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Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films

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Message par Invité Dim 8 Mai 2011 - 16:38

un des derniers dvd de filmmuseum consacré aux tandems féminins comiques amatelotés par Hal Roach, l'instigateur des meilleurs Laurel et Hardy: Marion Byron et Anita Garvin pour la période du muet, de 1928 à 1929 avec, entre autres, le délicieux " a pair of tights" centré autour de la répétition manquée d'un acte _l'achat de cornets de glace_ qui tient sa chute en un sitting bagarreur;
puis au début du parlant, la pulpeuse blonde Thelma Todd s'accole à la lunaire Zasu Pitts (clone, mais inspirée, de Stan Laurel) avant de la laisser en plan pour flirter avec la gouaille frondeuse de Patsy Kelly.
Le principe de ces duos est similaire, calqué, sur ceux de Stan et Oliver, deux filles sans-le-sou essayant d'en gagner un peu en attendant de percer à Hollywood. Mais la métamorphose du masculin au féminin n'est pas sans charme en ces années pré-code; de plus la promiscuité des deux femmes (période du parlant), adoptant une emphase comique et dramatique dans leur jeu de scène, n'est pas sans évoquer le troublant Femmes, Femmes de Vechialli lol.
Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Sylvieetlefantome02Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Femalecomedyteams3Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Femalecomedyteams4Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Femalecomedyteams5

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Message par Invité Dim 8 Mai 2011 - 18:56


Gaétan Gatien de Clérembault, psychiatre ayant exercé dans la
première partie du vingtième siècle
fut un regard novateur sur la folie, il défendit une
"psychiatrie républicaine".
Il se consacra
à l'analyse d'une pathologie singulière, qui fut
en partie la sienne, et qui poussait certaines femmes à
avoir un contact particulier avec les étoffes dans le cadre
de leurs rapports sexuels et orgasmiques. Notamment en ayant des
émotions intenses par le touché de certaines
soieries. On lui connu aussi une grande passion pour la photographie.
Il sera le maître d'un certain Jacques Lacan, un personnage
un peu étrange mais attachant
Wink


Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Images?q=tbn:ANd9GcQC8YxFtrlXuwKlIJvJQtOpCAExcRxLfGfTgFME2M9M5w-1ncbaZA



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Message par Invité Lun 9 Mai 2011 - 1:47

décidemment la psychiatrie est une source intarissable de fictions en tous genres : qu'on en juge.

Guillaume Duchenne de Boulogne :

Il fait ses études secondaires à Douai, étudie la médecine à Paris et retourne en 1831 dans sa ville natale pour y exercer sa profession. En 1833, il expérimente l'usage thérapeutique de l'électricité sur les pêcheurs. En 1842,
il s'établit à Paris où il passe le reste de sa vie à développer les
applications cliniques de l'électricité. Médecin sans statut
hospitalier officiel, il impressionne par la rigueur de ses
expériences, ce qui lui vaut de la part de Jean-Martin Charcot le titre de « maître ».
Duchenne est un pionnier dans l’utilisation de l’électricité comme
instrument d'expérimentations physiologiques. L’usage du courant
alternatif lui permet de stimuler avec précision un seul faisceau
musculaire à la fois. Grâce à cette technique, il décrit plusieurs
affections et localise leur origine, comme c’est le cas d’une forme
d’atrophie musculaire qui porte aujourd’hui son nom, (la myopathie de Duchenne), et du tabès. Il travaille également sur la poliomyélite, individualise pour la première fois chacun des muscles de la face et inaugure la technique de la biopsie en inventant un instrument permettant de prélever des échantillons de tissu à l'intérieur du corps



Ses expérimentations électriques lui permettent de conclure qu'un
vrai sourire de bonheur est formé non seulement par les muscles buccaux
mais aussi par les muscles oculaires. De tels sourires « authentiques »
sont nommés « sourires de Duchenne » en son honneur.
Sa grande originalité est d'avoir aussi eu un souci artistique. Photographe,
il a méticuleusement recensé toutes les expressions possibles du visage
en se servant comme modèle, ou cobaye, d'un homme aux traits paralysés.
C'est à l'aide de l'électricité que les expressions étaient obtenues.

résultat des courses :

Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 411px-Duchenne_de_Boulogne_1


Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 433px-Duchenne_de_Boulogne_3


Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 433px-Duchenne_de_Boulogne_2



Planche de la Mécanisme de la physionomie humaine de Guillaume-Benjamin Duchenne montrant une série d'expressions faciales déclenchées par des stimulations électriques.



Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 502px-Duchenne-FacialExpressions

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Message par Invité Lun 9 Mai 2011 - 2:10

à part ça photographies à Etampes de Gaétan Gatien de Clérembault, la qualité fait rêver :




Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Cie-20-clerambault01


Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Cie-20-clerambault14

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Message par Largo Lun 9 Mai 2011 - 21:52

Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Animalkingdom3_thumb

Animal Kingdom, polar australien brutal et classieux sur les derniers jours d'une famille de criminels un peu prolos.

Y'a un ou deux ralentis qui frisent le procès verbal pour attentat à la pudeur du spectateur bien éduqué mais il y a aussi un saissant portrait de matrone, la vieille tante veillant sur ses vilains rejetons, entre Ma Dalton et Lady Macbeth, tour à tour cruelle et affectueuse, généreuse et lâche, émouvante et irritante... Un sacré portrait de femme logé derrière le point de vue du personnage principal (le neveu, un jeu gars taciturne venu vivre chez eux suite à la mort de sa mère, qui se retrouve tiraillé entre le respect de la famille et la volonté de s'en tirer) .

La fin du film, relativement inattendue, car l'opacité du héros laisse peu filtrer ses intentions, est quelque chose comme un antidote à la morale de James "On-n'échappe-pas-à-sa-famille" Gray. Et ça n'est pas pour me déplaire !
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Message par Invité Sam 14 Mai 2011 - 7:17

j'ai vu hier pour la première fois ce film de l'année 90 de Clint Eastwood, Chasseur blanc, coeur noir.

On sait qu'il est bâti sur les ruines fumantes d'African queen et qu'Eastwood a volontairement singé la personnalité bouillonnante de Houston, ce qui est loin d'être le côté le plus réussi du film.

En effet il est dans un contre emploi bavard et mondain règne sur le petit monde de l'équipe de son film, bref il est factice. Car quand on va voir un film d'Eastwood, que, qui, regarde t-on ? Eastwood.

Bref une fois passée la première partie anglaise du film, assez policée où il faut préparer le tournage en Afrique, c'est une toute autre partie qui débute.

Disons une partie de chasse car il semble prendre tous les risques, financiers, personnels et s'entêter à chasser l'éléphant avant de démarrer le tournage.

Ce face à face avec la grosse bête, "d'un autre monde" est l'occasion de la rencontre avec l'Afrique et les africains et symbolyse aussi tout ce à quoi de douloureux Eastwood devra renoncer pour faire son film qui devient, on le devine, une aventure noire et dépressive.

Superbe.

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Message par Invité Sam 14 Mai 2011 - 8:08

finalement les films d'eastwood sont dépressifs et noirs.

on dit bien assez que les bouffeus de grenouilles dont dépressifs.

"l'étude de notre marché" d'Eastwood ( l'homme venu d'ailleurs ) a tapé dans le mille ( le cinéma est un art et une industrie ).

il aura été cherché loin, géographiquement, topographiquement, en termes de genre cinématographique son statut d'auteur.

car pour nous ici, sous les masques, l'auteur, le cinéaste, le penseur sont noirs ou ne sont pas.

seule une frange, dont je suis, aime la légèreté, Meet me in Saint-Louis et Rozier, plutôt qu'Eustache.

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Message par Dr. Apfelgluck Dim 15 Mai 2011 - 16:29

Fiat Lux :
http://webcam-sur-lampe.skyrock.com/1.html
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Message par Invité Lun 16 Mai 2011 - 17:27

