Cinéphile verviétois - take 2
+2
py
DB
6 participants
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Cinéphile verviétois - take 2
J'ai vu tellement de films, ces derniers mois, que je me sens quasiment dans l'obligation d'ouvrir un topic pour en égrener, de ci de là, une liste non exhaustive. Selon ce qu'ils m'en inspireront au moment de les citer, j'en dirai soit une phrase, soit plus.
Alors, le dernier en date, c'était cette nuit: Husbands, de Cassavetes, version longue.
(Edition triple: le film version ciné, le film version longue, deux documentaires-entretiens. J'ai tout de suite envie de voir le long. Le documentaire, où on retrouve toute la bande à John: Gena, Peter, Benny, Seymour, Al, évoquant leurs souvenirs, est profondément émouvant).
Ce n'est pas le Cassavetes que je préfère, mais c'est quand-même quelque chose. Il me touche moins que les autres pour plusieurs raisons possibles, dont la principale me paraît: je supporte mal les longues, les interminables scènes de beuverie, et je me sentais difficilement concerné par cette classe sociale de bourgeois quarantenaires, bien installés dans la vie, travaillant et faisant le point sur leur situation maritale, familiale, and so on.
Néanmoins, c'est impressionnant, ce film. Les scènes en question, ça me rappelle trop un genre de scènes que j'ai parfois vécu, à titre d'observateur extérieur, entre ennui et souffrance. Le fameux "moment" de l'authenticité, de la vérité des êtres mis à nu, le cœur sur l'estomac ou l'inverse, j'ai jamais été convaincu. Pour moi, dans ce genre de situation dite "festive", ce n'est pas qu'une vérité affleure, la réalité intime des êtres, etc, c'est plutôt que rien ne se passe vraiment. Y a plus aucune communication: les gens, du moins du point de vue du mec non bourré, sont plutôt alors enfermés, non pas dans une intériorité à laquelle je ne crois pas, mais dans une absence ou privation momentanée de leur être-dans-le-monde, et qui fait qu'ils se cognent les uns aux autres, se percutent, se balancent des conneries à la tête, qui ne signifient rien, qui n'ont ni queue ni tête. Dans un vacuum où seule la violence affleure.
On me fera jamais croire qu'il se passe quelque chose, dans ces moments d'ivresse, de vrai, d'authentique: le privilège d'un dévoilement. C'est même le contraire, donc: des moments où tout se voile complètement. Sous cet angle, j'ai vraiment ressenti tout ça, qui me donne envie de prendre mes jambes à mon cou. Ce que je fais invariablement quand je suis confronté à pareil contexte.
La longue scène, peu après le début, du tour de chant, m'a profondément agacé, c'était peut-être le but, je ne sais pas trop. La manière dont les trois compères harcèlent cette pauvre femme qui ne chante pas assez "avec son cœur, avec son âme", de leur point de vue. Jusqu'à ce que soi-disant ses résistances, son artificialité, se brisent comme une digue trop longtemps contenue. Je ne crois pas, là encore, à cette pseudo-authenticité atteinte ou retrouvée, ce moment "vrai", derrière les conventions ou les masques de la vie dite sociale. Au fameux moment de "rupture" où "l'être propre de la personne" serait révélé, tel qu'en lui-même, non tant traqué par l'objectif que traqué dans le dispositif mis en place.
C'est une donnée, chez Cassavetes, avec lequel j'ai parfois du mal, quand il insiste trop là-dessus: ça me paraît appartenir à un "psychologisme behavoriste" typiquement américain. Une sorte de mythe du spontanéisme qui ne peut manquer de s'associer, à mes yeux, à l'injonction paradoxale du "sois spontané", "be yourself", justement. Une sorte de déclinaison, je ne sais pas trop, de la méthode Stanislavski, de la "Méthode" de l'actor studio. Mais ça ne marche pas toujours.
Tout ceci est très écrit, très prémédité, malgré les apparences, et c'est souvent par là qu'une vérité des situations est atteinte, vérité des situations d'existence. Un moment de flux vital, d'affirmation de la vie jusque dans, peut-être pas la mort, du moins un avant-goût de la mort, ou plutôt une certaine expérience du "mourir": dans les moments de perte, d'égarement, de confusion, où les corps et les mots s'entrechoquent, se heurtent, s'étreignent, parfois avec une grande brutalité. Un espace d'indécision, d'instabilité, de vulnérabilité extrême, le plus souvent situé dans un lieu de passage: portes entrebâillées ou qu'on arrive pas à fermer, escaliers et cagibis dont on semble prisonnier, où le corps alourdi prend toute la place, dans un atermoiement entre immobilité et fuite.
Et c'est là, souvent, le génie de Cassavetes, à la fois proche et différent de ce que faisait un Pialat, mais dans ses grands films, il fait passer tout ça admirablement, au point où on se sent retourné comme une crêpe. Quand c'est moins réussi, j'ai plutôt le sentiment que c'est l'hyper-névrose qui domine, une certaine fascination pour le pathologique, et là, j'adhère moins.
Dans Shadows, Faces, Minnie & Moskovitz, Opening night, Love streams (son plus beau selon moi), ça fonctionne superbement.
Ici, il y a bien quelque chose qui marche, mais la tonalité dominante m'a semblé surtout cet affleurement de pathologie comportementale quasiment continue. ça donne le sentiment de malaise d'une cuite ininterrompue, trip londonien compris, d'une plongée asphyxiante dans la confusion et la déréliction totales. De ce point de vue de vue, rarement dans un Cassavetes on a autant le sentiment que tout le monde est complètement cinglé, que ce qu'on regarde est plein d'un danger de folie permanente, prête à exploser dans toute sa violence. On a l'impression, souvent, de devenir cinglé soi-même en regardant ce film. De ce fait, le film m'est apparu comme fort dépressif, dépressiogène. Les flux de vie, la générosité, sont bcp moins présents, on est un peu rejeté à l'extérieur, dans la zone où ça respire moins bien.
Un peu comme dans Une femme sous influence, qui me met également assez mal à l'aise (Faces aussi, à certains égards), pour les mêmes deux motifs invoqués: une certaine prédominance de cette psychologie comportementaliste et spontanéiste, une insistance/fascination parfois complaisante pour le pathologique.
Dans le docu, Peter Falk revient assez sur ce film. Il raconte que ce fut pour lui une expérience si frustrante, où il se sentait pris dans une confusion constante, à l'égard de son personnage, du récit, ne comprenant rien, quémandant constamment des indications que John lui refusait, qu'il a fini par exploser, tenté de quitter le tournage: "Écoute moi bien John: je tournerai encore avec toi, comme acteur, certainement, mais plus comme réalisateur!". Il l'a hurlé tellement fort que ça a dû s'entendre à 100 kilomètres. Cassavetes était vraiment interloqué, cherchant sincèrement à comprendre, analyser, quel était le problème de ce garçon, pourquoi il ne se sentait pas bien du tout, alors que pour lui, y avait aucun problème.
Ben Gazarra, à l'inverse, refusait toute indication: "surtout ne m'explique rien, je ne veux rien savoir!". Al Ruban: l'alchimie résidait dans cette tension, assez comique, entre Peter, le gars qui voulait tout le temps tout savoir, et Ben, le gars qui voulait jamais rien savoir.
Falk confesse aussi que si par la suite il a mieux saisi la méthode de Cassavetes, qu'il loue et salue, et admire, il continue à bloquer sur ce film-là: il ne comprend toujours pas ce que ça raconte, au juste, il ne comprend pas bien ce film, 35 ans après. Il explique que, quand il le revisionne, une fois il se dit "waow, quelle magnifique piece of art", et l'autre: "mon dieu quel désastre, un désastre absolu, mais qui peut avoir envie de regarder ça" (et Rowland, à côté, se marre).
Falk livre aussi une belle citation, pour définir le cinéma de Cassavetes, tout en s'excusant auprès de Al Ruban et Gena Rowland, qu'il a rejoint dans une sorte de patio, de la radoter pour la 100è fois: "le cinéma de John, c'est dieu en ruines, dieu dans les ruines". Et il ajoute: "John explorait ces ruines, sans relâche, mais ne perdait jamais de vue le dieu dans les ruines, justement, cad, en définitive, l'amour". Puis, se tournant vers Rowland: "c'est une bonne citation, non?". "Oui, dit Rowland, elle me touche bcp". Al Ruban: "tu n'es pas venu pour rien, Peter". J'adore.
Ces réserves exprimées, je conçois aussi que pour les même motifs, d'autres trouveront que c'est un très grand Cassavetes. En ce qui me concerne, il ne laisse pas une trace émotionnelle aussi forte que ceux que je cite.
Alors, le dernier en date, c'était cette nuit: Husbands, de Cassavetes, version longue.
