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Strangelove

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Message par Invité Dim 29 Jan 2012 - 15:09

ou comment faisant perdre tout repère spatial à la diégèse rendre compte de la perte des repères mentaux d'une poignée de civils et de militaires rendus cinglés par une histoire de bombe.

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Message par Invité Dim 29 Jan 2012 - 20:21

c'est vrai que Strangelove est bavard, comme souvent chez Kubrick pour accoucher la frustration - nombre de ces films laissent supposer des jouissances laborieuses - n'est-ce pas cela, être à la hauteur ?
Un film maïeutique qui donne en Strangelove une seconde chance à Hitler : " Mon Fuhrer " ( Strangelove s'adresse à lui même ) " je marche " !!!!

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Message par Invité Mer 1 Fév 2012 - 20:32

si le noir et blanc de Strangelove passe parfaitement bien à la télé les couleurs saturées de Clockword orange pas du tout. Elles disqualifient complétement le film aujourd'hui.

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Message par Invité Mer 8 Fév 2012 - 20:39

au fond je n'aime pas plus que ça le cinéma américain. je ne maîtrise pas suffisamment la langue anglaise pour ne pas être gêné par le sous-titrage.

Strangelove, c'est autre chose, c'est comme dans Tati ou le son fait sens de façon bien autonome et distincte de l'image.

Dans Strangelove aussi, la parole a une vie propre.

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Message par Borges Jeu 9 Fév 2012 - 8:56

strangelove : oui, mais n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une histoire d'amour, d'un amour strange, fou; l'étrangeté de cet amour résonne mieux quand on la rapporte à la Unheimlichkeit freudienne, que nous amis anglo-us traduisent par strangeness (parfois). Kubrick est l'un des génies de la mise en scène de l'amour impossible, fou (lolita, la chanson de hal dans 2001, BL, bien entendu... shining; tout 2001 est structuré comme une ritournelle amoureuse, sur le modèle de la plus vieille des chansons d'amour, celle qui à la guerre substitue le retour au foyer, chez soi, à la femme aimée...mais chez kubrick hélas, le chez-soi, le home, inséparable de la constitution du sujet, de la subjectivité, est impossible; le chez-soi est toujours déjà hanté par un autre; nous n'habitons pas seulement, nous ne cherchons pas seulement à habiter, nous sommes aussi habité; nous sommes hantés, et c'est cette hantise qui nous pousse sans cesse à désirer le foyer (home).


De kubrick le simple d'esprit SS, que la pub nous a présenté comme son héritier, n'a retenu que la structure du retour chez soi, sans la hantise, sans la spectralité, sans l'étrangeté de notre habitation de la terre; j'ai revu récemment à la télé, la guerre des mondes, qui a terriblement vieilli; n'en reste rien, sinon le schéma classique du retour chez soi, celui qui anime les récits, et l'éthos de la mise en scène de SS depuis les débuts, depuis duel, on tue le monstre est on rentre à la maison... combien ce film est loin de la beauté du livre, et de la formidable, de la sublime dernière page :




Il me faut avouer que la détresse et les dangers de ces moments ont laissé, dans mon esprit, une constante impression de doute et d’insécurité. J’écris, dans mon bureau, à la clarté de la lampe, et soudain, je revois la vallée, qui s’étend sous mes fenêtres, incendiée et dévastée, je sens la maison autour de moi vide et désolée. Je me promène sur la route de Byfleet, et je croise toutes sortes de véhicules, une voiture de boucher, un landau de gens en visite, un ouvrier à bicyclette, des enfants s’en allant à l’école, et soudain, tout cela devient vague et irréel, et je crois encore fuir avec l’artilleur, à travers le silence menaçant et l’air brûlant. La nuit, je revois la Poussière Noire obscurcissant les rues silencieuses, et, sous ce linceul, des cadavres grimaçants ; ils se dressent devant moi, en haillons et à demi dévorés par les chiens ; ils m’invectivent et deviennent peu à peu furieux, plus pâles et plus affreux, et se transforment enfin en affolantes contorsions d’humanité. Puis je m’éveille, glacé et bouleversé, dans les ténèbres de la nuit.

