Monstre et compagnie
Monstre et compagnie
- tiens si on ouvrait un petit topic Daney par ici ?
- oui, pourquoi pas, ça a pas été déjà fait ?
- non, je crois pas.
- bizarre, bon, tu t'en occupes alors.
- ok.
Ne pas oublier que lorsque Daney nous parle monstre, comme tout critique (même ceux qui voudraient nous faire croire le contraire), il parle là un peu de lui-même aussi.
D'autant plus lorsque il s'agit de monstres qui ont peur (la phobie du réel, du social, pour justifier son désir
cinéphile
est un thème qui revient régulièrement chez lui, en particulier vers la fin, revoir itinéraire, relire aussi le texte
d'intro de La Rampe
et la fonction essentielle du cinéma chez lui : faire venir à lui dans l'obscurité la différence, les malades,
les monstres contre le spectacle obscène des artistes qui le frôlent sur les planches) Le critique n'a d'ailleurs cessé de se
décrire
en freak. freak d'abord quand tout gosse dans les jupes de sa maman il fréquente assidument les cinémas de
quartier
de Paris. freak ensuite lorsqu'il travaille pour les Cahiers jaunes, passant ses journées et ses nuits
à la cinémathèque avant de finir sur le trottoir avec ses camarades cinéphiles à discuter cinéma, freak toujours
lorsqu'il
s'engage politiquement, zombie qui suit la troupe et recrache ses leçons et mots d'ordre dans les années 70, freak enfin lorsqu'il annonce sa
maladie qui l'emportera en 92.
Daney n'était pas de ces "monstres sacrés" du monde du cinéma mais au contraire
un "monstre qui a peur", dont le cinéma a permis dans le noir
qu'il se voit dans le regard de l’autre, ce que bien avant GDH il disait "regarder et être regardé par les films".
- oui, pourquoi pas, ça a pas été déjà fait ?
- non, je crois pas.
- bizarre, bon, tu t'en occupes alors.
- ok.
Ne pas oublier que lorsque Daney nous parle monstre, comme tout critique (même ceux qui voudraient nous faire croire le contraire), il parle là un peu de lui-même aussi.
D'autant plus lorsque il s'agit de monstres qui ont peur (la phobie du réel, du social, pour justifier son désir
cinéphile
est un thème qui revient régulièrement chez lui, en particulier vers la fin, revoir itinéraire, relire aussi le texte
d'intro de La Rampe
et la fonction essentielle du cinéma chez lui : faire venir à lui dans l'obscurité la différence, les malades,
les monstres contre le spectacle obscène des artistes qui le frôlent sur les planches) Le critique n'a d'ailleurs cessé de se
décrire
en freak. freak d'abord quand tout gosse dans les jupes de sa maman il fréquente assidument les cinémas de
quartier
de Paris. freak ensuite lorsqu'il travaille pour les Cahiers jaunes, passant ses journées et ses nuits
à la cinémathèque avant de finir sur le trottoir avec ses camarades cinéphiles à discuter cinéma, freak toujours
lorsqu'il
s'engage politiquement, zombie qui suit la troupe et recrache ses leçons et mots d'ordre dans les années 70, freak enfin lorsqu'il annonce sa
maladie qui l'emportera en 92.
Daney n'était pas de ces "monstres sacrés" du monde du cinéma mais au contraire
un "monstre qui a peur", dont le cinéma a permis dans le noir
qu'il se voit dans le regard de l’autre, ce que bien avant GDH il disait "regarder et être regardé par les films".
Invité- Invité
Re: Monstre et compagnie
Freak dans ses "voyages exotomaniaques", écrit-il.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Monstre et compagnie
bien sûr, comment oublier cette autre période de sa vie, loin du cinéma, de la musique.. Peut-être parce qu'il en a jamais trop fait, du cinéma, à propos de ses voyages.. seulement un peu de montage, pour ses amis, les cartes postales..
Invité- Invité
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