(Edition triple: le film version ciné, le film version longue, deux documentaires-entretiens. J'ai tout de suite envie de voir le long. Le documentaire, où on retrouve toute la bande à John: Gena, Peter, Benny, Seymour, Al, évoquant leurs souvenirs, est profondément émouvant).
Ce n'est pas le Cassavetes que je préfère, mais c'est quand-même quelque chose. Il me touche moins que les autres pour plusieurs raisons possibles, dont la principale me paraît: je supporte mal les longues, les interminables scènes de beuverie, et je me sentais difficilement concerné par cette classe sociale de bourgeois quarantenaires, bien installés dans la vie, travaillant et faisant le point sur leur situation maritale, familiale, and so on.
Néanmoins, c'est impressionnant, ce film. Les scènes en question, ça me rappelle trop un genre de scènes que j'ai parfois vécu, à titre d'observateur extérieur, entre ennui et souffrance. Le fameux "moment" de l'authenticité, de la vérité des êtres mis à nu, le cœur sur l'estomac ou l'inverse, j'ai jamais été convaincu. Pour moi, dans ce genre de situation dite "festive", ce n'est pas qu'une vérité affleure, la réalité intime des êtres, etc, c'est plutôt que rien ne se passe vraiment. Y a plus aucune communication: les gens, du moins du point de vue du mec non bourré, sont plutôt alors enfermés, non pas dans une intériorité à laquelle je ne crois pas, mais dans une absence ou privation momentanée de leur être-dans-le-monde, et qui fait qu'ils se cognent les uns aux autres, se percutent, se balancent des conneries à la tête, qui ne signifient rien, qui n'ont ni queue ni tête. Dans un vacuum où seule la violence affleure.
On me fera jamais croire qu'il se passe quelque chose, dans ces moments d'ivresse, de vrai, d'authentique: le privilège d'un dévoilement. C'est même le contraire, donc: des moments où tout se voile complètement. Sous cet angle, j'ai vraiment ressenti tout ça, qui me donne envie de prendre mes jambes à mon cou. Ce que je fais invariablement quand je suis confronté à pareil contexte.
La longue scène, peu après le début, du tour de chant, m'a profondément agacé, c'était peut-être le but, je ne sais pas trop. La manière dont les trois compères harcèlent cette pauvre femme qui ne chante pas assez "avec son cœur, avec son âme", de leur point de vue. Jusqu'à ce que soi-disant ses résistances, son artificialité, se brisent comme une digue trop longtemps contenue. Je ne crois pas, là encore, à cette pseudo-authenticité atteinte ou retrouvée, ce moment "vrai", derrière les conventions ou les masques de la vie dite sociale. Au fameux moment de "rupture" où "l'être propre de la personne" serait révélé, tel qu'en lui-même, non tant traqué par l'objectif que traqué dans le dispositif mis en place.
C'est une donnée, chez Cassavetes, avec lequel j'ai parfois du mal, quand il insiste trop là-dessus: ça me paraît appartenir à un "psychologisme behavoriste" typiquement américain. Une sorte de mythe du spontanéisme qui ne peut manquer de s'associer, à mes yeux, à l'injonction paradoxale du "sois spontané", "be yourself", justement. Une sorte de déclinaison, je ne sais pas trop, de la méthode Stanislavski, de la "Méthode" de l'actor studio. Mais ça ne marche pas toujours.
Tout ceci est très écrit, très prémédité, malgré les apparences, et c'est souvent par là qu'une vérité des situations est atteinte, vérité des situations d'existence. Un moment de flux vital, d'affirmation de la vie jusque dans, peut-être pas la mort, du moins un avant-goût de la mort, ou plutôt une certaine expérience du "mourir": dans les moments de perte, d'égarement, de confusion, où les corps et les mots s'entrechoquent, se heurtent, s'étreignent, parfois avec une grande brutalité. Un espace d'indécision, d'instabilité, de vulnérabilité extrême, le plus souvent situé dans un lieu de passage: portes entrebâillées ou qu'on arrive pas à fermer, escaliers et cagibis dont on semble prisonnier, où le corps alourdi prend toute la place, dans un atermoiement entre immobilité et fuite.
Et c'est là, souvent, le génie de Cassavetes, à la fois proche et différent de ce que faisait un Pialat, mais dans ses grands films, il fait passer tout ça admirablement, au point où on se sent retourné comme une crêpe. Quand c'est moins réussi, j'ai plutôt le sentiment que c'est l'hyper-névrose qui domine, une certaine fascination pour le pathologique, et là, j'adhère moins.
Dans Shadows, Faces, Minnie & Moskovitz, Opening night, Love streams (son plus beau selon moi), ça fonctionne superbement.
Ici, il y a bien quelque chose qui marche, mais la tonalité dominante m'a semblé surtout cet affleurement de pathologie comportementale quasiment continue. ça donne le sentiment de malaise d'une cuite ininterrompue, trip londonien compris, d'une plongée asphyxiante dans la confusion et la déréliction totales. De ce point de vue de vue, rarement dans un Cassavetes on a autant le sentiment que tout le monde est complètement cinglé, que ce qu'on regarde est plein d'un danger de folie permanente, prête à exploser dans toute sa violence. On a l'impression, souvent, de devenir cinglé soi-même en regardant ce film. De ce fait, le film m'est apparu comme fort dépressif, dépressiogène. Les flux de vie, la générosité, sont bcp moins présents, on est un peu rejeté à l'extérieur, dans la zone où ça respire moins bien.
Un peu comme dans Une femme sous influence, qui me met également assez mal à l'aise (Faces aussi, à certains égards), pour les mêmes deux motifs invoqués: une certaine prédominance de cette psychologie comportementaliste et spontanéiste, une insistance/fascination parfois complaisante pour le pathologique.
Dans le docu, Peter Falk revient assez sur ce film. Il raconte que ce fut pour lui une expérience si frustrante, où il se sentait pris dans une confusion constante, à l'égard de son personnage, du récit, ne comprenant rien, quémandant constamment des indications que John lui refusait, qu'il a fini par exploser, tenté de quitter le tournage: "Écoute moi bien John: je tournerai encore avec toi, comme acteur, certainement, mais plus comme réalisateur!". Il l'a hurlé tellement fort que ça a dû s'entendre à 100 kilomètres. Cassavetes était vraiment interloqué, cherchant sincèrement à comprendre, analyser, quel était le problème de ce garçon, pourquoi il ne se sentait pas bien du tout, alors que pour lui, y avait aucun problème.
Ben Gazarra, à l'inverse, refusait toute indication: "surtout ne m'explique rien, je ne veux rien savoir!". Al Ruban: l'alchimie résidait dans cette tension, assez comique, entre Peter, le gars qui voulait tout le temps tout savoir, et Ben, le gars qui voulait jamais rien savoir.
Falk confesse aussi que si par la suite il a mieux saisi la méthode de Cassavetes, qu'il loue et salue, et admire, il continue à bloquer sur ce film-là: il ne comprend toujours pas ce que ça raconte, au juste, il ne comprend pas bien ce film, 35 ans après. Il explique que, quand il le revisionne, une fois il se dit "waow, quelle magnifique piece of art", et l'autre: "mon dieu quel désastre, un désastre absolu, mais qui peut avoir envie de regarder ça" (et Rowland, à côté, se marre).
Falk livre aussi une belle citation, pour définir le cinéma de Cassavetes, tout en s'excusant auprès de Al Ruban et Gena Rowland, qu'il a rejoint dans une sorte de patio, de la radoter pour la 100è fois: "le cinéma de John, c'est dieu en ruines, dieu dans les ruines". Et il ajoute: "John explorait ces ruines, sans relâche, mais ne perdait jamais de vue le dieu dans les ruines, justement, cad, en définitive, l'amour". Puis, se tournant vers Rowland: "c'est une bonne citation, non?". "Oui, dit Rowland, elle me touche bcp". Al Ruban: "tu n'es pas venu pour rien, Peter". J'adore.
Ces réserves exprimées, je conçois aussi que pour les même motifs, d'autres trouveront que c'est un très grand Cassavetes. En ce qui me concerne, il ne laisse pas une trace émotionnelle aussi forte que ceux que je cite.
Invité- Invité
cinéphile ardéchois marquisettiste
___
Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Je vois, depuis toujours, les films (que j'apprécie) au moins 4 ou 5 fois.
Je ne comprends pas de quoi tu parles; je ne comprends pas en quoi "ma vision" serait unitaire, unilatérale et unijambiste: elle ne l'est pas, l'a jamais été, et ne le sera jamais.
