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Adventureland (Mottola)

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Message par ^x^ Dim 27 Déc 2009 - 19:34

Bonne surprise avec ce Adventureland (2009) de Greg Mottola.
Pas mal de sympathie pr cet acteur découvert pr ma part ds Zombieland, Jesse Eisenberg (à gauche)

Adventureland (Mottola) Adventureland

Et ce titre des Replacements en séquence d'intro du film.

J'aime le parfum teenage de ce titre. Ça repose sur de la mélancolie tout ça je suppose. Encore.
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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 20:22

pas vu ce film, n'en connaît rien, en dehors du titre,mais cette image me semble exprimer une grande qualité
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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 20:24

pas vu ce film, n'en connaît rien, en dehors du titre,mais cette image me semble exprimer une grande qualité; l'adolescence, comme disait Proust, le seul temps où nous avons réellement appris quelque chose...
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Message par Le_comte Dim 27 Déc 2009 - 20:25

Dans mon top 11 !

Le_comte

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Message par ^x^ Dim 27 Déc 2009 - 20:29

Borges a écrit:
pas vu ce film, n'en connaît rien (...)


Dans cette comédie qui se déroule en 1987, un étudiant James Brennan (Jesse Eisenberg) est forcé de prendre un job minable dans un parc d'attractions pendant l'été. A sa grande surprise, il va découvrir que ce travail lui est plus utile que tous les cours de fac du monde pour comprendre le sens de la vie et se préparer à vivre dans le monde réel. Il rencontre une employée de la fête foraine Em (Kristen Stewart) qui va tomber amoureuse de lui.

Bande originale
* Adventureland Theme Song, interprété par Ian Berkowitz et Brian Kenney
* Breaking the Law, interprété par Judas Priest
* Here I Go Again, interprété par Whitesnake
* Rock Me Amadeus, interprété par Falco
* Don't Dream It's Over, interprété par Crowded House
* Pale Blue Eyes, interprété par The Velvet Underground
* Just Like Heaven, interprété par The Cure
* Unsatisfied, interprété par The Replacements
* Tops, interprété par The Rolling Stones
* Don't Want to Know If You Are Lonely, interprété par Hüsker Dü
* Bastards of Young, interprété par The Replacements
* Satellite of Love, interprété par Lou Reed
* Don't Change, interprété par INXS
* So it Goes, interprété par Nick Lowe
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Message par lorinlouis Dim 27 Déc 2009 - 20:40

careful a écrit:
Pas mal de sympathie pr cet acteur découvert pr ma part ds Zombieland, Jesse Eisenberg (à gauche)

Adventureland (Mottola) Adventureland


Ben moi, pour celui de droite, Martin Starr. Et pas seulement pour Freaks & Geeks, mais pour son rôle d'amoureux transi qui, à lui seul, arrive à décliner un rateau sur le thème de l'antisémitisme. Une leçon de fail dramatique, tragicomique.

Une agréable surprise, le film de Mottola. J'avais aimé Superbad, plus pour la patte Apatow, mais je trouve que sa navigation en solitaire lui réussit.

EDIT: Excellente B.O. Pale Blue Eyes du Velvet est à tomber...Wink
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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 20:43

la bande originale, ça donne une drôle d'idée du film; presque impossible; c'est vraiment, terriblement, dans tous les sens, et littéralement, un bordel...du kitch au sublime...

y a même cette horreur de Breaking the Law, de Judas Priest (toute mon enfance), Whitesnake, Rock Me Amadeus, INXS (est-ce qu'on sait finalement de quoi est mort leur chanteur, je me souviens qu'il chantait pieds nus, ou quelque chose dans le genre, époque "suicide blonde"?; les horribles cure (mais qui voulait avoir l'air in, profond, et baudelairien devait les écouter; non, ils n'ont jamais appelé à la mort des arabes, c'étaient juste des lecteurs de Camus, curieusement comme Sarkozy, et Bush...a forest fut une de mes chansons favorites de tous les temps, je pensais qu'elle le resterait, hélas, je crois que rien ne reste des cure, pas même leur époque punk sec... je me souviens de cette histoire racontée par le chanteur d'indochine, parce que cure, c'est pas plus et mieux qu'indochine.... le même amour de la grande littérature, et puis non j'ai plus envie de la raconter...)

et des classiques,
Pale Blue Eyes, interprété par The Velvet Underground
les grands Hüsker Dü
Satellite of Love, interprété par Lou Reed
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Message par ^x^ Dim 27 Déc 2009 - 20:59

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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 21:08

careful a écrit:

On a donc échappé à l'histoire de Nicholas Sirkis...ouf! Very Happy

n'insiste pas; tu ne la sauras pas, en tous cas pas par moi ; Wink

(je suis pas fou d'orthographe, mais ici ça s'impose;Nicola pas Nicholas, il y tient; c'est à cette orthographe, vrai schibboleth, que l'on reconnaît les fans des vrais héros du rock de tous les temps, les samouraïs du soleil...)
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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 21:11

je sais pas pourquoi, mais tout ça me donne envie d'écouter ceci :
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Message par ^x^ Dim 27 Déc 2009 - 21:22

Ah oui. Bien vu.
Ce titre en duo avec Le Boss et Fallon aurait très bien pu se retrouver sur cette BO. Même si l'époque ne correspond pas, le parfum est semblable.


* le "h" de Nicola était une faute de frappe. Par contre je ne savais pas qu'il devait s'écrire sans "s".
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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 21:30

careful a écrit:


* le "h" de Nicola était une faute de frappe. Par contre je ne savais pas qu'il devait s'écrire sans "s".

Ne raconte pas d'histoire, même en tout tout petit; personne ne croira jamais que tu es fan d'Indochine.

(lol)
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Message par ^x^ Dim 27 Déc 2009 - 21:44

Borges a écrit: Ne raconte pas d'histoire, même en tout tout petit; personne ne croira jamais que tu es fan d'Indochine.

(lol)

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Message par Borges Dim 27 Déc 2009 - 21:55

Ce qui peut aussi se dire d'un forum, de ce forum...


Tout ça me donne envie de voir ce film; oui, le comte, je me souviens maintenant avoir vu ce titre dans ton top2009
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Message par lorinlouis Dim 27 Déc 2009 - 21:58

careful a écrit:


Martin Starr alors ? ok. Je me disais bien que j'avais vu quelque part cette tête d' Anthony Kiedis.


Anthony Kiedis ? Vraiment ? Pas trop épicé, le glam... Laughing

Adventureland (Mottola) Sanstitre8copiefs5



Oui, Superbad, tout le monde n'a pas aimé. Tu le sais, Careful, je suis sensible à Apatow. Mon côté retarded... Wink
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Message par ^x^ Dim 27 Déc 2009 - 22:16

On dirait que Dreampeace a été touché lui aussi ds son petit coeur.
Very Happy


Dream, tu permets ?
1987. A peine diplômé de l'université, un jeune homme réalise qu'il n'aura pas les moyens de se payer son tour de l'Europe. Obligé de travailler dans le parc d'attractions local, il se rend finalement compte qu'il y a partout des expériences à vivre...

Celui là je l'attendais pas là, j'avais beaucoup aimé superbad, film qui cachait parfaitement sa sensibilité, qui en faisait son sujet caché, mais là c'est autre chose, on est du côté du chef d'œuvre en ce qui me concerne, le film me touche beaucoup plus, m'a emporté comme aucun film américain de cet acabit l'a fait jusqu'ici.
C'est un petit film, oui peut être, mais qui touche à quelque chose de grand, un des rares films récents qui redonne ses titres de noblesse au style classique, qui s'éloigne de l'anecdotique et de l'académisme. On est réellement dans un film à fleur de peau, au coeur de ces personnages romantiques et paumés, tellement sublimes.
Je préviens, ignorez l'affiche, le film n'est ni une comédie, ni un drame, juste une somme d'instants sensibles, c'est un film sur la sensibilité je crois.
Enfin je veux ni peux trop en dire, j'en sors juste et ça m'a littéralement tué sur place. Après il ne plaira pas à tout le monde, ce n'est pas un film à la mode si on veut, je crois qu'il est un peu hors du temps, concernant l'humour et plein d'autre choses.

Bien sur, le film ne sort qu'en dvd et pas au cinéma. Des explications ceux qui connaissent un peu ce système ?

Quelques défauts dans la narration ici et là, mais emporté par le truc ils passent inaperçu.

Pour la note c'est compliqué, si je mets pas la note ultime c'est juste car c'est un petit film américain, donc je ne vais pas faire ça, je vais mettre un 6/6 du cœur et des tripes. c'est avec Ce Cher mois d'août le film qui m'a le plus touché cette année. Pourtant c'est pas la révolution esthétique, d'ailleurs Mottola n'essaye pas de la faire, c'est juste simple et et humble, jusqu'au bout. Puis un garçon qui regarde une fille sur Pale Blue Eyes du Velvet Underground, ça s'invente pas.
Je ne saurai que le conseiller aux romantiques qui trainent dans le coin, comme Zad ou Thepassionoflovers.