Je vais à Londres ; je me mêle aux foules affairées de Fleet Street et du Strand, et ces gens semblent être les fantômes du passé, hantant les rues que j’ai vues silencieuses et désolées, allant et venant, ombres dans une ville morte, caricatures de vie dans un corps pétrifié. Il me semble étrange, aussi, de grimper, ce que je fis la veille du jour où j’écrivis ce dernier chapitre, au sommet de Primrose Hill, pour voir l’immense province de maisons, vagues et bleuâtres, à travers un voile de fumée et de brume, disparaissant au loin dans le ciel bas et sombre, de voir les gens se promener dans les allées bordées de fleurs, au flanc de la colline, d’observer les curieux venant voir la machine martienne, qu’on a laissée là encore, d’entendre le tapage des enfants qui jouent, et de me rappeler que je vis tout cela, ensoleillé et clair, triste et silencieux, à l’aube de ce dernier grand jour…

Et le plus étrange de tout, encore, est de penser, tandis que j’ai dans la mienne sa main mignonne, que ma femme m’a compté, et que je l’ai comptée, elle aussi, parmi les morts.

"
And strangest of all is it to hold my wife's hand again, and to think that I have counted her, and that she has counted me, among the dead."

(la guerre des mondes)

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Message par Invité Jeu 9 Fév 2012 - 18:04

en fait je n'arrive pas à formuler ce que je pense de Stangelove, plus exactement je n'arrive pas à penser quelque chose de clair ... et ça me turlupine.

à ma décharge, c'est plus ou moins facile selon les films.

j'aime beaucoup ce film et je peine à le verbaliser ( à le théoriser, s'entend ce que je ne sais pas faire. Je reste juste dans les émotions, au seuil du théorique ). Ce film me met " à poil ".

comme dirait l'autre certains films regardent notre enfance, celui-ci me déshabille.

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Message par Invité Jeu 9 Fév 2012 - 18:30

au fond je ne sais pas si mon hésitation n'est pas due au côté résolument et ironiquement homosexuel du film.

L'étrange amour : qu'est-ce que c'est ?

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Message par Borges Jeu 9 Fév 2012 - 18:58

slimfast a écrit:au fond je ne sais pas si mon hésitation n'est pas due au côté résolument et ironiquement homosexuel du film.

L'étrange amour : qu'est-ce que c'est ?

c'est dans le titre du film :How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb; en jouant, un peu, avec les mots, on peut dire que c'est l'amour fou : le mad love, mad pour "mutual assured destruction" (comme disaient les théoriciens de la guerre nucléaire); ces mecs ne manquaient pas d'imagination ni de sentiment, c'étaient des obsédés de l'amour, du sexe, qu'on pense à bikini, à toutes les bombes hollywoodiennes, aux bombes sexuelles... amour charnel, et profane; car dieu est amour. Trinity, c'est le nom de code de la première explosion nucléaire, même si c'est un passage du livre sacré hindou qui vint à l'esprit de Oppenheimer, devant le spectacle de cette explosion : "Now, I am become Death, the destroyer of worlds » ;

à la fin du film parmi les images documentaires des explosions nucléaires, y a celles de l'essai Trinity.


y a très longtemps que j'ai pas revu ce film;



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Message par Invité Jeu 9 Fév 2012 - 19:22

ça n'a pas vieilli d'un pouce ( sauf les maquettes d'avion qui survolent les montagnes d'URSS ).
pour le reste - par rapport à Barry Lindon et Orange Mécanique - c'est Byzance, pour moi au niveau de Shining.

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Message par Invité Dim 12 Fév 2012 - 18:09

le film se déroule 1) dans un bombardier, en l'air donc, 2 ) dans la salle de guerre, enterrée et 3 ) dans une base militaire prise d'assaut.
cela donne lieu à une variation dans l'utilisation du téléphone, récurrente et tour à tour, drôle, burlesque, impromptue, problématique etc ... jusqu'à la fin où l'on entend ces voix séraphiques par je ne sais quel miracle de la technologie ou de la télépathie, qui donne en tout cas envie de plonger nous aussi dans le carrousel de champignons et qui, les gags au téléphone, nous éloignent toujours du sujet, la réalité.

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Message par glj Dim 12 Fév 2012 - 20:30

strangelove big film of course !

