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C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04

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Message par Borges Mar 24 Jan 2012 - 9:32

liste difficile, les peurs changeant avec le temps, les âges, plus encore que les autres émotions, affects, esthétiques ou pas...ce serait plutôt, selon moi, les 20 films qui vous ont le plus fait peur dans votre vie, même si certains vous font maintenant rire, vous laissent indifférents, sont devenus ridicules...

le film le plus terrifiant vu récemment, c'est le havre de Kaurismäki;

«Avec la maladie, la peur changea le jour en nuit. Je ne sais de quoi elle avait peur : non pas de mourir, mais de quelque chose de beaucoup plus grave»

(blanchot; grand écrivain de la peur)

Le fantastique n'est peut-être qu'une manière d'éloigner la peur, de la rendre vaine, illusoire, fictive...


ma liste, sans ordre, ceux qui me viennent à l'esprit sans les rechercher

-l'exorciste
-massacre à la tronçonneuse
-les dracula de la hammer
-la maison du diable
-rec
-alien
-le triangle du diable (un truc télé)
-evil dead
-cure
-hellraiser
-shining



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Message par wootsuibrick Mar 24 Jan 2012 - 11:21

-yotsuya kaidan (version nakagawa)
-evil dead 2 (pour le souvenir d'enfance que ça m'a laissé)
-Carnival of souls
-La féline
-La chute de la maison usher (version epstein)
-Vampyr
-Les yeux sans visage
-Le visage d'un autre (Teshigahara)
-ginga tetsudou no yoru (Night on the Galactic Railroad)
-Legend of the mountain (King Hu)
-Mon voisin Totoro
-Celine et julie vont en bateau (lol)

(je réfléchi au reste)
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Message par gertrud04 Mar 24 Jan 2012 - 12:32

Borges a écrit:
le triangle du diable (un truc télé)


Jamais oublié ce téléfilm, un truc autour du triangle des bermudes vachement flippant.
Merci pour la liste. Wink
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Message par Borges Mar 24 Jan 2012 - 14:21

gertrud04 a écrit:
Borges a écrit:
le triangle du diable (un truc télé)


Jamais oublié ce téléfilm, un truc autour du triangle des bermudes vachement flippant.
Merci pour la liste. Wink


hello gertrud04
C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04 61041260_p
nous ne sommes pas seuls à ne pas avoir oublié :

http://deadstillalive.canalblog.com/archives/2011/01/20/20367036.html#comments[/justify]


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Message par Invité Mar 24 Jan 2012 - 14:43

ouais, je me rappelle aussi de ça. une grande frousse et pas mal de cauchemars. encore quelques images qui me trainent dans la tête.
une autre grande frousse a été La dernière vague, de Peter Weir quand il faisait encore du cinoche.


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Message par Invité Mar 24 Jan 2012 - 14:45

sinon, je reste un inconditionnel basique du tout premier Star Wars, celui de 77 avec Hamil, Ford, Fisher et Guiness.



Dernière édition par Stéphane Pichelin le Mer 25 Jan 2012 - 11:13, édité 1 fois

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Message par Invité Mar 24 Jan 2012 - 16:13

Principalement sous l'angle de la peur. Donc pas forcément du "fantastique". Et ce qui me contraint à ne pas citer des tas de films "fantastiques" qui me plaisent pour plein d'autres raisons...


Très difficile, donc. Il faudrait parvenir à distinguer, outre ceux qui me terrifièrent plus jeune, ou môme, ou à la première vision (cat. A), ceux qui m'impressionnent encore aujourd'hui (cat. B), ceux qui ne m'ont jamais fait peur mais que j'ai toujours adorés pour des raisons, entre autres, de fascination pour la forme, leur beauté visuelle, ou une forte émotion non liée à la peur (cat C), et ceux que j'ai adorés pour un mélange de A, B ou C, et parfois, plus rarement, la collusion des 3.


(sans fouiller mes étagères ni mes disques durs, j'oublie forcément des incontournables personnels, c'est vraiment à la volée. Alors, bcp d'impuretés, d'objets pas nobles du point de vue de la "cinéphilie")

- La guerre des mondes (A) (celui, tout pourri, des années 50): terreur d'enfance. J'en fis des tocs. Je voulais toujours qu'on laisse la lumière allumée dans le couloir, et je regardais par la fenêtre avant de m'endormir, un espace meuble sous la balançoire du jardin, en comptant jusqu'à 50. Des fois qu'un tube zarbi en sortait. Il a fallu m'emmener chez un docteur au bout d'un moment.

- La série des Envahisseurs (A, môme)

- Un épisode de Cosmos 1999 (A, môme) (Où l'équipage devient zombique suite à la présence d'un cristal entreposé dans un hall du vaisseau)

- Hellraiser (A, C) (en salle, tétanisé. Je le revois parfois avec plaisir)

- Evildead 1 (A, C) (en salle, idem. Mais je l'ai revu sans aucun plaisir. Perplexe de constater que plus rien ne fonctionnait, j'ai même stoppé après 30 minutes)

- Le village des damnés (A, môme)

- Le survivant (Boris Sagal) (Omega man) (A, môme)

- Texas chainsaw massacre 2 (A, B, C) (En salle, puis ma première location vhs. C'était censé être plus comique que terrifiant, mais pétrifié. J'adore toujours ce film)

- Texas chainsaw massacre 1 (A, B, C) (bien plus tard, davantage délice de cinéphile, mais bien flippant quand-même. Les visions ultérieures furent chaque fois plus flippantes. On a l'impression de devenir complètement fou. Bande son prodigieuse, musique concrète faite par Hooper himself. Le final, incompréhensible, en queue de poisson, cut, donnant un sentiment d'hyperréalité, est définitivement unique dans l'histoire du cinéma)

- Texas Chainsaw massacre (the beginning) (A, C) (la préquelle de Jonathan Liebesman, d'une incroyable noirceur et dureté, désespérant, sans le moindre second degré, avec une composition trouante de Ronald Lee Ermey - sergent Hartman dans Full metal j.)

- La course contre l'enfer (A) (une secte poursuivant un camping-car de braves hippies sur la route, avec Peter Fonda. Une sorte de Easy rider inversé)

- Tarantula (Jack Arnold) (A) (gigantisme de la bête, pur cauchemar. Me rappelle une nouvelle de Buzzati: "la machine", dans L’Écroulement de la baliverna)

- La mouche (le Cronenberg) (A, B) (en salle)

- The brood (chromosome 3) (A)

- Alien 1 (un bon zeste de A, mais surtout super-C: comme shining, pure fascination visuelle et sonore) (en salle)

- Psychose (A, B, C) (ça le fait toujours)

- The Thing (A, C)

- The Fog (A) (même si...)