Je regarde les films avec mes affects; j'aime en communiquer une impression première, une impression subjective (qui ne postule en rien qu'elle vaut pour toute vision ultérieure); je ne cesse de rappeler, en toute occasion, que la perception est changeante, plastique, processuelle; je ne vise jamais une saisie qui serait totale ou totalisante (ce qui est un fantasme que je ne cesse de dénoncer); j'évite autant que possible de théoriser au delà des limites du film; je ne présuppose jamais que ma vision soit une vision pour tous et valant pour tous. http://mainoptique.blogspot.be/2010/01/la-revolte-du-peine-jouir-ou-le.html
Et c'est justement cela que signifie, s'il fallait encore chercher un sens à ce running gag, "cinéphilie verviétoise". Je ne prétends donc nullement ici, de quelque manière, même à mon insu, à je ne sais quelle "vision unitaire", "unilatérale" ou "unijambiste". Sauf par dérision, évidemment, de ces types de vision.
Si tu balayais de temps à autre le paillasson de ta porte des perceptions si "extra-ordinaire" et à 180 degrés, tu verrais peut-être que ces qualificatifs s'appliquent bien plutôt à merveille à la "vision" que communiquent tes propres montages (d'images autant que de mots) qui perpétuellement induisent des schémas de causalité et des angles de signification qui pour 85% se trouvent non pas dans les films concernés, pas davantage dans les textes censés entrer en résonance avec (de manière "unitaire" ou à l'inverse "unilatérale"), mais essentiellement dans ton esprit très unijambistement clairvoyant. Par ailleurs assez obsédé d'unité et hésitant rarement à unifier à la "va comme je te pousse" des données hétérogènes. Sans parler ici, donc, de tes poncifs virilo-burnés sur la rude authenticité vraie, les serments d'amitié noués dans l'ivresse, et autres vérités nues et brutes tapies au fond des bouteilles.
Une fois de plus donc, quoi que tu projettes à mon sujet, déduises, ou crois lire dans ce que je raconte, tu me sembles assez bien à l'ouest.
Tu as remarqué, par ailleurs, et je suppose, que je ne relève plus, par lassitude, les innombrables contresens émergeant de tes bidouillages "sémiologiques".
Comme récemment encore des citations de Foucault sur le pouvoir (de la période 76), complètement à rebours de ta propre démonstration: l'analyse du pouvoir qu'il met en place à cette époque (pouvoir comme non hierarchisé, non centralisé, produisant des énoncés de savoir et des sujets, se diffusant par capillarité, etc) se détourne justement de l'analyse du dispositif classique (celui du F. des 60s) dont tu parles (hiérarchique, centralisé, disciplinaire, répressif).
Comme récemment encore, à propos d'Altman, dont tu trouves le cinéma unitaire, mieux, formidablement englobant, croyant ainsi démentir ce que dit Deleuze quand il parle de "situations dispersives" et de "connexions causales faibles" dans le "cinéma de crise" américain des 70s. Que le cinéma de Altman soit pour l’essentiel "dispersif" et à "interférences causales faibles" me semble très bien le caractériser, et ce n'est pas péjoratif, tout au contraire. C'est d'ailleurs ce genre de cinéma que je préfère, brisant les règles du style de cinéma dit "classique", cad celui de la grande forme, fondé sur l'unité organique, précisément "englobant", "reliant" (organisé selon ce que D. nomme le schéma sensori-moteur "Situation-Action-Situation"). Et je vois donc mal, sauf à tout mélanger, et à opérer des inférences hasardeuses, à la fois unijambistes, unilatérales et unitaires, que nombre de films d'Altman poursuivent cette unité organique ou englobante.
Sur un autre topic, on avait discuté de tout ça. Pour ma part, j'avais il y a bien longtemps un peu discuté l'analyse de Deleuze en la contestant, non à cet égard (qui me parait fort juste, donc), mais à propos de ce qu'il nomme les clichés et la parodie. (Mais comme dab, tu lis pas, tu préfères administrer tes jolies leçons de vie, en m'élisant (quel privilège) comme le parangon d'un certain genre d'individu - chefs limonadiers et que sais-je encore - à qui tu dois régler son compte).
https://spectresducinema.1fr1.net/t931-nashville-r-altman-1975?highlight=altman
Et j'en causais déjà ici: http://mainoptique.blogspot.be/search/label/Altman%20%28Robert%29
Je ne le fais plus, donc (sauf ici, puisque tu viens inspecter la teneur de mes fèces), dans l'espoir que tu agences tes "trucs" et tes "bidules" en foutant la paix à ma petite personne.
En conclusion, réitérée, je n'ai pas envie de discuter avec toi. Non seulement parce que je comprends rien, la plupart du temps, à ce que tu racontes (et le peu que j'en comprends suscite la plus grande méfiance), mais aussi parce que ta prose vasectomique et vengeresse (du moins concernant ma petite personne) altère ma joie de vivre, et enfin, comme tu ne l'ignores pas, parce que tu m'es infiniment antipathique depuis une certaine occurrence bien délimitée dans le temps. Aussi n'ai-je nullement l'envie, ou le désir, de me montrer sympathique à ton égard. Plutôt que de m'administrer tes (éventuels) traits d'humour (?) (qui ne m'ont jamais fait rire), et tes sempiternelles leçons de vie ou de savoir-vivre (qui me cassent les pieds), tu n'as qu'à ouvrir un sujet sur la cinéphilie "marquisettiste" et l'art d'embrasser la vie à bras le corps dans toutes ses convulsions. Si ça te chante. Et je fais le serment solennel de ne jamais y foutre un patin.
Inutile donc de t'inciter (puisque tu feras ce que tu voudras), à aller enrichir de ton exigence supérieure et formidable, et de tes inlassables concaténations subtiles de liens (sur lesquels je ne clique plus depuis beau jeu), d'autres topics en attente d'être édifiés par la puissance de ta pensée autant que ta puissance de vie vraiment épatante. Pour mon compte, et pour me répéter encore, je ne souhaite plus "dialoguer" ni faire de l'esprit, avec ou sans lol, avec toi depuis assez longtemps.
Bye "l'ami". Te sens pas obligé de répondre.
Je ne comprends pas de quoi tu parles; je ne comprends pas en quoi "ma vision" serait unitaire, unilatérale et unijambiste: elle ne l'est pas, l'a jamais été, et ne le sera jamais.
Je regarde les films avec mes affects; j'aime en communiquer une impression première, une impression subjective (qui ne postule en rien qu'elle vaut pour toute vision ultérieure); je ne cesse de rappeler, en toute occasion, que la perception est changeante, plastique, processuelle; je ne vise jamais une saisie qui serait totale ou totalisante (ce qui est un fantasme que je ne cesse de dénoncer); j'évite autant que possible de théoriser au delà des limites du film; je ne présuppose jamais que ma vision soit une vision pour tous et valant pour tous. http://mainoptique.blogspot.be/2010/01/la-revolte-du-peine-jouir-ou-le.html
Et c'est justement cela que signifie, s'il fallait encore chercher un sens à ce running gag, "cinéphilie verviétoise". Je ne prétends donc nullement ici, de quelque manière, même à mon insu, à je ne sais quelle "vision unitaire", "unilatérale" ou "unijambiste". Sauf par dérision, évidemment, de ces types de vision.
Si tu balayais de temps à autre le paillasson de ta porte des perceptions si "extra-ordinaire" et à 180 degrés, tu verrais peut-être que ces qualificatifs s'appliquent bien plutôt à merveille à la "vision" que communiquent tes propres montages (d'images autant que de mots) qui perpétuellement induisent des schémas de causalité et des angles de signification qui pour 85% se trouvent non pas dans les films concernés, pas davantage dans les textes censés entrer en résonance avec (de manière "unitaire" ou à l'inverse "unilatérale"), mais essentiellement dans ton esprit très unijambistement clairvoyant. Par ailleurs assez obsédé d'unité et hésitant rarement à unifier à la "va comme je te pousse" des données hétérogènes. Sans parler ici, donc, de tes poncifs virilo-burnés sur la rude authenticité vraie, les serments d'amitié noués dans l'ivresse, et autres vérités nues et brutes tapies au fond des bouteilles.
