Prochainement - sur vos écrans

Eyquem a écrit:

c'est la suite de? :

Faut croire :

bon, cette perruque à la limite ça pourrait être le seul élément de persuasion à me décider de le voir ce film

(comme j'aurai pu voir J Edgar à cause du masque-à-rides)


woot; tu l'as vu ce truc ? ça a pas l'air bien fameux non plus

DB a écrit:


woot; tu l'as vu ce truc ? ça a pas l'air bien fameux non plus

Juste vu la bande-annonce pendant la séance de Batman 3. (je vais voir ce genre de film quand une fille super cool m'invite uniquement)

wootsuibrick a écrit:

DB a écrit:


woot; tu l'as vu ce truc ? ça a pas l'air bien fameux non plus

Juste vu la bande-annonce pendant la séance de Batman 3. (je vais voir ce genre de film quand une fille super cool m'invite uniquement)

une raison, évidemment, convaincante

"Abraham Lincoln: Vampire Hunter" de Timur Bekmambetov revisite à sa manière le mythe Lincoln. Voyez-vous, si Lincoln a férocement combattu les sudistes, c'est que ceux-ci étaient des vampires (blood suckers : cette image des esclavagistes n'est quand même pas nouvelle nouvelle) et que sa mère et son fils ont été tués par cette conspiration aux dents longues (pourquoi faire original quand on peut se contenter d'une histoire de vengeance)… de quoi émouvoir n'importe quel historien, même le moins sérieux. Disons que le pitch du film est tellement gros et caricatural que l'on n'a même pas envie de l'analyser et le décortiquer plus que ça afin de ne pas trop perdre son temps. La prétention à mêler l'Histoire et le grand n'importe quoi le plus débridé rejoint évidemment l'emphase pompière de la réalisation.

Le plus étrange est qu'au début, comme à la fin du film, résonnent des propos qui laissent penser que l'on tiendrait là la vraie Histoire, celle qui s'écrit dans le sang et non celle romancée qui s'écrit avec de l'eau de rose. On assiste ainsi à une douteuse appropriation de la fameuse sentence du film de Ford (autre cinéaste qui a fait un film sur Lincoln) donnant le "la" de l'Histoire écrite par les vainqueurs ("Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende"), qui d'ironique devient ici franchement cynique : "Quand une légende est plus laide qu'une autre légende, imprimez la plus laide et faites la passer pour la réalité". Spielberg, lui, nous proposera à n'en pas douter, dans son biopic imminent du président américain, la version premier degré de la sentence de Ford…

http://www.scienezma.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=865

j'en sors et je suis encore sous le choc, un film magnifique - sans aucune mesure avec le ou les Garrel sur des arguments voisins. C'est vibrant d'humilité envers le cinéma, l'Histoire, les personnages, pas des images animées mais des plans animés qui racontent tout autant la fabrique du cinéma que ce qu'ont été les désillusions d'après mai, l'inconciliable définitif entre deux figures fictionnelles par excellence, un spectre, le révolutionnaire et un autre, la vamp chère à Assayas. Beau comme du cinéma muet qui a parfaitement assimilé le parlant mais ça n'est pas le moindre de ses mérites. Le plus grand je crois est de nous faire ressentir ce que signifie l'espace au cinéma et comment il prend sens dans cette fiction-là, toujours cette question d'humilité, et ce que sont d'autres part les cadres et l'enchâssement des cadres les uns dans les autres, autant parler, mais modestement s'entend de l'essence du cinéma.

Eyquem a écrit:Faut croire :

http://filmmakeriq.com/2012/10/spielberg-a-directors-life-reflected-in-film/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+filmmakeriq+%28Filmmaker+IQ%29

Isn't life somehting ?

http://www.madmoizelle.com/premieres-images-hitchcock-the-girl-100591#sthash.kKE0B3zX.dpbs


Tippi Hedren, 82 ans, raconte qu'à la fin de la projection sa fille Mélanie Griffith lui a dit :"c'est malin maintenant je n'ai plus qu'à retourner en psychanalyse". Elle même ajoute que si les lois antiharcèlement avaient existé à l'époque elle serait une femme riche et d'ajouter " il a brisé ma carrière parce que j'ai refusé ses avances ". Il faut séparer le bon grain de l'ivraie.

C'est le film de fiction qui a eu le prix du film d'histoire de Pessac. Il sort le 1/5/2013.
C'est en 61 quand HA couvre pour le New Yorker le procès Eichmann à Jéruzalem et que son analyse sur la banalité du mal déclenche la controverse.

sortie le 6 mars

où il est passé Breaker ?

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19470246&cfilm=210763.html
Sarah Polley, je ne connais pas

un avant programme de La Rochelle

http://festival-larochelle.org/

le 19 juin :

sortie prévue en décembre.

J'hésite entre la perplexité et l'enthousiasme absolu.

Eyquem a écrit:

sortie prévue en décembre.

"Frances Ha" de Noah Baumbach

J'ai peur d'être déçue, car je me réjouis (souvent, quand je me réjouis de voir un film, je suis déçue…)




J'ai vu "Greenberg", il n'y a pas longtemps. Je n'ai pas adoré, mais j'ai été très touchée par une forme de mélancolie qui s'en dégage, une tristesse certaine. Je m'attendais d'ailleurs à une comédie, ce qui n'était pas le cas. Et j'ai vraiment aimé le personnage de Greta Gerwig, dont on dirait que celui de Frances Ha serait un déploiement…