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Bloody Sam : I made a movie where nobody got killed and nobody went to see it.

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Message par Borges Mer 7 Sep 2011 - 8:08


Bloody Sam : I made a movie where nobody got killed and nobody went to see it.  PECKINPAH-anniv


Dernière édition par Borges le Mer 7 Sep 2011 - 8:21, édité 3 fois
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Message par Borges Mer 7 Sep 2011 - 8:09


Borges a écrit:Bloody Sam : I made a movie where nobody got killed and nobody went to see it.  Tumblr_lb5w39KtHn1qe0eclo1_r4_500


Bloody Sam : I made a movie where nobody got killed and nobody went to see it.  Tumblr_leimnzVGxK1qe0eclo1_r2_500

“This is where I live. This is me. I will not allow violence against this house.”




Jerzy P a écrit:Hello.

Il est terrifiant, ce gif de SD. La pauvre Susan George s'y trouve bien enlaidie, elle qui a la classe d'une Julie Christie.

Sinon, le film est vraiment laid, picturalement. Clairement, c'est pas du Antonioni...


Alors SD, je me souviens. J'étais ado. J'ai pas pensé une seconde que ce film présentait une critique de l'engrenage de la violence. J'ai au contraire tout de suite perçu qu'il offrait un défouloir jouissif en faisant monter l'adrénaline avec bcp de brio. Mais comme j'étais (déjà) féministe sans m'être plongé dans les bouquins de Benoite Groult, je me désolais cependant du traitement odieux réservé à l'épouse, grande responsable finalement de l'ensauvagement viril de notre brave et gentil physicien (ou mathématicien, je sais plus).

SD fonctionne comme une redoutable machine pulsionnelle, dans laquelle on s'identifie avec jubilation à la "réponse" ultra-violente en même temps qu'ultra-méthodique de Hoffman (façon inspecteur gadget, jamais en panne de trouvailles astucieuses, genre fils de fer, casseroles d'eau bouillante et compagnie).

Tout conspire à notre excitation. La présentation de ce clan de "proto"-Irlandais imbibés de whisky, infantiles, sous la férule du gros patriarche rougeaud qui visiblement n'a pas l'intention d'être... "sympathique".

Le dernier tiers est donc un festival et on en a pour son argent: et vas-y que je te fais sauter le pied, gros nigaud... Tiens, prends ce piège à loup dans la tronche, le séducteur rugbyman, etc.
Plus mieux qu'un Stephen King destiné à venger le souffre-douleur à lunettes et chétif essuyant les bravades des méchants sportifs (comme dans "Christine").
C'est extrêmement con, mais fort efficace. Je dois dire que j'exultais. Notamment une scène où ça bascule dans le baroque, quand Hoffman , dans la semi-obscurité d'un angle de porte cadré à la pré- "evil-dead", les lunettes à moitié brisées, met le tourne-disque et diffuse, potards à fond, une musique de cornemuses, se mettant au garde à vous comme un Boris Karloff très inquiétant. Là, on sent qu'il est pas content et qu'on n'a plus intérêt à lui chatouiller les roubignoles.

Enfin, bref, c'est pas franchement le film le plus subtil de Peckinpah. Very Happy



(Belle musique de Jerry Fielding, sinon, vaguement "dodécaphonique", faisant penser à Agon de Stravinsky)





Largo a écrit:Bien d'accord avec toi sur Straw Dogs, Jerzy. Il suffit de comparer avec la scène d'A History of violence, quand le fils de Mortensen casse la gueules des joueurs de foot (la suite, quand le père engueule le fils et qu'il répond : "non dans cette famille, quand on a des problèmes avec quelqu'un, on le tape pas, on le tue"), pour saisir à quel point, la "réflexion sur la violence/vengeance" de Peckinpah est bas du front.

Par ailleurs, le trailer du remake du film à venir correspond on ne peut mieux à cette remarque :
J'ai au contraire tout de suite perçu qu'il offrait un défouloir jouissif en faisant monter l'adrénaline avec bcp de brio.



Comme c'est réalisé bien grossièrement, la nature racoleuse du film saute aux yeux, je trouve.




Jerzy P a écrit:Salut Largo.

Ah oui, je venais justement de tomber sur cette B.A. Totalement ridicule et teen-slasher.

Je voulais justement ajouter qu'il fallait reconnaître la grande classe de la mise en scène de Peckinpah: montage et découpage virtuoses, au taquet, comme disent les amateurs de techniques audiovisuelles.





Dernière édition par Borges le Mer 7 Sep 2011 - 8:16, édité 5 fois
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