- Blue velvet (A, B, C) (en salle)

- Le Locataire (A, B, C)

- Rosemary's Baby (A, B, C)

- Le pianiste (A, B) (oppression)

- Henry, portrait d'un serial Killer (A, C)

- Zombie (A) (m'effraie plus, bizarrement, que night of the living dead - lequel reste grand)

- Rebecca (A) (un téléfilm très long, britannique, grand souvenir)

- Shining (pas trop A, un peu B, car vu tard, mais surtout super C: un des films qui m'a le plus envoûté, séduit visuellement, plastiquement)

- Les Tommyknockers (A) (autre téléfilm, ou suite télé, je sais plus. Complètement investi, alors que ça cassait pas trois pattes à un canard)

- Blair witch project (A, B, C) (contrairement à la plupart qui disent que ça n'a marché que la première fois, ma première fois en salle fut désastreuse: pas affecté du tout, irrité par le bavardage insipide, sceptique à cause de la hype. Mais avec le dvd, j'ai marché à fond, même encore aujourd'hui. La forêt, les trucs sur les branches, La tente, les cris, le bois qui craque, le hors-champ. La dernière séquence, notamment, j'en garde un souvenir grandiose)

- Day of the locust (Shlesinger) (B) (pour les fameuses 30 dernières minutes, qui atteignent à l'horreur pure et m'ont gravement traumatisé au point que je souhaite ne jamais le revoir) *

- 29 Palms (Dumont) (B) (pour des raisons similaires, m'ayant fichu le trouillomètre à zéro)

- Cure (A, B, C)

- Kaïro (A, B, C) (une façon de présenter les fantômes jamais vue, lenteur chorégraphique, glaçante jusqu'à l'os)

- Bug (A, B)

- Hostel 1 (A)

- Ils (A, C)

- Rec (les) (A, B, C)

- Simetierre (A)

- Emprise (un bijou négligé de Bill Paxton - acteur qu'on voyait souvent chez Cameron) (A, B)

- Les revenants (Robin Campillo) (A, B, C) (une façon d'aborder le thème des "morts-vivants" qui m'a complètement hypnotisé, et que je trouvais 10 fois plus effrayante que les données du genre)

- L'emploi du temps (A, B, C) (pour moi, c'est un film d'angoisse)

- Funny games (A, C) (à prendre pour ce qu'il est vraiment: un thriller d'angoisse hyper-efficace)

- 28 days later (A, B)

- Wolf creek (A)

- Ringu 1 (A, C) (les 30 secondes d'images contenues dans la cassette - truc de ouf; la musique, la séquence de sortie du puits vue sur la télé, puis cette chorégraphie Nô inversée...)

- Dark water (B, C) (sublime mélo, puis pétoche quand-même: la gamine en imper jaune et au sac rouge, la citerne, ...)

- Five across the eyes (A) – une prod Emylia fauchée, un truc qui m'a vraiment terrorisé l'année passée.





PS: Borges cite un Kaurismaki. C'est marrant, ça me fait penser à un film de son frère Mika: "zombie et le train fantôme".
Un des films les plus désespérés du monde, et, d'une certaine façon aussi, véritablement effrayant...



(*)

Spoiler:


Dernière édition par jerzy P le Mer 25 Jan 2012 - 1:23, édité 22 fois

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Message par Largo Mar 24 Jan 2012 - 20:19

Moi c'est les hommes préhistoriques de La Guerre du feu et la momie Rascar Kapak (dans le dessin animé Tintin) qui hantaient ma chambre quand j'étais gosse.

Sinon, le dernier à m'avoir vraiment foutu les jetons récemment, c'est le Bob de Twin Peaks.
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Message par py Mar 24 Jan 2012 - 20:59

Dream lover de Pakula m'a fait passer une de mes pires nuits blanches. pourtant, je me souviens des ricanements du public, exaspéré par la lenteur et la répétitivité de l'histoire. c'était sûrement un navet, mais je redoute encore de le revoir aujourd'hui.
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Message par IQI Mer 25 Jan 2012 - 9:14



- Ringu 1 (A, C) (les 30 secondes d'images contenues dans la cassette - truc de ouf; la musique, la séquence de sortie du puits vue sur la télé, puis cette chorégraphie Nô inversée...)

Je me souvenais plus si c'était bien Ring, mais c'est ça. Ouai, je ne sais pas pourquoi, mais avec les japs, j'y crois, tout ce qui est imaginaire gothique ou extratourestre me laisse très froid.

On a oublié me semble-t il Cure et Kairo de KKurosawa. Cure, j'aurais voulu réellement percer l'écran et tuer le mec, réellement....

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Message par Borges Mer 25 Jan 2012 - 9:58

IQI a écrit:
On a oublié me semble-t il Cure et Kairo de KKurosawa. Cure, j'aurais voulu réellement percer l'écran et tuer le mec, réellement....

hello IQI,

"cure" cité deux fois, par jerzy et moi; même sentiment que toi à propos du type

à ma liste je rajoute "Wolf creek", dont j'avais causé, à l'époque du forum des cahiers

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Message par gertrud04 Mer 25 Jan 2012 - 13:01

Les deux films qui m'ont fait le plus peur :

- Alien ; vu môme en Décembre 1979, j'étais à Brisbane, mes parents m'avaient envoyé en vacances chez des amis à eux. Leur fils me propose d'aller voir un film de SF dont je ne savais rien. Le film était en anglais évidemment, je comprenais à peine les dialogues, et Alain se faisait prier pour traduire. Alors j'ai arrêté de l'enquiquiner, je m'suis laissé emporté par les images, la musique...et j'suis allé le revoir 2 fois. J'ai voulu tout savoir sur le film. J'ai ramené des tas de bouquins et la BO. J' me souviens qu'une fois sur le forum disparu, Borges, en parlant de Conrad, avait dit que peu de gens savaient qu’il était à l’origine du nom du nom du vaisseau spatial. J'étais tout fier d'être parmi ce peu.
Super A et super C, un des films les plus importants de ma vie (j'hyperbolise à peine Wink ). J'trouve que le director's cut du DVD n'apporte vraiment rien. D'ailleurs, j'le regarde jamais.

et

- Le projet blair Witch (Traumatisant. L'expérience fut pire pour mon frère : il croyait assiter à un documentaire ! lol. En tout cas, un des rares films qui me terrifie rien qu'à l'idée de le revoir).