Disons que ce n’est vraiment pas un film de scénario, comme tu le dis il est très basique, voir cliché. Après cet anodin dont tu parles c’est lié au pourquoi j’aime le film, je ne dis pas que j’aime car le film est anodin, ce serait complètement con, mais parce que sa beauté se joue, pour moi, ailleurs que dans une somme de rebondissements.
Les personnages sont anodins, ils n’ont rien d’extraordinaire (et j'aime que Mottola les aime comme ça, qu'il sublime leurs regards hors des rebondissements, ils restent simples) les situations non plus, par contre la poétique très sensible qui en ressort n’a rien d’anodine pour moi. C’est un choix de sa part, de s’attarder sur des ados qui parlent simplement dans une voiture, sur un gars qui regarde une fille conduire sur un fond de musique qu’il aime, sur deux amis sur une colline qui parlent de Herman Melville, sur l’échange de regard entre un père et un fils, sur un regard avant de passer à l’acte, sur deux personnes qui regardent un feux d'artifice etc… Les situations sont anodines mais les personnages sont tout sauf des coquilles vides à mes yeux. Pour moi il rend ces situations anodines extrêmement poétiques et justes, sensibles, c’est presque un film d’atmosphère, pas explicatif, juste dans la sensation, par touches.
Après, sincèrement, je comprends totalement que ça puisse passer au dessus de la tête. C’est ma sensibilité.
C'est un peu le film coincé entre la comédie US et Larry Clark, je crois que c'est ça qui le rend si singulier à mes yeux.

La dernière phrase est gênante...mais bon.



Et sinon le number one du spécialiste teen movie bucolique US, Mr M
(lol)
très beau petit film, un peu trop jukeboxien parfois, mais très classe, joliment écrit et mis en scène. Pas la grosse claque de Remember the daze, mais il y a de très grandes choses, je crois que ce sur quoi je bloque le plus ce sont les plans d'ouverture, ce champ/contrechamp un peu hors du monde, qui a quelque chose de breakfast club, je trouve...

et la scène finale qui lui fait écho, d'ailleurs, on pourrait faire une étude comparative du découpage entre les deux scènes, comment le film s'émancipe des 80's pour arriver à une mise en scène très actuelle, bref j'arrête là sinon film freak va me sortir un smiley qui se pignole.

honte aux distributeurs français (je me rends compte ce soir que je n'avais quasiment plus de souvenirs de Funny People, d'ailleurs)

Dreampeace a écrit:
La justesse n'est pas dans le scénario.


c'est tout à fait ça.
le film sonne juste sur autre chose, sa petite musique interne, la beauté simple de sa mise en scène, et les acteurs surtout, notamment Martin Starr qui est parfait à chaque apparition.


Lorsque James (Jesse Eisenberg) et Em (Kristen Stewart) font pour la première fois une ballade de nuit en voiture ensemble, on peut apercevoir dans le paysage l'enseigne lumineuse du centre commercial de Monroeville. C'est en fait dans ce même centre commercial que se déroule l'action de Zombie (1978) de George A. Romero.

Adventureland est un film semi autobiographique. Pour écrire le scénario, Greg Mottola s'est inspiré de l'été qu'il a passé dans sa jeunesse à travailler dans ce fameux parc d'attractions. Nostalgique de cette époque, il a décidé de situer le film dans les années 80 et non d'en faire un film contemporain. Pour plus de véracité, il souhaitait même tourner le film dans le véritable Adventureland Park, mais après l'avoir visité, il s'est rendu compte que ce dernier avait beaucoup évolué depuis sa jeunesse, et que les décors ne convenaient donc plus au récit. De ce fait, si Adventureland Park est situé à Farmingdale, à New York dans le Long Island, le film, lui, a été tourné à Pittsburgh. C'est le Kennywood Park qui a servi de décors au film. Les attractions que l'on peut voir à l'écran sont réelles, même si elles ont été renommées pour les besoins du tournage.
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Message par Invité Mer 11 Jan 2012 - 6:57

Vu et trouvé ça très chouette.

C'est à la fois une bluette sentimentale convenue (et pourquoi non, ça fait du bien aussi, ce genre de truc) et autre chose. J'y vois surtout un éloge d'une communauté en mode mineur: tous les persos sont attachants et formidablement campés, avec leur petit grain de folie (parfois un peu caricatural, faut dire). J'aimerais bosser dans un tel centre d'attraction, ça me reposerait.

Mottola et les acteurs, dans le making off, parlent de l'horreur de ce job d'été, de la pire expérience de sa vie (pour Mottola), d'expérience de l'ennui et de la laideur, pour les autres. Il faudrait, là encore, sauver le film contre les lectures données par le créateur. J'ai vu plutôt la fraicheur, le plaisir de ne rien faire, la glande vagabonde dans un espace déconnecté de la vie sociale et économique. Bref, un îlot pour marginaux ou bons à rien, chacun dans leur style.