En mode mineur, conduisant les destinées de ses personnages au long cours, en en déposant une empreinte étonnamment émouvante, Justin Lin et son FandF5 témoigne d'une filiation venant du cinéma asiatique; son goût pour l'entrelacement des trajectoires de ses personnages, lors des scènes d'action, en un montage alterné énergique, évoque la statue du commandeur, Tsui Hark et son time and tide, dont maints éléments sont repris et réécris sur le palimpseste d'une mythologie proprement américaine (ce qui est assez savoureux si l'on se remémore la rage du film de Tsui) _ qui, il faut noter cette singularité, après les tristes "l'aigle de la neuvième légion" ou "Thor", n'aspire pas à nouer individualisme et impérialisme, tyrannie de la généalogie, mais prends parti pour les indiens contre les colons (c'est une partition naïve mais bon ...) : ainsi Vin Diesel, idéalement pataud, centre d'un groupe privilégiant les liens de fraternité, amitié et famille recomposée, mutante, s'adresse au flic qui le pourchasse (qu'il affuble d'un sobriquet révélateur: "General Custer"), outil aveugle et professionnel, extension d'un pouvoir arbitraire: "Tu es loin de l’Amérique ici, tu es au Brésil!"._
Étrange d'entendre cette réplique en ces jours; critique à peine voilée d'une ingérence proprement américaine, entendue dans une perspective historique? Dommage que le film ne suive pas constamment cette ligne claire.
Le film peut se décrire comme un vaste jeu d'échec, sans la subtilité de ses coups, dans lequel les pièces seraient remplacées par les petites voitures majorettes de nos singulières enfances; les personnages ont un rapport à leurs bolides similaires à celui des personnages de wu xia pian avec leurs armes, ils font esprit avec le corps; la vitesse, les courses, sont des baromètres de la discipline spirituelle des héros, la mécanique, le moteur, assujettis. C'est ainsi que Chang Cheh n'est jamais loin de la belle simplicité avec laquelle les interactions entre les personnages sont soulignées; et le final sur une portion d'un pont autoroutier ne doit pas se comprendre autrement que comme un hommage à l'auteur de la rage du tigre: Vin Diesel et Paul Walker dans leurs voitures respectives, tous deux menant bon train; attaché par un câble tendu au cul de chacune des deux voitures, un coffre-fort. Goût du sacrifice, Vin endeuille le duo d'une de ces parties, exit le perplexe Paul qui fonce à l'autre bout du pont, le manchot se détourne et fuse, avec le coffre à l'arrière, vers ses ennemis, carcasses en devenir rendues au métal.


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Message par Dr. Apfelgluck Mer 18 Mai 2011 - 15:31



http://www.lesoir.be/culture/cinema/2011-05-18/lars-von-trier-comprend-hitler-840793.php

Superbe montage à la truelle. Et la question initiale est passée à la trappe apparement. Comme son développement on dirait.

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Message par Invité Jeu 19 Mai 2011 - 11:08

The world, the flesh and the devil (Le monde, la chair et le diable, 1959), de Ranald McDougall, avec Harry Bellafonte, Inger Stevens, Mel Ferrer.

Dans New York désertée pour cause de 3° guerre mondiale, trois survivants isolés : un homme noir, une femme blanche, un homme blanc. Évidemment, les deux mecs se disputent la nana.

Le film est assez intelligent dans sa façon de lier un certain usage de la violence (violence d'état dans ses versions militaire et civile), un mode de vie basé sur le consumérisme et les normes sociales, la discrimination raciale et la discrimination sexuelle (morale sexuelle). Pour finir, tous ces aspects sautent en même temps, avec une affirmation assez jouissivement scandaleuse du désir féminin : elle aura les deux, le Noir et le Blanc, simultanément.
C'est pas trop mal pour l'époque malgré des limites évidentes dans l'inégalité de traitement du Noir et du Blanc. L'exemple le plus convaincant est la seule scène de bécottage du film, qui se passe avec l'homme blanc. Un Noir embrassant une Blanche respectable mais sur-excitée était alors une configuration infigurable. Pas sûr qu'elle soit imaginable aujourd'hui dans le cinéma US – je n'en ai en tous cas pas de souvenir sur un mode autre que comico-parodique.


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Message par Invité Jeu 19 Mai 2011 - 11:28

Dans le même ordre d'idées, le Noir est courageux, déterminé, loyal, honnête, débrouillard, sensible, généreux et dévoué. Alors que le Blanc est lascif, égoïste, machiste, luxurieux. La Blanche ne peut hésiter qu'entre un "bon" Noir et un "mauvais" Blanc. Naturellement.

Sinon, Inger Stevens est lumineuse de beauté et d'intelligence - très supérieure à son personnage...


