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Typologie du ressentiment et mauvaise conscience dans le cinéma de Terrence Malick - Le philosophe masqué - Pourquoi commencer par Job? - scoubidouman - To the wonder à la merveille - Tree of life, variante amplifiée du Musée Grévin - Arbre coupé

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Message par Borges Ven 7 Sep 2012 - 9:36

breaker a écrit:t'as pas grand-chose à dire et t'as ré-ouvert la porte là, scoubidouman va m'en pondre une tartine quand i va se réveiller.

Borges a écrit:voilà un gars qui, ayant lu dix pages de Nietzsche-Deleuze, sans en avoir rien saisi...
de cent tu passes à dix alors.

La Terre alors est devenue petite, et sur elle clopine le dernier homme, qui rapetisse tout.

100 c'était trop, même 10 c'est exagéré.

Si seulement tu pouvais comprendre tout ce que tu cites... Un regard, honnête, sans illusion, sur ta pratique et tu verras que ce type qui rapetisse tout, du pauvre ouvrier de la fièvre du samedi soir à Malick, est bien proche de toi... c'est ta règle, ton éthos, depuis toujours...l'insistance sur le négatif pour déprécier (combien de fois n'as tu pas rappelé à ceux dont tu supposais qu'ils l'ignoraient combien la vie n'est pas bien joyeuse...) jusqu'au caca...

Mais au fond c'est pas une affaire de nombre, mais de qualité; comme disait Derrida, on peut parfois ne lire qu'un paragraphe d'un auteur et tout saisir, comme si on avait lu l'oeuvre entière; tu n'es malheureusement pas capable de ce miracle, de cette lecture...

tu as le fanatisme, la cécité, des nouveaux convertis; tu ne peux pas jouer librement avec le sens, les valeurs, les recréer, les agencer... c'est toujours des monolithes de clichés; une fois, c'est Foucault, une autre, Bourdieu, maintenant Nietzsche...il faut ruminer les auteurs...et chercher en eux ce qui nous convient; car, là, tu te retrouves avec une belle contradiction, un joyeux problème, concilier (ou je sais pas) ton souci des "déshérités" et ton nietzschéisme de débutant...



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Message par Borges Ven 7 Sep 2012 - 10:00

Qui est donc cet homme qui rapetisse tout; le dernier bien entendu, l'homme de la moyenne, du rien de trop, rien d'extrême, qui évite toutes les "grandes" questions, les grands problèmes... incapable de dépassement, de transcendance, de création, satisfait :

"« Qu’est-ce qu’amour ? Qu’est-ce que création ? Qu’est-ce que nostalgie ? Qu’est-ce qu’étoile ? « ainsi demande le dernier homme, et il cligne de l’œil."

On ne peut pas dire que Malick se situe du côté de ce dernier homme...
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Message par Invité Ven 7 Sep 2012 - 10:10

Borges a écrit:
breaker a écrit:t'as pas grand-chose à dire et t'as ré-ouvert la porte là, scoubidouman va m'en pondre une tartine quand i va se réveiller.

Borges a écrit:voilà un gars qui, ayant lu dix pages de Nietzsche-Deleuze, sans en avoir rien saisi...
de cent tu passes à dix alors.

La Terre alors est devenue petite, et sur elle clopine le dernier homme, qui rapetisse tout.

100 c'était trop, même 10 c'est exagéré.

Si seulement tu pouvais comprendre tout ce que tu cites... Un regard, honnête, sans illusion, sur ta pratique et tu verras que ce type qui rapetisse tout, du pauvre ouvrier de la fièvre du samedi soir à Malick, est bien proche de toi... c'est ta règle, ton éthos, depuis toujours...l'insistance sur le négatif pour déprécier (combien de fois n'as tu pas rappelé à ceux dont tu supposais qu'ils l'ignoraient combien la vie n'est pas bien joyeuse...) jusqu'au caca...