D'autre films :

Jaws ; là j'étais à Nouméa, c'était au Rex, il y avait un double programme, Jaws était en seconde partie (il était sorti 2 ou 3 ans aupravant) et j'étais surtout venu pour le 1er film Tonnerre mécanique (un ancêtre de Christine) et évidemment, c'est jaws qui a emporté le morceau. Souvenir de l’ancien forum : Guillaume avait écrit sérieuseusement, après avoir revu le film, que Jaws n’avait pas pris une ride, Borges lui avait répondu moins sérieusement : oui mais il perdu toutes ses dents. J’avais bien ri. A et C

Rosemary baby ; au ciné club de Brion en 77, il me semble, en tout cas c’était tard. 1ères vacances en France, nous dormions avec mes parents dans le séjour de mon oncle et ma tante. La télé était resté allumée et mes parents s’étaient endormis. Et bien même avec les parents à coté, jétais terrorisé et j’ai résisté plus d’une fois à l’envie de les réveiller. A et C

Les griffes de la nuit A

Le loup-garou de Londres (surtout le début) : demi A et B et C (toujours préféré au Hurlements de Joe Dante)

Shinning : pas du tout A mais C à fond (encore plus depuis la lecture du topic du forum des cahiers)

La Chose d’un autre monde : A (môme)

Le village des damnés : A (môme)

L‘invasion des araignées géantes : A (môme)

The Thing (la première fois j’suis passé complètement à coté, encore, je pense, sous l’influence d’une critique (parue dans les cahiers sous la signature de Assayas ?) qui disait que le film avait trop d’effets spéciaux (moins de mystère, blablabla.. ). Et puis cette réticence a complètement disparu d’autant que maintenant où trouve t-on encore des transformations sans effet numérique (les bonnes vieilles marionnettes de Rob Bottin , c’était quand même quelque chose, ça me redonnerait presque envie de me replonger dans mes anciens Ecrans Fantastiques..)

La poupée sanglante (feuilleton français) : quelques épisodes. A (môme)

The fog : A (crainte de le revoir)

Le survivant : A (môme)

Les innocents : A et C (j’ai vu le prequel de l’histoire avec Marlon brando y a pas longtemps, j’ai pas trop su quoi en penser…à part que ça fait pas du tout peur)

Carrie : pas trop A et C

Et puis moins la peur que le sentiment d’opression (dont j’ai eu plus de mal à me défaire) :

Massacre à la tronçonneuse (tiens, découvert que le film avait été présenté au festival d’avoriaz en 1976, que le président était Antonioni, que le jury n’avait pas trouvé de film digne du grand prix, que TCM avait quand même reçu le prix de la critique, que le prix du jury avait été attribué, entre autre, aux Décimales du futur, un truc grotesque devant lequel j’ai pas pu rester plus de 10 minutes et que La course contre l’enfer était rentré bredouille !)

Funny games

Los batardos
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Message par Eyquem Mer 25 Jan 2012 - 13:33

Sans classement particulier. Certains, je ne les ai vus qu’une fois, il y a parfois longtemps, mais je me souviens très bien de la peur ou de l’angoisse que j’ai ressentie :

_ La Mouche
_ Shining
_ The thing
_ Signes

_ "Thriller", le clip de Jackson : le loup-garou m’avait fichu une de ces frousses… Dans les souvenirs de môme, je me souviens très nettement aussi d’épisodes de « Hitchcock présente » ou de « La quatrième dimension » qui étaient bien angoissants.

_ Blue Velvet
_ Freaks
_ Les dents de la mer : j’en avais pas dormi

_ Dark Crystal : Je sais pas si c’est encore connu. Souvenir d’enfance effrayé et émerveillé. Un des premiers films que j'ai vus en salles. Revu bien après, je trouvais que ça tenait le coup, parce que c'est d'une grande richesse thématique et plastique. En particulier, tout ce qui concerne les Skeksès, c'était terrifiant et superbe :



_ White Dog (Fuller) : la scène finale en particulier. Ca m’avait terrifié. J’aurais pu vous parler du travelling circulaire autour du chien, alors que j'ai vu le film une fois, il y a quoi, vingt ans ? Mais avec YouTube, on n’a plus la possibilité de se souvenir des films à notre manière…



_ des épisodes de Twin Peaks (comme Largo) : je regardais ça sur la 5. Grand souvenir. L'épisode où on découvre la vérité, ça faisait vraiment peur...

_ Texas Chainsaw, évidemment. Après, je me suis dit que c’était plus la peine de regarder un autre film d’horreur. Pas vu le 2. J’ai jamais accroché au film d’horreur proprement dit ; sans doute parce que je voyais seulement ceux de Canal+, qui ne passait que les plus "mainstream", ceux où il y avait toujours une part d’humour, ou qui n’étaient qu’une simple variation sur les codes du genre ; bref, ceux qui d’une manière ou d’une autre marquaient une forme de distance avec l’horreur qu’ils mettaient en scène. Ca faisait jamais purement peur, je les ai tous oubliés. J'en regarde quasi plus : le dernier qui m'ait marqué, c'est "Devil's rejects", que Jerzy avait conseillé.

_ Le locataire
_ Dans ma peau (Marina de Van)
_ Trouble every day (Claire Denis)
_ Wolfen (Wadleigh) j’en avais parlé ici
_ 2001 : de toute l’histoire du cinéma, sans hésiter, c’est HAL le personnage le plus effrayant. La scène où il éteint les cosmonautes endormis un par un, j’en ai les cheveux qui se dressent sur la tête rien que d’y penser. Pas mal d’autres scènes de peur et d’angoisse dans le film.

_ un plan du Tigre de Bengale : les lépreux rampant vers la caméra. Je m'ennuyais devant le film, que je regardais pour faire cinéphile, et cette scène m'a glacé le sang. Lang est très fort pour ça.
C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04 Tigre_10


_ Cure et Kaïro : je les cite aussi
_ Open Water (Kentis) : les requins, c’est la cerise sur le gâteau ; le plus angoissant, c’est d’abord la solitude en pleine mer. Je me souviens d’une scène nocturne particulièrement cauchemardesque.
_ Take shelter, tout récemment : j’étais content de prendre l’air en sortant
_ Scanners (Cronenberg)
_ Sombre (Grandrieux) : vu en salles à sa sortie. Tétanisé.
_ Le sang des bêtes : vu une fois. Inoubliable après.
_ Lost Highway : toute la première partie.
_ Mary Reilly (Frears) : m'en souviens plus vraiment, mais ça faisait peur, je ne m'y attendais pas.
_ Clean Shaven et Keane (Kerrigan) : angoisse...
_ La guerre des mondes (le Spielberg)
_ Killing Zoé (Avary) : cauchemar éveillé. Si je me souviens bien, Avary disait, à sa sortie, qu’il avait voulu tourner ce film de braquage comme si c’était un film de morts-vivants. Il me semble qu’on voit des extraits de Nosferatu à un moment.
_ La vie comme ça (Brisseau) : une chronique sociale sans rien de fantastique, mais ça m’avait plus angoissé qu’un film d’horreur.


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Message par Invité Mer 25 Jan 2012 - 14:09

Eyquem a écrit :

Take shelter, tout récemment : j’étais content de prendre l’air en sortant

ah ouais je n'ai vu le film comme toi ; j'ai plutôt été sensible à la beauté du propos, la liberté offerte au héros de vivre son truc, sa vie mais bon ...

hier soir j'ai vu Dr Strangelove et les plans en contreplongée de Sterling Hayden, la tête en arrière, les yeux révulsés et le cigare qui lui coupe le visage m'ont encore foutu les jetons.

