virilio now sur france 3

now !

yeah, merci

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=710

"L’histoire est un mensonge consenti." Napoléon Ier

"Le progrès est un sacrifice consenti." P. Virilio

J'en profite pour ajouter une ancienne vidéo en ligne d'une rencontre entre Virilio et Straub :

http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CPB97000987

..et dire que je proposerai bientôt un nouveau texte à propos des films catastrophes apocalyptiques, dans le sillage de ce que racontait Virilio hier soir.

Epouvantable ta vidéo !

et pourquoi ce ...dire ? Une coquetterie, JM ?

Tiens vous pensez quoi de la "jeune" garde qui a débarqué pour émettre ses quelques critiques à Virilio ? Vous les connaissiez ? A part C. Fleury, perso pas vraiment...

En tout cas, Virilio avait un peu de mal à leur répondre clairement je trouve.

Largo a écrit :

"jeune" garde

c'est les jeunes, jeunes-turcs !

camille a écrit:et pourquoi ce ...dire ? Une coquetterie, JM ?

bof non, c'est très psychologique, ça va te plaire je pense. Je t'explique, c'est juste pour me motiver à écrire quelque chose là-dessus puisque j'y pense depuis quelques temps ; parce que sinon, si je ne promets rien, je me connais je vais laisser ça dans un coin... ceci dit c'est la première fois qu'un garçon me soupçonne de coquetterie, c'est pas désagréable.

bonjour JM, tu as écrit :

bof non, c'est très psychologique, ça va te plaire je pense. Je t'explique, c'est juste pour me motiver à écrire quelque chose là-dessus puisque j'y pense depuis quelques temps ; parce que sinon, si je ne promets rien, je me connais je vais laisser ça dans un coin... ceci dit c'est la première fois qu'un garçon me soupçonne de coquetterie, c'est pas désagréable

Je suis en train de lire un truc passionnant sur l'anglais Coleridge qui ,avait apparemment les mêmes souci que les tiens, en gros se mettre à écrire.
C'est plus affaire d'idiosyncrasie que de psychologie.
Mais si je peux t'être utile et t'encourager, j'en serai ravie.

camille a écrit:C'est plus affaire d'idiosyncrasie que de psychologie.

Je ne te suis pas...

(Moi c'est mon léger penchant pour la procrastination qui m'empêche d'écrire. Et je me suis rendu compte qu'annoncer ses résolutions, dans le but de s'aider à les tenir, était un très mauvais calcul : une fois le constat fait que, bah on a rien fait, cela rajoute la culpabilité d'avoir trahi un engagement et à force nous persuade qu'on est pas fiable. L'annonce des projets est une attente de plus, donc un blocage supplémentaire, et par dessus le marché c'est en cas d'échecs successifs une source de perte de confiance en soi... à toi de voir comment tu fonctionnes, mais je déconseille)

bonjour,

tu t'adresses à Jm, pas à moi, car en ce qui me concerne je n'ai jamais éprouvée ni l'envie, ni le besoin d'écrire.

Marguerite Duras disait que l'écrivain était l'être le plus misérable et le plus démuni qu'elle ait eu à connaître. J'estime que parlant d'elle elle parlait en connaissance de cause.

Comme je n'aime pas lire, ça m'empêche de penser je suppoose qu'écrire me paralyserait d'agirt. or je ne trouve de salut, de repos que dans l'action. parfois je temporise mais plus pour parler à quelqu'un que pour écrire.

Sans compter que penser seul finit par isoler et inévitablement conduit à penser comme les autres. Dans ma prfession j'ai assez le choix de pensées différentes de la mienne par qui penser et finalement si c'est un exercice difficile, il est fécond et enthousiasmant d'autant qu'il s'agit de faire suivre dans seamouvance toute une escouade de jeunes cerveaux disposées ou non. Je suis enseignante.

Oui, la partie entre parenthèse s'adressait à JM.

Mais je n'ai pas compris pourquoi son soucis est, dis-tu, "plus affaire d'idiosyncrasie que de psychologie" (j'avoue surtout ne pas comprendre "idiosyncrasie" dans ce contexte).

Edit : je suis en train de regarder la (deuxième) vidéo donnée par JM, c'est moi ou Straub est un gros con ?

c'est affaire de tempérament, écrire est secret. tous ne supporte pas le secret, encore moins la solitude.

je n'ai regardé qu'une vidéo la deuxième partiellement ; il m'a fallu un temps pour m'acclimater à Straub qui est effectivement assez hors norme. bon, mais, ça passe.

Le gros C... ici est visiblement le technocrate en costume. On a là un conflit, et deux types de colère : la franche, généreuse, non dissimulée de Straub, et la rentrée, mesquine, humiliée de l'autre, qui a l'air d'un garçonnet pris en défaut, et dont on sent bien qu'il ne sait pas ce qu'il dit.

lieu commun

Non ; le lieu commun est bien ici de trouver Straub grossier et outrecuidant, parce qu'il vient enrayer la machine à communiquer.

Enrayer la machine à communiquer, c'est bien beau, mais je doute que cela ait sa place dans le cadre d'une conférence ou d'une émission dont le but est justement d'exposer des idées et de partager des points de vue.
Le "technocrate en costume", s'il ne dit pas forcément que des choses intelligentes (son histoire d'amour, non mais franchement), a toute ma considération pour sa retenue, toute passagère soit-elle. Car, "hors norme" ou pas, Straub (tel que je le vois ici en tout cas) est typiquement le genre de personne dont j'ai envie d'écraser la gueule à coup de parpaing.

lol, arrête tu brouille la com ....
une fois godard invité sur un plateau avait placé son vhf dans sa poche de chemise tant est si bien qu'à fois fois qu'il allait y chercher volontairement une fiche on entendait scratch, scratch. C'était drôle. C'est vrai que ce strauB est sinistre avec ce regard halluciné et sa potiche à côté.

"Vous êtes plein de haine"

"Vous parlez allemand"


Arrêtez, il est ridicule le jambon beurre, tout comme Straub a tendance à se ridiculiser quand il s'emporte. Virilio dansl 'histoire reste digne.

Le reste, ils se donnent en spectacle et pis voila.

et la belle et influente Laure Adler dans tout ça ?

"Depuis 1945, le secteur bancaire a connu une faible natalité et une faible mortalité. Nous allons passer d'un système bancaire surprotégé, sur encadré, un peu infantilisé par les nationalisations, à un secteur moderne, exposé à une concurrence féroce."

Ouais BC, en fait Staub fait l"effet d'un homme intransigent, ce qu'il est. Mais c'est aussi quelqu'un qui écoute et qui sait écouté. Il écoute avec grand interet Virilio.

Et Virilio et Adler s"amusent au plus haut point de ses emportement : aucun consensus chez le bonhomme. Ce qui peu agacé mais qui est en somme une forme de resistance assez belle...

Il y a un coté paysan chez Staub...

glj a écrit:Il y a un coté paysan chez Staub...

Oui, c'est vrai.

Pour en revenir à Virilio, il y dit des choses intéressantes (d'une manière générale j'aime bien son idée de progrès comme compromis fait à la catastrophe)(je sais plus s'il le présente exactement ainsi). Dommage quand même qu'il ne contienne pas les élans catastrophistes de la modératrice, qui s'entête dans son cliché de monde uniquement composé d'écrans peuplé par des individus sans corps (c'est sexe, ça fait peur, mais ça reste faux).

glj a écrit:Il y a un coté paysan chez Staub...

D'abord c'est pas "Staub", mais Straub.

Merci pour ce lien, Danielle Huillet est/était non moins sublime.