Mais au fond c'est pas une affaire de nombre, mais de qualité; comme disait Derrida, on peut parfois ne lire qu'un paragraphe d'un auteur et tout saisir, comme si on avait lu l'oeuvre entière; tu n'es malheureusement pas capable de ce miracle, de cette lecture...

tu as le fanatisme, la cécité, des nouveaux convertis; tu ne peux pas jouer librement avec le sens, les valeurs, les recréer, les agencer... c'est toujours des monolithes de clichés; une fois, c'est Foucault, une autre, Bourdieu, maintenant Nietzsche...il faut ruminer les auteurs...et chercher en eux ce qui nous convient; car, là, tu te retrouves avec une belle contradiction, un joyeux problème, concilier (ou je sais pas) ton souci des "déshérités" et ton nietzschéisme de débutant...



t'as fait un copier/coller jerzien, c'est de la pensée photocopie ça, bouh.

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Après moi, t'auras que des gars qui te citent Luc Ferry pour qui t'es une idole.
Si je dois te faire la liste de tes conneries, il faut des jours pour ça. T'es lessivé sur Malick.
Et je ne t'aime pas beaucoup non plus, mais on n'est pas du tout dans l'idée d'un forum de discussions sur le cinéma.


Borges a écrit:
Qui est donc cet homme qui rapetisse tout; le dernier bien entendu, l'homme de la moyenne, du rien de trop, rien d'extrême, qui évite toutes les "grandes" questions, les grands problèmes... incapable de dépassement, de transcendance, de création, satisfait :

"« Qu’est-ce qu’amour ? Qu’est-ce que création ? Qu’est-ce que nostalgie ? Qu’est-ce qu’étoile ? « ainsi demande le dernier homme, et il cligne de l’œil."

On ne peut pas dire que Malick se situe du côté de ce dernier homme...
totalement lessivé. lol

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Message par Borges Ven 7 Sep 2012 - 10:46

Tu ne m'aimes pas beaucoup, c'est pas un souci; j'ai une sympathie pour toi, qui va au-delà de ce que tu écris, depuis quelques temps, de très bête. T'es souvent animé par une qualité, une vertu rare : tu aimes donner, partager, et comme disait le bon vieux Zarathoustra : «La plus haute vertu est peu commune et inutile, elle est étincelante et d'un doux éclat: une vertu qui donne est la plus haute vertu. En vérité, je vous devine, mes disciples: vous aspirez comme moi à la vertu qui donne. [...] Vous avez soif de devenir vous-mêmes des offrandes et des présents: c'est pourquoi vous avez soif d'amasser toutes les richesses dans vos âmes. Votre âme ne se lasse pas de désirer des trésors et des joyaux, puisque votre vertu est insatiable dans sa volonté de donner»

-Sinon, sibelius est un peu ton équivalent, il a son Nietzsche : Heidegger.
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Message par Eyquem Ven 7 Sep 2012 - 14:13

salut,
breaker a écrit:je déconne, en fait j'adore ce film
Je comprends qu'on puisse admirer un film et en même temps le discuter. Mais là, je me demande comment tu peux l'adorer après avoir dit tout ça. (ou alors, tu plaisantais, mais je ne crois pas, car tu l'as dit plusieurs fois, que ce film te plaisait).

Y a pas de raison, moi aussi je vais citer :
Aujourd’hui je voudrais commencer par une espèce de tâtonnement. Je vous lance un appel. Cet appel, ça consiste à faire confiance à l’auteur que vous étudiez. Mais qu’est-ce que signifie « faire confiance à un auteur » ? Ça veut dire, ça veut dire la même chose que tâtonner, que procéder par une espèce de tâtonnement. Avant de bien comprendre le problème que pose quelqu’un ou les problèmes que pose quelqu’un, il faut beaucoup..., je sais pas quoi, il faut beaucoup ruminer. Il faut beaucoup grouper, regrouper, il faut euh... les notions qu’il est en train d’inventer. Il faut faire taire en soi, à tout prix les voix de l’objection. Les voix de l’objection, c’est celles qui diraient trop vite : "oh, mais, là, il y a quelque chose qui ne va pas". Et faire confiance à l’auteur, c’est se dire, ne parlons pas trop vite, laisser... euh... il faut le laisser parler. Il faut le laisser parler, lui. Mais, tout ça, ça consiste... avant de savoir le sens qu’il donne aux mots, il faut faire une espèce d’analyse de fréquence. Etre sensible aux fréquences de mots. Être sensible à son style même. Être sensible à ses obsessions à lui.