- Spoiler:
http://mainoptique.blogspot.be/2010/01/la-revolte-du-peine-jouir-ou-le.html
[...]Enfin, soit. Passons. Sinon je sens que je vais m'énerver, et c'est pas bon pour ma tension artérielle. Car on l'aura deviné d'emblée, et je me dois de ne pas trop insister là-dessus: je suis, bien sûr, le vrai hédoniste, le sensualiste intégral. Je ne songe rien tant qu'à jouir de tous mes sens et de toutes mes perceptions, sur une échelle constante, avec la conscience la plus pleine, la plus réflexive possible, d'en goûter toutes les nuances. Je répugne donc à toute forme de prétendu "amusement" qui me divertirait de cette recherche de plénitude sensorielle, en altérerait la clarté. Je mobilise donc constamment toute l'énergie dont je dispose pour tenir à distance respectueuse toute forme d'obstacle contraignant cette noble préoccupation. C'est ça que j'appelle, moi, la vraie dépense: qui permet de jouir de l'excès lui-même sans en pâtir, donc d'excéder encore davantage, jusque dans les zones non tempérées, jusqu'au seuil où les états de conscience dits modifiés ne sauraient se tenir, par manque de force. "La beauté sans force hait l'entendement, dit Hegel, parce qu'il exige d'elle ce qu'elle n'est pas en mesure d'accomplir". Ça me fait penser, même si on s'éloigne un peu de ce que veut dire Hegel, que j'ai jamais été saoul de la vie. Pas même une seconde. Ça m'a jamais tenté. Et j'aime pas la compagnie des pochards, enfin, surtout les pochards qui mettent un point d'honneur à vous expliquer que si vous refusez de vous bourrer la gueule en leur compagnie, vous manquez aux lois élémentaires de la socialité, du compagnonnage et du festoyage. Y a un truc marrant, c'est que plusieurs internautes qui me lisent parfois, j'ai remarqué ça, sont persuadés que j'écris complètement torché. Y en a même un qui m'a dit, une fois, un Polonais, mais je dirai pas son nom, que j'ai pas besoin de boire pour être bourré. Mais non. C'est, tout bonnement, inexorablement, impossible. Enfin, je touche du bois.
Une fois de plus donc, quoi que tu projettes à mon sujet, déduises, ou crois lire dans ce que je raconte, tu me sembles assez bien à l'ouest.
Tu as remarqué, par ailleurs, et je suppose, que je ne relève plus, par lassitude, les innombrables contresens émergeant de tes bidouillages "sémiologiques".
Comme récemment encore des citations de Foucault sur le pouvoir (de la période 76), complètement à rebours de ta propre démonstration: l'analyse du pouvoir qu'il met en place à cette époque (pouvoir comme non hierarchisé, non centralisé, produisant des énoncés de savoir et des sujets, se diffusant par capillarité, etc) se détourne justement de l'analyse du dispositif classique (celui du F. des 60s) dont tu parles (hiérarchique, centralisé, disciplinaire, répressif).
Comme récemment encore, à propos d'Altman, dont tu trouves le cinéma unitaire, mieux, formidablement englobant, croyant ainsi démentir ce que dit Deleuze quand il parle de "situations dispersives" et de "connexions causales faibles" dans le "cinéma de crise" américain des 70s. Que le cinéma de Altman soit pour l’essentiel "dispersif" et à "interférences causales faibles" me semble très bien le caractériser, et ce n'est pas péjoratif, tout au contraire. C'est d'ailleurs ce genre de cinéma que je préfère, brisant les règles du style de cinéma dit "classique", cad celui de la grande forme, fondé sur l'unité organique, précisément "englobant", "reliant" (organisé selon ce que D. nomme le schéma sensori-moteur "Situation-Action-Situation"). Et je vois donc mal, sauf à tout mélanger, et à opérer des inférences hasardeuses, à la fois unijambistes, unilatérales et unitaires, que nombre de films d'Altman poursuivent cette unité organique ou englobante.
Sur un autre topic, on avait discuté de tout ça. Pour ma part, j'avais il y a bien longtemps un peu discuté l'analyse de Deleuze en la contestant, non à cet égard (qui me parait fort juste, donc), mais à propos de ce qu'il nomme les clichés et la parodie. (Mais comme dab, tu lis pas, tu préfères administrer tes jolies leçons de vie, en m'élisant (quel privilège) comme le parangon d'un certain genre d'individu - chefs limonadiers et que sais-je encore - à qui tu dois régler son compte).
https://spectresducinema.1fr1.net/t931-nashville-r-altman-1975?highlight=altman
Et j'en causais déjà ici: http://mainoptique.blogspot.be/search/label/Altman%20%28Robert%29
Je ne le fais plus, donc (sauf ici, puisque tu viens inspecter la teneur de mes fèces), dans l'espoir que tu agences tes "trucs" et tes "bidules" en foutant la paix à ma petite personne.
En conclusion, réitérée, je n'ai pas envie de discuter avec toi. Non seulement parce que je comprends rien, la plupart du temps, à ce que tu racontes (et le peu que j'en comprends suscite la plus grande méfiance), mais aussi parce que ta prose vasectomique et vengeresse (du moins concernant ma petite personne) altère ma joie de vivre, et enfin, comme tu ne l'ignores pas, parce que tu m'es infiniment antipathique depuis une certaine occurrence bien délimitée dans le temps. Aussi n'ai-je nullement l'envie, ou le désir, de me montrer sympathique à ton égard. Plutôt que de m'administrer tes (éventuels) traits d'humour (?) (qui ne m'ont jamais fait rire), et tes sempiternelles leçons de vie ou de savoir-vivre (qui me cassent les pieds), tu n'as qu'à ouvrir un sujet sur la cinéphilie "marquisettiste" et l'art d'embrasser la vie à bras le corps dans toutes ses convulsions. Si ça te chante. Et je fais le serment solennel de ne jamais y foutre un patin.
Inutile donc de t'inciter (puisque tu feras ce que tu voudras), à aller enrichir de ton exigence supérieure et formidable, et de tes inlassables concaténations subtiles de liens (sur lesquels je ne clique plus depuis beau jeu), d'autres topics en attente d'être édifiés par la puissance de ta pensée autant que ta puissance de vie vraiment épatante. Pour mon compte, et pour me répéter encore, je ne souhaite plus "dialoguer" ni faire de l'esprit, avec ou sans lol, avec toi depuis assez longtemps.
Bye "l'ami". Te sens pas obligé de répondre.
Dernière édition par jerzy P le Dim 8 Juil 2012 - 20:46, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
___
Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:48, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Personnellement j'ai du mal avec "Opening Night". Peut-être parce que des acteurs y jouent des acteurs., ce qui serait censé produire la vérité
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
(si) on se croise un jour, je te défonce.
Tout est dans le titre, caupin
MP de Monsieur Breaker, donc. En addendum à son dernier message en date. Alarmant. J'ai pourtant répondu honnêtement, en argumentant, et sans hypocrisie, à sa provocation ci-haut. J'ai répondu précisément à ce qu'il écrivait, et me suis efforcé de lui indiquer, avec du sens, des énoncés pourvus de sens, qu'il projetait sur moi des adjectifs qui concernent manifestement sa perception: unitaire, unilatérale, unijambiste. Histoire qu'il s'occupe de sa paille et laisse ma poutre en paix, pour d'autres loisirs plus constructifs.
Pour le reste, je ne peux rendre compte de ses projections suivantes: il fait lui-même ses inférences, ses connexions causales, en roue libre, évidentes dans son seul esprit. C'est incontrôlable. On peut rien faire contre ça. Nous quittons ici, mes amis, que dis-je nous avons quitté, depuis assez longtemps, le champ de ce qu'on nomme la "rationalité", pour nous aventurer dans les zones où l'esprit est roi, dans sa toute puissance.
Je ne lui demandais rien, pourtant. Qu'avait-il de bien intéressant à me dire, hormis que je suis un chef limonadier, que j'ai une perception étroite de la vie parce que je suis réticent à prononcer des serments d'amitié dans l'ivresse, etc? Ce que vraisemblablement il ne supporte pas bien, c'est d'une part que je refuse son amitié, sa tendresse, qu'il n'a de cesse de vouloir m'offrir sur un plateau. D'autre part, que je réponde. Il lui faut non seulement me surveiller et me punir, mais encore me faire taire, physiquement au besoin.
Oui, je sais, j'ai ce privilège d'être l'élu de ta violence pathologique, breaker le bien nommé. Je concentre en moi à peu près toutes les propriétés de l'humaine saloperie. Tu me l'as expliqué à moult reprises, en des termes simples et compréhensibles par tout un chacun et je t'en remercie. Même si mon refus de souscrire à ton analyse lucide sur mon cas prouve bien, quelque part, à quel point je suis un immondice sur pattes, un démon de perversité. De ceux dont on a honte d'avoir croisé la route insane, etc. De ceux qu'il faudrait éradiquer de la surface de la terre, dans le geste justicier de l'ange exterminateur. Comme dans le film "emprise".
Tu m'as plusieurs fois menacé, c'était contenu dans tes insultes passées, et tes obsessions récurrentes, très focalisées sur ma petite personne ("tu vas faire gaffe à ce que tu dis, Pirotte", etc). Tu confuses, là encore, c'est toi qui souffres de troubles mnésiques récurrents, pas moi.
Et jouissant assez perversement de la peur que ces menaces inspirent, puisque je me suis abondamment exprimé sur ma peur d'être tabassé, l'ayant déjà été.
