantiste roumaine. Je crois d'ailleurs que la Roumanie est le véritable sujet, pour l'instant, des films de Mungiu.
J'ai beaucoup aimé le film qui n'a cessé de me surprendre à la fois dans le tour que prenait la fiction et dans son traitement : si Mungiu a de beaux sujets il les met aussi remarquablement en scène.
Première surprise : première scène. Véritable tour de force pour ouvrir une voie au film, et ce qui s'avérera tout du long vrai, tenir le plan dans sa durée juste.
Autre surprise, belle surprise, la voix musicale lorsque les deux filles se parlent au début, une espèce de musique atonale que je n'ai pas souvenir d'avoir entendu à ce point sidérante ailleurs. Les sentiments passent par le regard mais surtout, surtout, par la voix, sans affèteries.
Surprise de l'ampleur des sentiments qui vont jusqu'à la violence froide et calculée avec une escalade des métaphores - d'ailleurs je crois au fond que c'est une course d'alpiniste, on monte à dieu ou non, et à ce jeu-là, une chante, l'autre pas, il y a quand même une dimension féministe dans le film.
Encore plein de belles choses jusqu'au dernier plan étonnant, évident.
Et sur le générique de fin, première musique du film : une berceuse !!
J'ai beaucoup aimé le film qui n'a cessé de me surprendre à la fois dans le tour que prenait la fiction et dans son traitement : si Mungiu a de beaux sujets il les met aussi remarquablement en scène.
Première surprise : première scène. Véritable tour de force pour ouvrir une voie au film, et ce qui s'avérera tout du long vrai, tenir le plan dans sa durée juste.
Autre surprise, belle surprise, la voix musicale lorsque les deux filles se parlent au début, une espèce de musique atonale que je n'ai pas souvenir d'avoir entendu à ce point sidérante ailleurs. Les sentiments passent par le regard mais surtout, surtout, par la voix, sans affèteries.
Surprise de l'ampleur des sentiments qui vont jusqu'à la violence froide et calculée avec une escalade des métaphores - d'ailleurs je crois au fond que c'est une course d'alpiniste, on monte à dieu ou non, et à ce jeu-là, une chante, l'autre pas, il y a quand même une dimension féministe dans le film.
Encore plein de belles choses jusqu'au dernier plan étonnant, évident.
Et sur le générique de fin, première musique du film : une berceuse !!
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