(Deleuze)
I love you
ça me paraît de bonne méthode - bien qu'elle soit pas hyper méthodique, puisqu'il s'agit d'abord de se laisser entraîner on ne sait pas trop où, et de réfléchir, de faire des objections seulement après, s'il y a besoin.
Eyquem
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Message par Invité Ven 7 Sep 2012 - 14:42

Tiens Hegel avait deux enfants.

Etonnant

Sinon il y a un mouvement que j'aime bien dans la Philosophie du Droit (qui n'a rien à voir avec Terence Malick, mais un peu avec l'opposition heideggerienne entre dialectique et ontologie, et qui indique que Michel Onfray est un con), celui par lequel il réfute l'antisémitisme, au moyen un argument qui peut être généralisé contre d'autre formes de racismes ou de politique nationaliste ou chauvine: ceux qui reprochent la particularité en l'autre et disent que l'état devrait rejeter cette particularité font de l'état lui-même une particularité. La raison d'état n'est pas la raison de la majorité, sinon l'état devient impuissance. C'est logique. On sent un sourire chez Hegel "pour une fois que ce que je dis rejoins une morale spontanée que le sens commun ou la conscience politique majoritaire contestent".
Mais le cosmopolitisme est pour lui une négativité: non pas en tant qu'essence, mais parce qu'il est déjà présent à Rome, il est lui-même investi avant d'être achevé. En fait il n'est pas si loin de Nietzsche là-dessus.

Cela me fait penser à Guy Debord: on remplace une ontologie par un développement logique, qui aboutit à une conclusion l'on reconnaît comme univoque et inévitable, mais seulement après avoir réfuté de manière affective ceux qui nient cette univocité.
Comment dire: il y a quelque chose qui se tient encore après le fait de surmonter la particularité, mais uniquement tant que la conscience est conçue pour la première fois comme un production achevée. Cette "première fois" est une clôture, finalement une forme de recours à la politique pour garder la mort dans l'impensé.


On dirait le scénario d'un film de Bertolucci.

Maintenant je devrais lire les pages entre l'Introduction et ce paragraphe.



Dernière édition par Tony le Mort le Ven 7 Sep 2012 - 15:29, édité 2 fois

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Message par Invité Ven 7 Sep 2012 - 15:26

En fait ce n'est pas tellement une opposition entre dialectique et ontologie, plutôt un manière d’utiliser l'une pour se permettre de rater l'autre.

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Message par Invité Ven 7 Sep 2012 - 16:02

Eyquem a écrit:
ça me paraît de bonne méthode - bien qu'elle soit pas hyper méthodique, puisqu'il s'agit d'abord de se laisser entraîner on ne sait pas trop où, et de réfléchir, de faire des objections seulement après, s'il y a besoin.
La nouveauté si nouveauté il y a chez Malick, c'est la puissance de l'harmonie dans son cinéma, mais une harmonie de la mauvaise conscience, ou mauvaise conscience harmonieuse si on veut. Deleuze a également dit le contraire, qu'on ne peut pas se promener n'importe comment, il y a une résonance précise...

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Message par Sibelius Ven 7 Sep 2012 - 16:50

Borges a écrit:

-Sinon, sibelius est un peu ton équivalent, il a son Nietzsche : Heidegger.

Et encore, je n'ai pas encore parlé de Platon.