On notera le courage aussi. Ce monsieur, que je ne connais pas et que ne tiens pas à connaître, sait qui je suis, où j'habite, connait mon visage. Manifestement, il veut me faire payer personnellement, dans ma chair, toutes ses confusions, ses contresens, sans fin.
Je prends ses menaces très au sérieux, car je pense qu'il pourrait les mettre à exécution, juste pour me prouver qu'il serait courageux de sa part de me défoncer. Raisonnement de paranoïaque, bien entendu. Mais chut: il pourrait aussi avoir à cœur de me prouver que je ne suis pas paranoïaque, qu'au contraire j'avais bien raison de m'inquiéter. Et ça, c'est inquiétant. Quelque part.
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
si vous arrêtiez de vous écharper méthodiquement ! pensez à l'exemple produit sur la belle jeunesse qui pratique le forum, Belle jeunesse est aussi le titre d'une belle comédie musicale d'après guerre de Robert Mamoulian, avec Mickey Rooney - qui joue à son habitude un rôle de 10 de moins que son âge. Ce Mickey Rooney, jeune, je l'adore.
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
J'ai recherché si on avait parlait du film mexicain et singulier d'Amat Escalante, intitulé Sangre et je n'ai rien trouvé.
Il termine dans les montagnes d'ordures de Mexico, un peu comme O Fantasma ce film portugais vraiment génial.
Je trouve qu'il y a des liens entre les deux.
Il termine dans les montagnes d'ordures de Mexico, un peu comme O Fantasma ce film portugais vraiment génial.
Je trouve qu'il y a des liens entre les deux.
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
____________
Dernière édition par breaker le Lun 9 Juil 2012 - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Va te faire mettre s'i te manque une case. : tu dérailles !
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
________
Dernière édition par breaker le Lun 9 Juil 2012 - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
http://radiookapi.net/environnement/2012/07/03/attaque-de-la-reserve-depulu-le-dernier-okapi-est-mort/
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Oh la la, c'est épuisant ces querelles de bac à sable....
Pour en revenir à Husbands, je me souviens avoir vu une affiche monumentale du film dans les locaux de Sarrazink Production, la boite de RAZ avec laquelle il a réalise tous ses films.
Donc le film m'a toujours intrigué parce que j'ai du mal à imaginer RAZ dans Husbands et en même temps, je ne peux plus voir le film sans imaginer RAZ comme un des personnages du film, un des potes de beuverie.
Je suis très d'accord avec Jerzy, la scène du chant m'a fait la même impression qui s'étirait, s'étirait et cette grosse dame que l'on malmène, que l'on balance à qui l'on demande le monde en somme. Je n'en pouvais plus et je crois bien qu'à chaque fois que je vois la scène, j'imagine que je vomis aussi dans les toilettes.
Ce qu'il y a de très réussi dans Husbands, c'est la pesanteur mélancolique du film. Il y a un espèce de tristesse qui pèse sur tout le film, je saurais pas le dire autrement. Je crois que c'est ça qui donne de l'importance au film à mes yeux.
En revanche j'aime beaucoup toute la dernière partie et la toute fin est la seule partie du film qui m'émeut vraiment beaucoup, finir sur ce plan... je sais pas, c'est quelque chose de génial pour moi, ou bien c'est l'épuisement du film.
La dernière fois que j'ai vu le film, c'était à Ouagadougou et j'avais fais une genre de petite projection. Il y avait un autre français avec moi qui s'est endormi, le reste du public était des copains burkinabés. C'est une drole d'anecdote parce qu'ils m'ont harcelé avec ce film là pendant des jours. Pourquoi je leurs avais montré ça ? C’était quoi cette débauche ?
En fait, ils étaient tous des peter falk à la différence qu'ils m'insultaient presque de leur avoir montré ce qu'ils appelaient une ode à l'alcool (alors que bon c'est mal).
J'aurais beaucoup aimé que Cassavettes défende son film à ma place, pour voir quel angle il aurait choisi, ce qu'il aurait pu dire.
Pour en revenir à Husbands, je me souviens avoir vu une affiche monumentale du film dans les locaux de Sarrazink Production, la boite de RAZ avec laquelle il a réalise tous ses films.
Donc le film m'a toujours intrigué parce que j'ai du mal à imaginer RAZ dans Husbands et en même temps, je ne peux plus voir le film sans imaginer RAZ comme un des personnages du film, un des potes de beuverie.
Je suis très d'accord avec Jerzy, la scène du chant m'a fait la même impression qui s'étirait, s'étirait et cette grosse dame que l'on malmène, que l'on balance à qui l'on demande le monde en somme. Je n'en pouvais plus et je crois bien qu'à chaque fois que je vois la scène, j'imagine que je vomis aussi dans les toilettes.
Ce qu'il y a de très réussi dans Husbands, c'est la pesanteur mélancolique du film. Il y a un espèce de tristesse qui pèse sur tout le film, je saurais pas le dire autrement. Je crois que c'est ça qui donne de l'importance au film à mes yeux.
En revanche j'aime beaucoup toute la dernière partie et la toute fin est la seule partie du film qui m'émeut vraiment beaucoup, finir sur ce plan... je sais pas, c'est quelque chose de génial pour moi, ou bien c'est l'épuisement du film.
La dernière fois que j'ai vu le film, c'était à Ouagadougou et j'avais fais une genre de petite projection. Il y avait un autre français avec moi qui s'est endormi, le reste du public était des copains burkinabés. C'est une drole d'anecdote parce qu'ils m'ont harcelé avec ce film là pendant des jours. Pourquoi je leurs avais montré ça ? C’était quoi cette débauche ?
En fait, ils étaient tous des peter falk à la différence qu'ils m'insultaient presque de leur avoir montré ce qu'ils appelaient une ode à l'alcool (alors que bon c'est mal).
J'aurais beaucoup aimé que Cassavettes défende son film à ma place, pour voir quel angle il aurait choisi, ce qu'il aurait pu dire.
DB- Messages : 1528
Re: Cinéphile verviétois - take 2
breaker a écrit:je viens juste de comprendre que le monsieur souffre sans doute d'un truc dur
Je suis un type on ne peut plus standard, cad s'inquiétant à juste titre qu'un monsieur souffrant sans doute d'un truc dur (plus dur encore qu'une forme somme toute bénigne de confusionnite galopante), fasse une fixette à son sujet, au point de régulièrement projeter sur lui des tas de saloperies, partir en le désignant comme à peu près l'incarnation du démon, revenir, créer un profil pour le couvrir d'insultes scatologiques et sexuelles, l'intimider, puis à présent passe le stade suivant: lui écrire un mp où il le menace de le défoncer s'il le croise.
Dans l'échelle de graduation du délire, le stade ultérieur c'est le passage à l'acte.
N'importe quel type standard (qui voit trop de films, sans doute, mais nous sommes ici sur un forum de cinéma) s'inquiéterait. Fin de la parenthèse.
Dernière édition par jerzy P le Lun 9 Juil 2012 - 14:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Je propose de renommer le topic en "Cinéphile standard" ou, pour être à la pointe de la mode, en "Cinéphile normal"
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Il n'est pas dans l'habitude des modérateurs du forum d'effacer des messages de membres actifs et amis, même si cela a déjà pu arriver. Nous en étions à chaque fois désolés.
Il faut quand même rappeler que : dans ce topic des insultes et des menaces sont écrites ou rapportées. Internet étant soumis à la loi sur la diffamation publique, les auteurs de ces insultes sont pénalement responsables. Et depuis 2004, selon l'article 6 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, les responsables de forums sont également pénalement responsables de la diffusion des insultes.
Sur tout autre forum, ces messages seraient effacés.
Il faut quand même rappeler que : dans ce topic des insultes et des menaces sont écrites ou rapportées. Internet étant soumis à la loi sur la diffamation publique, les auteurs de ces insultes sont pénalement responsables. Et depuis 2004, selon l'article 6 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, les responsables de forums sont également pénalement responsables de la diffusion des insultes.
Sur tout autre forum, ces messages seraient effacés.
Re: Cinéphile verviétois - take 2
____
Dernière édition par breaker le Lun 9 Juil 2012 - 21:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Moins laborieux que ceci:
Poursuite et nième réédition du numéro compulsif qui dure depuis au moins 6 mois.