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Message par Invité Mer 25 Jan 2012 - 16:22

Pas vraiment des films fantastique mais bon:

-L'Oeuf du Serpent de Bergman est effrayant et oppressant, le côté théâtral du Docteur Mabuse du film renforce encore plus cette peur, alors qu'il devrait la mettre à distance et la transformer en code. Mais le film s'oublie en fait assez vite.
-Chez Rivette, "Paris nous Appartient" avec ses personnages qui disparaissent sans que leurs proches (déjà tétanisés dès le début du film) parviennent à prendre la mesure de l'évènement parvient également à installer un climat de terreur.
-Trouble every Day m'a moi ausisssemblé effrayant a déclenché une crise de spasmophilie chez moi au bout de 15 minutes (j'étais fatigué il est vrai), les cris et la respiration de l'homme qui se fait manger par Béatrice Dalle m'ayant plus frappé que l'image. Je m'excuse auprès des autres spectateurs. J'ai aussi du sortir de l'Ile de Kim Ki Duk avec l'histoire d'hameçon, j'ai senti que je repartais dans le même état consciemment comateux qu'avec le Claire Denis, même si le film est en fait drôle.
-Le Survivant néo-zélandais dont parle Houellebecq dans les Particules Elémentaires m'avais aussi bien effrayé lorsque je l'avais vu à la télé belge enfant (je n'avais pas vu la fin). Je me souviens qu'une fille de ma classe de CE2 (Murielle, hyper-snobe) m'avait raconté la fin (froidement et sans effroi de son côté), j'avais cru qu'elle brodait tellement c'était invraisemblable mais en fait non ça colle apparemment avec la fin du film, bien qu'elle ait rajouté une résurrection des humains.
j'ai l'impression que j'oublie des films. J'avais vu un truc télé avec des extra terrestres qui poursuivent une camionnette. Je me souviens que mon père aimait bien "the Changeling" de 1980 (l'enfant du diable) mais je ne souviens de rien de plus à part d'une scène avec un magnétophone à bande (le mélange film d'horreur+ technique moderne me semblait curieux)
-Récemment j'ai eu du mal avec les meurtres du début de Zodiac de Fincher, surtout le couple au bord du lac. Ca me fait plus peur que Scanners, parce que la monstruosité n'est pas le support d'une contre-identité ou contre-culture

Enfant j'étais craintif, même Angel Heart de Parker me faisait peur, je n'ai jamais vu beaucoup de Carpenter. J'ai eu du mal à aller au bout d'un Argento (celui qui se passe en Autriche dans une école de danse), où la scène la plus flippante est peut-être bien l'arrivée à un aéroport au tout début où les gens semblent à la fois normaux et éteints. Dans mon quartier à 9-11 ans on était plus films d'avion genre "Airport" (beaucoup plus plats avec l'unanisme grandiloquent du capitaine et des contrôleurs aériens qui rattrapent tout parce qu'ils ont un surmoi infaillibles, que le fantastique, bien que l'agent d'assurance endetté qui se fait sauter dans les toilettes de Airport pour laisser la prime d'assurance à sa femme soit un personnage intéressant). L'ami avec qui je regardais cela est d'ailleurs devenu conducteur de train. Je me souviens cependant d'un extrait qui m'a impressionné avec une pilote d'un avion de ligne qui saigne (pisse le sang) des yeux au moment d'essayer d'atterrir en catastrophe, le manche à balais qu'il a lâché tremble, mais ne peux pas le relier à un film.

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Message par Invité Mer 25 Jan 2012 - 23:58

Salut IQI :

remarque que j'ai fait une place aussi pour Kaïro. Y a aussi dans la filmo de Kurosawa une sorte de Kaïro en moins bien, mais pas mal du tout: Door 3, couplé à Loft dans le coffret dvd, mais qui lui est de loin supérieur selon moi. Malheureusement, l'image y est complètement pourrie. Il semblerait que le négatif ait été définitivement perdu ou détruit, on n'a plus que cette "copie". C'est d'autant plus triste qu'on se rend bien compte que la photographie y est somptueuse, comme dans tous les Kurosawa d'ailleurs.

Son téléfilm Séance est un petit bijou.


Borges:

tiens, je savais pas que tu avais parlé de Wolf creek sur cdc. J'en avais causé aussi, j'essayais de convaincre Dreamspace, sans succès, que c'était un sacré bon film de terreur.

A force de lire partout que c'est plutôt mauvais, j'ai fini par avoir honte de priser ce film, c'est pourquoi je l'ai classé en A seulement. Mais à la vérité, secrètement, je suis pas loin du A B C.
Attention, spoilers.
C'est superbement photographié, le Bush australien est hyper-photogénique, on a un "boogeyman" mémorable (Freddy à côté, c'est Colargol) formidablement conçu et campé. La mise en place est diabolique, et les personnages sont incarnés.
Plus ce décor fantastique de garage-atelier-remise situé dans une carrière. Références évidentes, et réussies, à TCM. Qu'on ne me parle pas de "la colline a des yeux", même si son remake est juste un peu moins mauvais. Juste un peu moins, mais mauvais quand-même. Le problème, dans ces deux films, c'est l'inexistence de tous les personnages, leur anhistoricité creuse.
Pas ici. Le louf est, dans son style, aussi traumatisant que les membres de la petite famille tcm.
Et triste odyssée de ces braves jeunes gens, pitié, miséricorde, implore-t-on; ah oui: la découverte de l'antre du maniaque, sa collection d'appareils numériques, avec les souvenirs de vacances de ses victimes précédentes. Glaçant.

L'arrivée à la "première crique", si on veut – ce cratère : on part sur une fausse piste d'histoire d'extra-terrestres, qui brouille suffisamment bien les cartes pour qu'on ne se méfie pas trop de l'arrivée du brave dépanneur mécano. Ce qui me fait le plus flipper dans ce film, c'est tout le trajet nocturne pendant lequel ils sont remorqués, parce que la pièce à réparer n'est disponible que chez lui. La route est longue. Les ptits jeunes s'endorment, et nous, spectateur, on se fait bcp de soucis pour eux...
La chasse finale, sur l'autoroute: grand moment également. Un vrai bon film old fashion, respectueux du "genre", comme on dit, qui prend pas le spectateur pour une truffe.



Gertrud:

- Le loup garou de Londres, un de mes fantastiques favoris. Et c'est vrai, j'aurais du l'inclure. Il réussit à établir un équilibre unique entre angoisse pure et humour. Et puis Griffin Dune, impeccable. Sa mise à mort par le loup garou est un moment dur, le seul véritablement dénué d'understatement: ses cris de souffrance sont déchirants, au propre comme au figuré; la quintessence de la souffrance, on a mal partout.
L'histoire d'amour entre David Naughton et l'infirmière est belle et sonne juste. Jennifer Agutter est émouvante de vulnérabilité.
Le final, dans Piccadilly circus illuminé, avec les bobbies qui courent partout, le méga-embouteillage, et toutes les voitures qui se crashent: anthologique.