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Message par Borges Ven 7 Sep 2012 - 20:12

Eyquem a écrit:salut,
breaker a écrit:je déconne, en fait j'adore ce film
Je comprends qu'on puisse admirer un film et en même temps le discuter. Mais là, je me demande comment tu peux l'adorer après avoir dit tout ça. (ou alors, tu plaisantais, mais je ne crois pas, car tu l'as dit plusieurs fois, que ce film te plaisait).

Y a pas de raison, moi aussi je vais citer :
Aujourd’hui je voudrais commencer par une espèce de tâtonnement. Je vous lance un appel. Cet appel, ça consiste à faire confiance à l’auteur que vous étudiez. Mais qu’est-ce que signifie « faire confiance à un auteur » ? Ça veut dire, ça veut dire la même chose que tâtonner, que procéder par une espèce de tâtonnement. Avant de bien comprendre le problème que pose quelqu’un ou les problèmes que pose quelqu’un, il faut beaucoup..., je sais pas quoi, il faut beaucoup ruminer. Il faut beaucoup grouper, regrouper, il faut euh... les notions qu’il est en train d’inventer. Il faut faire taire en soi, à tout prix les voix de l’objection. Les voix de l’objection, c’est celles qui diraient trop vite : "oh, mais, là, il y a quelque chose qui ne va pas". Et faire confiance à l’auteur, c’est se dire, ne parlons pas trop vite, laisser... euh... il faut le laisser parler. Il faut le laisser parler, lui. Mais, tout ça, ça consiste... avant de savoir le sens qu’il donne aux mots, il faut faire une espèce d’analyse de fréquence. Etre sensible aux fréquences de mots. Être sensible à son style même. Être sensible à ses obsessions à lui.

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ça me paraît de bonne méthode - bien qu'elle soit pas hyper méthodique, puisqu'il s'agit d'abord de se laisser entraîner on ne sait pas trop où, et de réfléchir, de faire des objections seulement après, s'il y a besoin.

c'est une bonne méthode, la seule, et en plus ça permet à Deleuze d'éviter que ses étudiants l'embêtent avec des "objections" débiles...



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Message par Borges Ven 7 Sep 2012 - 20:42

slimfast a écrit:certains sont syncrétiques d'autres analytiques .... pourquoi une et une seule méthode ?

parfaitement; n'oublions pas que la méthode, c'est d'abord une voie, un chemin...
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Message par Invité Ven 7 Sep 2012 - 21:15

je ne connaissais pas ces images de Malick-acteur dans Badlands, il me semble pas les avoir vues dans les différents topics :


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Message par Invité Ven 7 Sep 2012 - 21:23

On a appris que le titre du nouveau film de Terrence Malick, To the Wonder, présenté en compétition sur le festival de Venise, devenait en français A la merveille.
On dirait un titre québécois, en tout cas ça sonne bizarre. Dans le film Ben Affleck rencontre Olga Kurylenko et tous deux se baladent aux abords du Mont St Michel.
C'est donc la première référence de ce titre puisque le Mont St Michel est appelé Merveille de l'occident, surtout par l'office du tourisme local.

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Message par Invité Sam 8 Sep 2012 - 7:17

Slimfast a écrit :

tu ne crois tenir tes conclusions, toujours, "à priori" ?

où il faut lire : chacun ne tient-t'il pas ses conclusions, à priori, souvent ?

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Message par Invité Mar 25 Sep 2012 - 13:28

Dans Tree of life, le couple fait l'épreuve de sa vitalité comme le dirait Stanley Cavell, mais le couple ne rencontre pas des problèmes comiques, mais cosmiques. (lol)
Malick décrit des vies morales et il faudrait bien évaluer quelque chose "de son économie spécifique des injustices" qui est inexistante dans la version du film tel qu'on le connaît. Résultat : une publicité pour l'Espèce humaine, larmes et Yves-Saint-Laurent. (re-lol)