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Message par Dr. Apfelgluck Jeu 19 Mai 2011 - 15:59

Gilles Jacob, président, et Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, ont expliqué qu’en déclarant “persona non grata” le réalisateur danois Lars von Trier sans retirer son film de la compétition, le conseil d’administration du Festival avait tenu à “séparer l’oeuvre collective des propos inadmissibles tenus par Lars von Trier” selon les termes de Gilles Jacob.

Lors de la conférence de presse qui avait suivi la projection de Melancholia, Lars von Trier avait déclaré, entre autres, qu’il “comprenait Hitler”. C’est le président du Festival qui a convoqué, jeudi 19 mai au matin, les membres de ce conseil d’administration composé pour moitié des représentant de l’Etat et des représentants des organisations professionnelles du cinéma. Après avoir examiné “toute l’échelle” des sanctions possibles, le conseil s’est décidé - pas à l’unanimité et après “un débat animé”- pour cette mesure sans précédent. Une décision qui “fera jurisprudence”, a précisé M. Jacob.

Thierry Frémaux a expliqué que Lars von Trier “accepte la sanction du Festival et qu’il la respectera la sanction”. Le délégué général du Festival a rapporté que le réalisateur de Melancholia avait fait “acte de contrition et a retiré ses propos” et qu’il avait réitéré cette rétractation devant ses actrices, auparavant. Le directeur a ajouté qu’il avait parlé au téléphone avec Lars von Trier, qui se trouve toujours en France, mais pas à Cannes, et que le cinéaste lui avait dit, ce jeudi matin, que “la Shoah était la plus chose la plus grave qui soit arrivée dans l’histoire récente de l’humanité”. Thierry Frémaux a rappelé que la femme et les enfants du cinéaste étaient juifs et qu’il fallait replacer ces propos dans “le contexte d’un sens de la provocation certes douteux” qui entoure le réalisateur, arrivé à Cannes avec les lettres “fuck” gravées sur ses doigts.

“Ces propos ne tombent pas sous le coup de la loi”, a précisé Gilles Jacob et ne devraient pas faire l’objet d’une action en justice. Les organisations qui étaient intervenues après la conférence de presse, parmi lesquelles le Conseil représentatif des institutions juives et la Licra s’étaient déclarées satisfaites de la décision du conseil d’administration.

Quant aux conséquences de cet épisode sur le palmarès de la 64e édition, MM. Jacob et Frémaux ont rappelé que le jury était indépendant des organisateurs et qu’on ne pouvait exclure que Melancholia soit récompensé. Ce qui est désormais exclu, c’est que Lars von Trier vienne lui-même recevoir cette récompense.

http://festivalcannes.blog.lemonde.fr/2011/05/19/lars-von-trier-persona-non-grata-a-cannes-malgre-son-acte-de-contrition/
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Message par Invité Dim 22 Mai 2011 - 20:10

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je le lis avec le sentiment
non usurpé de faire une
bonne action.

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Message par Invité Lun 23 Mai 2011 - 9:39

Dr. Apfelgluck a écrit:

http://www.lesoir.be/culture/cinema/2011-05-18/lars-von-trier-comprend-hitler-840793.php

Superbe montage à la truelle. Et la question initiale est passée à la trappe apparement. Comme son développement on dirait.


ouais, c'est assez scélérat comme montage. on fait dire à van trier ce qu'on a envie de lui faire dire et on évacue toute complexité.
tous ses films me paraissent reposer sur la même morale, ou absence de morale, qui est celle du retournement : les Idiots sont finalement parfaitement conformistes (voir la scène de partouze et son double contrepoint), la putain de Breaking the waves est une sainte, et dans Dogville ou Manderlay, c'est la même Grace qui se présente en bonne âme (sans variation de ce point de vue d'un film à l'autre) mais finit par ordonner le meurtre. en somme, le bon est aussi toujours un salaud. donc, lui, van trier, qui s'est cru juif, est aussi un nazi.
mais personne ne lui a demandé de s'expliquer sur sa déclaration. levée de bouclier unanime. il faut dire que le problème est moins qu'il se soit présenté comme un nazi (ce qui peut passer pour une singularité artiste, comme le viol d'une femme de ménage n'est pour certain qu'un "troussage de domestique") que le fait qu'il ait attaqué l'état d'Israël. personne n'en parle, mais je crois que c'est ça qu'on ne lui pardonne pas.

résultat des courses : la décision fera jurisprudence selon Jacob. exit le peu de liberté d'expression qui restait à Cannes. pas parler de façon critique d'Israël. pas parler de façon réflexive du terrorisme des années 70 (AD, CCC, JAP).
et en attendant, une soirée spéciale Jafar Panahi. l'hypocrisie sans borne.