Que répondre, si on pouvait répondre, à qqun qui semble s'être affranchi de toutes les lois, y compris celles de la "rationalité" minimale. On ne peut plus répondre, on ne pouvait déjà plus répondre. On ne peut que redire les éléments de l'historique lancinant:
- Je rappelle qu'il y a un temps quasi antédiluvien, monsieur breaker s'était effacé lors d'un vif débat sur Jacques Rancière, en m'accusant quasiment d'être une sorte d'assassin, de pervers, de salopard, d'ordure, j'en passe. Puis calmé, était revenu. Puis se rééffaça, pour une raison que j'ignore (puisque nous n'échangions plus, depuis, sur le forum, et je m'en portais très bien). Puis revint, il y a 6 mois environ, sous le pseudo de krishnamurti, pour me couvrir d'insultes, estimant qu'il avait à rendre justice, au nom de tous les persécutés de forums présents, passés et à venir, de l'ignominie représentée par ma personne:
- La suite est consultable sur le forum, historiquement, en d'innombrables tentatives de clarification confinant à la graphopathie, et incluant l'arbitrage de Balthazar Claes (qui s'est une fois de plus senti obligé, tout à l'heure, avant que son intervention disparaisse, de se livrer à une analyse de texte fantaisiste, consistant à faire abstraction de toute la dynamique présidant de longue date à ces échanges, et d'invoquer magnanimement les lecteurs ou spectateurs, placés au statut d'arbitres-témoins, pouvant constater que les torts étaient partagés dans cet échange).
- Je rappelle également, que suite à cette vive interpellation de monsieur Breaker (rappelée en spoiler), suivie plus tard d'avertissements mentionnant mon nom, j'ai décidé, c'est mon droit le plus élémentaire, de manifester mon absence totale et irrévocable de sympathie à son égard. Je considère également, et c'est le point de vue d'un forumeur (et en argumentant, dans un souci de cohérence) que ses interventions sont essentiellement des montages fondés sur des associations causales hasardeuses. De son côté, il ne se prive pas de me faire savoir que les miennes sont également fort discutables. Soit: ceci est tout à fait dans l'ordre, bizeness as usual. Pas de quoi fouetter mère-grand avec des orties, même en short.
- Monsieur breaker me demande à présent d'assumer le poids de mes insultes. Lesquelles, et quid des siennes? Qu'il m'insulte, si ça lui chante, si ça le soulage, je ne l'ai pas insulté. Sauf à considérer, bien sûr, que rappeler à qqun - qui vous a vivement insulté - que vous ne le trouvez guère sympathique en conséquence, ou que qualifier sa prose de "vasectomique", constituent une grave offense à sa personne.
Monsieur breaker poursuit ses projections confusionnistes, menaces en privés, insultes publiques, et impose sa conclusion infalsifiable, ne rendant compte qu'à la toute puissance de son esprit: "on n'est plus dans une petite querelle de forum".
- Or si! Ne lui en déplaise. Nous sommes toujours dans une petite querelle de forum, interminable, répétitive. Monsieur breaker semble donc, manifestement, désirer ardemment que cette querelle de forum déborde dans le champ du réel. Il prend cet ardent désir pour une réalité, dont il semble vouloir hâter l'imminence vécue, appelant de ses vœux insistants la nécessité, pour lui, de me l'expliquer "quand on se verra". Laissant en suspens la question de savoir s'il me l'expliquerait avant, ou après, m'avoir "défoncé".
- Monsieur Breaker invoque, pour signifier l'acte de justice imminente qu'il souhaite enfin accomplir, au nom de tous ceux qui, dans les forums, souffrent en silence de l'ignominie de l'insane individu que je représente, "ma propre hargne depuis des années sur les forums".
Vaste programme et tâche bien noble, il est vrai.
Mais Quid de la sienne? Monsieur Breaker semble pâtir de légers problèmes dit mnésiques, ou de mémoire sélective, consistant à oublier qu'il fut lui-même, et reste, un personnage de forum très haut en couleur, au verbe imagé, haranguant régulièrement son auditoire d'admonestations bien senties. De même, monsieur Breaker semble oublier qu'à une époque pas si lointaine, nous faisions alors équipe, à titre de mauvais plaisants, pour conspuer les spectres de toutes sortes de choses. Qu'importe. Une chose reste relativement manifeste dans l'esprit de monsieur Breaker: il a observé, depuis des années, et avec bcp de patience, toutes les outrances verbales de ma personne porcinesque. "J'ai mis pas mal de temps avant de te répondre comme je le fais aujourd'hui", explique-t-il. Et ça, c'est foromidable, en un sens, et fascinant, dans un autre, car il y a 6 mois déjà, cf supra, il avait également mis pas mal de temps avant de me répondre, je veux dire m'insulter.
Si ce n'est pas un "problème mnésique", c'est un problème d'un autre ordre, comme dirait Monsieur de Lapalisse. Mais quelle que soit la teneur de ce problème, ce n'est ni mon problème, ni un problème situé hors du forum, ni même un problème tout court. De la même manière que monsieur Breaker explique qu'il s'en cogne, de qui je suis, de ma personne réelle, je ne m'intéresse pas à monsieur Breaker, à sa personne réelle et tout ce qui va avec. De la même manière que monsieur Breaker est venu m'expliquer, sur ce topic, ce qu'il pensait de mon intervention, je lui ai dit ce que je pensais de la sienne. Tout en réitérant le vœu de la fin de tout dialogue entre nous, qui est d'ailleurs un non-dialogue, l'un et l'autre se considérant réciproquement comme sujets de pathologies diverses nuisant à la rationalité d'une communication minimale, même à titre purement phatique donc.
Je conçois que ça ne lui fasse pas plaisir, certes. Mais je conçois moins, voire pas du tout, qu'il souhaite poursuivre ce non-dialogue, en lui donnant une ampleur existentielle et personnelle, dont l'ampleur inédite m'apprendrait enfin ce que le mot "respect" signifie. A savoir, si j'ai bien compris, mais sur ce point ma paranoïa latente m'interdit de démêler la part d'humour pas drôle et la part de délire inquiétant, en opérant des corrections directement sur mon organisme biologique, si besoin était. Voilà.
breaker a écrit:
ah ok, je pensais que tu souffrais de débilité. On n'est plus dans une petite querelle de forum, donc t'assumes le poids de tes insultes et t'arrêtes de te percher sur ton arbre de délire paranoïaque. T'oublie un peu vite ta propre hargne depuis des années sur les forums, t'as même été suivi par Eyquem à un moment... J'ai mis pas mal de temps avant de te répondre comme je le fais aujourd'hui. Le reste je te le dis quand on se verra gros porc.
[...]
bande de branleurs, vous êtes totalement impliqués dans ce processus, allez vous faire foutre avec vos lois.
Poursuite et nième réédition du numéro compulsif qui dure depuis au moins 6 mois.
Que répondre, si on pouvait répondre, à qqun qui semble s'être affranchi de toutes les lois, y compris celles de la "rationalité" minimale. On ne peut plus répondre, on ne pouvait déjà plus répondre. On ne peut que redire les éléments de l'historique lancinant:
- Je rappelle qu'il y a un temps quasi antédiluvien, monsieur breaker s'était effacé lors d'un vif débat sur Jacques Rancière, en m'accusant quasiment d'être une sorte d'assassin, de pervers, de salopard, d'ordure, j'en passe. Puis calmé, était revenu. Puis se rééffaça, pour une raison que j'ignore (puisque nous n'échangions plus, depuis, sur le forum, et je m'en portais très bien). Puis revint, il y a 6 mois environ, sous le pseudo de krishnamurti, pour me couvrir d'insultes, estimant qu'il avait à rendre justice, au nom de tous les persécutés de forums présents, passés et à venir, de l'ignominie représentée par ma personne:
- Spoiler:
" bonjour, mon pseudo complet: "Krishnamurti de l'Avenue du
Général de Gaulle".
Respectez-le, au nom de l'inbranlable crispation identitaire.
questions à Jerzy:
sous-merde retentissante barbouillée de cervelle qui éclabousse à hauteur de
forum, tu fais jury de L'Incroyable talent comme t'es avec ta longue traîne de
psychologisme infatué?
trou de cul séminariste des montagnes belges, t'en jettes tellement des formes
de ton humanisme au rabais on dirait que t'encules tes gosses que t'as pas eus
c'est touchant. Je peux te prendre dans mes bras et te glisser un doigt de
reconnaissance culturelle?
con de petit blanc endolori gestionnaire des solidarités culturelles,
t'enseignes tes humanités au-delà des forums? "
- La suite est consultable sur le forum, historiquement, en d'innombrables tentatives de clarification confinant à la graphopathie, et incluant l'arbitrage de Balthazar Claes (qui s'est une fois de plus senti obligé, tout à l'heure, avant que son intervention disparaisse, de se livrer à une analyse de texte fantaisiste, consistant à faire abstraction de toute la dynamique présidant de longue date à ces échanges, et d'invoquer magnanimement les lecteurs ou spectateurs, placés au statut d'arbitres-témoins, pouvant constater que les torts étaient partagés dans cet échange).