Spoiler:
Le genre de films que j'appelai comédies du remariage (dans A la rechercher du bonheur) décrit des vies morales qui s'inscrivent dans un monde de perfectionnisme émersonien. Les conversations sur lesquelles j'insiste, car elles me semblent essentielles à ces comédies, peuvent donc être comprises comme des contributions à la conversation de la justice, comme une évaluation du degré où l'engagement d'un couple à chercher ensemble ce qu'Emerson appelle "le soi non atteint et atteignable" est compatible avec la participation à une société particulière - avec une idée de la société américaine, et de son économie spécifique des injustices. Et de cette évaluation dépend le degré de participation de la société au règne de la justice...
Je conçois la conversation dépeinte dans ces films comme une allégorie de la conversation que chaque film instaure avec sa culture. Peut-être la société est-elle devenue sourde à elle-même.

http://ti1ca.com/td9eezis-ENTRETIEN-AVEC-STANLEY-CAVELL-Shakespeare--Hollywood-et-la-philosophie-americaine--juin-1998-.pdf.html

Aussi une archive de Bazin qui m'a semblé intéressante sur ce topic :
L'histoire des thèmes religieux à l'écran montre assez à quelles tentations il convient de résister pour satisfaire à la fois aux exigences de l'art cinématographique et des valeurs proprement religieuses. Tout ce qu'il y a d'extérieur, de décoratif, de liturgique, de sacramentel, d'hagiographique, de miraculeux dans la tradition, le dogme et l'exercice quotidien du catholicisme présente en effet des affinités spécifiques avec le cinéma considéré comme une formidable iconographie, mais ces affinités qui ont fait le succès d'innombrables films sont aussi à l'origine de l'insignifiance religieuse de la plupart d'entre eux. Presque tout ce qui est valable dans ce domaine s'est constitué, non par l'exploitation de ces affinités sensibles mais contre elles, tant par l'approfondissement psychologique et moral du fait religieux que par le renoncement à la représentation physique du surnaturel et de la grâce.

http://ti1ca.com/noiz8w5i-Cinema-et-theologie--par-Andre-Bazin--fevrier-1951-.pdf.html

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Message par Eyquem Mar 25 Sep 2012 - 17:38

Oui, et quel est le rapport entre Tree of life et les comédies de remariage, les films de conversations ?

Quant à Bazin : .
Presque tout ce qui est valable dans ce domaine s'est constitué, non par l'exploitation de ces affinités sensibles mais contre elles, tant par l'approfondissement psychologique et moral du fait religieux que par le renoncement à la représentation physique du surnaturel et de la grâce.
L'article date de 1951. Ca ne l'a pas empêché de mettre au pinacle les deux miracles de 55, Ordet et Voyage en Italie.
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Message par Invité Mar 25 Sep 2012 - 19:52

buongiorno,
Eyquem a écrit:Oui, et quel est le rapport entre Tree of life et les comédies de remariage, les films de conversations ?
J'essaie de capter où faut situer le quo vadis du film, quelle culture il interroge. Borges dit qu'il y a une question de l'injustice dans Tree of Life, sur "la condition des Noirs, celle des handicapés, les criminels, le gosse brûlé dans l'incendie". Donc, qu'est-ce qu'elle dit dans l'économie du "tout gloire", cette question de l'injustice, ou quelles "contributions à la conversation de la justice", quel lien avec le monde, c'était la question que posait Cavell dans les comédies de remariage...
Eyquem a écrit:Quant à Bazin : .
Presque tout ce qui est valable dans ce domaine s'est constitué, non par l'exploitation de ces affinités sensibles mais contre elles, tant par l'approfondissement psychologique et moral du fait religieux que par le renoncement à la représentation physique du surnaturel et de la grâce.
L'article date de 1951. Ca ne l'a pas empêché de mettre au pinacle les deux miracles de 55, Ordet et Voyage en Italie.

oui, on en revient notamment à la fin de Tree of Life, cet immense catéchisme qui paraît être pour Bazin "une variante amplifiée du musée Grévin" ; je n'ai pas vu Ordet, mais Voyage en Italie c'est pas tout à fait le même mode de narration que Tree of Life, qui à mon sens est plus proche du Golgotha en couleurs qu'imaginait Bazin.