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Message par Dr. Apfelgluck Mer 25 Mai 2011 - 19:39

Vu "Train de nuit" de Jerzy Kawalerowicz. Je dois avouer avoir été beaucoup intrigué et touché.

Dans le train de Kawalerowicz, tout le monde est en fuite. On fuit les souvenirs, les amours, les morts, la foule. Pourtant les quais semblent parfois moins bondés que les couloirs des wagons-lits des premières ou les compartiments des secondes. On se frôle, on s'observe, on se jauge. Le train de nuit est une ville. Le sommeil est sans cesses troublé, les rêves sont donc interdits. Et ce rescapé de Buchenwald qui ne peut rejoindre son compartiment car il a peur des lits à étages et qui est donc condamné à rester dans le couloir ?
Les passagers doivent-ils donc rester lucides durant toute la durée du trajet ? Ce long trajet jusqu'à la mer, délivrance ultime de tout ce beau monde ?
On s'accuse, les préjugés refont finalement surface. La loi s'en-mêle. Les passagers, jusqu'alors anonymes, sont finalement nommés. La justice se fera finalement dans un cimetière.
Saisissante opposition également entre la femme de l'avocat et "l'inconnue" du compartiment 16. La plus âgée étant aguicheuse et la plus jeune réservée et pudique.

Outre les quais de gare, la Pologne n'existe pas. Elle n'est que champs labourés et mer agitée. Les cicatrices d'une guerre ? A chacun son cadavre.

Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Train_de_nuit_photo


Dernière édition par Dr. Apfelgluck le Jeu 26 Mai 2011 - 12:11, édité 1 fois
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Message par Invité Jeu 26 Mai 2011 - 11:36

Merci Doc, je ne connaissais pas ce film; j’essaierai de le voir

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Message par Invité Jeu 26 Mai 2011 - 20:03

ma première question, serait: quelle dope Coppola prenait-il?, parce qu'il a l'air complètement barje, filmé par sa femme sur le tournage d'Apocalypse Now.
Je sais pas combien i donnent sur Froum de Culte, mais 5 sur 20 c'est la note que Coppola donne lui-même à Apocalypse Now.



Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Hearts%20of%20darkness
Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 13 Coppola

Coppola, Milius, Brando, Sheen... quelle bande de trous de cul.

Le plus drôle de ce document sans doute, c'est toute la partie avec Brando sur le tournage, l'acteur a négocié un contrat à 1 million de dollars la semaine, il est complètement à côté des exigences de Coppola, il n'a rien lu du Conrad et c'est à partir de là que Coppola décide de tout improviser, cherchant la stature légendaire de Kurtz en pariant sur les monologues de Brando qui répond aux questions de Coppola pendant les scènes... A un moment Brando manque de s'étouffer en avalant une mouche, ce qui convient peu à la recherche de l'Apocalypse et Coppola ne retiendra pas la scène... lol


C'est drôle, non?!

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Message par Invité Dim 29 Mai 2011 - 10:18

deux films de l'immédiate après guerre, réalisés par Joseph H Lewis _ cinéaste de série B, s'il en est un _ qui dans leurs récits respectifs, ébauchent des réflexions sur le conflit et ses belligérants, sous entendent une vision, une re-vision, réévaluation, de l'Histoire récente d'alors;