- Les innocents: j'ai adoré également. C'est un incontournable. J'aime bcp sa séquelle "others" aussi, même si il ne faut pas y regarder de trop près.
- Los Batardos: vu mais je n'ai pas marché. Je pensais constamment à une sous-exploitation tendancieuse, et complaisante, de Funny games (qu'on a lui-même accusé de complaisance, il est vrai). Ici, la dimension voyeuriste me paraît trop accusée.
- Jaws: j'aime beaucoup. Vu il y a tellement longtemps que je ne me souviens presque plus de rien. Faudrait que je m'y remette pour voir si ça tient le coup.



Eyquem:


- Signes. Quasi mon Shyamalan préféré. Me fait un peu peur, mais surtout me bouleverse humainement pour l'histoire de cette famille.

- Dark crystal: pas encore vu! Pourtant j'ai le dvd depuis des années…

- Devil's rejects: ouaip, c'est quelque chose, en plus d'être un sacré bon film d'horreur, bien cradingue-malsain, mais bizarrement ça passe: un ode amoureux aux freaks, à Sergio Leone, aux irrécupérables de l'Amérique, à la route, à Lynyrd Skynyrd aussi Very Happy
Les lieux, les personnages, tout ça est incarné et existe devant la caméra. Le tour de force est de parvenir à nous rendre sympathiques le couple maudit du salaud et de la salope, là, ainsi que le vilain barbu chauve. La fin est plus qu'étonnante et emporte tout, par un lyrisme inattendu (genre Thelma et Louise mais en 10x mieux).
Je prise énormément aussi le premier de Rob Zombie: la maison des 1000 morts. Gros trip métal-électrocuté dans la veine "montagnes russes dans le train fantôme". Très référencé tcm aussi, avec maestria. On est totalement effrayé.
Après ça, Zombie se casse hélas bien la figure, avec ses Halloween lamentables, séries B conformistes et téléphonées, plus la moindre étincelle. Faut dire qu'à la base, le Halloween de Carpenter ne m'a jamais convaincu.


- Dans ma peau: impressionné par ce film aussi. Le propos est assez intelligent. Il y a là dedans comme une réflexion sur le capitalisme, le monde des entreprises. Cette employée modèle, qui échappe à l'aliénation du travail en se consommant elle-même, faisant de son corps la part maudite d'une jouissance voluptueuse. Bon, c'est vrai, c'est effrayant, et surtout dégoûtant. lol. Marina De Van, connaissais pas du tout. Et quelle belle femme, comme dirait Jack Lang. Semblerait que ses films suivants, c'est pas du tout à la même hauteur..?

- Open water: yesss. Piece of cake. La contrainte formelle est tenue et assumée de bout en bout. C'est horrible, sans la moindre débauche d'effets. On est scotché.

- Clean shaven: j'ai cru aimer… Puis aux trois-quart, mon intérêt s'est délité. J'ai trouvé ça "trop" ou "pas assez". Mais il y a quelque chose.

- La guerre des mondes (Spielberg): bcp aimé également. Plus de l'ordre de la fascination visuelle. La première moitié est vraiment belle. Les séquences de télépodes sont tétanisantes. La seconde moitié, avec Tom Hanks surjouant le fou à sacrifier, m'a parue totalement ridicule. Tom Cruise me les brise menu, Dakota et le grand frère aussi. Aucune compassion pour cette famille, hélas, tout le contraire du Shyamalan. Prob récurrent de Spielberg: ses persos n'existent jamais, ce sont des tubes creux, des stéréotypes ambulants.
Les aliens, eux (ceux qui se rendent à la cave, j'adore cette scène) sont assez magnifiques. Ils existent davantage.


Tony:


- L'œuf du serpent. J'ai le dvd. Pas encore vu. Tu sembles nourrir une passion ambivalente pour ce film. La dernière fois que tu l'as évoqué, c'était pas exactement louangeur, si je me souviens. ;-)

- A propos de Bergman, on pourrait facilement classer d'autres dans le style film de peur ou fantastique, bien sûr. L'heure du loup, etc.

Perso, c'est surtout la Honte qui m'a marqué, cette traversée cauchemardesque d'une guerre civile aux motifs imprécis.
Le Silence, aussi. J'avais évoqué à l'époque une forte similitude entre l'hôtel du Silence et Shining. Plus le petit garçon, qui se promène dedans, et qui établit un "rapport" avec les morts. Séquence forte, où le vieux gérant muet lui montre des clichés d'enfants morts, plus daguerréotypes que clichés, d'ailleurs… Il les donne à l'enfant, et ce dernier les cache sous le tapis du hall.
A bien des égards, Cris et chuchotements est un film de terreur.
Ah oui, "une Passion", aussi. Climat d'oppression constante, et de désespoir. Mais avec Ingmar, on est rarement à la fête du slip, comme disent les deux mecs du site Shangols. Tout au long du film, sur l'île, il y a surtout les bêtes assassinées par un malade, dont on ne sait rien…

- The Changeling, de Peter Medak: bon film! Et le meilleur rôle de Georges C. Scott, avec Patton, bien sûr. Peter Medak, cinéaste discret et vachement inégal. Mais j'ai un souvenir assez dantesque d'un autre film de lui: les frères Krays. Jamais trouvé le dvd.
Assez ultra-violent, au bord du fantastique, inspiré par la véritable histoire de ces deux figures psychopathes de la pègre que furent les frères Krays. Interprétés par deux membres du groupe spandau ballet. Et ils sont terribles.


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Message par Dr. Apfelgluck Jeu 26 Jan 2012 - 8:02

wootsuibrick a écrit:
-Celine et julie vont en bateau (lol)

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Je crois que personne n'a encore cité le "Carrie" de De Palma. D'accord y a pas mal de défauts, mais cela m'avait bien marqué quand j'étais gosse (jamais le cycle menstruel ne fut aussi terrifiant). Quand je l'ai revu, quelques années plus tard, je l'ai trouvé encore pas mal.

C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04 1871218931_2

Jerzy et Tony parlent de Bergman. Il est vrai que j'avais trouvé "Persona", "A travers le miroir" ou encore "L'heure du loup" incroyablement oppressants à la première vision, contrairement à "L’œuf du Serpent" qui est un des films de sa filmo qui m'a le moins interpellé (d'ailleurs, j'en ai vraiment plus beaucoup de souvenirs).