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Message par Eyquem Mar 25 Sep 2012 - 21:26

buonasera,

Le goût de Bazin le porte vers les églises romanes : c'était son projet de film, le seul connu il me semble : "Les églises romanes de Saintonge".
Il en dit ceci :
"Le sculpteur saintongeais répugne aux grands sujets dramatiques, c'est un observateur de la vie quotidienne, traitant avec le même réalisme la vie profane et les thèmes sacrés. Ce fait est sans doute commun à toute la sculpture romane mais, nulle part plus qu'en Saintonge, l'artiste ne s'est tenu dans cette zone d'humanité familière, à distance des grandes terreurs et aussi des grands symboles. On dirait qu'une sorte de sagesse paysanne, associé au génie de la mesure et de la sérénité qui se dégage de la Saintonge, en harmonie avec son histoire comme avec son paysage, a humanisé et tempéré ici l'âme médiévale."
etc


Certes.

Ce qui n’empêchait pas Bazin d’aimer Welles, le moins saintongeais des cinéastes.



Puisque on en est au volume 15 des "Mélanges forumiques offerts à Terrence Malick", ce topic peut prendre des tournures inattendues et improvisées, en approfondissant, au choix, l'un des thèmes de recherche suivant :
- si, par hypothèse, Tree of life est "une publicité pour l’Espèce humaine", que penser alors du rôle qu’y jouent les animaux en général et les dinosaures en particulier, dans cette fameuse scène préhistorique, qui ne t’a pas échappé, maintes fois l’ayant-tu citée ?
- si, par hypothèse toujours, Tree of life s'étend, s'enfle et se travaille aux dimensions d'un "Golgotha en couleurs", d'un Cecil B de Mille cosmico-peplumesque, que penser alors de ceux qui, de leur côté, ne jureraient que par un art tempéré, solidement ancré dans le vrai de la terre, en un mot, un art saintongeais, répugnant à tout ce qui est grand, hors de proportions, dépourvu de toute humilité paysanne, comme à tout ce que n'effraient pas la pompe, le miraculeux, les lacrimosa, ni le risque de l’erreur, de l’égarement, de l’imprudence ?
- comment peut-on être Saintongeo-wellesien ? demanderait-on à Bazin.
- etc
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Message par Invité Mer 26 Sep 2012 - 8:18

早上好,


une citation qui contient l'évocation d'une grande âme commune et de l'arbre de vie :
"un peuple ignorant de son histoire est comme un arbre sans racines"
Marcus Garvey, the black Moses.

Les personnages de Tree of life ne connaissent pas leur histoire, et ils ont bien peu de modes, de techniques, de moyens, d'outils, pour réfléchir sur eux-mêmes, c'était ce que disait Cavell à propos de Badlands: ils semblent tout ignorer de la vie de l'esprit, et tout de ce qu'on peut appeler "philosophie". Alors, d'où vient le sentiment que Malick est en train de faire de la philosophie? : une première réponse, assez évidente, est : la voix off. Les voix off de ses films sont porteuses d'un ton philosophique singulier.

Mais cette tonalité finit par agacer, de film à film c'est une même tonalité pour le criminel, les ouvriers, les soldats, Pacohontas et ses amis, la famille, etc., tout ce pathos qui nous vient du prêtre de l'égalité.

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Message par DB Mer 26 Sep 2012 - 8:46

breaker a écrit:
Mais cette tonalité finit par agacer, de film à film c'est une même tonalité pour le criminel, les ouvriers, les soldats, Pacohontas et ses amis, la famille, etc., tout ce pathos qui nous vient du prêtre de l'égalité.



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Message par Invité Jeu 27 Sep 2012 - 20:54

Borges a écrit:c'est ta règle, ton éthos, depuis toujours... l'insistance sur le négatif pour déprécier jusqu'au caca.
Au pied de la Solennité, vous déposez vos cacas. (Antonin Artaud à l'Administrateur de la Comédie-Française)

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