en 1946, Lewis s'attache à reconstruire une portion de France dans so dark the night: en premier lieu une scène d'introduction dans la capitale, bureau du quai des orfèvres et rue mitoyenne, pour ensuite visiter un village de province bordé d'une rivière (qui rappelle celui vu dans un film de Walsh avec Errol flynn, Uncertain Glory (44)), cependant les personnages gravitent essentiellement autour et à l'intérieur d'une auberge de studio.
Acteurs de seconde zone et pratique d'une langue mixant français et anglais (un anglais handicapé d'un accent imaginaire et typé pour les soins de la reconstitution) n'enthousiasment pas le spectateur d'ici et maintenant, d'ailleurs le réalisateur semble très à l'étroit, trop à l'étroit pour combiner ses superbes et purs déplacements latéraux.
Il y a quelques plans singuliers méritant l'attention: une vue isométrique menaçante et cérébrale tranchant avec le ton badin entretenu au début, dans le bureau d'un commissaire au numéro 36, caméra qui se substitue à un plafond, invisible, au dessus d'un ventilateur-silhouette noire-, le commissaire et un médecin discute des vacances à venir du plus célèbre des inspecteurs de la boîte (pas l'auguste Dupin, mais tout de même), premières vacances en 20 ans de carrière pour cet homme entièrement dédié à son sacerdoce.
Et vers la fin, une caméra incisive saisit le fameux enquêteur attablé à un bureau s'adonnant à une comparaison d'écritures; travelling avant sur son visage, la lumière de la lampe à ses côtés, hors champ, disparait, moment d'expressionnisme minimaliste, visage enténébré éclairé d'en dessous, mystérieusement, soudainement, puis retour à la normale: schizophrénie.
L'histoire brasse plusieurs genres, chronique rurale et bucolique, romance entravée, enquête, drame psychologique, les dévêtant les uns après les autres comme s'il s'agissait de se défaire de plusieurs peaux pour mieux cerner le cœur du problème, comment comprendre le comportement de la France pendant la guerre?
L'enquêteur est le nœud des tensions, des paradoxes, en vacance à la campagne, tombant amoureux d'une jeune femme versatile _promise à un autre qui a le tort de ne pouvoir lui offrir les mêmes perspectives (la vie échevelée parisienne, la mode, loin d'une morne existence de province, une vie)_; alors que se fêtent les prochaines fiançailles dans l'auberge, le père de la jeune femme, débouchant une hénaurme bouteille _ tout un symbole, ironique_ confie son inquiétude au policier de Paris, inquiétude considérant la différence d'âge entre sa fille (que symbolise t elle? personnifie t elle? une spectateur ricain épris d'exotisme et d'images d'Epinal ou/et un France naïve, jeune et innocente? les deux perhaps) et ce dernier: "too old! too old!" reviendra comme un leitmotiv étrange et comique plus tard.
Entretemps la jeune fille et son fiancé précédent sont retrouvés morts dans une ferme, assassinés, juste après la soirée; l'enquête est confiée au policier parisien, qui pour la première fois, se retrouve devant une énigme insurmontable, un crime sans suspects, ... autre que lui même.
Comme souvent chez Lewis, il faut briser une vitre, un second écran à l'intérieur du cadre par lequel auront été vu des éléments à remettre en perspective, pour accéder à la vérité; ainsi l'inspecteur en proie au délire d'une seconde personnalité, meurtrière, meurt en brisant la devanture de l'auberge, en s'écriant "too old! too old!" lol. L'âge du maréchal ou bien de la vieille Europe?



Il faut attendre deux ans pour que Lewis revienne à la mise en scène et nous propose un chouette film de cape et d'épée sans cape mais non exempt de moult moulinets, the swordsman avec des acteurs inconnus au bataillon, à part George Macready que l'on pourra revoir dans un film très actuel du même réalisateur, A Lady Without Passport. (may be continued lol)

http://www.sonypictures.com/homevideo/columbiaclassics/the-films/film.php?catalogid=27638&sphesku_index=0&upc=043396372856

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Message par Invité Mer 1 Juin 2011 - 16:03


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Message par Invité Mer 8 Juin 2011 - 4:04

(re)vu au ciné club A nos amours de Pialat.

Les plus jeunes ont été désorientés par le côté réalisme sans fard du film.

Pour moi la magie Sandrine Bonnaire opère toujours, peut être tout simplement car elle est vue sous le regard ( tutélaire ) de Pialat ( voir sous le regard d'un tiers est le propre envoûtant du cinéma ).

Au delà de ces péripéties périphériques j'ai té étonné de trouver dans ce "fourbi" des éléments picturaux qui donnent à penser comment tout le film a été conçu et préparé minutieusement.

Contrairement aux "ados" rien trouvé d'inabouti sauf ici ou là une ellipse ... elliptique.

En revanche le côté non "fini" du film ( qui lui tient de propos ) ces rapports humains qui se dessinent de façon de plus en plus sérrée entre le père et la fille ( le réalisateur et son interprète ), le côté psychanalyse à deux balles, l'identification, l'idéalisation du père, le côté oedipien, incestueux m'avaient déjà touché la première fois et plus encore celle ci.