- Je rappelle également, que suite à cette vive interpellation de monsieur Breaker (rappelée en spoiler), suivie plus tard d'avertissements mentionnant mon nom, j'ai décidé, c'est mon droit le plus élémentaire, de manifester mon absence totale et irrévocable de sympathie à son égard. Je considère également, et c'est le point de vue d'un forumeur (et en argumentant, dans un souci de cohérence) que ses interventions sont essentiellement des montages fondés sur des associations causales hasardeuses. De son côté, il ne se prive pas de me faire savoir que les miennes sont également fort discutables. Soit: ceci est tout à fait dans l'ordre, bizeness as usual. Pas de quoi fouetter mère-grand avec des orties, même en short.
- Monsieur breaker me demande à présent d'assumer le poids de mes insultes. Lesquelles, et quid des siennes? Qu'il m'insulte, si ça lui chante, si ça le soulage, je ne l'ai pas insulté. Sauf à considérer, bien sûr, que rappeler à qqun - qui vous a vivement insulté - que vous ne le trouvez guère sympathique en conséquence, ou que qualifier sa prose de "vasectomique", constituent une grave offense à sa personne.
Monsieur breaker poursuit ses projections confusionnistes, menaces en privés, insultes publiques, et impose sa conclusion infalsifiable, ne rendant compte qu'à la toute puissance de son esprit: "on n'est plus dans une petite querelle de forum".
- Or si! Ne lui en déplaise. Nous sommes toujours dans une petite querelle de forum, interminable, répétitive. Monsieur breaker semble donc, manifestement, désirer ardemment que cette querelle de forum déborde dans le champ du réel. Il prend cet ardent désir pour une réalité, dont il semble vouloir hâter l'imminence vécue, appelant de ses vœux insistants la nécessité, pour lui, de me l'expliquer "quand on se verra". Laissant en suspens la question de savoir s'il me l'expliquerait avant, ou après, m'avoir "défoncé".
- Monsieur Breaker invoque, pour signifier l'acte de justice imminente qu'il souhaite enfin accomplir, au nom de tous ceux qui, dans les forums, souffrent en silence de l'ignominie de l'insane individu que je représente, "ma propre hargne depuis des années sur les forums".
Vaste programme et tâche bien noble, il est vrai.
Mais Quid de la sienne? Monsieur Breaker semble pâtir de légers problèmes dit mnésiques, ou de mémoire sélective, consistant à oublier qu'il fut lui-même, et reste, un personnage de forum très haut en couleur, au verbe imagé, haranguant régulièrement son auditoire d'admonestations bien senties. De même, monsieur Breaker semble oublier qu'à une époque pas si lointaine, nous faisions alors équipe, à titre de mauvais plaisants, pour conspuer les spectres de toutes sortes de choses. Qu'importe. Une chose reste relativement manifeste dans l'esprit de monsieur Breaker: il a observé, depuis des années, et avec bcp de patience, toutes les outrances verbales de ma personne porcinesque. "J'ai mis pas mal de temps avant de te répondre comme je le fais aujourd'hui", explique-t-il. Et ça, c'est foromidable, en un sens, et fascinant, dans un autre, car il y a 6 mois déjà, cf supra, il avait également mis pas mal de temps avant de me répondre, je veux dire m'insulter.
Si ce n'est pas un "problème mnésique", c'est un problème d'un autre ordre, comme dirait Monsieur de Lapalisse. Mais quelle que soit la teneur de ce problème, ce n'est ni mon problème, ni un problème situé hors du forum, ni même un problème tout court. De la même manière que monsieur Breaker explique qu'il s'en cogne, de qui je suis, de ma personne réelle, je ne m'intéresse pas à monsieur Breaker, à sa personne réelle et tout ce qui va avec. De la même manière que monsieur Breaker est venu m'expliquer, sur ce topic, ce qu'il pensait de mon intervention, je lui ai dit ce que je pensais de la sienne. Tout en réitérant le vœu de la fin de tout dialogue entre nous, qui est d'ailleurs un non-dialogue, l'un et l'autre se considérant réciproquement comme sujets de pathologies diverses nuisant à la rationalité d'une communication minimale, même à titre purement phatique donc.
Je conçois que ça ne lui fasse pas plaisir, certes. Mais je conçois moins, voire pas du tout, qu'il souhaite poursuivre ce non-dialogue, en lui donnant une ampleur existentielle et personnelle, dont l'ampleur inédite m'apprendrait enfin ce que le mot "respect" signifie. A savoir, si j'ai bien compris, mais sur ce point ma paranoïa latente m'interdit de démêler la part d'humour pas drôle et la part de délire inquiétant, en opérant des corrections directement sur mon organisme biologique, si besoin était. Voilà.
Dernière édition par jerzy P le Mar 10 Juil 2012 - 2:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
PS: monsieur Breaker, alors qu'il me demande d'assumer mes insultes (inexistantes), efface - ou réédite - les siennes (réelles). Histoire, peut-être, de prouver, à nouveau, que c'est moi et moi seul qui, selon son expression, "souffre d'un truc dur". Eventuellement curable par une méthode plus ad hoc, mais dans le respect des lois réglementant l'exercice clandestin de la chirurgie correctrice, non couvert par la mutuelle, bien entendu.
Fin (i had a dream) de l'intermède.
Retour à la cinéphilie strictement verviétoise.
Furent grandement appréciés les métrages suivants, qui feront l'objet d'un prochain commentaire. Ou pas. En attendant, la tisane, le suppo et basta.
Petits films d'angoisse futés et réussis (à mon sens):
- Frozen (Adam Green)
- Black water (David Nerlich et Andrew Traucki) - sur une suggestion de Gertrud.
- The Reef (David Nerlich et Andrew Traucki)
- Esther Orphan (Jaume Collet-Serra)
- Paranormal Activity 3 (Henry Joost et Ariel Schulman) (à deux doigts d'être un petit bijou, et ça, c'est plutôt surprenant, considérant la nullité du 1).
Fin (i had a dream) de l'intermède.
Retour à la cinéphilie strictement verviétoise.
Furent grandement appréciés les métrages suivants, qui feront l'objet d'un prochain commentaire. Ou pas. En attendant, la tisane, le suppo et basta.
Petits films d'angoisse futés et réussis (à mon sens):
- Frozen (Adam Green)
- Black water (David Nerlich et Andrew Traucki) - sur une suggestion de Gertrud.
- The Reef (David Nerlich et Andrew Traucki)
- Esther Orphan (Jaume Collet-Serra)
- Paranormal Activity 3 (Henry Joost et Ariel Schulman) (à deux doigts d'être un petit bijou, et ça, c'est plutôt surprenant, considérant la nullité du 1).
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
______
Dernière édition par breaker le Mer 11 Juil 2012 - 23:32, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
breaker a écrit:sinon je crois qu'être cinéphile ardéchois marquisettiste, c'est déjà dans l'instant voir les films deux fois au lieu d'une, ce qui peut s'envisager comme une exigence supérieure à celle d'un autre cinéphile, le cinéphile verviétois par exemple avec sa vision unitaire, unilatérale, unijambiste, des films.
jerzy P a écrit:Je vois, depuis toujours, les films (que j'apprécie) au moins 4 ou 5 fois.
Breaker voulait bel et bien parler ici de diplopie, et l'allusion à l'unijambisme était donc bien une boutade, ce qui fait que son intervention était entièrement non-agressive, polie, dans le sujet, argumentée et avec souvenirs personnels à la clé.
Jerzy, tu n'as PAS COMPRIS du tout de quoi il retournait et tu as préféré dans le doute, comme toujours, sauter à la gorge de ton "ennemi", tenter de démontrer pour la centième fois à quel point l'ensemble de sa personne sombrait dans l'erreur complète, à quel point il était bête, méchant et dangereux.
Dire et répéter à quelqu'un qu'il ne comprend rien à rien, n'a jamais rien compris, ne s'exprime que pour proférer de totales absurdités, et est de plus profondément antipathique, EST INSULTANT.
Ici c'est un forum, et interdire à quelqu'un de toucher à ses beaux topics personnels et de répondre à ses messages n'est juste pas possible.
Ta rhétorique de combat, qui se dissimule sous le vernis d'une objectivité pure et parfaite et d'une défense de la rationalité outragée, fonctionne comme une machine à écraser l'autre sans reste.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Cinéphile verviétois - take 2
Salut Balthazar Claes,
ton analyse de texte est remarquable, de fantaisie, donc, tout comme ton interprétation. C'est isoler l'échange de toute la dynamique de l'historique rappelée plus haut.