Pour en revenir à la guerre des mondes et au cas plus général de Spielber que tu évoques Borges, il y a vraiment un effet mode, un délais pendant lequel un film de Spielberg peut faire illusion mais passé celui-ci il s’essouffle : aucun film de Spielberg ne tient la route sur la longueur !
glj
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Message par Invité Dim 12 Fév 2012 - 21:14

c'est à Borges de répondre, mais ma religion est faite : il n'est même pas donné à Speilberg de s'aligner au départ, alors quant à tenir la route c'est impensable ... !

plus cela va et plus je pense que le cinéma américain se rétrécit s'assèche comme peau de chagrin avec le temps.

cette façon aujourd'hui, de saucissonner le cinéma en série - et tous : ouais les séries ! - prouve bien, sous l'alibi, qu'Amérique et cinéma finalement font deux, hormis les transfuges et les cas singuliers, comme Gus Van Sant, Ferrara...

Même Tarantino j'hésite maintenant à le ranger au rang des indiscutables. A vrai dire j'en ai eu la tentation dès le début.

Je n'ai pas la moindre idée de la place du cinéma aujourd'hui pour un américain, disons mon correspondant.

Mais à voir ce que leurs "professionnels de la profession" voudraient qu'on en pense, c'est proprement ubuesque.

Je crois qu'en bon petits soldats de deuxième ou troisième génération d'après la nouvelle vague il est de notre intégrité de résister à cette mélasse us ambiante.

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Message par Invité Dim 12 Fév 2012 - 21:33

Pour "strange-love", y aussi le générique, évidemment, avec sa métaphore sexuelle:







Constat partagé, ô combien, pour Spielberg.

J'avais vitupéré contre sa manière de se poser comme le "fils spirituel" de Kubrick (dans le docu "Kubrick, a life in pictures).

Maintenant, une fois écartée cette filiation absurde, A.I. me semble un des rares Spielberg vraiment réussis (avec son Minority report, à un degré moindre, et en parvenant à faire abstraction de Cruise, qui me file des boutons), qui vieillit pas trop mal. Y a cette fin terrible, aussi, un abîme de dépression, parce que là, le fameux "return at home" est saisi comme la pure hallucination d'un souvenir "en boucle", gelé.


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Message par Invité Ven 17 Fév 2012 - 11:00

Strangelove est construit en grande partie sur un refus du contrechamp, c'est à dire un certain régime de la fiction, l'absence de contrechamp renforçant l'absurde mécanique de destruction du monde et ses outils de prédilection comme l'encodage des messages dont on ne saura jamais qui les délivre ou bien l'organisation du pouvoir et ses procédures démocratiques du secret militaire, jusqu'à cette fin qui libère la tension et fait effectivement aimer la bombe ( à l'image ces champignons atomiques, au son cette chanson étoilée : nous nous reverrons, mais quand, mais où ... aucun contrechamp possible : si tu ne veux pas être frustré il faut aimer l'image proposée alors, sinon tans pis pour toi ! ).

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Message par Invité Sam 18 Fév 2012 - 17:55

Déjà en 1948 Maurice Schérer dans la Revue du cinéma :

" L'emploi systématique que des réalisateurs comme Orson welles, Willer ou Hitchcock ont fait du plan fixe vient depuis peu nous rappeler que l'art du cinéma ne se réduit pas à la seule technique du changement de cadre et que, même aujourd'hui la valeur expressive des rapports de dimension ou de déplacement des lignes à l'intérieur de la surface de l'écran peut faire l'objet d'un soin rigoureux ".

l'histoire n'en finit pas de repasser les plats.

et je prétends que le sous titre de Strangelove pourrait être : contrechamp interdit ( ou comment sublimer la dinguerie ).

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Message par Invité Sam 15 Déc 2012 - 18:43

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdul_Qadeer_Khan

bref ! un Dr. Folamour ...
j'ai toujours pensé que la fiction était prédictive, qu'un jour ou l'autre elle devait se réaliser dans le réel.

