Lyon : cinéma à deux vitesses
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Lyon : cinéma à deux vitesses
A l'heure où la ville de Lyon va accueillir, et s'enorgueillit d'accueillir, un nouveau festival de cinéma en automne, sorte de grand messe institutionnelle de célébration du cinéma organisée par un petit groupe d'huiles de la région et de l'Institut Lumière, voici la situation "sur le terrain", du cinéma à Lyon :
Des actions sont à prévoir dès septembre, vous pouvez vous renseigner et participer à cette adresse.
Chers amis, proches et collaborateurs,
« Il faut que tout se sache », disait Jean-Pierre Léaud dans La Maman et la putain. C'est pourquoi, même si cela n'y changera rien, je viens vous faire part de la triste nouvelle suivante.
Galeshka Moravioff, qui a racheté les CNP en 1998, vient de faire vider la cabine du CNP Odéon de son matériel de projection, qu'il a expédié dans une de ses salles marseillaises. Il a profité de la période de fermeture de l'Odéon et des congés estivaux de ses employés pour faire exécuter cette besogne, dont il n'avait prévenu personne au sein des CNP. De retour à Lyon, Marc Artigau, directeur-programmateur des CNP, a ainsi découvert la coquille vide que la salle était devenue en son absence, alors même qu'il y avait programmé des films à partir de sa reprise le 19 août, et pour plusieurs semaines.
Aujourd'hui, ce sont trente années d'affiches de cinéma qui étaient conservées à l'Odéon que des représentants de la Cinémathèque du Luxembourg sont venus emporter, sous la houlette de Moravioff. Dans les jours qui viennent, ce seront les fauteuils qu'il fera sans doute enlever, toujours à destination de ses salles marseillaises. Tout ce qui peut avoir quelque valeur est systématiquement récupéré, et jamais au profit des deux autres sites des CNP.
A des employés des CNP venus constater le pillage, Moravioff a dit qu'il faisait ce qu'il voulait, ajoutant qu'il conserverait le site de Bellecour « comme une poire pour sa soif », ce qui n'est pas de bon augure pour celui des Terreaux.
Cordialement,
Jean-François Buiré
Des actions sont à prévoir dès septembre, vous pouvez vous renseigner et participer à cette adresse.
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Bonjour,
Comme prévu, une rencontre a eu lieu ce matin avec
les employés des CNP : ceux de l’Odéon, sèchement laissés en plan par
la fermeture de leur site, sont toujours dans l’incertitude quant à
leur sort professionnel et financier. De retour de vacances, ils sont
en train de faire les démarches nécessaires auprès de l’inspection du travail et du tribunal de commerce.
En
se concertant, nous sommes parvenus à arrêter une date pour une journée
d’action. Elle aura lieu la première semaine de septembre, mais pour
des questions purement techniques nous préférons ne pas la préciser
pour l’instant : nous le ferons dès que ces questions auront été
résolues.
Les employés vont créer un comité de soutien : vous
apprendrez bientôt comment y émarger, aux CNP Bellecour et Terreaux ou
par nos soins.
En attendant, vous pourrez rire (jaune) en lisant l’article publié à cette adresse :
http://www.leravi.org/spip.php?article449
Il
vaut son pesant de cacahuètes. A noter que le texte en question date de
2005, et qu’ils concerne non pas les CNP mais les salles marseillaises
de Galeshka Moravioff !
Par charité d’âme, on ne s’étendra
pas sur les sinistres pratiques qui ont présidé à l’édition dvd récente
de « Fièvre sur Anatahan », de Josef von Sternberg, par Films sans
Frontières, société de Galeshka Moravioff. Néanmoins, outre ses
turpitudes en tant qu’exploitant de salles, il faut tout de même
souligner le fait suivant : voilà un homme qui a fondé sa réputation
sur un catalogue pellicule et dvd d’œuvres de cinéastes sublimes, mais
en mettant sur le marché telles quelles, sans aucun travail d’édition
ou de restauration, des copies récupérées dans un état presque toujours
honteux. Dans « To Be or Not to Be » d’Ernst Lubitsch (distribué en
pellicule et dvd par Films sans Frontières, évidemment dans une copie
indigne), un officier nazi dit de la prestation d’un comédien : « Ce
qu’il a fait à Shakespeare, nous le faisons à la Pologne. ». On
pourrait en dire autant de ce que fait Galeshka Moravioff au cinéma.
Cordialement, à bientôt,
Jean-François Buiré
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Le Collectif de Soutien aux CNP, les employés des CNP et l'association « Les Inattendus » organisent le SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2009 une journée de protestation contre les conditions de fermeture de l'Odéon, et de soutien aux CNP et à leurs employés. Rappelons qu'en plein mois d'août et congés des employés, sans qu'aucun d'eux n'ait été prévenu, la salle a été vidée de son matériel de projection (expédié par Galeshka Moravioff, PDG des CNP depuis 1998, dans une de ses salles marseillaises), de ses fauteuils et de tout ce qui pouvait y avoir quelque valeur.
Le 5 septembre, donc, rendez-vous PLACE DES TERREAUX à partir de 9H30.
Afin que cette journée soit à la mesure de l'indignation suscitée par la fermeture de l'Odéon et de l'inquiétude ressentie pour le sort des deux autres sites des CNP ainsi que des personnes qui y travaillent, et qu'elle constitue une manifestation spectaculaire et efficace de cette indignation et de cette inquiétude, il faut évidemment qu'elle regroupe un nombre aussi grand que possible de participants !
D'autant que, plus généralement, c'est la question de l'existence de cinémas indépendants dans la Presqu'île lyonnaise, mais aussi la pérennité à Lyon de la diffusion de tout un pan du cinéma, qui ne se cantonne pas à l'Art et essai dit « porteur », que pose cette triste affaire.
Nous ferons tout pour que cette journée soit à la fois dynamique, mémorable ET cinéphile ! A la stupéfaction qu'a provoquée la fermeture abrupte de l'Odéon, nous tenterons de répondre par de très heureuses surprises, qui soient à la hauteur de l'amour et de l'admiration qu'on peut porter au travail de transmission cinématographique des CNP.
Nous insistons sur le fait que cet événement se déroulera sur la journée entière.
Il est d’ores et déjà possible d’émarger au collectif de soutien créé par les employés des CNP en se rendant sur l’un des deux sites encore en activité :
CNP Terreaux (40 rue Président-Edouard-Herriot Lyon 1er, Métro Hôtel de ville)
CNP Bellecour (12 rue de la Barre Lyon 2ème, Métro Bellecour)
Il est également possible de laisser nom, prénom, adresse postale et électronique, message de soutien à : collectifsoutiencnp@gmail.com
Un site internet regroupant les témoignages de soutien et d’indignation ainsi que les informations pratiques relatives à cette journée de mobilisation et de protestation sera mis en place dans les jours qui viennent : www.soutenirlescinemascnp.org.
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Disons que le Galeshka Machin a tout l'air d'être un sacré zig, mais a part souhaiter bonne chance à tous ceux qui tentent de réagir et signer la pétition, on assiste un peu à tout ça impuissants...
Ptet qu'il faudrait le séquestrer comme les patrons d'usine ?!
Ptet qu'il faudrait le séquestrer comme les patrons d'usine ?!
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Apparemment il y a bien eu au moins un projet de squatter le cinéma mais il a été tué dans l'oeuf par des menaces de sanctions juridiques sur les employés qui ont donc rendu les clefs du cinéma après la journée du 5. Ceux-ci ont reçu le soutien de la mairie de Lyon qui veillera à ce que "le Droit du travail ne soit pas bafoué et leur assurer un soutien social et juridique", cela concerne aussi les possibles futurs licenciés puisque le 8 septembre Morafioff annonçait son intention de licencier cette fois légalement neuf employés des deux autres CNP de Lyon (deux agents de ménage, deux assistants de direction, cinq contrôleurs).
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Bonjour,
suite la journée d'action du 5 septembre vous avez été un certain nombre à nous faire connaître votre envie de vous engager d'avantage pour la défense de la cinéphilie et plus précisément pour la défense de lieux de projection "art et essais" sur la presqu'île lyonnaise. Cette volonté s'est concentrée sur la création d'une association de cinéphiles. Nous proposons donc aux personnes concernées et prêtes à s'impliquer d'avantage dans une telle démarche, de se retrouver ce mercredi 16 septembre dès 18h au café de la manille, 33, Rue Tupin dans le 2ie arrondissement (salle à l'étage). La Manille étant un café restaurant, ils s'engagent à nous réserver un espace et nous autorisent à rester jusqu'à la fermeture (20h, 20h30). Il n'est sûrement pas nécessaire de le préciser mais nous devrons consommer quelque chose (on ne parle bien entendu pas de boissons hors de prix)
: )
Il s'agit bien évidement d'un premier contact, et tout reste à définir concernant cette association et son combat.
Nous (le personnel du cnp) n'avons aucunement la prétention de fédérer un mouvement pouvant nous servir par la suite, mais bien évidement de servir de relais afin que les personnes et spectateurs soucieux de l'avenir de salles art et essais sur la presqu'île lyonnaise rentrent en contact lors de cette première réunion et puissent ainsi donner suite à leur envie d'un respect et d'une exigence culturelle.
Nous vous espérons nombreux.
cordialement,
le collectif de soutien cnp
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Bonjour,
A propos des CNP, je me dois de relayer auprès de la cantonade cinéphile une sinistre nouvelle.
Rappelons tout d'abord que jusqu'à présent, le PDG des CNP,
Galeshka Moravioff, a mis en œuvre un plan de licenciement qui a
affecté huit employés (dont le délégué du personnel !) mais pas les
salariés de l’Odéon, lesquels, bien que privés de leur outil de
travail, continuent d'être payés tout en restant dans l'incertitude
quant à leur avenir. Non seulement l'entourloupe juridique (évitement
du plan social et des ruptures de contrat des ex-employés de l'Odéon)
est patente et les licenciements se font dans l'irrespect systématique
des procédures, mais la suppression de tous les postes de contrôleurs
entraîne une grave perte de qualité d'accueil et de sécurité, des
spectateurs comme des employés.
Cependant, cela relevait tout de même de licenciements économiques.
Un nouveau licenciement se profile, mais d'une autre nature : Marc
Artigau, qui dirige et programme les cinémas CNP de Lyon depuis plus de
vingt ans, a été informé hier par son PDG Galeshka Moravioff de sa «
mise à pied conservatoire en vue d'un licenciement pour fautes graves
», lesquelles fautes graves ne sont pas précisées pour l'instant.
M. Moravioff est en train de faire le tour des distributeurs de
films pour signaler que, désormais, c'est lui-même qui assurera la
programmation des CNP. Lui, qui depuis des années a fait du
non-paiement de ces distributeurs une régle quasi systématique, ce qui
a amené un nombre croissant d'entre eux à refuser leurs films aux CNP.
Lors de l'organisation de la journée de mobilisation du 5 septembre
dernier, la réaction des distributeurs que nous avons contactés a été
révélatrice : ils ont tous accepté d'emblée de prêter gracieusement des
copies des films que nous voulions projeter ce jour-là à l'Odéon. S'ils
l'ont fait, c'était pour les CNP de Marc Artigau, et contre ceux de
Galeshka Moravioff.
Je ne veux pas écrire ici un mail-fleuve, mais si vous souhaitez
lire une description plus précise du travail de Marc, je me permets de
vous renvoyer à la « lettre ouverte sur l'avenir des CNP » (http://www.soutenirlescinemascnp.org/2009/08/29/lettre-ouverte-sur-l’avenir-des-cnp/) écrite au mois de mai dernier, ainsi qu'aux témoignages de cinéastes après le démantèlement de l'Odéon (http://www.soutenirlescinemascnp.org/ils-ont-reagi/),
en particulier ceux de Pascal Deux, de Joseph Morder, de Cyril
Peyramond, de Claire Simon et de Marie Vermillard. Alain Guiraudie lui
avait pour sa part rendu hommage sous une forme filmée, que nous avions
montrée le 5 septembre.
Je finirai par une anecdote. En janvier dernier, j'ai conçu un
programme de films parallèlement à l'exposition « Repartir à zéro » qui
avait lieu au musée des Beaux-Arts de Lyon. Marc Artigau a mis à la
disposition de ce programme qui n'était vraiment pas garanti de succès
la grande salle du CNP Terreaux pendant un week-end entier, à des
conditions financières très modestes (il était avant tout question, en
l'occurence, d'affinités cinéphiles). J'ai demandé des films à
différents distributeurs mais, lorsque j'en suis venu au fait que cela
aurait lieu au CNP, plusieurs m'ont dit qu'ils étaient obligés de
refuser. Je ne leur ai pas demandé d'explication supplémentaire car je
savais bien où se situait le problème, toutefois deux d'entre eux ont
pris la peine de préciser que cela n'avait strictement rien à voir avec
Marc Artigau, « qui est une personne formidable » a même ajouté le
second. Heureusement, à ma demande, Marc est repassé derrière moi et,
en faisant jouer la confiance que lui accordaient à titre personnel les
distributeurs que j'avais contactés, il a obtenu tous les films que je
souhaitais.
Cordialement,
Jean-François Buiré
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Il y a plusieurs façons de tuer une grenouille.
On peut la jeter dans l'eau bouillante, mais elle risque de se débattre, de bouger dans tous les sens, il faudra l'empoigner, ce risque d'être violent.
On peut la mettre dans un bain, et, progressivement, inéluctablement, augmenter la température, jusqu'à ce que l'eau devienne bouillante.
On peut la jeter dans l'eau bouillante, mais elle risque de se débattre, de bouger dans tous les sens, il faudra l'empoigner, ce risque d'être violent.
On peut la mettre dans un bain, et, progressivement, inéluctablement, augmenter la température, jusqu'à ce que l'eau devienne bouillante.
DB- Messages : 1528
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Bonjour à tous et à toutes,
Tout d'abord, nous tenons a vous remercier de votre soutien, qu'il se soit manifesté par votre présence lors des journées d'action que nous avons menées, ou par la signature des pétitions disponibles aux CNP et sur internet .
Le succès de ces dernières nous a permis de nous conforter dans l'utilité de la lutte que nous menons depuis plus de deux mois face à notre pdg Galeshka Moravioff, aussi bien pour le respect du droit du travail que pour la survie d'une certaine proposition cinématographique. Succès qui explique aussi le retour tardif d'informations de notre part à votre attention, devant le nombre important de contacts à saisir (plusieurs milliers).
Il est donc temps de faire le point sur notre situation qui, après avoir stagnée pendant plusieurs semaines, est enfin plus claire, mais pas moins délicate.
Suite aux entretiens préalables effectués par Galeshka Moravioff le 29 septembre 2009, l'ensemble des contrôleurs, des agents entretiens et deux des trois assistants de directions ont donc été licenciés la semaine dernière. Soit trois semaines après le début de la procédure. De plus, le 14 octobre, le directeur et programmateur des CNP depuis 22 ans, Marc Artigau, a été mis à pied en vue de son licenciement. L'entretien préalable s'est déroulé mardi 27 octobre, au siège parisien de notre pdg, entérinant cette décision.
Les conséquences sont immédiates et évidentes. Depuis la prise en charge de la programmation par Galeshka Moravioff, le choix et la diversité des films proposés pâtissent de son incompétence et de ses relations houleuses avec les distributeurs. L'accès aux nouvelles sorties se complexifie encore. Ainsi, cette semaine, à peine 12 films (hors séances de minuit) sont à l'affiche pour 7 salles, et la rencontre prévue avec la réalisatrice Simone Bitton pour son film Rachel a du être annulée. Dans cette situation, ce sont évidemment les œuvres les plus fragiles qui sont encore mises en danger, les films dits porteurs étant nécessaires à notre survie.
Aussi, depuis le mercredi 19 octobre, l'entretien n'est plus effectué dans les salles et les sanitaires, puisqu'aucun contrat avec une entreprise de nettoyage n'a été signé, malgré la promesse de notre employeur. Le résultat est déjà visible.
Enfin, l'absence de contrôleurs commence à se faire sentir. Que ce soit par de simples spectateurs se trompant de salles faute de conseils dans un lieu dont la configuration le requiert, ou par la prise de retard systématique des séances lorsque le personnel de caisse doit gérer seul plus d'une centaine de personnes. Soit un avant-gout des problèmes récurrents à venir, auxquels s'ajouteront d'autres plus importants lorsque s'inviteront les resquilleurs ou qu'un incident se produira au sein d'une salle sans que personne ne puisse intervenir immédiatement.
Aux conditions des sites s'ajoutent encore la situation non résolue d'une partie des employés du CNP Odéon, privés d'outil de travail depuis le 19 aout 2009, tout en étant toujours salariés de l'entreprise.
A ce jour, voici donc où a mené la gestion calamiteuse du CNP par Galeshka Moravioff.
Nous espérons pouvoir vous donner de nouvelles informations plus prochainement.
Cordialement,
les employés du CNP
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Culture/Cinema/Asie-Expo-la-derniere-seance
ASIE EXPO : LA DERNIERE SEANCE ?
Par Mickaël Draï
La quinzième édition du festival Cinéma & Cultures d'Asie risque bien d'être la dernière. L'association Asie Expo, en charge de l'événement, connait aujourd'hui des problèmes conjoncturels qui, accompagnés du manque de soutien des collectivités locales, pourraient lui être fatale.
« On est en train de crever sur place », souffle Jean-Pierre Gimenez, directeur et programmateur du festival Cinéma & Culture d'Asie. Malgré l'excellent travail de défrichage mené par l'équipe depuis une quinzaine d'années, les organisateurs de la manifestation pensent aujourd'hui raccrocher les gants. Avec seulement 8000 euros de budget, le festival qui tourne aujourd'hui à perte, ne peut plus faire face. Après avoir accompagné l'explosion du cinéma asiatique dans les années 90, la situation s'est peu à peu dégradée. Et les facteurs sont multiples. Jean-Pierre Gimenez évoque le manque de soutien des collectivités mais également une mode du cinéma asiatique en perdition et, a contrario, le piratage via Internet de plus en plus accru pour les films produits sur ce continent. Le directeur pointe aussi du doigt le festival Lumière 2009 et ses 1 250 000 euros de subventions. Ce dernier, qui s'est tenu du 13 au 18 octobre dernier, aurait fait de l'ombre à ses petits camarades de jeux, s'attirant le gros des faveurs des journalistes. Pourtant, l'Institut Lumière, en charge de Lumière 2009, avait fait en sorte de respecter le calendrier de autres événements cinéma de la ville et n'avait surement pas imaginé nuire à la visibilité des manifestations à venir dans son sillage.
Raz les baguettes
Pourtant, l'édition 2009 de Cinémas & Culture d'Asie n'a pas à rougir de cette nouvelle mouture. Fort de la bonne volonté de ses 70 bénévoles, l'association Asie Expo propose cette année encore un programme bien alléchant avec une cinquantaine de films de toute l'Asie, dont 10 premières internationales ou européennes, 20 inédits et une invité d'honneur de renom en la personne de l'actrice Taïwanaise Yang Kuei-Mei. Mais le ras-le-bol de son directeur Jean-Pierre Gimenez, qui pensait déjà délocaliser l'événement à Paris il y a quelques années, pourrait bien sonner le glas de la manifestation. Celui-ci, pessimiste, regarde également avec regret les difficultés rencontrées par les salles avec qui il travaille historiquement, CNP et Cinéma Opéra en tête. Blasé, il déclare vouloir en finir l'an prochain avec son festival et « monter un autre type d'événement ou tout simplement arrêter ».
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
C'est pas beaucoup plus gai à Joinville...
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/la-cite-du-cinema-amputee-de-son-fleuron-04-11-2009-698568.php
La cité du cinéma amputée de son fleuron
La légendaire cité du cinéma de Joinville perd sa locomotive. Le laboratoire GTC, où travaillaient hier encore 86 salariés, cesse son activité aujourd’hui.
Anne-Laure Abraham | 04.11.2009, 07h00
C’est une page de l’histoire du cinéma qui se tourne. Le laboratoire cinématographique GTC, installé dans l’ancienne usine Pathé à Joinville, cesse officiellement son activité à partir de cet après-midi.
La liquidation judiciaire de cette entreprise spécialisée dans la post-production de films a été prononcée par le tribunal de commerce le 28 octobre, faute de repreneur.
Hier, les 86 salariés, voués au licenciement, oscillaient entre tristesse et incrédulité.
« C’est tout un savoir-faire qui va disparaître, se désole Jean-Michel, 56 ans, trente-six ans de maison. Quand je suis entré ici en 1973, on était 340. On travaillait 24 heures sur 24. J’ai tout appris sur le tas. Ce sont les anciens qui nous formaient et nous, on a fait de même avec la jeune génération. L’ambiance était très familiale. Ça fait du mal de se dire que ça s’arrête. » Jocelyne, 50 ans, ne réalise toujours pas : « Je pensais qu’il allait y avoir un repreneur. Je ne sais vraiment pas ce que je vais faire. » Une réunion avec Pôle emploi doit se dérouler à ce sujet ce matin. Mais Jocelyne n’y croit plus : « J’ai quitté l’école à 18 ans, je ne connais que ce métier… » Jean-Pierre, 52 ans, pense se tourner vers la restauration, mais l’émotion le gagne lorsqu’il évoque tout ce qui a fait sa vie pendant trente et un ans : « Ça m’a beaucoup apporté… »
« C’est tout un savoir-faire qui va disparaître »
L’ambiance dans les locaux est morose. Les employés terminent quelques menus travaux. D’autres, désoeuvrés, discutent entre eux, classent leurs affaires. L’amertume prédomine : « Je ne comprends pas qu’on en soit arrivé là avec tout le travail qu’on a produit, lâche Anne-Marie. C’est nous qui avons développé le Ruban blanc de Michael Haneke, (NDLR : Palme d’or au Festival de Cannes) , la série télévisée sur Maupassant… Vendredi dernier, on courait encore dans les couloirs. » Pour Françoise Alis, déléguée CFDT : « On aurait pu sauver
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/la-cite-du-cinema-amputee-de-son-fleuron-04-11-2009-698568.php
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
http://spectresducinema.blogspot.com/2009/11/au-cinema-tous-les-jours-entretien-avec.html
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Un an bientôt depuis la fermeture du CNP Odéon ! Comment se portent les deux sites restant en activité, Terreaux et Bellecour ? Voici quelques éléments d'information, dans lesquels on ne trouvera, hélas, guère de motif de réjouissance...
Une programmation en berne
Chacun a pu le constater, le nombre de films proposés sur les deux sites de Terreaux et Bellecour a considérablement baissé au cours des derniers mois. Plusieurs semaines se sont écoulées sans aucun nouveau film. Les avant-premières et séances en présence des réalisateurs n'ont plus lieu. La programmation reste de type art essai et recherche mais les films porteurs, dont les recettes permettaient l'équilibre avec les films plus confidentiels, ne sont plus programmés au CNP ou le sont très tard (par exemple les derniers films de Tim Burton ou Mathieu Amalric). Il ne s'agit pas là d'un choix de programmation mais de la conséquence d'une gestion toujours plus désastreuse.
Une gestion calamiteuse
L'exploitant des CNP, M. Galeshka Moravioff, poursuit en effet une "gestion" qui relève de l'irresponsabilité totale. Les distributeurs ne sont plus payés depuis le début de l'année ! La plupart refusent donc logiquement de diffuser des films aux CNP et seuls quelques uns acceptent de fournir encore quelques copies qui n'ont pas pu être placées ailleurs. La société de nettoyage employée depuis le début de l'année n'a jamais été payée non plus, entraînant une rupture de fait du contrat d'entretien : le ménage n'est donc plus assuré depuis le 16 juillet 2010. En revanche, des sommes importantes sont consacrées au règlement de diverses amendes, pour retard de paiement. Quant aux investissements, ils ont concernés le site des Terreaux uniquement (installation d'une caisse automatique et remise en état de la climatisation). Pour Bellecour, rien jusqu'à présent ; seule la salle B recevra à la rentrée un nouvel écran et de nouvelles enceintes suite à un dégât des eaux.
Une baisse importante des entrées
Le nombre des entrées est en baisse significative et se situe bien en dessous du minimum requis pour la rentabilité des deux sites. Plusieurs séances sans aucun spectateur, du jamais vu jusqu'alors, et une moyenne autour de 50 entrées/jour sur Bellecour depuis juin. Il faut noter que cette baisse s'inscrit dans un contexte national de mauvais résultats pour toutes les petites salles d'art et essai.
Et le personnel ?
Parmi les personnes licenciées (8 au final, après le refus par l'Inspection du Travail du licenciement du délégué syndical), presque toutes sont encore en recherche d'emploi. Les procédures engagées par certaines aux Prud'hommes sont toujours en cours... Le personnel actuel (13 personnes, dont 11 à temps partiel) travaille dans des conditions encore dégradées : sécurité non assurée (pour les salariés comme pour le public) du fait de la suppression quasi totale des contrôleurs, isolement des projectionnistes à partir de 22h45, chaleur intenable dans les cabines de projection (et très éprouvante aussi cet été dans les salles de Bellecour) etc.
Rendez-vous le 4 septembre
On l'aura compris, la situation n'est pas brillante, mais il n'est pas question d'abandonner la lutte ! Nous vous invitons à nous rejoindre le 4 septembre prochain, à l'occasion de la commémoration de la fermeture de l'Odéon en août dernier. Rendez-vous à 11 heures devant l'Odéon pour un apéro convivial et militant et à 20 heures au cinéma Opéra pour la projection du film de Alain Guiraudie "Le roi de l'évasion", en présence du réalisateur. Plus d'informations sont disponibles dans les salles CNP et sur notre site : www.enjeuxsurimage.org
Enjeux sur image
105 rue Dedieu 69100 Villeurbanne
Site internet : www.enjeuxsurimage.org
Mail : contact@enjeuxsurimage.org
Netvibes : http://www.netvibes.com/enjeux-sur-image
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Lyon-France/Enjeux-sur-image/10150137953415167
Une programmation en berne
Chacun a pu le constater, le nombre de films proposés sur les deux sites de Terreaux et Bellecour a considérablement baissé au cours des derniers mois. Plusieurs semaines se sont écoulées sans aucun nouveau film. Les avant-premières et séances en présence des réalisateurs n'ont plus lieu. La programmation reste de type art essai et recherche mais les films porteurs, dont les recettes permettaient l'équilibre avec les films plus confidentiels, ne sont plus programmés au CNP ou le sont très tard (par exemple les derniers films de Tim Burton ou Mathieu Amalric). Il ne s'agit pas là d'un choix de programmation mais de la conséquence d'une gestion toujours plus désastreuse.
Une gestion calamiteuse
L'exploitant des CNP, M. Galeshka Moravioff, poursuit en effet une "gestion" qui relève de l'irresponsabilité totale. Les distributeurs ne sont plus payés depuis le début de l'année ! La plupart refusent donc logiquement de diffuser des films aux CNP et seuls quelques uns acceptent de fournir encore quelques copies qui n'ont pas pu être placées ailleurs. La société de nettoyage employée depuis le début de l'année n'a jamais été payée non plus, entraînant une rupture de fait du contrat d'entretien : le ménage n'est donc plus assuré depuis le 16 juillet 2010. En revanche, des sommes importantes sont consacrées au règlement de diverses amendes, pour retard de paiement. Quant aux investissements, ils ont concernés le site des Terreaux uniquement (installation d'une caisse automatique et remise en état de la climatisation). Pour Bellecour, rien jusqu'à présent ; seule la salle B recevra à la rentrée un nouvel écran et de nouvelles enceintes suite à un dégât des eaux.
Une baisse importante des entrées
Le nombre des entrées est en baisse significative et se situe bien en dessous du minimum requis pour la rentabilité des deux sites. Plusieurs séances sans aucun spectateur, du jamais vu jusqu'alors, et une moyenne autour de 50 entrées/jour sur Bellecour depuis juin. Il faut noter que cette baisse s'inscrit dans un contexte national de mauvais résultats pour toutes les petites salles d'art et essai.
Et le personnel ?
Parmi les personnes licenciées (8 au final, après le refus par l'Inspection du Travail du licenciement du délégué syndical), presque toutes sont encore en recherche d'emploi. Les procédures engagées par certaines aux Prud'hommes sont toujours en cours... Le personnel actuel (13 personnes, dont 11 à temps partiel) travaille dans des conditions encore dégradées : sécurité non assurée (pour les salariés comme pour le public) du fait de la suppression quasi totale des contrôleurs, isolement des projectionnistes à partir de 22h45, chaleur intenable dans les cabines de projection (et très éprouvante aussi cet été dans les salles de Bellecour) etc.
Rendez-vous le 4 septembre
On l'aura compris, la situation n'est pas brillante, mais il n'est pas question d'abandonner la lutte ! Nous vous invitons à nous rejoindre le 4 septembre prochain, à l'occasion de la commémoration de la fermeture de l'Odéon en août dernier. Rendez-vous à 11 heures devant l'Odéon pour un apéro convivial et militant et à 20 heures au cinéma Opéra pour la projection du film de Alain Guiraudie "Le roi de l'évasion", en présence du réalisateur. Plus d'informations sont disponibles dans les salles CNP et sur notre site : www.enjeuxsurimage.org
Enjeux sur image
105 rue Dedieu 69100 Villeurbanne
Site internet : www.enjeuxsurimage.org
Mail : contact@enjeuxsurimage.org
Netvibes : http://www.netvibes.com/enjeux-sur-image
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Lyon-France/Enjeux-sur-image/10150137953415167
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Merci pour ce relai d'infos.
Quelqu'un sait où l'on peut se tenir informé des salles en danger ? A part ça, je vois pas bien :
http://www.lacid.fr/dossiers/petitions/
Quelqu'un sait où l'on peut se tenir informé des salles en danger ? A part ça, je vois pas bien :
http://www.lacid.fr/dossiers/petitions/
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Hello D&D,
Sur le site de enjeux sur image (lien ci-dessus) aussi :
Les salles de cinéma d’Art, d’Essai et de Recherche, sont en danger un peu partout en France. Dans plusieurs villes, la mobilisation s’organise. Voici la situation de salles avec lesquelles nous sommes en contact.
A Agen
Le cinéma d’Art-et-Essai agenais Les Montreurs d’Images a bientôt 15 ans, il est titulaire des 3 labels (Jeune Public, Recherche et Découverte, Patrimoine et Répertoire). L’unique salle dont il dispose est vétuste, elle ne répond pas aux normes de projection de la Commission Supérieure Technique du CNC, son fonctionnement est donc dérogatoire. La mairie d’Agen soutient quant à elle la création d’un multiplexe…
+ d’infos sur : http://montreurs.canalblog.com/archives/2010/05/19/17896433.html
Pétition sur : http://www.mesopinions.com/Petition-pour-l-avenir-du-cinema-d-art-et-essai-agenais- Les-Montreurs-d-Images-petition-petitions-27bc66bf505899906ed84681ae47de56.html
Au Havre
Le cinéma l’Eden a fermé ses portes le 12 janvier dernier, officiellement pour raisons de sécurité.
Interview de son ancienne directrice sur allocine.fr : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18591381.html
et communiqué sur : https://www.facebook.com/note.php?note_id=246669186793
Déclaration du collectif de défense sur : http://local.attac.org/lehavre/spip.php?article26#forum31
A Rouen
Dans cette ville, la défense du cinéma d’Art et essai est portée par « Le Deuxième souffle, association des cinéphiles de la région de Rouen » :
http://sauvonslemelville.over-blog.com/article-lettre-ouverte-aux-elus-de-la-ville-de-rouen-50498549.html
A St Etienne
Le cinéma d’Art, Essai et de Recherche Stéphanois "Le France" est en redressement judiciaire du Cinéma depuis Juin 2009.
Aujourd’hui, la seule solution envisageable est de présenter au Tribunal un plan de cession pour la reprise de l’activité de l’association l’ABC Le France. Les salariés de l’association ont décidé de se mobiliser, rejoints déjà par plusieurs professionnels du cinéma. Ils ont ensemble décidé de créer une Société Coopérative d’Intérêts Collectifs (SCIC) : Les 3C (Centre Culturel Cinématographique), forme de société qui permet de regrouper toutes les catégories de personnes qui peuvent être désireuses de voir le cinéma Le France poursuivre sa route.
+ d’infos sur : http://www.abc-lefrance.com/
A Quimper
Les Studios du Chapeau rouge constituent à Quimper une offre essentielle d’un cinéma d’art et essai depuis 1985, fréquenté par 50 000 spectateurs par an.
L’actuel projet de la Ville de Quimper consiste en la transformation des salles de cinéma en auditorium du centre des congrès. Il a été voté ce 30 avril 2010 à l’unanimité des élus de la communauté d’agglomération. Quimper Communauté, a occulté la dimension culturelle de cette activité cinématographique.
Les 2 salles actuelles seront transférées dans un cinéma privé commercial dont la vocation première n’est pas l’art et essai.
+ d’infos sur : http://www.gros-plan.org/
La pétition : http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=92
Sur le site de enjeux sur image (lien ci-dessus) aussi :
Les salles de cinéma d’Art, d’Essai et de Recherche, sont en danger un peu partout en France. Dans plusieurs villes, la mobilisation s’organise. Voici la situation de salles avec lesquelles nous sommes en contact.
A Agen
Le cinéma d’Art-et-Essai agenais Les Montreurs d’Images a bientôt 15 ans, il est titulaire des 3 labels (Jeune Public, Recherche et Découverte, Patrimoine et Répertoire). L’unique salle dont il dispose est vétuste, elle ne répond pas aux normes de projection de la Commission Supérieure Technique du CNC, son fonctionnement est donc dérogatoire. La mairie d’Agen soutient quant à elle la création d’un multiplexe…
+ d’infos sur : http://montreurs.canalblog.com/archives/2010/05/19/17896433.html
Pétition sur : http://www.mesopinions.com/Petition-pour-l-avenir-du-cinema-d-art-et-essai-agenais- Les-Montreurs-d-Images-petition-petitions-27bc66bf505899906ed84681ae47de56.html
Au Havre
Le cinéma l’Eden a fermé ses portes le 12 janvier dernier, officiellement pour raisons de sécurité.
Interview de son ancienne directrice sur allocine.fr : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18591381.html
et communiqué sur : https://www.facebook.com/note.php?note_id=246669186793
Déclaration du collectif de défense sur : http://local.attac.org/lehavre/spip.php?article26#forum31
A Rouen
Dans cette ville, la défense du cinéma d’Art et essai est portée par « Le Deuxième souffle, association des cinéphiles de la région de Rouen » :
http://sauvonslemelville.over-blog.com/article-lettre-ouverte-aux-elus-de-la-ville-de-rouen-50498549.html
A St Etienne
Le cinéma d’Art, Essai et de Recherche Stéphanois "Le France" est en redressement judiciaire du Cinéma depuis Juin 2009.
Aujourd’hui, la seule solution envisageable est de présenter au Tribunal un plan de cession pour la reprise de l’activité de l’association l’ABC Le France. Les salariés de l’association ont décidé de se mobiliser, rejoints déjà par plusieurs professionnels du cinéma. Ils ont ensemble décidé de créer une Société Coopérative d’Intérêts Collectifs (SCIC) : Les 3C (Centre Culturel Cinématographique), forme de société qui permet de regrouper toutes les catégories de personnes qui peuvent être désireuses de voir le cinéma Le France poursuivre sa route.
+ d’infos sur : http://www.abc-lefrance.com/
A Quimper
Les Studios du Chapeau rouge constituent à Quimper une offre essentielle d’un cinéma d’art et essai depuis 1985, fréquenté par 50 000 spectateurs par an.
L’actuel projet de la Ville de Quimper consiste en la transformation des salles de cinéma en auditorium du centre des congrès. Il a été voté ce 30 avril 2010 à l’unanimité des élus de la communauté d’agglomération. Quimper Communauté, a occulté la dimension culturelle de cette activité cinématographique.
Les 2 salles actuelles seront transférées dans un cinéma privé commercial dont la vocation première n’est pas l’art et essai.
+ d’infos sur : http://www.gros-plan.org/
La pétition : http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=92
Invité- Invité
Re: Lyon : cinéma à deux vitesses
Oh, merci JM
J'avais pas vu le coup de la page netvibe , je vais essayer de voir d'un peu plus près. C'est pas joyeux, tout ça...
J'avais pas vu le coup de la page netvibe , je vais essayer de voir d'un peu plus près. C'est pas joyeux, tout ça...
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