(attention, spoilers en cascade)

C'est souvent drôle, on a la banane. Le couple de gérants du parc sont irrésistibles dans leur manière d'être perpétuellement à l'ouest, préoccupés de chose futiles comme mettre des boutons de yeux dans des bananes en peluche, mais jamais ridicules. Le gérant (Bill Hader: sa tronche à moustaches, un poème) aime son parc comme, dans un tout autre genre, Ben Gazzara sa boîte de strip-tease dans Meurtre d'un bookmaker chinoix. Mais bien sûr, on n'est pas du tout dans le registre existentialo-tragique de Cassavetes.

On baigne plutôt dans une euphorie discrète, celle d'un petit monde définalisé, inutile, et pour cela propice aux occupations les plus improbables: le gérant laisse son côté "entertainer" s'épanouir - son épouse (Kristen Wig poilante en parfaite idiote) est sa première et plus fervente fane de base (elle trouve toutes ses vannes pourries admirables, les connaît même par cœur et les récite en murmurant comme si c'était le Lévitique - et, de fait on rit avec, tellement c'est irrésistiblement con);

le gus intello (Martin Starr) donne un bouquin de Gogol à sa future-ex d'un soir, avec un topo dépressiogène sur la vie de Gogol (il sait pas qu'elle va le jeter dans la minute. Elle se lève de table et adieu, prétextant que ces parents, cathos rigoristes, ne veulent plus qu'elle fréquente un juif". Et lui: 'bof, je suis matérialiste athée, nihiliste pragmatique" , puis "c'est quand-même un bon livre, tu sais". Emouvant et drôle).
La pom-pom girl typée très "disco" (Margarita Levieva) est épatante dans son mélange de nunucherie consternante et de salope sexy flamboyante, et là encore, ça passe, on reste dans le non-événementiel. Y sont tous réjouissants, dans la mesure même où aucune psychologie ne semble peser sur eux. Y compris le séducteur de province (Ryan Reynolds), qui fait croire à tout le monde qu'il a été roadie de Lou Reed, pour subjuguer les nanas, mais se trompe dans les titres des songs.

Eisenberg est infiniment plus touchant ici, avec son mélange de psycho-rigidité et de maladresse communicationnelle avec les filles, que dans le pensum "social network". Même les choses censément tristes, graves (les atermoiements amoureux, les parents insupportables, à la ramasse, névrosés, desespérés), m'ont donné la banane, tant tout ça devient secondaire, comme un vieux monde dont a pris congé pour on ne sait quelle tangente qui sera vraisemblablement un cul-de-sac aussi. Mais on s'en fout, c'est les vacances, la vacance (un peu comme chez Rozier, donc).

Avant le grand départ, ça cause Melville dans l'herbe, sur la colline. Starr et Eisenberg voudraient devenir écrivains, le métier le plus inutile du monde. Mais pour ça, il faut accepter de n'être rien ni personne, même après sa mort. Melville, explique Starr, mourut tellement seul et oublié que dans sa rubrique nécro, on avait écrit "Henry". Eisenberg: "boolshit. Ce mec a écrit son foutu Moby Dick, 700 pages remplies de symbole obscurs à propos d'un pêcheur cinglé poursuivant une baleine blanche, eh bien moi, mec, je veux qu'on m'appelle Henry après ma mort".



On se centre un peu trop à mon goût, malgré tout, sur l'histoire d'amour stéréotypée entre le geek-intello empoté et la belle (mmh très belle Kristen Stewart) ténébreuse en pleine crise "dark". Le happy end final m'a déçu, j'espérais que ça tienne jusqu'au bout ce petit climat doux-amer, où rien ne se concrétise jamais. J'aurais aimé que lorsqu'il va la voir à New-York, elle le remballe de son éternel air contrarié maussade, ajoutant à son: "tu es la plus belle chose qui me soit arrivé cet été", un "je suis vraiment désolée, j'ai rencontré quelqu'un". ça aurait plus dans le ton mélancolique du truc. Mais c'est juste pour dire, faire le peine-à-jouir. Non, c'est très bien comme ça. On est bien content pour ces deux là. Voilà.


En bref, un petit bijou. Et qu'on n'oublie pas. Qui laisse une petite trace douce-acide dans la mémoire, avec ses faux airs de ne pas y toucher, et vous trotte dans la tête, de ci de là, comme les chansons ressassées dans le juke-box, qui rendent Starr et Eisenberg marteaux.

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Message par careful Mer 11 Jan 2012 - 12:26



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