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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 13:18

Kubrick juif Mitteleuropa que le nazisme a liquidé partage sa vie avec Suzanne Harlan, la nièce de Veit Harlan avec le nazisme comme hantise existentielle.
Il sait que le Président Schreber est un antisémite virulent et que le défenseur et promoteur de la cause homosexuelle Blûher, ça aussi c'est moche est l'auteur de textes violemment antisémites et annonciateurs du massacre. Kubrick sait donc la charge de sexe à l'oeuvre dans toute politique, on le sait : le dernier mot de son dernier film est fuck. D'où aussi Folamour. Kubrick avait six ans quand Riefenstahl gloutonnait les images des rassemblements de dizaines de milliers de mâles, ventripotents et dodus, suant et marchant de travers, bref pas vraiment conformes à l'image traditionnellement véhiculée du nazi. L'esthétique de Kubrick prend naissance dans ces images. Il n'a pas été façonné par une culture mais par ces images de colonies de vacances des nazis. Il est né conscient de cette nullité. Son cinéma est dans un rapport mimétique de l'esthétique du nazisme qu'elle détruit patiemment. D'ailleurs c'est peut être tout simplement l'esthétique de notre temps : les cérémonies d'ouverture des jeux ou des coupes du monde de foot ressemblent à ses rassemblements nazis. Les images de Kubrick entretiennent avec le nazisme un rapport originaire dont elles se démarquent tout en conservant leur vulgarité (voir le générique de Full Metal Jacket, les recrues des marines dont on rase le crâne) ...

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Message par Invité Mar 25 Déc 2012 - 2:14

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Message par Invité Mar 25 Déc 2012 - 2:18

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Message par BK Mar 25 Déc 2012 - 16:26

.


Dernière édition par BK le Dim 20 Jan 2013 - 11:48, édité 1 fois
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Message par Invité Mar 25 Déc 2012 - 16:52

oui je suis devenu comme cet homme ferraille.

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Message par BK Mar 25 Déc 2012 - 17:06

Et bien marche !

Même a mes pires ennemis je leur voudrais que du bien, même aux pires crapules qui auraient tués toutes les personnes que j'aime je leur voudrais que du bien. Parce que seul la vérité et la bonté existent !
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Message par Invité Mar 25 Déc 2012 - 17:18

Fils d'EICHMANN, tu vas me servir !

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Message par Invité Jeu 27 Déc 2012 - 11:06

Il y a quand même une fascination de Kubrick pour les toilettes : dans Eyes Wide Shut le film s'ouvre quasiment sur Alice qui termine d'uriner ; c'est dans des toilettes inondées de lumière bleue que s'achève la première partie de Full Metal Jacket (et quelles toilettes!) ;c'est dans les belles toilettes rouge de l'hôtel que Grady possède Jack dans Shining ; y'a évidemment des toilettes dans 2001 ; dans Orange Mécanique quand Alex va pisser, on le suit et les personnages de Folamour porte des noms de merde ....

Mais pourquoi mettre ses héros dans les chiottes, pour indiquer on ne peut plus clairement à quelle hauteur il faut prendre l'homme ?



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Message par Borges Jeu 27 Déc 2012 - 12:05

slimfast a écrit:Il y a quand même une fascination de Kubrick pour les toilettes : dans Eyes Wide Shut le film s'ouvre quasiment sur Alice qui termine d'uriner ; c'est dans des toilettes inondées de lumière bleue que s'achève la première partie de Full Metal Jacket (et quelles toilettes!) ;c'est dans les belles toilettes rouge de l'hôtel que Grady possède Jack dans Shining ; y'a évidemment des toilettes dans 2001 ; dans Orange Mécanique quand Alex va pisser, on le suit et les personnages de Folamour porte des noms de merde ....

Mais pourquoi mettre ses héros dans les chiottes, pour indiquer on ne peut plus clairement à quelle hauteur il faut prendre l'homme ?

cinéma du corps, autant que cinéma du cerveau, pour reprendre l'idée de deleuze; ces scènes doivent être bien sûr comprises à partir de leur contraire : les scènes de "bouffe", on mange "toujours" dans Kubrick (on en avait parlé sur le forum des Cahiers); deux fonctions, comme on dit, vitales; vivre, c'est manger, et éliminer : (dans tous les sens de ces mots, bien entendu)...pour vivre, il faut tout avaler (la scène dans B Lyndon, où B, devenu soldat, fait son difficile, la référence au cannibalisme), et tout éliminer (même ses parents)... Baleine (autre soldat) est un cas particulier, je crois, puisque, c'est son incapacité à aller au delà de son désir-besoin de bouffe, qui en fait le super bouc émissaire...


FMJ est entièrement consacré à la merde :

"I am so happy that I am alive, in one piece and short. Im in a world of shit... yes. But I am alive. And I am not afraid."
(Joker)


cinéma de la sur-vie (au deux sens du mot, sinon trois)








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