Je n'ai nullement été inquiété ou interpelé par ce que tu pointes, à savoir cette histoire spirituelle de diplopie multipliant par deux un unijambisme, une pellicule filmique, ou toute autre boutade parfaitement insipide, et mal comprise. Ce n'était point mon concernement, et moins encore mon beau souci: diploplique, unijambiste, crotopodomane, bicéphale, strabique ou daltonien, que voulus-tu bien que ça me fisse? Par contre, ce qui m'intéressait davantage, c'est le phénomène qui consiste à repérer chez son voisin très précisément ce dont on pâtit soi-même, en l'occurrence une perception fort altérée, pour x raisons obscures qu'il ne m'appartient point d'éclaircir. Phénomène communément désigné par l'expression familière: "le chameau qui ne voit pas sa bosse". Aussi me suis-je saisi de cette occasion opportune pour relever quelques occurrences récentes, parmi tant d'autres, de ce phénomène, dans le chef de l'arroseur arrosé.
Je n'interdis en outre à personne de toucher à "mes beaux topics". J'ai encore le droit de répondre à qqun qui s'est fait une spécialité de m'insulter et de me diaboliser, de lui dire que je ne le trouve pas sympathique, irrévocablement antipathique même, en raison de ses insultes et intimidations passées, toujours prêtes à ressurgir en toute occasion, tout comme j'ai le droit de relever, de dire, et démontrer, qu'il se livre à des associations causales hasardeuses, et tout comme il a le droit de dire que ce que je raconte est idiot, etc.
L'acmé de ton "raisonnement" n'est pas moins fabuleux, en termes d'acrobatie burlesque ou boutade dont tu as l'irrésistible secret: oh combien il est diantre insultant de rappeler à qqun qui vous a insulté (en des termes rappelés supra en spoiler) qu'il vous est antipathique et que vous n'avez point trop le désir de tailler quelque bavette en sa compagnie. J'imagine difficilement, en effet, une marque d'irrespect plus outrageante.
C'est formidable comme tu isoles une phrase du reste du texte, & du contexte, pour te livrer à des démonstrations "ineptes", pour reprendre un qualificatif qui t'est cher. Ne t'en déplaise, j'ai parfaitement compris le cœur du propos, qui varie très peu.
Que te dire d'autre, encore, pour en finir: je vois que tu as été à bonne école, car tu me sembles un autre spécialiste éminent du montage et des connexions causales hasardeuses, autant que dans l'art de ne pas comprendre grand chose. Je me demande même si tu ne surpasses pas Monsieur Breaker dans ces domaines. Y compris en drôlerie.
Tu prends fait et cause, une fois encore, pour le délire persécutoire de Breaker focalisé sur ma personne, et l'encourages. Ce n'est pas la première fois que tu joues à ça. Il suffit de lire tes interventions passées sur le même problème, ce sujet semblant te passionner, car on a le plaisir de te lire quasi exclusivement, de loin en loin, sur cette seule question. Tout ceci était éminemment prévisible, et j'avais dûment expliqué que le problème des insultes, intimidations et menaces de Breaker à mon égard, n'était nullement réglé. On appellera ça des "boutades".
L'objectivité, des plus douteuses, de ton jugement, m'incite à ne pas remettre le couvert, ce serait en pure perte et ça te conforterait dans tes puissantes déductions qui retournent la réalité en son contraire, à savoir que je suis une machine à écraser l'autre sans reste.
Je ne vais pas m'acharner à répondre, une fois de plus, tenter de clarifier, me justifier de ces projections grotesques, en pure perte. Je vous laisse entre personnes raisonnables et polies, vous vous passerez aisément de mes services, Breaker et toi, pour égrener vos certitudes aussi infalsifiables que fascinantes. Vous aurez bien des choses intéressantes, passionnantes mêmes, à vous raconter, même en vous passant de mes services, c'est à dire sans avoir à communier dans la désignation de ma vilenie, sans laquelle le forum serait tout de bonté, de compréhension, de politesse et d'affection partagée. Ainsi vous parviendrez, du moins provisoirement, à ne pas vous écraser mutuellement, sans reste. C'est tout ce que je vous souhaite.
Je vais appuyer sur le petit bouton, afin de m'épargner, et de vous épargner, mon goût pathologique pour les clarifications qui ne servent à rien. Bonne fin de journée.
ton analyse de texte est remarquable, de fantaisie, donc, tout comme ton interprétation. C'est isoler l'échange de toute la dynamique de l'historique rappelée plus haut.
Je n'ai nullement été inquiété ou interpelé par ce que tu pointes, à savoir cette histoire spirituelle de diplopie multipliant par deux un unijambisme, une pellicule filmique, ou toute autre boutade parfaitement insipide, et mal comprise. Ce n'était point mon concernement, et moins encore mon beau souci: diploplique, unijambiste, crotopodomane, bicéphale, strabique ou daltonien, que voulus-tu bien que ça me fisse? Par contre, ce qui m'intéressait davantage, c'est le phénomène qui consiste à repérer chez son voisin très précisément ce dont on pâtit soi-même, en l'occurrence une perception fort altérée, pour x raisons obscures qu'il ne m'appartient point d'éclaircir. Phénomène communément désigné par l'expression familière: "le chameau qui ne voit pas sa bosse". Aussi me suis-je saisi de cette occasion opportune pour relever quelques occurrences récentes, parmi tant d'autres, de ce phénomène, dans le chef de l'arroseur arrosé.
Je n'interdis en outre à personne de toucher à "mes beaux topics". J'ai encore le droit de répondre à qqun qui s'est fait une spécialité de m'insulter et de me diaboliser, de lui dire que je ne le trouve pas sympathique, irrévocablement antipathique même, en raison de ses insultes et intimidations passées, toujours prêtes à ressurgir en toute occasion, tout comme j'ai le droit de relever, de dire, et démontrer, qu'il se livre à des associations causales hasardeuses, et tout comme il a le droit de dire que ce que je raconte est idiot, etc.
L'acmé de ton "raisonnement" n'est pas moins fabuleux, en termes d'acrobatie burlesque ou boutade dont tu as l'irrésistible secret: oh combien il est diantre insultant de rappeler à qqun qui vous a insulté (en des termes rappelés supra en spoiler) qu'il vous est antipathique et que vous n'avez point trop le désir de tailler quelque bavette en sa compagnie. J'imagine difficilement, en effet, une marque d'irrespect plus outrageante.
C'est formidable comme tu isoles une phrase du reste du texte, & du contexte, pour te livrer à des démonstrations "ineptes", pour reprendre un qualificatif qui t'est cher. Ne t'en déplaise, j'ai parfaitement compris le cœur du propos, qui varie très peu.
Que te dire d'autre, encore, pour en finir: je vois que tu as été à bonne école, car tu me sembles un autre spécialiste éminent du montage et des connexions causales hasardeuses, autant que dans l'art de ne pas comprendre grand chose. Je me demande même si tu ne surpasses pas Monsieur Breaker dans ces domaines. Y compris en drôlerie.
Tu prends fait et cause, une fois encore, pour le délire persécutoire de Breaker focalisé sur ma personne, et l'encourages. Ce n'est pas la première fois que tu joues à ça. Il suffit de lire tes interventions passées sur le même problème, ce sujet semblant te passionner, car on a le plaisir de te lire quasi exclusivement, de loin en loin, sur cette seule question. Tout ceci était éminemment prévisible, et j'avais dûment expliqué que le problème des insultes, intimidations et menaces de Breaker à mon égard, n'était nullement réglé. On appellera ça des "boutades".
L'objectivité, des plus douteuses, de ton jugement, m'incite à ne pas remettre le couvert, ce serait en pure perte et ça te conforterait dans tes puissantes déductions qui retournent la réalité en son contraire, à savoir que je suis une machine à écraser l'autre sans reste.
Je ne vais pas m'acharner à répondre, une fois de plus, tenter de clarifier, me justifier de ces projections grotesques, en pure perte. Je vous laisse entre personnes raisonnables et polies, vous vous passerez aisément de mes services, Breaker et toi, pour égrener vos certitudes aussi infalsifiables que fascinantes. Vous aurez bien des choses intéressantes, passionnantes mêmes, à vous raconter, même en vous passant de mes services, c'est à dire sans avoir à communier dans la désignation de ma vilenie, sans laquelle le forum serait tout de bonté, de compréhension, de politesse et d'affection partagée. Ainsi vous parviendrez, du moins provisoirement, à ne pas vous écraser mutuellement, sans reste. C'est tout ce que je vous souhaite.
Je vais appuyer sur le petit bouton, afin de m'épargner, et de vous épargner, mon goût pathologique pour les clarifications qui ne servent à rien. Bonne fin de journée.
Dernière édition par jerzy P le Mar 10 Juil 2012 - 19:58, édité 10 fois
Invité- Invité
Re: Cinéphile verviétois - take 2
breaker, si tu veux savoir, c'est moi qui ai caviardé ton message.
petite piqure de rappel : pas de menace et pas d'insulte gratuite.
petite piqure de rappel : pas de menace et pas d'insulte gratuite.
Invité- Invité
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum