L'homme qui rétrécit
L'homme qui rétrécit
Le syndrome d'Alice au pays des merveilles se traduit par des hallucinations responsables de microsomatognosie (sensation par exemple, que la tête a une taille d'épingle) ou de macrosomatognosie (sensation d'allongement inconsidéré d'un membre). Ces illusions de déformations corporelles sont parfois décrites par les patients comme similaires à celles perçues dans un miroir déformant. Certains vont même jusqu'à se peser pour vérifier leur poids, tant les illusions semblent authentiques.
Ce syndrome a été décrit pour la première fois en 1952 par LIPPMAN, au sujet de patients migraineux présentant ces auras avec modification soudaine du volume, de la forme ou de la taille d'une partie du corps. Il conclut en faisant référence à Lewis Carroll, l'auteur d'Alice au pays des merveilles, lui-même migraineux.
Du film L'homme qui rétrécit de Jack Arnold qui sort au moment où la télévision gagne les foyers américains, 1957, on a dit manière de plaisanter, qu'il fallait réduire l'image pour la faire entrer dans le poste.
Lewis Carroll était photographe, les trucages du film sont très inventifs, tout va dans le même sens disons de l'échelle de plans.
Ce syndrome a été décrit pour la première fois en 1952 par LIPPMAN, au sujet de patients migraineux présentant ces auras avec modification soudaine du volume, de la forme ou de la taille d'une partie du corps. Il conclut en faisant référence à Lewis Carroll, l'auteur d'Alice au pays des merveilles, lui-même migraineux.
Du film L'homme qui rétrécit de Jack Arnold qui sort au moment où la télévision gagne les foyers américains, 1957, on a dit manière de plaisanter, qu'il fallait réduire l'image pour la faire entrer dans le poste.
Lewis Carroll était photographe, les trucages du film sont très inventifs, tout va dans le même sens disons de l'échelle de plans.
J'ai déjà fait cette curieuse expérience, cinématographique en somme : lors d'une séance de méditation mon corps s'est détaché de moi, s'est déployé, a gonflé jusqu'à perdre complètement son apparence et occuper tout l'espace de la pièce ou il était, dans les moindres interstices.
Je doit être atteint du syndrome d'Alice au pays des merveilles, pour avoir ainsi perdu l'échelle des plans justement.
Je doit être atteint du syndrome d'Alice au pays des merveilles, pour avoir ainsi perdu l'échelle des plans justement.
incubé- Messages : 206
Re: L'homme qui rétrécit
Je ne saisis point trop le rapport entre le syndrome d'Alice au pays de merveilles [ hallucinations responsables de microsomatognosie (sensation par exemple, que la tête a une taille d'épingle) ou de macrosomatognosie (sensation d'allongement inconsidéré d'un membre) ] et L'homme qui rétrécit. Vu que dans ce (merveilleux petit) film, le personnage rétrécit en proportions égales, sans subir de déformations de l'une ou l'autre partie de son corps.
L'échelle des plans ne va pas dans le même sens que le personnage, pas plus qu'elle n'est perdue: elle est fixe au contraire. La beauté des trucages étant justement de maintenir cette échelle de plans sur une constante, afin de faire ressentir que seul le perso diminue. Le bol, la chaise ou la boite d'allumettes, par exemple, doivent conserver leur taille constante. Pour que ce soit sensible en contrepoint de la diminution du personnage, elles sont au fur et à mesure remplacées par elles-mêmes mais toujours plus grandes, comme l'ensemble du décor. Ainsi a-t-on l'impression que seul le perso évolue dans le sens inverse de cette échelle (= s'en écarte) ...
" Lewis Carroll était photographe, les trucages du film sont très inventifs ": Lewis Carroll, pris par d'autres projets, n'a pas pu participer à la photographie du film; le scénario est de Richard Matheson, et merci pour ces précieuses informations.
Mais lol, quoi.
tout va dans le même sens disons de l'échelle de plans ".
Je doit être atteint du syndrome d'Alice au pays des merveilles, pour avoir ainsi perdu l'échelle des plans justement.
L'échelle des plans ne va pas dans le même sens que le personnage, pas plus qu'elle n'est perdue: elle est fixe au contraire. La beauté des trucages étant justement de maintenir cette échelle de plans sur une constante, afin de faire ressentir que seul le perso diminue. Le bol, la chaise ou la boite d'allumettes, par exemple, doivent conserver leur taille constante. Pour que ce soit sensible en contrepoint de la diminution du personnage, elles sont au fur et à mesure remplacées par elles-mêmes mais toujours plus grandes, comme l'ensemble du décor. Ainsi a-t-on l'impression que seul le perso évolue dans le sens inverse de cette échelle (= s'en écarte) ...
" Lewis Carroll était photographe, les trucages du film sont très inventifs ": Lewis Carroll, pris par d'autres projets, n'a pas pu participer à la photographie du film; le scénario est de Richard Matheson, et merci pour ces précieuses informations.
Mais lol, quoi.
Invité- Invité
Re: L'homme qui rétrécit
Oui oui j'en conviens. Rédigé à la hâte, cela demeure même quasiment incompréhensible pour moi. C'est dire lol
Mais je suis encore sous le coup des agrandissements de photos de Blow up. Il y avait quelque chose d'étrange d'agrandir ainsi le réel, qui devient monnaie courante aujourd'hui sur les surfaces tactiles. Et le ... meilleur c'est qu'Antonioni le pressentait vaguement. Il en parle dans ses entretiens à l'époque. C'est quelque chose, non ?
Mais je suis encore sous le coup des agrandissements de photos de Blow up. Il y avait quelque chose d'étrange d'agrandir ainsi le réel, qui devient monnaie courante aujourd'hui sur les surfaces tactiles. Et le ... meilleur c'est qu'Antonioni le pressentait vaguement. Il en parle dans ses entretiens à l'époque. C'est quelque chose, non ?
incubé- Messages : 206
Re: L'homme qui rétrécit
Un des plus jolis films fantastiques des 50s, sûr.
Maintenant, si tu ne l'as vu, enchaîne avec Tarantula, du même. C'est, 2 ans avant, le processus inverse. En plus série Z, mais très sympa, et effets spéciaux aux petits oignons.
Prioritairement pour les arachnophobes. Les autres pourraient s'ennuyer un peu.
Maintenant, si tu ne l'as vu, enchaîne avec Tarantula, du même. C'est, 2 ans avant, le processus inverse. En plus série Z, mais très sympa, et effets spéciaux aux petits oignons.
Prioritairement pour les arachnophobes. Les autres pourraient s'ennuyer un peu.
Invité- Invité
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