Dernière édition par Dr. Apfelgluck le Jeu 26 Jan 2012 - 9:31, édité 1 fois
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Message par Borges Jeu 26 Jan 2012 - 8:21

Dr. Apfelgluck a écrit:
Jerzy et Borges parlent de Bergman.

hello Dr
rendons à tonylemort Bergman Wink
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Message par wootsuibrick Jeu 26 Jan 2012 - 8:29

jerzy P a écrit:

Son téléfilm Séance est un petit bijou.



d'ailleurs il m'a fallut un temps avant de réaliser que c'était un téléfilm... lol
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Message par Borges Jeu 26 Jan 2012 - 9:28

jerzy P a écrit:


Borges:

tiens, je savais pas que tu avais parlé de Wolf creek sur cdc. J'en avais causé aussi, j'essayais de convaincre Dreamspace, sans succès, que c'était un sacré bon film de terreur.

A force de lire partout que c'est plutôt mauvais, j'ai fini par avoir honte de priser ce film, c'est pourquoi je l'ai classé en A seulement. Mais à la vérité, secrètement, je suis pas loin du A B C.
Attention, spoilers.
C'est superbement photographié, le Bush australien est hyper-photogénique, on a un "boogeyman" mémorable (Freddy à côté, c'est Colargol) formidablement conçu et campé. La mise en place est diabolique, et les personnages sont incarnés.
Plus ce décor fantastique de garage-atelier-remise situé dans une carrière. Références évidentes, et réussies, à TCM. Qu'on ne me parle pas de "la colline a des yeux", même si son remake est juste un peu moins mauvais. Juste un peu moins, mais mauvais quand-même. Le problème, dans ces deux films, c'est l'inexistence de tous les personnages, leur anhistoricité creuse.
Pas ici. Le louf est, dans son style, aussi traumatisant que les membres de la petite famille tcm.
Et triste odyssée de ces braves jeunes gens, pitié, miséricorde, implore-t-on; ah oui: la découverte de l'antre du maniaque, sa collection d'appareils numériques, avec les souvenirs de vacances de ses victimes précédentes. Glaçant.

L'arrivée à la "première crique", si on veut – ce cratère : on part sur une fausse piste d'histoire d'extra-terrestres, qui brouille suffisamment bien les cartes pour qu'on ne se méfie pas trop de l'arrivée du brave dépanneur mécano. Ce qui me fait le plus flipper dans ce film, c'est tout le trajet nocturne pendant lequel ils sont remorqués, parce que la pièce à réparer n'est disponible que chez lui. La route est longue. Les ptits jeunes s'endorment, et nous, spectateur, on se fait bcp de soucis pour eux...
La chasse finale, sur l'autoroute: grand moment également. Un vrai bon film old fashion, respectueux du "genre", comme on dit, qui prend pas le spectateur pour une truffe.

-oui, je me souviens, mais cet échange entre toi et dreampeace avait eu pour point de départ mon message sur le film, une parodie de pascal, qui le situait très haut, tellement haut que dreampeace avait cru à une blague, t'es alors intervenu pour dire que c'était pas rien, en le comparant à "massacre à.."; dreampeace ne comprenant pas, t'as développé ton idée, ce qui l'a convaincu (de la valeur du rapprochement, mais pas du film).




- on pourrait situer les films de la peur, selon les trois ordres de pascal : le corps, l’esprit, la charité (amour)

-il y a les films de la peur, qui en restent au niveau du corps (les slashers, etc., qui au final nous identifient aux tueurs, aux monstres. On a juste envie de massacrer des petits cons prétentieux... C'est ainsi que commence rec, haine de la journaliste. Ce genre obéit à un processus d'apprentissage, à l’envers : retrouver le tueur qui est en vous. Ce sont des films de formation, qui nous rabaissent au lieu de nous élever, en nous identifiant au "mal". Par le mépris des victimes, d’abord, puis par un lente et pas très subtile conversion à l’idéologie de la survie ; il faut devenir aussi monstrueux que les monstres, les massacrer à coup de hache, ou je sais pas, si on veut survivre. Ces films, comme dirait badiou, se situent sous l'emblème du matérialisme démocratique : « t'es qu'un corps de jouissance, dans la destruction (consommation). Leur impératif, c'est "tue pour survivre, et vis sans idée, ni pitié". Dans ces films montrer de la pitié, c’est nécessairement mourir. )

-Ceux de l'esprit (je dirai les films de Hitch, même s’il est à l’origine du slasher (sa haine sadiques des femmes), ou un truc comme « le tour d'écrou », ou « la maison du diable », les films de Tourneur. C’est assez rare comme truc.)

-et puis les plus grands ceux de la charité ; pour moi, Wolf C appartient à cette troisième catégorie (notre haine pour le tueur, le monstre ne devient jamais une envie de tuer, on est trop pétrifié pour ça, pour en rester au schéma action-réaction ; une autre dimension s’ouvre, celle de la charité, de la pitié, pour ceux qui souffrent, sans raison. Dans Rec, on part de la haine pour la journaliste, et on arrive à la pitié, non pas pour la viande, mais pour l’ »âme » , on arrive à cette affirmation audacieuse : même les journalistes ont une âme. Un grand film de la peur doit nous faire comprendre que c’est moins un corps que l’on cherche à détruire qu’une âme, une humanité ; il faut que l’on sente le crime contre l’humanité de l’homme et que l’inhumain ne soit pas une composante de cette humanité, mais la forme informe d’un dehors absolu, sans rapport… c’est vite dit, mais c’est ma piste ; dans cette catégorie, y aussi les frankenstein, où la pitié s’adresse au monstre, sans doute parce que nous sentons que la souffrance du monstre est une privation de l’ »âme »…Certains de ces films de la charité arrivent à un tel degré dans la compassion que la peur disparaît, par exemple, dans "ring"...)




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Message par Borges Jeu 26 Jan 2012 - 9:34

"la colline a des yeux" : l'un de ces films qui vous donnent le sentiment d'une véritable dégradation; après les avoir vus, on a honte de soi, de ceux qui les font, du cinéma. On se sent sale. La peur ne vient pas du film, mais de sa simple existence. Que des trucs pareils existent fait peur.
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Message par Borges Jeu 26 Jan 2012 - 9:42

Ce qui me fait le plus flipper dans ce film, c'est tout le trajet nocturne pendant lequel ils sont remorqués, parce que la pièce à réparer n'est disponible que chez lui. La route est longue. Les ptits jeunes s'endorment, et nous, spectateur, on se fait bcp de soucis pour eux...

une des plus belles scènes de cinéma que je connaisse; une étrange poésie s'en dégage, le sommeil, l'abandon... et nous qui ne sommes pas tranquilles, on a envie de les secouer pour qu'ils s'endorment pas..et en même temps on a sommeil avec eux; on pourrait presque rapprocher cette scène de la descente de la rivière la nuit par les gosses de "la nuit du chasseur", en plus effrayant bien entendu...ici la nature est maternelle et veille sur les deux gosses, alors que dans la scène de Wolf C, on est loin de ce sommeil poétique, mais elle l'esquisse comme une nostalgie, quelque chose de fini, disparu : jamais plus vous ne dormirez de ce sommeil dit la scène, dit la nuit; la fin du sommeil de l'enfance




Dernière édition par Borges le Jeu 26 Jan 2012 - 14:47, édité 1 fois
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Message par wootsuibrick Jeu 26 Jan 2012 - 14:30

Eyquem a écrit:
_ Open Water (Kentis) : les requins, c’est la cerise sur le gâteau ; le plus angoissant, c’est d’abord la solitude en pleine mer. Je me souviens d’une scène nocturne particulièrement cauchemardesque.



C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04 Articl10

la photo seule fout un peu les boules, mais recontextualisé :

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1373199/Risky-business-Shark-expert-sets-prove-remote-threat-humans-surfing-just-FEET-away-great-white.html

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Message par Invité Jeu 26 Jan 2012 - 20:57

Borges a écrit:[...]
et puis les plus grands ceux de la charité ; pour moi, Wolf C appartient à cette troisième catégorie (notre haine pour le tueur, le monstre ne devient jamais une envie de tuer, on est trop pétrifié pour ça, pour en rester au schéma action-réaction ; une autre dimension s’ouvre, celle de la charité, de la pitié, pour ceux qui souffrent, sans raison.
[...] il faut que l’on sente le crime contre l’humanité de l’homme et que l’inhumain ne soit pas une composante de cette humanité, mais la forme informe d’un dehors absolu, sans rapport…



En effet.
Quand je fais le "bilan" des films de peur qui m'ont marqué, je me rends compte que 9 fois sur 10, la terreur me vient de ce qu'endurent les victimes. Ce sont quelque part des films de "formation" à l'éthique, à la compassion.

Une de leur fonction est, non tant de faire l'éloge de la "normalité", que de nous enseigner la bonté, le souci de l'autre. Le mal, dans ces films, n'est pas objet d'une séduction fascinée. Quand il y a fascination, c'est plus de l'ordre de la sidération, du "non, ce n'est pas possible, je ne veux pas qu'un tel être soit possible, je ne peux concevoir une telle inhumanité". Ces films, quand ils sont réussis, nous font aimer l'humanité commune, l'humanité du commun, nous rendent sensibles à la vulnérabilité fondamentale du fait de "l'humain", l'humain comme fragilité. Tout ce qui est fragile, et demande à être protégé, est humain.


Il y a des films d'horreur, et pas précisément des plus nobles dans l'ordre de "l'Art", qui m'ont rendu bien plus humaniste qu'à la fréquentation de Perceval le Gallois, ou de Dodeskaden, ou de Au hasard Balthazar, ou un biopic sur l'abbé Pierre, ou Coluche, ou la leçon de courage d'un homme d'exception, génie des maths schizophrène interprété par Russell Crowe, ou de grands films d'amour et de passion avec Binoche, ou la double vie de Véronique, ou de fresques édifiantes à la Mission", "Babel" et autres "the constant gardener", etc etc.


Ce qui semblera bien sûr paradoxal du point de vue de ceux qui considèrent le genre "horreur" comme une explosion de pulsions sadiques et morbides, destinée à les soulager, à libérer la violence ou l'agressivité que l'on porte en soi.
Cette ligne de partage est bien sûr aussi celle des films de violence. Il y a des films violents qui nous rendent la violence insupportable et nous font la dénoncer, la répudier, et des films violents qui nous la rendent fascinante, attractive, défoulante.
Bien évidemment, en simplifiant au maximum, car les frontières, les lignes de partage sont poreuses, ambiguës, traversent parfois les deux logiques, pour des résultats parfois complexes.

Acquis à cette idée de la dimension perverse ou dégradante de ces films de "genre" (dimension que confirme une bonne part de la production), leurs contempteurs ne voient pas, ne conçoivent la portée des films qui, dans leur exploration du négatif, nous invitent à, ou nous enseignent, une pacification du rapport à nous-même et aux autres.


Il y a donc, en effet, tous ces films d'horreur qui prétendant expulser le négatif, en ce compris le rapport à la mort ou à la mortalité, en présentent une vision frelatée de ces rapports:

- soit la gentillesse, l'être-ensemble dans la bonté partagée, sont donnés d'emblée, le plus souvent comme une propriété ou un privilège de classe présentés comme une nature innée. La confrontation au mal absolu consiste alors en un défoulement de pulsions sadiques légitimées par la nécessité vitale de détruire la Bête, le non-humain, lequel au besoin s'est infiltré parmi les "amis", sous la forme du possédé.

Dans ces films, les "bons" n'ont pas plus de substance existentielle que les "mauvais". Ce sont en effet les "slashers" classiques. Pour détruire l'inhumain qui menace, il faudra passer l'épreuve de la déshumanisation de soi, devenir soi-même une brute sanguinaire. Je pense à "the descent", le cliché typique, constamment resucé, où l'héroïne qui survit, à la fin, au prix d'un terrible combat pour sa survie, n'est plus qu'une bête sauvage, "primitive", triomphante, qui hurle, les yeux ronds et injectés de sang.

- soit, autre hypothèse de travail qui nous est proposée: nous sommes tous des ordures, des assassins en puissance, et la frontière séparant notre humanité de notre inhumanité n'est qu'un mince vernis qui craque facilement. Les monstres, ou les redoutables killeurs ayant soit un QI d'Einstein, soit un potentiel de séduction sexuelle atomique, sont pour nous une source de séduction et de fascination infinie.
Le rapport érotico-fasciné, autant qu’œdipien, de Jodie Foster à Hannibal le cannibale, son mentor, dans Le silence des agneaux. Qui fera d'elle une femme accomplie autant qu'une super-policière compétente.

Ou le couple de sérial-killers du "tueurs-nés" d'Oliver Stone. Ou l'Artiste-entertainer Bronson (on serait autorisé à le trouver émouvant, parce que, peut-être, le "vrai" Bronson n'aurait jamais tué personne, serait victime d'une erreur judiciaire continue). Diverses déclinaisons dark-gothiques de l'ado maudit anté-christique devenu super-vampire, tout cinglé de noir, de lipstick et aux yeux ensorcellants, etc, etc.



Deux films de ma liste, que je range dans la rubrique "éducation à la bonté":

- Henry, portrait d'un serial killer: ce qui est véritablement traumatisant et source de terreur dans ce film, c'est que Henry, et son pote Ottis, ce sont juste des détraqués sinistres, des tarés complets, sans glamour, ne témoignant d'aucun "talent" spécifique" susceptible de nous fasciner ou de nous séduire.

Les meurtres perpétrés par Henry et Ottis sont abjects, sordides (séquence du meurtre gratuit, dans le périph souterrain, où ils simulent une panne pour flinguer à bout pourtant un brave quidam qui s'arrête pour leur porter secours: cette scène m'a longtemps hanté comme un sommet de l'horreur).