J'adore le vent de liberté triste qui règne sur le film. Un plan : Suzanne est sous l'abri bus à Paris, il pleut à verse. Le silence se fait. La voix de Klaus Nomi s'élève comme au début, en plein soleil ( impressionniste ).

Suzanne ? Simonin.

Exit le mythe de Pialat débarquant impromptu sur le plateau lors de la fête familiale. Cela ne résiste pas à un examen minutieux du découpage.

En revanche, très bonne l'idée de cet arpenteur qui accompagne Maurice Pialat pour prendre la mesure des dégâts... et des choses mortes ...

ps : les deux parents ont fui la Pologne ; ils travaillent la fourrure dans la sentier : je me suis demandé quel était le rapport avec le mileu juif.

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Message par Eyquem Mer 8 Juin 2011 - 9:24

salut,
ps : les deux parents ont fui la Pologne ; ils travaillent la fourrure dans la sentier : je me suis demandé quel était le rapport avec le mileu juif.
Je crois que c'est plus ou moins l'histoire d'Arlette Langmann, la scénariste, soeur de Claude Berri (Besnehard, dans le film)
Issu d'une famille juive ashkénaze, Claude Berri est le fils d'un fourreur polonais et d'une ouvrière roumaine[3] installés à Paris, habitant au no 8 du passage du Désir, dans le 10e arrondissement. (wiki)
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Message par Invité Mer 8 Juin 2011 - 10:18

merci

Wink

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Message par Invité Jeu 9 Juin 2011 - 12:33

je me suis aussi demandé si le prénom Suzanne ne venait pas d'une autre scénariste de la nouvelle vague, Suzanne Schiffmann, elle aussi juive et d'origine polonaise.

mais je me suis mis en tête que c'était peut être un hommage à la religieuse de Rivette, film longtemps interdit - et quelle puissance - Suzanne Simonin.

je me tâte.

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Message par Dr. Apfelgluck Jeu 9 Juin 2011 - 15:55

Vu "Il seme dell'uomo" de Ferreri.

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Anne Wiazemsky et Marco Margine : les Adam et Eve du monde post-apocalyptique ? Oui, mais Eve est indisposée.

Film très peu connu de Ferreri, et pourtant intriguant. C'est donc la troisième guerre mondiale, la fin. Londres est en feu et le Pape se meure de la peste à Rome tandis que, dans les ruines du Vatican, une statue de la Vierge à l'enfant s'est faite décapitée. Ferreri fait alors défiler, par le biais de la télévision du couple, des images de la Seconde Guerre Mondiale (destruction de Varsovie, Blitz londonien). Images noir et blanc du passé, mais qui servent à illustrer l'actualité. Le Vietnam est aussi là, évidemment.

Dans leur errance, le couple finit donc par tomber sur une maison abandonnée près d'une plage. Un drôle de jardin d'Eden où les baleines viennent s'échouer. Signe de mauvais présages, selon Elle. Lui, il n'a qu'une seule obsession : faire un enfant. Il faut repeupler le monde. Mais Elle ne veut pas. Elle veut la solitude, la tranquillité. Lui ne pense qu'à collectionner des "objets du passé" pour mieux se construire un avenir hypothétique. Elle et Lui ne finiront par plus se comprendre. Lui ne cesse d'étudier alors qu'Elle chasse et s'occupe de ramener la nourriture du couple. Quand ils croient être repérés par un dirigeable, planche de salut pour quitter cette plage, il s'agit en fait d'une bouteille de coca cola géante avec l'inscription "Merry Xmas". Pourtant la "Sainte Fécondation" n'est pas encore arrivée et le temps de l'accouchement n'est pas encore venu.
Viendra finalement l'élément perturbateur : une femme solitaire, en manque de contact humain et de repères, qui vient s'immiscer dans le couple. Fécondable et désirable, elle finira par être supprimée par Elle. Cette dernière ne croit pas au salut de l'Homme et, surtout, ne le veut pas.

Quand Elle sera finalement fécondée à son insu, Elle va se replier sur elle-même avant d'exploser. Le tout à côté d'un squelette de baleine, évidement.
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