C'est la "banalité du mal", dira-t-on. L'Eichmann qui sommeille en nous, le monstre tapi dans l'ombre de tout homme banal, sa part obscure, etc, etc, tout ce catéchisme. ***

Mais non. Le mal n'est jamais banal. Et nous ne sommes pas tous des assassins, comme le plaidait Cayatte. Non, nous ne sommes pas envahis, à notre corps défendant, par un bodysnatcher (grand thème du retournement de la parano sur soi, après la fin de la guerre-froide). Et non, il n'y a pas une face cachée de nous-même à explorer, on ne sait quel de l'autre côté du miroir, qui nous montrerait l'odieux mr Hyde derrière le gentil dr Jeckyll.



La tragédie absolue de ce film, c'est la figure de Becky: belle-soeur de Ottis, brave et gentille fille, coiffeuse qui trime dur, qui n'a pas eu la vie facile, qui aspire à un peu de légèreté, et qui s'éprend désespérément de Henry (hébergé par Ottis), parce que c'est le seul mec qui dans son environnement sinistre, témoigne d'un peu de gentillesse, de galanterie, de concernement pour elle.


- TCM the beginning:


c'est du même ordre, pour moi, que Wolf Creek.

Ce groupe de jeunes en vadrouille là encore, existent, leurs inter-actions ne sont pas trafiquées. Il y a notamment les deux frères, dont l'un essaie de se poser comme un "soldier" dévoué, pour protéger le cadet, plus fragile.
Ce qui va leur arriver, s'engageant sur cette mauvaise route, ce bad land, par un hasard malheureux, c'est non seulement terrifiant, mais encore profondément tragique. On souffre bcp, pour eux, pour tous ces jeunes, abusés par la figure paternelle trompeuse du chef de famille, ancien militaire respecté (et le choix de Ronald Lee Ermey, l'instructeur des marines dans FMJ, est d'une telle congruence que ça apporte au film une dimension littéralement allégorique et politique).






***

(Petite parenthèse hors-sujet, ici.

"Regardez Eichmann", nous expliquait encore récemment Onfray chez Ruquier: c'est un kantien scrupuleux, fan de l'impératif catégorique".
La morale kantienne, explique le dangereux imbécile Onfray, consiste à toujours être honnête et ne jamais mentir. Il nous donne comme exemple la scène, dans Inglorious bastards, où le type dénonce les Juifs cachés dans la cave, parce que dire la vérité est un impératif catégorique: "c'est ça, être moral selon Kant!"

Plus loin dans l'émission, il nous explique encore: Sartre, ancien collabo devenu stalinien, a essayé de nous faire croire que l'homme était "libre"! Une foutaise! Allez dire au gamin pauvre, qui trime à l'usine, parce que son père y trimait et son arrière grand père, qu'il est "libre"! Non, nous ne sommes jamais libres, nous sommes déterminés, par notre milieu social, notre naissance, notre éducation! (comme si Sartre avait jamais dit autre chose. Bis repetitas: quel sinistre con, ce Onfray.

Et je me souviens aussi de la suite. Omar Sy et Laurent Ruquier louant les qualités de pédadogue de Onfray: avec lui, on a vraiment le sentiment qu'on comprend enfin la philosophie. Omar Sy: ce sont des professeurs comme vous qui m'ont manqué dans ma zup. Des personnes capables de nous faire comprendre les philosophes avec des exemples simples et concrets. Onfray, modestement: "oui, mais je ne suis pas l'unique bon professeur de philosophe en France. Il y a d'autres qui font un aussi bon travail que moi". Texto.

Alors, on nous dit: c'est idiot, stupide, minable de dénoncer Onfray. Onfray est un minuscule, un nain de la philosophie, tout le monde le sait, ça. C'est lui accorder une importance démesurée, et c'est du temps perdu, etc.

Mais non. Il y a un gros problème Onfray, qui n'est certainement pas négligeable. Ce mec a une audience énorme, médiatiquement, et pas seulement médiatiquement. Bien plus que tous les "nouveaux philosophes" réunis, en leur temps.
On le voit, l'entend partout, tout le temps, en toute saison, à toute heure, asséner ses contresens, ses paralogismes terrifiants de connerie, au nom de la "philosophie", la vraie, pas celles des académies.
Il faudrait démonter, exhiber, point par point, toutes les conneries que Onfray assène, en faire un gros volume de 500 pages, que des citations suivies de leur invalidation immédiate. Parce que personne le contredit jamais, à la télé ou à la radio. Ou alors sur des "opinions générales". Pour les "concepts", on s'incline, on lui fait confiance, c'est son job.


Dernière édition par jerzy P le Jeu 26 Jan 2012 - 22:35, édité 4 fois

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Message par gertrud04 Jeu 26 Jan 2012 - 22:08

jerzy P a écrit:

- Le loup garou de Londres, un de mes fantastiques favoris. Et c'est vrai, j'aurais du l'inclure. Il réussit à établir un équilibre unique entre angoisse pure et humour. Et puis Griffin Dune, impeccable. Sa mise à mort par le loup garou est un moment dur, le seul véritablement dénué d'understatement: ses cris de souffrance sont déchirants, au propre comme au figuré; la quintessence de la souffrance, on a mal partout.
L'histoire d'amour entre David Naughton et l'infirmière est belle et sonne juste. Jennifer Agutter est émouvante de vulnérabilité.
Le final, dans Piccadilly circus illuminé, avec les bobbies qui courent partout, le méga-embouteillage, et toutes les voitures qui se crashent: anthologique.


Dans ce final époustouflant, tu oublies le capitaine de police qui se fait décapiter...

La toute fin est une des plus poignantes que je connaisse. La dernière fois (c'est-dire il y a quelques mois, dvd tout neuf trouvé dans le rayon nouveauté à la bibliothèque), j'ai pas pu retenir mes larmes. Il sont quand même rares ces films de genre qui vous font passer par toutes les émotions.

De toute façon, tu m'aurais dit ne pas aimer ça que je ne t'aurais pas cru.

De Landis, j'ai gardé un bon souvenir aussi de son film sur les vampires avec Anne Parillaud. J'me souviens entre autre d'une séquence qui m'avait fait exploser de rire, celle où la femme d'un ponte de la mafia vient lui rendre visite dans sa chambre d'hôpital sans savoir qu'il est devenu vampire, je ne raconte pas la suite mais c'est vraiment une des scènes les plus drôles du cinéma de Landis, voire du cinéma tout court.

Un des posts de Borges plus haut m'a rappelé que parmi les films de mon enfance qui m'ont bien fait flipper et que j'ai oublié de citer, il y a La maison du diable de Robert Wise.


Sinon votre dialogue entre toi et Borges est passionnant et vous me donnez envie de voir ou revoir plein de films, allez le premier sera...Quarantine Wink
gertrud04
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C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04 Empty Re: C'est quoi vos 20 films fantastiques de tous les temps demanda gertrud04

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